FR2698642A1 - Dispositif de montage d'une aiguille et d'un contre-aiguille sur une traverse. - Google Patents
Dispositif de montage d'une aiguille et d'un contre-aiguille sur une traverse. Download PDFInfo
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Abstract
La présente invention concerne un dispositif (1) de montage d'une aiguille (2) et d'un contre-aiguille (3) sur une traverse (4). Le patin (17) du contre-aiguille (3) est retenu sur une base (6), du côté de l'aiguille (2), par un ressort (76) maintenu cambré élastiquement par appui d'une zone extrême (77) vers le bas contre ce patin (17), appui d'une zone intermédiaire (80) vers le haut contre la base (6), et appui d'une autre zone extrême (78) vers le bas sur un sabot (79) inséré entre cette zone extrême (78) et un méplat (122) de la base (6). L'insertion de ce sabot (79) en vue du cambrage du ressort (76) et le démontage du sabot (79) pour autoriser le retour du ressort (76) à un état de détente élastique et le démontage du contre-aiguille (3) sont aisément réalisables à l'aide d'un outil formant levier (141); le sabot (79) assure néanmoins fiablement le cambrage élastique du ressort (76) en vue du maintien du patin (17) du contre-aiguille (6).
Description
La présente invention concerne un dispositif de montage d'une aiguille et d'un contre-aiguille mutuellement associés sur une traverse, comportant
- une base formant coussinet de glissement ou d'aiguille ou platine de glissement ou d'aiguille et présentant * un plan moyen * une face d'appui de la base sur la traverse, la face d'appui coupant perpendiculairement le plan moyen en définissant avec lui une direction longitudinale et étant tournée dans un premier sens transversal, * des faces de réception respective d'un patin de l'aiguille et d'un patin du contre-aiguille, les faces de réception coupant perpendiculairement le plan moyen et étant tournées dans un deuxième sens transversal opposé au premier sens transversal, la face de réception du patin de l'aiguille étant décalée dans un premier sens longitudinal et dans le deuxième sens transversal par rapport à la face de réception du patin du contre-aiguille et formant pour partie un porte-à-faux par rapport à celle-ci dans un deuxième sens longitudinal opposé au premier sens longitudinal, * des moyens de butée pour le patin du contre-aiguille dans les premier et deuxième sens longitudinaux, respectivement d'un premier côté de la face de réception du patin du contre-aiguille, entre celle-ci et la face de réception du patin de l'aiguille, et d'un deuxième côté de la face de réception du patin du contre-aiguille, le deuxième côté étant longitudinalement opposé au premier côté, * un passage longitudinal aménagé entre la face d'appui et la face de réception du patin de l'aiguille, suivant le plan moyen, et débouchant d'une part dans le deuxième sens longitudinal et dans le premier sens transversal, entre le porte-à-faux de la face de réception du patin de l'aiguille et la face de réception du patin du contre-aiguille, et d'autre part dans le premier sens longitudinal, longitudinalement à l'opposé de celle-ci par rapport à la face de réception du patin de l'aiguille, * un méplat tourné dans le deuxième sens transversal et coupant perpendiculairement le plan moyen, situé dans le prolongement longitudinal du passage dans le premier sens longitudinal et limitant localement le passage dans le premier sens transversal,
- des moyens de serrage provisoire du patin du contre-aiguille dans le premier sens transversal contre la face de réception du patin du contreaiguille, respectivement du premier côté et du deuxième côté de celle-ci, les moyens de serrage provisoire du premier côté comportant * un ressort de flexion disposé longitudinalement dans le passage et présentant d'une part une première zone longitudinalement extrême tournée dans le deuxième sens longitudinal et située entre le porte-à-faux de la face de réception du patin de l'aiguille et la face de réception du patin du contre-aiguille pour prendre appui du premier côté de celle-ci sur le patin du contre-aiguille, dans le premier sens transversal, et d'autre part une deuxième zone longitudinalement extrême, tournée dans le premier sens longitudinal et saillant hors du passage, dans le premier sens longitudinal, longitudinalement à l'opposé de la face de réception du patin du contre-aiguille par rapport à la face de réception du patin de l'aiguille, le ressort et le passage étant conformés de telle sorte que le ressort puisse présenter, à l'intérieur du passage et alors que sa première zone extrême prend appui dans le premier sens transversal sur le patin du contre-aiguille, aussi bien un état de détente élastique, dans lequel sa deuxième zone extrême repose librement sur le méplat de la base dans le premier sens transversal si bien qu'il est libre de coulisser longitudinalement dans le passage, qu'un état de cambrage élastique qu'il atteint par décalage de sa deuxième zone extrême dans le deuxième sens transversal par rapport au méplat de la base et appui d'une zone intermédiaire entre ses première et deuxième zones extrêmes, dans le deuxième sens transversal, à l'intérieur du passage si bien qutil est immobilisé dans celui-ci et serre le patin du contre-aiguille dans le premier sens transversal contre la face de réception du patin du contre-aiguille, * des moyens pour décaler provisoirement la deuxième zone extrême du ressort dans le deuxième sens transversal, par rapport au méplat de la base, pour le placer dans l'état de cambrage élastique à partir de l'état de détente élastique.
- une base formant coussinet de glissement ou d'aiguille ou platine de glissement ou d'aiguille et présentant * un plan moyen * une face d'appui de la base sur la traverse, la face d'appui coupant perpendiculairement le plan moyen en définissant avec lui une direction longitudinale et étant tournée dans un premier sens transversal, * des faces de réception respective d'un patin de l'aiguille et d'un patin du contre-aiguille, les faces de réception coupant perpendiculairement le plan moyen et étant tournées dans un deuxième sens transversal opposé au premier sens transversal, la face de réception du patin de l'aiguille étant décalée dans un premier sens longitudinal et dans le deuxième sens transversal par rapport à la face de réception du patin du contre-aiguille et formant pour partie un porte-à-faux par rapport à celle-ci dans un deuxième sens longitudinal opposé au premier sens longitudinal, * des moyens de butée pour le patin du contre-aiguille dans les premier et deuxième sens longitudinaux, respectivement d'un premier côté de la face de réception du patin du contre-aiguille, entre celle-ci et la face de réception du patin de l'aiguille, et d'un deuxième côté de la face de réception du patin du contre-aiguille, le deuxième côté étant longitudinalement opposé au premier côté, * un passage longitudinal aménagé entre la face d'appui et la face de réception du patin de l'aiguille, suivant le plan moyen, et débouchant d'une part dans le deuxième sens longitudinal et dans le premier sens transversal, entre le porte-à-faux de la face de réception du patin de l'aiguille et la face de réception du patin du contre-aiguille, et d'autre part dans le premier sens longitudinal, longitudinalement à l'opposé de celle-ci par rapport à la face de réception du patin de l'aiguille, * un méplat tourné dans le deuxième sens transversal et coupant perpendiculairement le plan moyen, situé dans le prolongement longitudinal du passage dans le premier sens longitudinal et limitant localement le passage dans le premier sens transversal,
- des moyens de serrage provisoire du patin du contre-aiguille dans le premier sens transversal contre la face de réception du patin du contreaiguille, respectivement du premier côté et du deuxième côté de celle-ci, les moyens de serrage provisoire du premier côté comportant * un ressort de flexion disposé longitudinalement dans le passage et présentant d'une part une première zone longitudinalement extrême tournée dans le deuxième sens longitudinal et située entre le porte-à-faux de la face de réception du patin de l'aiguille et la face de réception du patin du contre-aiguille pour prendre appui du premier côté de celle-ci sur le patin du contre-aiguille, dans le premier sens transversal, et d'autre part une deuxième zone longitudinalement extrême, tournée dans le premier sens longitudinal et saillant hors du passage, dans le premier sens longitudinal, longitudinalement à l'opposé de la face de réception du patin du contre-aiguille par rapport à la face de réception du patin de l'aiguille, le ressort et le passage étant conformés de telle sorte que le ressort puisse présenter, à l'intérieur du passage et alors que sa première zone extrême prend appui dans le premier sens transversal sur le patin du contre-aiguille, aussi bien un état de détente élastique, dans lequel sa deuxième zone extrême repose librement sur le méplat de la base dans le premier sens transversal si bien qu'il est libre de coulisser longitudinalement dans le passage, qu'un état de cambrage élastique qu'il atteint par décalage de sa deuxième zone extrême dans le deuxième sens transversal par rapport au méplat de la base et appui d'une zone intermédiaire entre ses première et deuxième zones extrêmes, dans le deuxième sens transversal, à l'intérieur du passage si bien qutil est immobilisé dans celui-ci et serre le patin du contre-aiguille dans le premier sens transversal contre la face de réception du patin du contre-aiguille, * des moyens pour décaler provisoirement la deuxième zone extrême du ressort dans le deuxième sens transversal, par rapport au méplat de la base, pour le placer dans l'état de cambrage élastique à partir de l'état de détente élastique.
Un tel dispositif est décrit dans le brevet français N" 2 159 022 et dans le certificat d'addition correspondant N" 2 262 152, dans un mode de réalisation selon lequel le ressort présente la forme d'une fourche dont la première zone extrême, destinée à s'appuyer sur le patin du contre-aiguille, est unique mais qui comporte deux deuxièmes zones extrêmes qui peuvent être écartées mutuellement ou rapprochées mutuellement, perpendiculairement au plan moyen de la base, par flexion élastique du ressort.Ce dernier est introduit dans le passage, ou extrait de celui-ci, par coulissement longitudinal alors que ses deux deuxièmes zones extrêmes sont mutuellement rapprochées, et on le met dans l'état de cambrage élastique en écartant ses deux deuxièmes zones extrêmes, au moyen d'un outil, d'une part vis-à-vis du méplat de la base, dans le deuxième sens transversal, et d'autre part mutuellement, perpendiculairement au plan moyen, pour placer chacune d'entre elles dans un logement respectif décalé dans le deuxième sens transversal par rapport au méplat de la base ; deux logements sont ainsi prévus respectivement de part et d'autre du méplat, suivant une direction perpendiculaire au plan moyen, pour recevoir les deux deuxièmes zones extrêmes du ressort.Lorsqu'il est nécessaire de ramener celui-ci à son état de détente élastique, pour le dégager du passage de la base et libérer ainsi le contre-aiguille, il faut, au moyen d'un outil, dégager les deux deuxièmes zones extrêmes du ressort de leur logement par un mouvement dans le deuxième sens transversal par rapport à la base, en cambrant davantage le ressort, puis rapprocher mutuellement ces deux deuxièmes zones extrêmes avant de les laisser revenir sur le méplat.
Il apparaît à l'usage qu'il est difficile de maitriser les deux deuxièmes zones extrêmes du ressort pour placer celui-ci à l'état de cambrage élastique ou le ramener à l'état de détente élastique, si bien que ce mode de réalisation connu est particulièrement malcommode.
En outre, le ressort doit travailler à la flexion non seulement dans les premier et deuxième sens transversaux tels que définis ci-dessus, mais également suivant une direction également transversale mais quant à elle perpendiculaire au plan moyen, lors de la mise en place de ses deuxièmes zones extrêmes dans leur logement ou lors de leur dégagement vis-à-vis de ce dernier, si bien qu'il est nécessaire de dimensionner le ressort de façon à réaliser le meilleur compromis possible entre, d'une part, l'efficacité du bridage du contre-aiguille sur la base et, d'autre part, la facilité de mettre en place ou d'ôter le ressort, ce qui peut conduire à choisir des compromis peu satisfaisants vis-à-vis de l'un ou l'autre de ces critères.
L'utilisation d'un ressort en fourche entraîne en outre un encombrement important du ressort, et par conséquent de la base, perpendiculairement au plan moyen et par conséquent un surcroît de poids et de coût de la base.
Enfin, le ressort présente nécessairement une section courante faible, avec une surface importante de contact avec l'atmosphère, ce qui le rend particulièrement vulnérable à la corrosion.
Le but de la présente invention est de remédier à un maximum, et de préférence à l'ensemble de ces inconvénients et, à cet effet, la présente invention propose un dispositif du type indiqué en préambule, caractérisé en ce que les moyens pour décaler provisoirement la deuxième zone extrême du ressort comportent
- un sabot intermédiaire d'appui de la deuxième zone extrême du ressort dans le premier sens transversal sur le méplat de la base, rapporté sur la base dans une position déterminée de cambrage élastique du ressort dans laquelle il est situé dans le prolongement longitudinal du passage dans le premier sens longitudinal et présente * dans le premier sens transversal, une face d'application sur le méplat, coupant perpendiculairement le plan moyen et reposant librement sur le méplat dans le premier sens transversal, * dans le deuxième sens transversal et dans le deuxième sens longitudinal, une face en biseau coupant perpendiculairement le plan moyen et se raccordant dans le deuxième sens longitudinal à la face d'application dont elle s'éloigne progressivement dans le premier sens longitudinal pour offrir à la deuxième zone extrême du ressort un appui, dans le premier sens transversal, décalé dans le deuxième sens transversal par rapport au me plat, et placer le ressort dans son état de cambrage élastique, * dans le deuxième sens longitudinal, une face de butée pour la deuxième zone extrême du ressort dans le premier sens longitudinal, coupant perpendiculairement le plan moyen et succédant à la face en biseau dans le premier sens longitudinal et dans le deuxième sens transversal, pour retenir dans le premier sens longitudinal le ressort dans son état de cambrage élastique,
le sabot étant susceptible de quitter cette position de cambrage par glissement dans le premier sens longitudinal sur le méplat, pour libérer la deuxième zone extrême du ressort dans le premier sens transversal et laisser le ressort gagner son état de détente élastique, et de venir à cette position de cambrage par glissement dans le deuxième sens longitudinal sur le méplat, pour décaler progressivement la deuxième zone extrême du ressort dans le deuxième sens transversal au moyen de la face en biseau et amener progressivement le ressort à son état de cambrage élastique,
- des moyens d'immobilisation provisoire du sabot, dans sa position de cambrage élastique du ressort par rapport à la base, au moins à l'encontre d'un glissement dans le premier sens longitudinal sur le méplat.
- un sabot intermédiaire d'appui de la deuxième zone extrême du ressort dans le premier sens transversal sur le méplat de la base, rapporté sur la base dans une position déterminée de cambrage élastique du ressort dans laquelle il est situé dans le prolongement longitudinal du passage dans le premier sens longitudinal et présente * dans le premier sens transversal, une face d'application sur le méplat, coupant perpendiculairement le plan moyen et reposant librement sur le méplat dans le premier sens transversal, * dans le deuxième sens transversal et dans le deuxième sens longitudinal, une face en biseau coupant perpendiculairement le plan moyen et se raccordant dans le deuxième sens longitudinal à la face d'application dont elle s'éloigne progressivement dans le premier sens longitudinal pour offrir à la deuxième zone extrême du ressort un appui, dans le premier sens transversal, décalé dans le deuxième sens transversal par rapport au me plat, et placer le ressort dans son état de cambrage élastique, * dans le deuxième sens longitudinal, une face de butée pour la deuxième zone extrême du ressort dans le premier sens longitudinal, coupant perpendiculairement le plan moyen et succédant à la face en biseau dans le premier sens longitudinal et dans le deuxième sens transversal, pour retenir dans le premier sens longitudinal le ressort dans son état de cambrage élastique,
le sabot étant susceptible de quitter cette position de cambrage par glissement dans le premier sens longitudinal sur le méplat, pour libérer la deuxième zone extrême du ressort dans le premier sens transversal et laisser le ressort gagner son état de détente élastique, et de venir à cette position de cambrage par glissement dans le deuxième sens longitudinal sur le méplat, pour décaler progressivement la deuxième zone extrême du ressort dans le deuxième sens transversal au moyen de la face en biseau et amener progressivement le ressort à son état de cambrage élastique,
- des moyens d'immobilisation provisoire du sabot, dans sa position de cambrage élastique du ressort par rapport à la base, au moins à l'encontre d'un glissement dans le premier sens longitudinal sur le méplat.
Un Homme du métier comprendra aisément que le recours à un tel sabot rapporté sur la base, en remplacement des logements directement aménagés sur celle-ci dans le cas du dispositif décrit dans le brevet français N" 2 159 022 et son certificat d'addition N" 2 262 152, facilite considérablement les opérations de cambrage élastique et de détente élastique du ressort.En effet, lorsque ce dernier se trouve à l'état de détente élastique, on effectue facilement son cambrage élastique en introduisant le sabot dans le deuxième sens longitudinal, par le biseau que définissent sa face en biseau et sa face d'application sur le méplat, entre ce méplat et la deuxième zone extrême du ressort et en faisant ensuite glisser le sabot dans le deuxième sens longitudinal sur le méplat de la base, ce qui oblige la deuxième zone extrême du ressort à gravir progressivement sa face en biseau jusqu'à venir buter contre la face de butée aménagée à cet effet sur le sabot ; par un dimensionnement approprié de celui-ci, aisément déterminable par un Homme du métier, le ressort présente alors le cambrage élastique souhaité pour assurer un bridage efficace du patin du contre-aiguille sur la face de réception de celui-ci, et le sabot peut être immobilisé sur la base, de façon provisoire, par les moyens prévus à cet effet, dans cette position déterminée de cambrage élastique du ressort.Le retour du ressort à son état de détente élastique, en vue de libérer le patin du contre-aiguille, s'effectue tout aussi aisément, par glissement du sabot, après libération de celui-ci de l'action des moyens d'immobilisation provisoire, dans le premier sens longitudinal sur le méplat, de telle sorte que la deuxième zone extrême du ressort, franchissant la face en biseau en se rapprochant progressivement de la face d'application du sabot sur le méplat, vienne reposer librement sur celui-ci.
I1 en résulte que le cambrage élastique du ressort et sa détente élastique s'effectuent beaucoup plus commodément que dans le cas du dispositif connu, précédemment commenté.
En outre, ces opérations de cambrage élastique et de détente élastique du ressort ne nécessitent une flexion de celui-ci que dans les premier et deuxième sens transversaux, et non perpendiculairement au plan moyen, si bien que la forme et les caractéristiques élastiques du ressort peuvent être choisies exclusivement en fonction de cette flexion élastique dans les premier et deuxième sens transversaux.
En particulier, il est possible de choisir, au lieu du ressort en fourche du dispositif connu, un ressort en forme de lame présentant une conformation fixe perpendiculairement au plan moyen et comportant des première et deuxième zones extrêmes respectivement uniques.
Un tel choix est particulièrement avantageux en ce qu'il permet, d'une part, de réduire comparativement l'encombrement du ressort et du passage prévu pour le recevoir, et par conséquent de la base, perpendiculairement au plan moyen et par conséquent de réaliser des économies de poids et de matière et, d'autre part, de donner au ressort une section courante considérablement plus importante que celle du ressort en fourche du dispositif connu, en réduisant comparativement sa surface en contact avec l'atmosphère, et par conséquent d'améliorer considérablement sa tenue à la corrosion.
On a déjà proposé, dans un dispositif proche du dispositif décrit dans le brevet français N" 2 159 022 et dans son certificat d'addition N" 2 262 152, d'utiliser une lame de ressort pour assurer le bridage du patin du contre-aiguille, du côté de l'aiguille, mais la deuxième zone extrême du ressort, alors unique, prend également appui dans ce cas dans un logement fixe de la base et le cambrage élastique du ressort résulte de l'insertion d'une goupille perpendiculairement au plan moyen, dans le passage, au niveau de la zone intermédiaire du ressort afin de décaler cette dernière dans le premier sens transversal. Cette insertion de la goupille perpendiculairement au plan moyen entraîne des contraintes particulièrement élevées, notamment par frottement, rendant cette insertion particulièrement difficile ; en outre, si l'on se réfère à une position normale de montage de dispositif sur une traverse, la goupille se trouve placée sous le patin de l'aiguille, ou à proximité immédiate de ce patin, ce qui rend difficile le passage d'un outil en vue de son insertion ; les mêmes problèmes se posent lorsqu'il s'agit d'ôter la goupille pour permettre le retour du ressort à son état de détente élastique, une difficulté supplémentaire apparaissant alors du fait que la goupille n'est accessible, à l'outil utilisé pour la chasser, qu'au niveau de ses extrémités.Ces inconvénients disparaissent avec un dispositif selon l'invention, le sabot étant en permanence accessible à l'outil utilisé pour effectuer sa pose ou sa dépose puisqu'il est juxtaposé à la face de réception du patin de l'aiguille dans le premier sens longitudinal, c'est-à-dire décalé vers l'intérieur de la voie par rapport à toute partie de celle-ci.
Quelle que soit la forme du ressort mais de façon plus aisément réalisable si celui-ci est une lame, sa première zone extrême présente de préférence la forme d'une spatule propre à s'appuyer à plat, dans le premier sens transversal, sur le patin du contre-aiguille. Il est ainsi possible de disposer d'une surface de contact relativement importante entre la deuxième zone extrême du ressort et le patin du contre-aiguille pour un encombrement donné du ressort perpendiculairement au plan moyen, ce qui permet de réduire les pressions de contact pour un. effort donné, appliqué par le ressort au patin du contre-aiguille dans le premier sens transversal, ou d'augmenter cet effort pour une valeur donnée des pressions de contact.
Naturellement, dès le début du cambrage élastique du ressort, par insertion du sabot dans le deuxième sens longitudinal, apparaissent entre le patin du contre-aiguille et la première zone extrême du ressort des pressions de contact qui créent des frottements s'opposant à une tendance du ressort à accompagner le sabot dans son mouvement, en glissant dans le deuxième sens longitudinal à l'intérieur du passage.
Toutefois, il est préférable de prévoir des moyens s'opposant coercitivement à un tel coulissement du ressort et, à cet effet, un mode de réalisation préféré du dispositif selon l'invention se caractérise en ce que le ressort et la base présentent des moyens de butée du ressort, au moins à l'état de cambrage élastique, dans le deuxième sens longitudinal contre la base.
Selon un mode de réalisation particulièrement simple, surtout si le ressort présente la forme d'une lame, ces moyens de butée comportent des épaulements respectifs de la deuxième zone extrême du ressort et de la base, coupant perpendiculairement le plan moyen, l'épaulement de la deuxième zone extrême du ressort étant tourné dans le deuxième sens longitudinal et défini par une saillie localisée, dans le deuxième sens transversal, du ressort et l'épaulement de la base étant tourné dans le premier sens longitudinal et situé entre la face de réception du patin de l'aiguille et le passage, longitudinalement à l'opposé de la face de réception du patin du contre-aiguille par rapport à la face de réception du patin de l'aiguille..
Naturellement, les moyens de butée ainsi constitués peuvent entrer en fonction, grâce à un dimensionnement approprié aisément déterminable par un Homme du métier, bien avant que le ressort n'atteigne son état de cambrage élastique à partir de son état de détente élastique, pour éviter tout risque de déplacement du ressort dans le deuxiième sens longitudinal.
Ensuite, ils continuent à remplir cette fonction et s'opposent ainsi à ce que, sous l'action des vibrations apparaissant au passage des trains, le ressort ne migre progressivement dans le premier sens transversal, à l'intérieur du passage, et ne finisse par échapper au sabot par sa deuxième zone extrême.
A cet effet également, on préfère que la deuxième zone extrême du ressort à l'état de cambrage élastique ne prenne pas appui sur le sabot par la face en biseau de celui-ci, ce qui tendrait, du fait de l'élasticité du ressort, à chasser ce dernier dans le deuxième sens transversal en tendant par ailleurs à chasser le sabot dans le premier sens transversal, et lton prévoit à cet effet, selon un mode de réalisation préféré du sabot, de décaler la face de butée dans le premier sens longitudinal par rapport à la face en biseau en aménageant entre elles une plage coupant perpendiculairement le plan moyen et tournée dans le deuxième sens transversal dans la position de cambrage élastique du ressort.
La deuxième zone extrême du ressort à l'état de cambrage élastique peut alors, grâce à un dimensionnement approprié et aisément déterminable par un Homme du métier, prendre appui sur le sabot, occupant la position déterminée correspondante, entre la face en biseau et la face de butée, soit sur ladite plage, soit, de préférence, sur une arête de transition entre cette dernière et la face en biseau, ce qui fait pratiquement disparaître une tendance du ressort à migrer dans le deuxième sens transversal en chassant le sabot dans le premier sens transversal, et permet en particulier de soulager les moyens d'immobilisation du sabot en position de cambrage élastique du ressort.
Ces moyens peuvent, de façon particulièrement simple, comporter des moyens d'emboîtement du sabot sur la base dans le premier sens transversal, par exemple sous la forme d'au moins un bossage solidaire de la base et formant saillie dans le deuxième sens transversal par rapport au méplat et d'une contrepartie de butée du sabot contre le bossage dans le premier sens longitudinal, aménagée sur le sabot. Lorsque, de façon préférée, le passage, le ressort disposé dans le passage et présentant son état de détente élastique ou son état de cambrage élastique, le méplat et le sabot sont respectivement symétriques par rapport au plan moyen, qui peut également constituer avantageusement un plan de symétrie pour la base, on peut avantageusement prévoir deux bossages et deux contreparties, respectivement mutuellement symétriques par rapport au plan moyen.
Le glissement du sabot sur le méplat de la base en vue de l'insertion du sabot entre ce méplat et la deuxième zone extrême du ressort initialement à l'état de détente élastique ne s'effectue alors que pour partie avec contact, à plat, de la face d'application du sabot avec le méplat de la base dans la mesure où le franchissement du bossage ou des bossages nécessite un écartement provisoire du sabot vis-à-vis du méplat lors de cet écartement, toutefois, le sabot reste au contact du méplat, et coulisse sur ce dernier, par une arête de transition entre la face en biseau et la face d'application.Naturellement, la pente de la face en biseau par rapport à la face d'application est convenablement choisie, par un Homme du métier, en fonction du dimensionnement du bossage ou des bossages perpendiculairement au méplat, de telle sorte que l'inclinaison supplémentaire qu'elle prend alors par rapport au méplat reste compatible avec son franchissement par la deuxième zone extrême du ressort, moyennant glissement relatif. Ce choix ne présente toutefois pas de difficulté dans la mesure où les dimensions du bossage ou des bossages perpendiculairement au méplat peuvent être suffisamment faibles, par exemple de l'ordre de quelques millimètres, pour n'entraîner qu'une inclinaison elle-même faible, par exemple de l'ordre de quelques degrés, de la face d'application par rapport au méplat, lors du franchissement du bossage ou des bossages par le sabot.
Le retour du ressort à l'état de détente élastique nécessite ensuite, préalablement au coulissement du sabot sur le méplat dans le premier sens transversal, que l'on déboîte le sabot et des moyens sont de préférence prévus pour permettre de déboîter coercitivement celui-ci dans le deuxième sens transversal par rapport à la base.
Ces moyens comportent avantageusement des moyens pour introduire un outil formant levier entre le sabot et le méplat, dans le deuxième sens longitudinal, longitudinalement à l'opposé de la face en biseau du sabot occupant sa position de cambrage élastique du ressort, ce qui permet de procéder au démontage du sabot en vue du démontage du ressort au moyen d'une simple pince-levier, c'est-à-dire d'un outil banal, et ceci en une seule opération.
Par exemple, les moyens pour introduire un outil formant levier comportent une encoche aménagée dans la face d'application et ouverte dans le premier sens longitudinal, le méplat lui-même offrant à l'outil la contrepartie nécessaire à l'effet de levier.
Naturellement, lorsque le plan moyen constitue un plan de symétrie comme on l'a indiqué plus haut, l'encoche est avantageusement symétrique par rapport à ce plan moyen.
On remarquera que le même outil, c'est-à-dire une pincelevier, peut être utilisé pour assurer l'insertion du sabot entre le méplat et la deuxième zone extrême du ressort, notamment par coulissement du sabot dans le deuxième sens longitudinal sur le méplat.
A cet effet, le méplat comporte de préférence, dans une zone décalée dans le premier sens longitudinal par rapport au sabot en position de cambrage élastique du ressort, des moyens pour appuyer contre la base, dans le premier sens longitudinal, un outil formant levier prenant par ailleurs appui contre le sabot dans le deuxième sens longitudinal. De façon particulièrement simple, ces moyens peuvent comporter un évidement aménagé dans le méplat et délimité dans le premier sens longitudinal par une face transversale tournée dans le deuxième sens longitudinal, cet évidement étant symétrique par rapport au plan moyen lorsque celui-ci constitue un plan de symétrie comme on l'a indiqué plus haut.
Un Homme du métier comprendra aisément combien l'insertion du sabot entre la deuxième zone extrême du ressort et le méplat de la base au moyen d'une pince-levier de type courant est plus facile que la mise en place, dans leur logement, des deux deuxièmes zones extrêmes du ressort en fourche décrit dans le brevet français N" 2 159 022 et dans son certificat d'addition N" 2 262 152.Le démontage du sabot en vue du retour du ressort à son état de détente élastique est également considérablement facilité, dans la mesure où le sabot peut être conformé, par exemple par aménagement de l'encoche précitée, de façon à offrir une prise appropriée à l'outil utilisé pour le démonter, alors que l'application d'un outil aux deux deuxièmes zones extrêmes du ressort du dispositif décrit dans le brevet français précité et dans son certificat d'addition est problématique.
Cette insertion et ce démontage du sabot sont en outre facilités si, selon un mode de réalisation préféré, la base et le sabot comportent des moyens de guidage au coulissement longitudinal relatif, lesquels assurent en outre une retenue du sabot sur la base suivant une direction perpendiculaire du plan moyen lorsque le sabot occupe la position déterminée de cambrage élastique du ressort.
On observera que l'emboîtement du sabot sur la base, en combinaison avec l'effort que la deuxième zone extrême du ressort lui applique par le premier sens transversal par réaction lorsque le ressort se trouve à l'état de cambrage élastique, peut suffire à assurer l'immobilisation provisoire du sabot sur la base, en position de cambrage élastique du ressort.
Toutefois, on préfère prévoir en outre des moyens de retenue provisoire du sabot, en position de cambrage élastique du ressort, dans le deuxième sens transversal par rapport à la base.
Ces moyens de retenue provisoires du sabot peuvent avantageusement comporter au moins une lame de maintien localement superposée au sabot dans le deuxième sens transversal et des moyens de fixation amovible de la lame de maintien sur la base, étant entendu que deux lames de maintien mutuellement symétriques par rapport au plan moyen peuvent être avantageusement prévues lorsque ce plan moyen constitue un plan de symétrie dans les conditions indiquées plus haut.
La fixation amovible de la ou chaque lame de maintien sur la base peut avantageusement être assurée par vissage, notamment au moyen de tirefonds assurant par ailleurs le montage de la base sur la traverse.
On pourra observer que, dans ce qui précède, il n'a nullement été fait allusion à la constitution des moyens de serrage provisoire du patin du contre-aiguille dans le premier sens transversal contre la face de réception du patin du contre-aiguille, du deuxième côté de celle-ci ; ces moyens peuvent être de tout type conventionnel, par exemple à crapaud ou attache élastique.
D'autres caractéristiques et avantages d'un dispositif selon l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de réalisation, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.
- La figure 1 montre une vue de dessus d'un dispositif selon l'invention dont la base constitue, à titre d'exemple non limitatif, un coussinet de glissement pour le patin d'une aiguille, le ressort étant illustré à l'état de cambrage élastique et le sabot dans sa position déterminée de cambrage élastique du ressort afin d'assurer le bridage du contre-aiguille sur la base, l'aiguille et le contre-aiguille n'étant toutefois pas illustrés pour des raisons de clarté du dessin.
- La figure 2 montre une vue du dispositif de la figure 1 en coupe par des plans longitudinaux repérés en II-II à la figure 1 et correspondant pour partie au plan longitudinal moyen de la base.
- La figure 3 montre une vue d'un détail du dispositif, pour partie en coupe par un plan longitudinal repéré en III-III à la figure 1 et pour partie en élévation latérale dans un sens repéré par une flèche également référencée III à la figure 1.
- Les figures 4 et 5 montrent la base, formant coussinet de glissement, en des vues analogues à celles des figures 1 et 2, respectivement, la figure 5 correspondant à une vue en coupe suivant des plans longitudinaux repérés en V-V à la figure 4, coîncidant partiellement avec le plan longitudinal moyen de la base.
- Les figures 6 et 7 montrent le ressort, respectivement en vue de dessus et en élévation latérale, à l'état de détente élastique.
- Les figures 8 à 10 montrent le sabot, respectivement en vue de dessus, en coupe par un plan longitudinal repéré en IX-IX à la figure 8 et coïncidant avec le plan moyen de la base lorsque le sabot occupe sa position de cambrage élastique du ressort, et en bout, longitudinalement, suivant la flèche repérée en X à la figure 8.
Un Homme du métier comprendra aisément que bien que l'invention soit décrite en référence à un dispositif dont la base constitue un coussinet de glissement, on ne sortira pas du cadre de la présente invention en appliquant les enseignements de celle-ci à la réalisation d'un dispositif dont la base constituera un coussinet d'aiguille ou une platine de glissement ou d'aiguille, les adaptations nécessaires entrant dans le cadre des aptitudes normales d'un Homme du métier.
Par convention, le dispositif selon l'invention 1 sera décrit en référence à la position qu'il occupe lorsqu'il assure le montage d'une aiguille 2 et d'un contre-aiguille 3 mutuellement associés, c'est-à-dire formant un même demi-aiguillage, sur une traverse 4, par exemple en béton armé précontraint, occupant elle-même sa position normale d'utilisation, et plus précisément sur une face plane 5 alors supérieure de cette traverse 4, comme le montre la figure 1.
On se réfèrera en premier lieu aux figures 1 à 5 où l'on a illustré le coussinet de glissement 6, par exemple réalisé en fonderie sous forme d'une pièce monobloc, constituant dans cet exemple la base du dispositif selon l'invention 1.
Ce coussinet 6 présente un plan longitudinal moyen 7 par rapport auquel il est symétrique et qui est orienté perpendiculairement à la face supérieure 5 de la traverse. Vers le bas, dans un sens 8 également perpendiculaire à cette face 5, il présente une face plane usinée ou face inférieure 9 qui est perpendiculaire au plan 7, qu'elle coupe en définissant avec lui une direction longitudinale 10, et qui est destinée à s'appuyer sur la face supérieure 5 de la traverse 4 par l'intermédiaire d'une semelle Il de forme générale plate.
Dans cet exemple de mise en oeuvre de la présente invention, selon un montage du coussinet 6 conforme aux enseignements de la demande de brevet français N" 91 15431 déposée le 12 Décembre 1991 par la Demanderesse et à laquelle on se réfèrera à cet égard, cette semelle Il est élastiquement déformable en compression et en cisaillement entre la face supérieure 5 de la traverse 4 et la face inférieure 9 du coussinet 6 avec des pressions de contact respectives telles que s'établisse une solidarisation mutuelle par friction avec la face supérieure 5 de la traverse 4 et la face inférieure 9 du coussinet 6, du fait de la présence de moyens 12, décrits ultérieurement, assurant le serrage du coussinet 6 dans le sens transversal 8 sur la face supérieure 5 de la traverse, par l'intermédiaire de la semelle 11.
La face inférieure 9 du coussinet 6 est délimitée par raccordement à un chant 13 de contour indifférent, si ce n'est localement comme il apparaitra plus loin, lequel chant 13 raccorde cette face inférieure 9 à une face supérieure 14 du coussinet 6, tournée de façon générale dans un sens transversal 15 opposé au sens 8. Le chant 13 présente dans l'exemple illustré, lorsqu'il est vu en plan comme c'est le cas aux figures 1 et 4, une forme sensiblement rectangulaire.
Cette face supérieure 14 est elle-même formée d'une juxtaposition, parallèlement à la direction 10, de plusieurs faces tournées vers le haut et dont chacune coupe perpendiculairement le plan 7, par rapport auquel elle est respectivement symétrique.
Ainsi, cette face supérieure 14 du coussinet 6 comporte notamment une face plane, usinée 16 de réception du patin 17 du contre-aiguille 3, par l'intermédiaire d'une semelle plate 18 élastiquement compressible, en un emplacement déterminé, fixe, par rapport au coussinet 6, et une face plane, usinée 24 de réception directe et de glissement du patin 125 de l'aiguille correspondante 2, juxtaposée au contre-aiguille 3 dans le sens 19 mais occupant un emplacement variable par rapport à celui-ci de même que par rapport au coussinet 6.
La face 16 de réception du patin 17 du contre-aiguille 3 est inclinée par rapport à la face inférieure 9 du coussinet 6 de façon à s'en rapprocher dans un sens déterminé 19 de la direction 10. Elle est délimitée respectivement dans le sens 19 et dans un sens 20 opposé à celui-ci par un flanc plan respectif 21, 22 qui lui est perpendiculaire ainsi qu'au plan 7 et qui est tourné respectivement dans le sens 20 ou dans le sens 19 pour constituer une butée pour le patin 17 du contre-aiguille 3 ; le long de chacun des flancs 21, 22, elle est creusée d'une gorge respective 23, perpendiculaire au plan 7 et étroitement localisée.
La face 24 de réception du patin 25 de l'aiguille 2 est quant à elle parallèle à la face inférieure 9 du coussinet 6 et pour l'essentiel juxtaposée à la face 16 dans le sens 19. Cependant, elle est décalée vers le haut, c'est-à-dire dans le sens transversal 15, par rapport à la face 16 au-dessus de laquelle elle forme localement un porte-à-faux 25 de façon à s'approcher au maximum de l'âme 26 du contre-aiguille 3, c'est-à-dire d'assurer jusqu'à proximité immédiate de cette âme 26 un appui au patin 125 de l'aiguille 2 vers le bas, tout en ménageant un passage pour le patin 17 du contre-aiguille 3 ; à cet effet, le porte-à-faux 22 de la face 20 se raccorde au flanc 21 de la face 16 par une facette en contre-dépouille 27, plane, perpendiculaire au plan 7 et tournée pour l'essentiel dans le sens 8 mais s'écartant, dans le sens 20, de la face 16 dont elle est suffisamment espacée pour laisser subsister un jeu 28 vis-à-vis du patin 17 du contre-aiguille 3.
La face supérieure 14 du coussinet 6 comporte en outre deux faces planes, usinées 29 et 30 de réception des moyens de serrage 12, ces faces 29 et 30 étant parallèles à la face inférieure 9 du coussinet 6 et mutuellement coplanaires ; la face 29 est juxtaposée à la face 16 de réception du patin 17 du contre-aiguille 3 en sens 20 opposé au sens 19 alors que la face 30 est juxtaposée à la face 24 de réception et de glissement du patin 25 de l'aiguille 2 dans le sens 19.
Ces dispositions de la face supérieure 14 du coussinet 6 sont connues en elles-mêmes et ne nécessitent pas davantage de description ; à l'exception du positionnement de la face 24 de réception du patin 125 de l'aiguille 2 au-dessus de la face 16 de réception du patin 17 du contre-aiguille 3, elles sont indifférentes au regard de la présente invention et pourraient varier sans que l'on sorte pour autant du cadre de celle-ci.
En application des enseignements de la demande de brevet français N" 91 15431 de la Demanderesse, dans l'exemple illustré, le coussinet 6 présente de façon solidaire, par réalisation en une seule pièce, et en saillie au-dessus de sa face 29 perpendiculairement à sa face inférieure 9, un rebord 40, symétrique par rapport au plan 7 auquel il est perpendiculaire, longeant son chant 13 dans une zone localisée de celui-ci qui délimitre le coussinet 6 dans le sens 20.
Dans le sens 20, le rebord 40 est délimité par une face plane, usinée 41 perpendiculaire à la face inférieure 9 du coussinet 6 et au plan 7, symétrique par rapport à ce dernier et constituant également le chant 13 à ce niveau, pour former partie de moyens 42 d'appui élastique du coussinet 6 dans le sens 20 ainsi que dans des sens mutuellement opposés 43 perpendiculaires au plan moyen 7 du coussinet 6, sur un arrêt de coussinet 44, visible aux figures 1 et 2, juxtaposé au coussinet 6 dans le sens 20, sans contact direct avec ce coussinet 6.
En effet, conformément aux enseignements de la demande de brevet français précitée, le montage du coussinet 6 sur la face supérieure 5 de la traverse 4 par l'intermédiaire de la semelle 11 et grâce aux moyens de serrage 12 est flottant, autorisant un débattement limité du coussinet 6 dans toutes les directions de sa face inférieure 9 par rapport à la traverse 4, à partir d'une position relative privilégiée constituant la position de montage du coussinet sur la traverse et la position que ce coussinet occupe en l'absence de contrainte dans le contre-aiguille 3 et l'aiguille 2.
Ce débattement limité est autorisé par l'élasticité de la semelle 10 notamment en cisaillement, et par le choix et le tolérancement des moyens de serrage 12.
Dans l'exemple illustré, le serrage du coussinet 6 sur la face supérieure 5 de la traverse 4 est assuré par tirefonnage et, à cet effet, le coussinet 6 comporte quatre perçages le traversant de part en part perpendiculairement à sa face inférieure 9, à raison de deux perçages 45 débouchant dans la face 29 et mutuellement symétriques par rapport au plan moyen 7 du coussinet 6 et de deux perçages 46 débouchant dans la face 30 et mutuellement symétriques par rapport à ce même plan moyen 7.
Chacun des perçages 45, 46 présente une forme générale de révolution autour d'un axe respectif 47, 48 et est destiné à recevoir, coaxialement dans la position privilégiée précitée du coussinet 6 par rapport à la traverse 4, un tirefond respectif 49, 50 traversant également la semelle 11 par un trou traversant respectif 51, 52 de celle-ci.
D'une façon connue en elle-même, chaque tirefond 49, 50 présente une tête 53, 54 qui prend appui sur la face supérieure 15 du coussinet 6, et plus précisément respectivement sur la face 29 ou sur la face 30, par l'intermédiaire d'un empilement 57, 58 de rondelles non référencées engagées sur sa tige 55, 56, à savoir de haut en bas des rondelles Belleville, une rondelle plate et une rondelle à canon en matériau synthétique qui s'appuie vers le bas respectivement sur la face 29 ou sur la face 30 et dont le canon non référencé s'engage dans le perçage correspondant 45, 46 en épousant étroitement la tige 56, 57 du tirefond correspondant 60, 61 de telle sorte que ne puisse se produire pratiquement aucun déplacement radial relatif ; toutefois, lorsque le coussinet occupe sa position privilégiée précitée par rapport à la traverse 4, un jeu annulaire continu, non référencé subsiste entre chaque canon et le perçage correspondant 45, 46 de telle sorte que moyennant une déformation élastique de la semelle 11 au cisaillement, et une friction des faces 29 et 30 du coussinet 6 sous les rondelles à canon, éventuellement facilitée par une compression élastique de la semelle 11, le coussinet 6 puisse se déplacer suivant toute direction de sa face inférieure 9 par rapport aux tirefonds 49 et 50 et à la traverse 4 dont ils sont solidaires, en fait parallèlement à la face supérieure 5 de la traverse, dans des limites imposées par le jeu annulaire précité, à partir de la position privilégiée précitée.
Pour opposer à de tels déplacements une résistance élastique, en plus de celle que peut leur opposer la semelle 10, lorsqu'ils tendent à s'effectuer dans le sens 20, ou avec une composante de mouvement dans le sens 20 et une composante de mouvement dans l'un des sens 43, l'arrêt de coussinet 44 est quant à lui immobilisé de façon ferme par rapport à la traverse 4.
Cet arrêt de coussinet 44, par exemple réalisé en fonderie sous forme d'une pièce monobloc et présentant un plan moyen par rapport auquel il est symétrique, qui est perpendiculaire à la face supérieure 5 de la traverse et avec lequel coîncide sensiblement le plan moyen 7 du coussinet 6 lorsque ce dernier occupe la position privilégiée précitée si bien que l'on ne l'a pas référencé, présente une face inférieure plane, usinée 59, parallèle à la face supérieure 5 de la traverse 4 et s'appuyant sur cette face supérieure 5 par l'intermédiaire d'une semelle plate 60 choisie et dimensionnée de façon à se comporter rigidement en compression et en cisaillement entre les faces 59 et 5 ; cette inélasticité de la semelle 60 s'entend naturellement, comme l'élasticité précitée de la semelle 11, par référence aux conditions normales d'utilisation, et notamment en référence aux efforts que subissent respectivement le coussinet 6 et, par l'inter médiaire des moyens 42 d'appui de ce dernier contre l'arrêt de coussinet 44, cet arrêt de coussinet 44 lui-même, du fait des efforts subis par l'aiguille 2 et le contre-aiguille 3 au passage des trains.
La face inférieure 59 de l'arrêt de coussinet 44 présente un contour dont la forme est indifférente, sauf d'une façon localisée comme il ressortira de la suite de la description, et se raccorde le long de ce contour à un chant 61 qui la relie à une face supérieure 62 de l'arrêt de coussinet 44 ; cette face supérieure 62 est plane, usinée, et parallèle à la face inférieure 59.
Le long d'une zone localisée de son chant 61, constituant une limite pour l'arrêt de coussinet 44 dans un sens qui coïncide avec le sens 19 lorsque l'arrêt de coussinet 44 et le coussinet 6, occupant ladite position privilégiée, sont assemblés à une traverse, l'arrêt de coussinet 44 présente de façon solidaire, en saillie vers le haut par rapport à sa face supérieure 62, un rebord plat 63 symétrique par rapport au plan moyen alors confondu avec le plan 7 et orienté perpendiculairement aux faces inférieure 59 et supérieure 62 de l'arrêt de coussinet 44.
Dans le sens 19, si l'on suppose que l'arrêt de coussinet 44 et le coussinet 6, occupant ladite position privilégiée, sont montés sur la traverse 4, le rebord 63 présente une face de butée 64 plane, usinée, perpendiculaire à la face inférieure 59 de l'arrêt de coussinet 44 et définissant localement le chant 61. Cette face est également perpendiculaire au plan moyen, alors confondu avec le plan moyen 7, du coussinet 44 et symétrique par rapport à ce plan.
Ainsi, lorsque l'arrêt de coussinet 44 et le coussinet 6, occupant ladite position privilégiée, sont montés sur la traverse 4 et que l'arrêt de coussinet 44 est juxtaposé dans le sens 20 au coussinet 6, la face 64 est placée en regard de la face de butée 41 du coussinet 6, tout en étant à la fois espacée de cette face de butée 41 et parallèle à celle-ci.
Entre les faces de butée 41 et 64 sont interposés deux tampons 65, élastiquement déformables en compression et en cisaillement, en contact sans précontrainte avec ces faces 41 et 64 lorsque le coussinet 6 occupe la position privilégiée précitée.
Ces tampons 65 sont identiques et mutuellement symétriques par rapport au plan moyen de l'arrêt de coussinet 44 confondu avec le plan moyen 7 du coussinet 6 et sont solidarisés avec l'une, au moins, des faces de butée 41, 64 ; de préférence, ils ne sont ainsi solidarisés qu'avec l'une d'entre elles, à savoir dans l'exemple illustré avec la face de butée 64, et ceci par emboîtement amovible, dans le sens 20, d'un tenon 66 de chaque tampon 65 dans un perçage respectif 67 du rebord 63 de l'arrêt de coussinet 44.
Les tampons 65 en appui sur la face de butée 64 de l'arrêt de coussinet 44 permettent au coussinet 6 de se déplacer légèrement dans le sens 20 ainsi que dans l'un ou l'autre des sens 43 sous l'effet des efforts appliqués à l'aiguille 2 et au contre-aiguille 3 au passage des trains, et assurent le retour du coussinet 6 à sa position privilégiée précitée lorsque ces efforts cessent.
A cet égard, l'immobilisation ferme de l'arrêt de coussinet 44 par rapport à la traverse 4 permet à cet arrêt de coussinet 44 de servir de référence de positionnement au coussinet 6.
A cet effet sont prévus des moyens 68 de serrage de l'arrêt de coussinet 44 et de la semelle 60 sur la face supérieure 5 de la traverse perpendiculairement à cette face supérieure 5.
Ces moyens de serrage 68 sont avantageusement du même type que les moyens de serrage 12, et comportent des organes de vissage, à savoir essentiellement des tirefonds 69, traversant l'arrêt de coussinet 44 de part en part perpendiculairement à sa face inférieure 59 pour se visser dans des perçages correspondants, non référencés, de la traverse 4.
Pour recevoir ces tirefonds 69, ici au nombre de deux, l'arrêt de coussinet 44 est percé de part en part, de façon décalée dans le sens 20 par rapport au rebord 63 si l'on suppose l'arrêt de coussinet 49 monté sur une traverse ainsi que le coussinet 6 occupant la position privilégiée précitée, de deux perçages 70 mutuellement symétriques par rapport au plan moyen de l'arrêt de coussinet 44 et présentant une forme de révolution autour d'un axe respectif 71 perpendiculaire aux faces 59 et 62.
Chacun des perçages 70 reçoit coaxialement la tige 72 d'un tirefond 69 respectif, laquelle tige porte coaxialement, entre la tête 73 du tirefond 69 disposée au-dessus de la face supérieure 62 de l'arrêt de coussinet 44 et cette face supérieure 62, un empilement 74 de rondelles non référencées comportant, de bas en haut, des rondelles Belleville, une rondelle plate et une rondelle à canon qui s'appuie vers le bas sur la face supérieure 62 de l'arrêt de coussinet 44 autour du perçage 70 correspondant de façon à transmettre à l'arrêt de coussinet 40 un effort de serrage sur la face supérieure 5 de la traverse 4 par l'intermédiaire de la semelle 60, cet effort se transmettant à partir de la tête 73 du tirefond 69 par l'intermédiaire de l'empilement 74 des rondelles.Le canon de la rondelle à canon est quant à lui engagé dans le perçage 70 correspondant, que ce canon épouse étroitement de même que la rondelle à canon épouse étroitement la tige 72 du tire fond 69 correspondant, ce qui n'autorise pratiquement aucun débattement radial, en référence aux axes 71, entre l'arrêt de coussinet 44, d'une part, et l'ensemble alors solidaire formé par les tirefonds 69 et la traverse 4.
Naturellement, ce mode de montage solidaire de l'arrêt de coussinet 44 sur la traverse 4 ne constitue qu'un exemple non limitatif par rapport auquel on pourra prévoir de nombreuses variantes, de même que le mode de montage flottant du coussinet 6 par rapport à la traverse 4 et le mode de réalisation des moyens 42 d'appui élastique du coussinet 6 contre l'arrêt de coussinet 44, constitués dans l'exemple illustré par la face de butée 41 du coussinet 6, les deux tampons 65 et la face de butée 64 de l'arrêt de coussinet 44, peuvent varier considérablement sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
En outre, notamment lorsque la traverse 4 est en bois, on peut remplacer le montage flottant du coussinet 6 sur la traverse par un montage solidaire conventionnel, bien connu d'un Homme du métier, sans prévoir de jeu autour des tirefonds 49, 50 et en utilisant une semelle 11 plus rigide, ainsi qu'en supprimant l'arrêt de coussinet 44 et les tampons élastiques 65.
Le choix du type de montage du coussinet 6 est d'ailleurs indifférent au regard de la présente invention.
De façon également connue, le coussinet 6 comporte, à la transition entre ses faces 29 et 16, des moyens 31 de réception d'organes 39 de retenue solidaire mais provisoire du contre-aiguille 3 dans son emplacement déterminé par rapport au coussinet 6, par serrage provisoire dans le sens 8 sur la face 16.
Ces moyens 31 respectent la symétrie du coussinet 6 par rapport à son plan moyen 7 et comportent dans l'exemple illustré deux trous 32 aménagés dans des positions mutuellement symétriques par rapport au plan 7, perpendiculairement à la face inférieure 9 du coussinet 6, sous une nervure rectiligne 33 orientée perpendiculairement au plan moyen 7 et aménagée en relief sur la face supérieure 14 du coussinet 6, à la transition entre les faces 29 et 16 de celui-ci pour définir également le flanc 22 de la face 16. Cette nervure 32 est localement interrompue en regard de chacun des trous 32 qu'elle chevauche toutefois partiellement de part et d'autre de façon à créer des contre-dépouilles localisées permettant d'introduire et de retenir vers le haut, dans chacun des trous 32, un boulon à tête ovale ou en
T respectif 34 recevant lui-même, au-dessus de la nervure 33 et de bas en haut, un crapaud 35 s'appliquant vers le bas d'une part sur la face 29 et d'autre part sur le patin 17 du contre-rail 3, une rondelle Grower respective 36 en précontrainte de compression, une rondelle plate respective 37 et un écrou respectif 38 de serrage pour constituer un organe 39 respectif, selon une technique connue en elle-même.
T respectif 34 recevant lui-même, au-dessus de la nervure 33 et de bas en haut, un crapaud 35 s'appliquant vers le bas d'une part sur la face 29 et d'autre part sur le patin 17 du contre-rail 3, une rondelle Grower respective 36 en précontrainte de compression, une rondelle plate respective 37 et un écrou respectif 38 de serrage pour constituer un organe 39 respectif, selon une technique connue en elle-même.
D'autres organes 39 de retenue solidaire mais provisoire du contre-aiguille 3 et d'autres moyens 31, adaptés à la réception de tels organes, pourraient être prévus à la transition entre les faces 29 et 16 du coussinet 6 sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, le mode de bridage du patin 17 du contre-aiguille 3 de ce côté de la face 16 étant indifférent.
Par contre, le mode de bridage du patin 17 du contre-aiguille 3 sur la face 16 de l'autre côté de celle-ci, c'est-à-dire sous le porte-à-faux 25 de la face 24 de réception du patin 20 de l'aiguille 2, s'effectue par des moyens 75 caractéristiques de la présente invention.
Un exemple non limitatif de réalisation de ces moyens 75 caractéristiques de la présente invention va être décrit à présent, en référence à l'ensemble des figures 1 à 10.
De façon générale, ces moyens 75 comportent un ressort 76 allongé suivant la direction 10, logé dans un passage longitudinal 81 de la base 6 et présentant, pour serrer le patin 17 du contre-aiguille 3 sur la face 16 de la base, du côté du flanc 21 de cette face 16, une zone 77 longitudinalement extrême dans le sens 20, en appui dans le sens 8, c'est-à-dire vers le bas, sur le patin 17 du contre-aiguille 3 en dessous du porte-à-faux 25 de la face 24 de réception du patin 125 de l'aiguille 2, une zone 78 longitudinalement extrême dans le sens 19, en appui dans le sens 8 sur la base 6 par l'intermédiaire d'un sabot rapporté 79, et une zone 80 longitudinalement intermédiaire entre les zones extrêmes 77 et 78 et prenant appui vers le haut, c'est-à-dire dans le sens 15, contre la base 6 à l'intérieur du passage 81.En comparaison avec un état de détente élastique dans lequel le ressort 76 est illustré aux figures 6 et 7 et, en trait mixte, à la figure 2, ces appuis placent le ressort 76 dans un état de cambrage élastique dans lequel, sa zone extrême 77 et sa zone intermédiaire 80 étant supposées fixes, en appui respectivement vers le bas sur le patin 17 du contre-aiguille 3 et vers le haut à l'intérieur du passage 81, sa zone extrême 78 est décalée vers le haut sous l'action du sabot 79 comme le montre en trait plein la figure 2.
De préférence, comme il est illustré, les moyens 75, constitués essentiellement par le passage 81, le ressort 76 et le sabot 79, respectent la même symétrie par rapport au plan moyen 7 du coussinet de glissement 6 que les autres éléments, précédemment décrits, de ce coussinet de glissement.
Comme il ressort plus particulièrement des figures 1, 2, 6, 7, le ressort 76, ainsi destiné à fléchir élastiquement dans les sens 8 et 15, présente de préférence la forme d'une lame longitudinale, référence étant faite à l'orientation qu'il présente lorsqu'il est logé dans le passage 81, à l'état de détente élastique ou à l'état de cambrage élastique, avec une section transversale courante plate dans le sens de la hauteur, approximativement rectangulaire et notamment définie, de la zone intermédiaire 80 jusqu'à proximité immédiate de la zone extrême 77 et jusqu'à la zone extrême 78, par deux faces latérales planes 82, mutuellement parallèles, mutuellement symétriques par rapport au plan 7 auquel elles sont également parallèles.Dans la zone extrême 78, ces faces latérales 82 sont mutuellement raccordées par une face frontale 83 arrondie convexe dans le sens 19 et par exemple, lorsqu'elle est vue en plan comme le montre la figure 6, hémicirculaire centrée sur le plan 7. A proximité immédiate de la zone extrême 77, chaque face latérale 82 se raccorde par un pan latéral respectif 84 à une facette latérale respective 85 également plane et parallèle au plan 7, par rapport auquel les deux facettes latérales 85, ainsi parallèles entre elles, sont en outre mutuellement symétriques ; les pans 84 sont également plans, mutuellement symétriques par rapport au plan 7 dont ils s'écartent dans le sens 20 si bien que la zone extrême 77 constitue un évasement du ressort 76, perpendiculairement à ce plan, par rapport aux autres zones du ressort 76.Dans le sens 20, les deux facettes latérales 85 se raccordent à une arête 86 rectiligne, perpendiculaire au plan 7 et les raccordant mutuellement.
Le ressort 76 conserve sa symétrie par rapport au plan 7 quel que soit son état à l'intérieur du passage 81, c'est-à-dire notamment qu'il soit à l'état de détente élastique ou à l'état de cambrage élastique à l'intérieur de ce passage 81.
Lorsqu'il est à l'état de détente élastique, le ressort 76 présente en outre, sauf dans sa zone extrême 78, une symétrie par rapport à un plan 87 longitudinal et perpendiculaire au plan 7, avec un amincissement progressif à partir de la zone intermédiaire 80 dans les sens 20 et 19, c'est-à-dire jusqu'à la zone extrême 77, y compris celle-ci, et jusqu'à la zone extrême 78, à l'exception de celle-ci.
A cet effet, à partir de la zone intermédiaire 80, dans le sens 20, le ressort 76 est délimité respectivement dans le sens 15 et dans le sens 8 par des faces respectivement supérieure 88 et inférieure 89 planes, perpendiculaires au plan 7, mutuellement symétriques par rapport au plan 87 si l'on se réfère à l'état de détente élastique et se rapprochant mutuellement dans le sens 20, avec une inclinaison faible par rapport au plan 87 ; les faces 88 et 89 s'étendent ainsi jusqu'à un niveau longitudinalement intermédiaire des facettes latérales 85, niveau auquel elles se raccordent sans transition marquée à un arrondi respectif 90, 91 de raccordement à l'arête 86, laquelle est disposée dans le plan 87 ; les deux arrondis 90 et 91, convexes respectivement dans le sens 15 et dans le sens 8 et définis par des génératrices non référencées perpendiculaires au plan 7, sont mutuellement symétriques par rapport au plan 87.
La dimension longitudinale, non référencée, du ressort 76 entre sa zone intermédiaire 80 et l'arête 86 est de l'ordre de la moitié de sa dimension longitudinale entre la zone intermédiaire 80 et la limite, dans le sens 19, de la face frontale arrondie 83.
Entre la zone intermédiaire 80 et la proximité immédiate de la zone extrême 78, le ressort 76 est également délimité respectivement dans le sens 15 et dans le sens 8 par une face plane respective 92, 93, les deux faces respectivement supérieure 92 et inférieure 93 étant perpendiculaires au plan 7 et mutuellement symétriques par rapport au plan 87 dont elles se rapprochent progressivement dans le sens 19 ; dans la zone intermédiaire 80, la face 92 se raccorde à la face 88 par une arête rectiligne 94 alors que la face 93 se raccorde à la face 89 par une arête rectiligne 95, ces deux arêtes 94 et 95 étant convexes si l'on se réfère à l'état de détente élastique du ressort 76, mutuellement symétriques par rapport au plan 87 et perpendiculaires au plan 7.A proximité immédiate de la zone extrême 78, la face 92 se raccorde dans le sens 19 à un épaulement 96 plan, perpendiculaire au plan 7 ainsi qu'à la face 92, c'est-à-dire approximativement perpendiculaire au plan 87 compte tenu de la faible inclinaison que présentent par rapport à ce dernier les faces 92 et 93, et tourné dans le sens 20 si l'on considère le ressort 76 dans l'état de détente élastique ou dans l'état de cambrage élastique correspondant au bridage du patin 17 du contre-aiguille 3 sur la face 16.L'épaulement 96 forme ainsi une saillie au-dessus de la face supérieure 92 du ressort 76, à laquelle il se raccorde par une arête rectiligne 97, perpendiculaire au plan 7, et se raccorde dans le sens 15, par une autre arête 98 également rectiligne et perpendiculaire au plan 7, à une facette supérieure 99 plane, perpendiculaire au plan 7 et convergeant avec le plan 87, dans le sens 19, plus sensiblement que la face supérieure 92 jusqu'à la face frontale arrondie 83.
La face inférieure 93 se prolonge quant à elle, dans le sens 19, approximativement jusqu'au niveau longitudinal du raccordement des faces latérales 82 avec la face frontale arrondie 83, approximativement à la moitié de la dimension longitudinale non référencée de la facette 99, et se raccorde à ce niveau, par une arête 101 perpendiculaire au plan 7, à une facette inférieure 100 plane, perpendiculaire au plan 7 et qui converge plus sensiblement que la face inférieure 93 avec le plan 87, dans le sens 19. La face frontale 83, également arrondie lorsqu'elle est vue en élévation, assure le raccordement mutuel des facettes 99 et 100, à son niveau longitudinal.
Le ressort 76 ainsi conformé est de préférence réalisé en une seule pièce, en général métallique.
D'autres modes de réalisation pourraient être choisis pour le ressort 76 sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention ; le mode de réalisation qui vient d'être décrit est cependant actuellement préféré, d'une part pour les caractéristiques de fléchissement élastique qu'il communique au ressort 76 et d'autre part du fait qu'il communique à la zone extrême 77 du ressort 76 la forme d'une spatule propre à un contact avec le patin 17 du contre-aiguille 3 sur une surface maximale, la géométrie de la face 89 et de l'arrondi 91 de même que celle du passage 81 étant naturellement choisies convenablement, à cet effet, par un Homme du métier, dans le cadre des aptitudes normales de ce dernier.
Pour recevoir le ressort 76, le passage 81 présente également une section transversale courante rectangulaire, et sa conformation en fonction de celle du ressort 76 va être décrite à présent, plus particulièrement en référence aux figures 1, 2, 4, 5.
I1 ressort de l'examen de ces figures que le passage 81, orienté longitudinalement et symétrique par rapport au plan 7, débouche d'une part dans le sens 20, par une embouchure 102, dans la facette 27 et dans une partie du flanc 21 allant, dans le sens 8, du raccordement de celui-ci à la facette 27 jusqu'à un niveau intermédiaire de ce flanc 21 faisant face au patin 17 du contre-aiguille 3 de telle sorte que la zone extrême 77 du ressort 80, saillant hors du passage 81 par l'embouchure 102, puisse s'appliquer efficacement dans le sens 8 sur le patin 17 du contre-aiguille 3 ce niveau est choisi cependant suffisamment proche de celui du dessus du patin 17 pour que, lorsqu'on engage le ressort 76 dans le passage 81 en le faisant coulisser dans le sens 20 à l'intérieur de celui-ci, l'arête extrême 81 du ressort 76 ne vienne pas buter contre le patin 17 mais se situe au-dessus de celui-ci et que l'arrondi 91 du ressort 76 vienne coopérer avec le patin 17 pour guider la zone extrême 77 du ressort 76 vers le dessus du patin 17 le dimensionnement et le positionnement, à cet effet, de l'embouchure 102 relève des aptitudes normales d'un Homme du métier.Ces figures montrent également que le passage 81 débouche d'autre part, dans le sens 19, par une embouchure 103 dans un épaulement204 auquel la face 24 de réception du patin 125 de l'aiguille 2 se raccorde dans le sens 19, qui est tourné dans ce sens 19 et qui raccorde cette face 24 à la face 30 du coussinet de glissement 6, située plus près de la face inférieure 9 du coussinet 6 que la face 24 de réception du patin 125 de l'aiguille 2 ; cet épaulement 204 est plan et perpendiculaire aux faces 9 et 24 du coussinet 6 de même qu'au plan moyen 7 de celui-ci, et longitudinalement espacé, dans le sens 19, de la limite du porte-à-faux 25 dans le sens 20, d'une distance longitudinale non référencée, correspondant approximativement à la distance longitudinale entre l'épaulement 96 du ressort 76 et l'arête 86 de celui-ci, en vue d'une coopération, qui sera décrite plus loin, entre l'épaulement 96 et une zone supérieure de l'épaulement 204, entre l'embouchure 103 et la face 24 de réception du patin 125 de l'aiguille 2.
Dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7, qu'il chevauche, le passage 81 est délimité, de l'une à l'autre de ses embouchures 102 et 103, par deux faces latérales planes 205 mutuellement parallèles et mutuellement symétriques par rapport au plan 7 auquel elles sont également parallèles. Dans le sens 8, c'est-à-dire vers le bas, il est délimité à proximité immédiate des embouchures 102 et 103 par un plan incliné respectif 104, 105, perpendiculaire au plan 7 et descendant à partir de l'embouchure 102, 103 respectivement correspondante, respectivement dans le sens 19 et dans le sens 20, jusqu'à la face inférieure 9 à laquelle chacun des plans 104, 105 se raccorde par une arête rectiligne respective 106, 107, perpendiculaire au plan 7, et vers laquelle le passage 81 est ainsi intégralement ouvert dans le sens 8, par un trou rectangulaire 108 délimité par les arêtes 106 et 107, d'une part, et par des arêtes rectilignes 109 de raccordement direct, à ce niveau, des faces latérales 205 du passage 81 avec la face inférieure 9. Le plan incliné 104 se raccorde, dans le sens 20, au flanc 21 par l'intermédiaire d'une arête rectiligne, cassée 158, perpendiculaire au plan 7 et situee au niveau intermédiaire précité du flanc 21 alors que le plan incliné 105 se raccorde, dans le sens 29, à un méplat 122 qui sera décrit plus loin, par l'intermédiaire d'une arête rectiligne 132 perpendiculaire au plan 7 et placée légèrement en retrait, dans le sens 20, à l'intérieur du passage 81 par rapport à l'embouchure 103 de celui-ci. Les plans inclinés 104, 105 facilitent l'introduction du ressort 76 par coulissement longitudinal dans le passage 81.
Vers le haut, c'est-à-dire dans le sens 15, celui-ci est délimité par un ensemble 110 de faces tournées dans le sens 8 et dont la géométrie est adaptée à celle des faces supérieures 88 et 92 du ressort 76 afin de permettre l'introduction et l'extraction de celui-ci, vis-à-vis du passage 81, à l'état de détente élastique illustré aux figures 6 et 7 et, en trait mixte, à la figure 1 et pour autoriser en outre son cambrage élastique par appui de sa zone intermédiaire 80 dans le sens 15, comme la figure 2 l'illustre en trait plein.
Cet ensemble 110 de faces définit une arête 111 convexe, perpendiculaire au plan 7 et colncidant approximativement avec l'arête 94 du ressort 76 lorsque celui-ci est engagé dans le passage 81 et présente en particulier son état de cambrage élastique illustré en trait plein à la figure 2, dans lequel l'arrête 94 perd sa convexité alors que celle de l'arête 95 s'accentue ; à cet effet, cette arête 111 est longitudinalement espacée de l'épaulement 204, dans le sens 20, d'une distance correspondant sensiblement à la distance séparant longitudinalement l'arête 94 de l'épaulement 96 du ressort 76, bien que légèrement inférieure à cette distance de telle sorte que l'épaulement 96 puisse se placer longitudinalement en regard de l'épaulement 204, avec contact mutuel ou respect d'un faible jeu longitudinal 112, au-dessus de l'embouchure 103 du passage 121, au moins lorsque le ressort 76 occupe son état de cambrage élastique illustré en trait plein à la figure 2.
Entre l'arête 111 et l'épaulement 204, l'ensemble 110 comporte une face plane 113 perpendiculaire au plan 7, tournée dans le sens 8 et s'écartant progressivement de la face inférieure 9 du coussinet 6 dans le sens 15. L'orientation de la face 113, placée en regard de la face 92 du ressort 76, est choisie par l'Homme du métier, dans le cadre des aptitudes normales de celui-ci, de telle sorte que lorsque le ressort 76 occupe son état de cambrage élastique illustré à la figure 2, dans des conditions propres à assurer un maintien efficace du patin 17 du contre-aiguille 3 sur la face 16, et alors que le ressort 76 s'appuie dans le sens 15 sur l'arête 111, à proximité immédiate de son arête 94, et dans le sens 8 sur le patin 17 du contre-aiguille 3, il subsiste entre la face 113 et la face 92 un jeu cunéiforme 114, croissant dans le sens 19 jusqu'a l'embouchure 103 du passage 81.
Entre l'arête 80 et l'embouchure 102,1'ensemble 111 comporte successivement, dans le sens 20, deux faces planes, perpendiculaires au plan 7, tournées dans le sens 8 et définissant entre elles une arête rectiligne concave 117, perpendiculaire au plan 7.
La face 115, destinée à être placée en regard de la face 88 du ressort 76 lorsque celui-ci occupe son état de cambrage élastique à l'intérieur du passage 81, de même que lorsqu'il se présente à l'état de détente élastique immédiatement préalablement à sa mise à l'état de cambrage élastique ou immédiatement après avoir quitté cet état, ctest-à-dire alors qu'il occupe à l'intérieur du passage 81 la même position longitudinale qu'à l'état de cambrage élastique dans ce passage 81, s'écarte progressivement, dans le sens 20, de la face inférieure 9 du coussinet 6 de telle sorte qu'aussi bien à l'état de cambrage élastique du ressort 76 qu'à l'état de détente élastique de celui-ci, elle forme avec la face 88 du ressort 76 un jeu cunéiforme 118 s'évasant dans le sens 20, vers l'embouchure 102 l'orientation, à cet effet, de la face 115 par rapport à la face 9 du coussinet 6 relève des aptitudes normales d'un Homme du métier
Longitudinalement, la face 115 présente entre les arêtes 111 et 117 une dimension longitudinale sensiblement identique à celle de la face 88, mesurée entre la face 94 et le raccordement des pans latéraux 84 avec les facettes latérales 95, lequel coïncide ainsi approximativement avec l'arête 117 en référence à la direction longitudinale 10 et se situe de même que l'arête 117, notamment lorsque le ressort 76 occupe son état de cambrage élastique, dans une position décalée dans le sens 20 par rapport au flanc 21, sous le porte-à-faux 25 de la face 24 de réception du patin 125 de l'aiguille 2.
Longitudinalement, la face 115 présente entre les arêtes 111 et 117 une dimension longitudinale sensiblement identique à celle de la face 88, mesurée entre la face 94 et le raccordement des pans latéraux 84 avec les facettes latérales 95, lequel coïncide ainsi approximativement avec l'arête 117 en référence à la direction longitudinale 10 et se situe de même que l'arête 117, notamment lorsque le ressort 76 occupe son état de cambrage élastique, dans une position décalée dans le sens 20 par rapport au flanc 21, sous le porte-à-faux 25 de la face 24 de réception du patin 125 de l'aiguille 2.
La face 116, destinée à se placer notamment en regard de l'arrondi 90 du ressort 76, raccorde l'arête 117 à l'embouchure 102 du passage 81, immédiatement sous le porte-à-faux 25, et présente une orientation telle que soit préservé également à ce niveau le jeu 118 précité ; la face 116 est par exemple parallèle à la face inférieure 9 du coussinet 6 comme on l'a illustré.
On remarquera que lorsque le ressort 76 occupe son état de cambrage élastique à l'intérieur du passage 81, de même qu'un état de détente élastique immédiatement préalable à son passage à l'état de cambrage élastique ou suivant immédiatement une libération vis-à-vis de cet état, le ressort 76 forme un porte-à-faux dans le sens 19 par rapport à l'épaulement 204.
Pour autoriser ce porte-à-faux dans l'état de détente élastique du ressort 76, le coussinet 6 présente immédiatement à la suite de l'épaulement 204 dans le sens 19, le méplat précité 122 qui est plan, perpendiculaire au plan 7 qu'il coupe et par rapport auquel il est symétrique; ce méplat 122 est tourné dans le sens 15, parallèle à la face inférieure 9 du coussinet 6 et délimite vers le bas l'embouchure 103 du passage 81, à partir de laquelle il se prolonge dans le sens 19 jusqu'au chant 13 du coussinet 6.
Le méplat 122 est placé en creux par rapport à la face 30, en pratique limitée à deux plages mutuellement symétriques par rapport au plan 7 et dans chacune desquelles débouche un perçage 46 respectif. Vers chacune de ces plages de face 30, le méplat 122 est délimité sur une partie de son étendue longitudinale par un épaulement 119 plan, parallèle au plan 7, par rapport auquel les épaulements 119 sont mutuellement symétriques en étant mutuellement distants, perpendiculairement à ce plan, d'une distance correspondant sensiblement à celle qui sépare mutuellement les faces latérales 82 du ressort 76, également perpendiculairement à ce plan 7 ; dans le sens 20, ces épaulements 119 s'infléchissent progressivement dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7 pour se raccorder à des prolongements respectifs non référencés, dans le sens 19, des faces latérales 105 du passage 81 à proximité immédiate de l'embouchure 103 la forme des épaulements 119 vers leur raccordement avec les faces latérales 105 du passage 81 n'est pas critique.Dans le sens 19, les épaulements 119 s'écartement également du plan 7 en conservant leur symétrie mutuelle par rapport à ces derniers, avec une forme qui n'est pas critique, pour se raccorder chacun à un épaulement respectif 120 plan, perpendiculaire au plan 7, tourné dans le sens 19, et délimitant dans ce sens la plage respective de face 30 en restant longitudinalement espacé du chant 13 du coussinet 6 ; ainsi, le raccordement de chaque épaulement 119 avec l'épaulement 120 respectivement correspondant présente la forme d'un décrochement 121 dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7 et, en référence à l'épaulement 120 respectivement correspondant, en référence au sens 20.
En référence au sens 15, le méplat 122 est positionné, par rapport à la face inférieure 9 du coussinet 6, de telle sorte que le ressort 76 puisse présenter son état de détente élastique tout en étant engagé dans le passage 81 de telle sorte que sa zone extrême 77 repose dans le sens 8 sur le patin 17 du contre-aiguille 3 comme on l'a illustré en trait mixte à la figure 2, dans un état immédiatement préalable à son cambrage élastique ou suivant immédiatement cet état ; ce positionnement est de préférence choisi, dans le cadre des aptitudes normales d'un Homme du métier, de telle sorte que le ressort 76 repose alors librement, à plat, par sa facette inférieure 100 sur le méplat 122, entre les épaulements 119 de celui-ci, si bien que le méplat 122 et les épaulements 119 constituent un moyen de guidage du ressort 76 lors de son introduction longitudinale, dans le sens 20, dans le passage 81 et lors de son retrait dans le sens 19 hors de ce passage 81, à l'état de détente élastique.
Le méplat 122 et ses épaulements 119 servent également de moyens de guidage longitudinal pour le sabot 79 que l'on insère entre la zone extrême 78 du ressort 76 et le méplat 122 pour placer le ressort 76 dans son état de cambrage élastique, conformément à la présente invention.
A cet effet, le sabot 79 présente une forme qui va être décrite à présent, plus particulièrement en référence aux figures 1, 2, 8, 9, 10 ; à cet égard, on se réfèrera, sauf mention contraire expresse, à la position que le sabot 79 occupe par rapport au coussinet 6 et au ressort 76 lorsqu'il place celui-ci à l'état de cambrage élastique requis pour le maintien du patin 17 du contre-aiguille 3 contre la face 16, comme le montrent les figures 1 et 2.
I1 ressort de l'examen de ces figures que le sabot 79, alors symétrique par rapport au plan 7, présente successivement, dans le sens 19, un bec en biseau 123 et un talon 124 réalisés en une seule pièce, par exemple de fonderie.
Au niveau de son bec 123 plus étroit que le talon 124 perpendiculairement au plan 7, il est délimité dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci par deux faces latérales 126 planes, mutuellement parallèles et parallèles au plan 7 par rapport auquel elles sont mutuellement symétriques ; perpendiculairement à ce plan, elles sont mutuellement espacées d'une distance qui correspond sensiblement à la distance séparant mutuellement les faces latérales 82 du ressort 76, c'est-à-dire également les épaulements 119 perpendiculairement au plan 7, de telle sorte que ces derniers puissent constituer un guide au coulissement longitudinal du sabot 79 par rapport au coussinet 6, en coopérant à cet effet avec les faces latérales 126 du bec 123 ; ces dernières ainsi que les épaulements 119 peuvent avantageusement être usinés à cet effet.Le talon 124, plus large que le bec 113 perpendiculairement au plan 7, est également délimité, dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, par deux faces latérales 127 planes, mutuellement parallèles et parallèles au plan 7 par rapport auquel elles sont mutuellement symétriques, chacune de ces faces latérales 127 se raccordant à la face latérale 126 respectivement correspondante par un épaulement 128 tourné dans le sens 20 ; le positionnement longitudinal des épaulements 128 et l'écartement mutuel des faces latérales 127 sont choisis, dans le cadre des aptitudes normales d'un Homme du métier, de telle sorte que lorsque le sabot 79 occupe sur le coussinet 6 sa position déterminée de cambrage élastique du ressort 76, illustrée à la figure 2, le talon 124 s'engage, par les épaulements 128 et les zones des faces latérales 127 immédiatement adjacentes à ces épaulements 128, dans les décrochements 121 des épaulements 119 en respectant vis-à-vis de ces décrochements 121 un jeu respectif continu 129.
Dans le sens 8, le sabot 79 est délimité au niveau du bec 123 comme au niveau du talon 124 par une face inférieure plane 130, perpendiculaire au plan 7 par rapport auquel elle est symétrique, laquelle face 130 s'applique à plat sur le méplat 122 dans la position de cambrage élastique du ressort 76 et peut coulisser longitudinalement sur le méplat 122, de façon limitée comme il apparaîtra plus loin, pour autoriser l'engagement du sabot 79, par son bec 123, entre la zone extrême 78 du ressort 76 et le méplat 122 pour cambrer élastiquement le ressort, par un mouvement du sabot 79 dans le sens 20, ou au contraire autoriser la libération du ressort 76 par un mouvement du sabot 79 dans le sens opposé 19. La face 130 et le méplat 122 sont usinés à cet effet.
La face inférieure 130 du sabot 79 est délimitée, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7, par les faces latérales 126 et 127 ainsi que par les épaulements 128 les raccordant mutuellement alors que, dans le sens 20, elle est délimitée par une arête rectiligne 131 perpendiculaire au plan 7 et coîncidant, lorsque le sabot 79 occupe sa position déterminée de cambrage élastique du ressort 76 comme le montrent les figures 1 et 2, avec l'arête 132 précitée, également rectiligne et perpendiculaire au plan 7, constituant le raccordement du méplat 122, dans le sens 20, avec le plan incliné 105 du passage 81 à proximité immédiate de l'embouchure 103 de celui-ci.
Cette arête 131 est définie par le raccordement de la face inférieure 130 avec une face supérieure 133 qui délimite le sabot 79 dans le sens 15 au niveau du bec 123. Cette face supérieure 133, perpendiculaire au plan 7, qu'elle coupe en étant symétrique par rapport à lui comme la face inférieure 130, s'écarte progressivement de cette dernière dans le sens 19, de façon à former un biseau tourné dans le sens 20 ; en pratique, son inclinaison par rapport à la face 130 est par exemple identique à celle du plan incliné 105 par rapport à la face inférieure 9 du coussinet 6, et est choisie telle qu'elle soit compatible avec un glissement de la zone extrême 77 du ressort 76, par la face frontale arrondie 83, sur elle lors de l'introduction du sabot 79 dans le sens 20 entre cette zone extrême 77 et le méplat 122 ; ce choix relève des aptitudes normales d'un Homme du métier ; en outre, la face en biseau 133 est avantageusement usinée pour faciliter le glissement de la zone extrême 77 du ressort 76. La face en biseau 133 s'étend ainsi de l'une à l'autre des faces latérales 126 du sabot 79.
Dans le sens 19, c'est-à-dire dans sa zone la plus éloignée de la face inférieure 130, la face 133 se raccorde par une arête rectiligne 134, perpendiculaire au plan 7 et coïncidant approximativement avec l'arête 101 de raccordement de la face inférieure 93 du ressort 76 à la face inférieure 100 de celui-ci lorsque le sabot 79 occupe sa position déterminée de cambrage élastique du ressort 76, à une plage plane 135, de préférence usinée, perpendiculaire au plan 7 qu'elle coupe en étant symétrique par rapport à lui ; cette plage 135 est tournée dans le sens 15, parallèle à la face inférieure 130 du sabot 79 et tournée dans le sens 15.
Perpendiculairement au plan 7, la plage 135 s'étend de l'une à l'autre des faces latérales 126 du sabot 79 alors que, dans le sens 19, elle s'étend jusqu'à une face 136 tournée dans le sens 20 et constituant une butée, dans le sens 19, pour la face frontale arrondie 83 du ressort 76 en position de cambrage élastique.
A cet effet, la face 136, symétrique par rapport au plan 7 qu'elle coupe perpendiculairement, présente une forme concave complémentaire de la forme convexe de la face 83 ; compte tenu de ce que celle-ci présente, en plan, une forme hémi-circulaire dans l'exemple illustré, la face de butée 136 présente dans cet exemple la forme d'une partie de cylindre de révolution autour d'un axe non référencé perpendiculaire aux faces 130 et 135, avec un développement angulaire légèrement inférieur à 180", équitablement réparti respectivement de part et d'autre du plan 7, de telle sorte que la face de butée 136 se raccorde à l'une et l'autre des faces latérales 126 du sabot 79 par une facette respective 137 plane, tournée dans le sens 20 et perpendiculaire à la plage 135 ainsi qu'au plan 7 par rapport auquel les deux facettes 137 sont mutuellement symétriques.
Dans le sens 15, la face de butée 136 ainsi que les facettes 137 se raccordent à une face supérieure plane 138 du sabot 79, laquelle coupe perpendiculairement le plan 7 par rapport auquel elle est symétrique et est parallèle à la face inférieure 130 en étant tournée dans le sens 15.
Cette face 138 se raccorde aux faces latérales 128 et 127 et délimite le sabot 79 dans le sens 15 au niveau du talon 124 ; dans le sens 19, elle se raccorde, de même que les faces latérales 127 et la face inférieure 139, à une face plane 139 délimitant le sabot 79 dans ce sens; cette face 139 est plane, usinée et coupe perpendiculairement le plan 7 par rapport auquel elle est symétrique, et elle est creusée localement, à son raccordement avec la face inférieure 130 et en retrait vers le plan 7 par rapport aux faces latérales 127, d'une encoche 140 chevauchant le plan 7 par rapport auquel elle est symétrique.
Cette encoche 140 est destinée à permettre l'insertion dans le sens 20, entre le sabot 79 occupant sa position déterminée de cambrage élastique du ressort 76 et le méplat 122, d'un outil tel qu'une pince-levier 141, prenant appui, approximativement suivant le plan moyen 7, d'une part dans le sens 15 sur le sabot 79, à l'intérieur de l'encoche 140, et d'autre part dans le sens 8 sur le méplat 122, en un emplacement décalé dans le sens 19 par rapport à la position qu'occupe alors la face 132 du sabot 79 et par exemple situé à proximité immédiate du raccordement du méplat 122 avec le chant 13 dans le sens 19, pour décoller légèrement la face 130 vis-à-vis du méplat 122 au niveau du raccordement de cette face 130 avec la face 139 et, ainsi, dégager le sabot 79 de moyens de retenue de celui-ci en position déterminée de cambrage élastique du ressort 76 par emboîtement sur la base 6, lesquels seront décrits ultérieurement.
L'encoche 140 peut présenter toute forme appropriée à cet effet et, par exemple, une section rectangulaire lorsqu'elle est vue en coupe suivant le plan 7 ou suivant un quelconque plan parallèle à celui-ci de préférence, toutefois, elle est partiellement fermée à son raccordement avec la face 139 par un rebord supérieur 141 rectiligne, symétrique par rapport au plan 7 qu'il coupe perpendiculairement, lequel rebord 141 est tourné dans le sens 8 et place la partie supérieure de l'encoche 140 en contre-dépouille, ce qui facilite la prise de l'outil 141 notamment dans le sens 15 à l'intérieur de l'encoche 140.
De part et d'autre de l'encoche 140 dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7, la face 139 du sabot 79 assure l'immobilisation de ce dernier dans sa position déterminée de cambrage élastique du ressort 76 en butant dans le sens 19 contre des faces usinées respectives 143 de deux bossages 144 aménagés symétriquement l'un de l'autre par rapport au plan 7, en saillie dans le sens 15 sur la zone du méplat 122 située au-delà des épaulements 120 dans le sens 19.
De préférence, comme il est illustré, les deux bossages 144 présentent la forme de nervures rectilignes, perpendiculaires au plan 7 vers lequel chacune de ces nervures est délimitée par une face extrême, plane respective 150 parallèle à ce plan 7 par rapport auquel les deux faces extrêmes 150 sont mutuellement symétriques ; l'écartement mutuel des deux faces extrêmes 150 perpendiculairement au plan 7 est avantageusement sensiblement identique à la dimension de l'encoche 140 perpendiculairement à ce plan, lequel est lui-même sensiblement identique à l'écartement mutuel des faces latérales 126 du sabot 79 ainsi que des épaulements 119.
En coupe par un quelconque plan parallèle au plan 7, les deux nervures définissant les bossages 144 présentent une section identique, constante, par exemple en forme de trapèze rectangle, si bien que chacune des faces 143 s'étend également de la face extrême respective 150 jusqu'au chant 13 du coussinet 6, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7.
Pour constituer une butée efficace, dans le sens 19, pour la face 139 du sabot 79 en position déterminée de cambrage élastique du ressort 76, les deux faces 143, qui sont ainsi mutuellement coplanaires et perpendiculaires au plan 7, sont également perpendiculaires à la direction 10 et au méplat 122, et offrent ainsi un appui, à plat, à la face 139 du sabot 79 qui constitue une contrepartie à cet appui dans ses zones situées respectivement de part et d'autre de l'encoche 140, à proximité immédiate du raccordement de la face 139 avec la face 130 du sabot 79.
Pour renforcer cet appui, le sabot 79 présente dans l'exemple illustré, de façon solidaire et par exemple par réalisation en une seule pièce, deux appendices 145 dont chacun forme une saillie, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7, sur l'une, respective, des faces latérales 127 à proximité immédiate du raccordement de celle-ci avec les faces 130 et 139 du sabot 79 ; respectivement dans le sens 19 et dans le sens 8, ces appendices 145 sont délimités par des prolongements coplanaires des faces 139 et 130 et, ainsi, contribuent à l'appui du sabot 79 respectivement dans le sens 19 contre les faces 143 des bossages 144 et dans le sens 8 contre le méplat 122 pour accroître la stabilité du sabot 79 dans sa position déterminée de cambrage élastique du ressort 76.
Dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7, les appendices 145 sont délimités par des faces extrêmes respectives 146 par exemple planes, parallèles au plan 7 par rapport auquel elles sont mutuellement symétriques en en étant éloignées d'une distance au plus égale à celle qui en sépare le chant 13 à proximité immédiate des bossages 144 de telle sorte que les appendices 145 soient intégralement situés sur le coussinet 6, et plus précisément sur le méplat 122 de celui-ci.Dans le sens 20, chaque appendice 145 est délimité par une face 147 par exemple plane, perpendiculaire à la face 130 et se rapprochant de la face 139 dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7, les deux faces 147 étant mutuellement symétriques par rapport à ce dernier ; elles sont espacées longitudinalement, de la face 139, d'une distance inférieure à la distance longitudinale séparant mutuellement les épaulements 120 et les faces 143 des bossages 144.
Dans le sens 15, chaque appendice 145 est délimité par une face supérieure 148 plane, perpendiculaire au plan 7, par rapport auquel les deux faces 148 sont mutuellement symétriques en lui étant perpendiculaire.
Les deux faces 148 sont décalées dans le sens 8 par rapport à la face 138 du sabot 79 de même que par rapport à la plage 135 de celui-ci dans l'exemple illustré, mais néanmoins écartées de la face inférieure 130 du sabot 79, dans le sens 15, d'une distance supérieure à la dimension que les faces 143 présentent perpendiculairement au méplat 122.
Cette dimension, qui constitue la hauteur sur laquelle la face 139 s'appuie sur les faces 143, est choisie faible, et par exemple de l'ordre de quelques millimètres, de telle sorte qu'un franchissement volontaire des bossages 144 par le sabot 79 dans un sens longitudinal comme dans l'autre ne nécessite qu'un faible levage du talon 124 par rapport au méplat 122 ; la retenue assurée par les bossages 144 est néanmoins suffisante compte tenu de ce que, lorsque le sabot 79 occupe sa position déterminée de cambrage élastique du ressort 76, celui-ci applique au sabot 79, par sa zone extrême 78, un effort orienté vers le bas, dans le sens 8, et tendant de ce fait à plaquer le sabot 79 par sa face inférieure 130 sur le méplat 122.
A cet effet, chaque face 143 d'un bossage 144 se raccorde dans le sens 15 à une face supérieure respective 151 plane, tournée dans le sens 15 et parallèle au méplat 122, avec un écartement de l'ordre de quelques millimètres par rapport à celui-ci et, par exemple, coplanéarité avec les plages de face supérieure 30 du coussinet 6, les faces supérieures 151 du bossage 144 étant mutuellement coplanaires et perpendiculaires au plan 7 par rapport auquel elles sont mutuellement symétriques. Chaque face 151 se raccorde vers le plan 7 à la face 150 respective et dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 7 au chant 13 du coussinet 6 ; elle se raccorde dans le sens 20 à la face 143 et dans le sens 19 à une face plane respective 152 également perpendiculaire au plan 7 et raccordant la face extrême respective 150 au chant 13 du coussinet 6, laquelle face 152 est inclinée par rapport au méplat 122 de façon à se rapprocher de ce dernier dans le sens 19.Les deux faces 152, mutuellement coplanaires et mutuellement symétriques par rapport au plan 7 auquel elles sont perpendiculaires, se raccordent au méplat 122, dans le sens 19, en laissant subsister vis-à-vis du chant 13, longitudinalement, un espace suffisant pour permettre l'application de l'outil 141 précité, dans le sens 8, sur le méplat 122 en vue de dégager le sabot 79 de sa position déterminée de cambrage élastique du ressort 78. Ce dégagement nécessite le levage du talon 124 du sabot 79 simplement jusqu'à ce que la zone de la face inférieure 130 directement adjacente à la face 139 parvienne au niveau de la face supérieure 151 des bossages 144, le sabot 79 devenant alors libre de coulisser dans le sens 19 sur le méplat 122, notamment par l'arête 131.La mise en place du sabot 79 par insertion progressive de son bec en biseau 113 dans le sens 20, entre la zone extrême 78 du ressort 76 et le méplat 122, ne nécessite également qu'un tel levage, le talon 124 du sabot 79 reposant initialement dans le sens 8 sur la transition entre les faces de butée 143 et les faces supérieures 151 des bossages 144 alors que l'arête 131 repose sur le méplat 122 ; l'introduction du sabot 79 jusqu'à ce qu'il atteigne sa position déterminée de cambrage élastique du ressort 76 s'effectue donc par simple coulissement longitudinal sur la base 6 jusqu'à ce que sa face 139 coïncide avec les faces 143 des bossages 144, auquel cas le sabot 79, sollicité dans le sens 8 par la zone extrême 78 du ressort 76, échappe à la retenue que les bossages 144 lui opposaient jusqu'alors dans le sens 8 et vient s'appliquer à plat, par sa face 130, sur le méplat 122, ce qui assure simultanément le positionnement de sa face 139 en regard des faces 143 des bossages 144 et par conséquent sa retenue par ces derniers dans le sens 19.
Cette introduction du sabot 79 jusqu'à sa position déterminée de cambrage élastique du ressort 76 peut avantageusement être effectuée au moyen du même outil 141 formant levier, lequel s' appuie, approximativement suivant le plan 7, d'une part dans le sens 20 contre la face 139 du sabot 79, au-dessus de l'encoche 140, et d'autre part dans le sens 19 sur le coussinet 6, en dessous de l'encoche 120, en un emplacement décalé dans ce sens 19 par rapport à la position qu'occupe la face 139 du sabot 79 au début de son introduction.
A cet effet, dans une zone décalée dans le sens 19 par rapport aux bossages 144, et en pratique à proximité immédiate de ces derniers, le méplat 122 est creusé d'un évidement 153, par exemple rectangulaire lorsqu'il est vu en plan, lequel évidement 153 chevauche le plan 7 par rapport auquel il est symétrique et est délimité dans le sens 19 par une face 154 transversale, c'est-à-dire perpendiculaire à la direction 10, et tournée dans le sens 20 pour offrir un appui à l'outil 141 dans le sens 19.
De façon particulièrement simple, comme il est illustré, l'évidement 153 peut traverser le coussinet 6 de part en part, c'est-à-dire du méplat 122 jusqu'à la face inférieure 9, perpendiculairement à ces derniers.
On observera que l'ensemble formé par le ressort 76 en appui d'une part dans le sens 8 sur le patin 17 du contre-aiguille 3 et sur le sabot 79 lui-même en appui dans ce sens sur le coussinet 6, et d'autre part dans le sens 15 sur ce coussinet 6, par le sabot 79 occupant la position correspondante et par le coussinet 6 est stable puisque le ressort 76 lui-même retient le sabot 79 en position, c'est-à-dire l'empêche d'accomplir le déplacement, dans le sens 15, qui lui serait nécessaire pour se dégager des bossages 144.
Toutefois, pour éviter néanmoins qu'un tel dégagement puisse se produire accidentellement, on prévoit de préférence, comme il est illustré, des moyens pour retenir provisoirement le sabot 79, en position de cambrage élastique du ressort 76, à l'encontre d'un déplacement dans le sens 15 par rapport au coussinet 6.
A cet effet, on a illustré aux figures 1 à 3 deux lames rigides de maintien 155 plates, mutuellement symétriques par rapport au plan 7 auquel elles sont perpendiculaires, et dont chacune présente un trou 157 par lequel elle est engagée sur la tige 56 d'un tirefond 50 respectif, entre la rondelle à canon et les rondelles Belleville, si bien que le serrage de ce tirefond se traduit par une immobilisation de cette lame de maintien 155 au moins dans les sens 8 et 15 par rapport au coussinet 6, dans une orientation dans laquelle elle est parallèle au méplat 122 et située à une distance de celui-ci correspondant sensiblement à la distance séparant de la face inférieure 130 du sabot 79 la face supérieure 148 de chacun des appendices 145 de celui-ci.Ainsi, chaque lame de maintien 155, présentant une forme allongée longitudinalement et s'étendant dans le sens 19 à partir du tirefond 50 respectif, s'applique à plat, lorsqu'elle est retenue par ce tirefond, sur la face supérieure 148 d'un appendice 145 respectif, et retient par l'intermédiaire de celui-ci le sabot 79 dans le sens 15 ; avantageusement, comme il est illustré, chacune des lames de maintien 155 est bordée dans le sens 19 par un rebord 156 qui, alors, est orienté perpendiculairement au plan 7 et forme une saillie dans le sens 8 sous la lame de maintien 155 respective, jusqu'à la face supérieure 151 du bossage 144 correspondant à l'appendice 145 respectif ; ce rebord 156 est susceptible de coopérer avec l'appendice 145 respectif pour empêcher une rotation de la lame de maintien 155 autour de l'axe 48 du tirefond 50 correspondant, laquelle rotation pourrait se traduire par une libération de l'appendice 145 correspondant dans le sens 15.
Pour permettre à chaque lame de maintien 155 d'accomplir, par rapport au tirefond 150 correspondant et à la traverse 4, les mêmes mouvements parallèles à la face supérieure 5 de celle-ci que le coussinet 6 lui-même, le rebord 156 n'entre cependant pas en contact avec l'appendice respectif lorsque le coussinet 6 occupe la position privilégiée précitée, et le trou 157 est surdimensionné par rapport au diamètre de la tige 56 du tirefond 50 à son niveau.
Naturellement, les dispositions qui viennent d'être décrites ne constituent qu'un exemple non limitatif de mise en oeuvre de la présente invention, et un Homme du métier pourra prévoir de nombreuses variantes par rapport à ces dispositions sans sortir pour autant du cadre de celle-ci.
Claims (21)
1. Dispositif de montage d'une aiguille (2) et d'un contreaiguille (3) mutuellement associés sur une traverse (4), comportant
- une base (6) formant coussinet de glissement ou d'aiguille ou platine de glissement ou d'aiguille et présentant * un plan moyen (7), * une face (9) d'appui de la base (6) sur la traverse (4), la face d'appui (9) coupant perpendiculairement le plan moyen (7) en définissant avec lui une direction longitudinale (10) et étant tournée dans un premier sens transversal (8), * des faces (24, 16) de réception respective d'un patin (125) de l'aiguille (2) et d'un patin (17) du contre-aiguille (3), les faces de réception (16, 24) coupant perpendiculairement le plan moyen (7) et étant tournées dans un deuxième sens transversal (15) opposé au premier sens transversal (8), la face (24) de réception du patin (125) de l'aiguille (2) étant décalée dans un premier sens longitudinal (19) et dans le deuxième sens transversal (15) par rapport à la face (16) de réception du patin (17) du contre-aiguille (3) et formant pour partie un porte-à-faux (25) par rapport à celle-ci dans un deuxième sens longitudinal (20) opposé au premier sens longitudinal (19), * des moyens de butée (21, 22) pour le patin (17) du contre-aiguille (3) dans les premier et deuxième sens longitudinaux (19, 20), respectivement d'un premier côté de la face (16) de réception du patin (17) du contre-aiguille (3), entre celle-ci et la face (24) de réception du patin (125) de l'aiguille (2), et d'un deuxième côté de la face (16) de réception du patin (17) du contre-aiguille (3), le deuxième côté étant longitudinalement opposé au premier côté, * un passage longitudinal (81) aménagé entre la face d'appui (9) et la face (24) de réception du patin (125) de l'aiguille (2), suivant le plan moyen (7) et débouchant d'une part dans le deuxième sens longitudinal (20) et dans le premier sens transversal (8), entre le porte-à-faux (25) de la face (24) de réception du patin (125) de l'aiguille (2) et la face (16) de réception du patin (17) du contre-aiguille (3), et d'autre part dans le premier sens longitudinal (79), longitudinalement à l'opposé de celle-ci par rapport à la face (24) de réception du patin (125) de l'aiguille (2), * un méplat (122) tourné dans le deuxième sens transversal (15) et coupant perpendiculairement le plan moyen (7), situé dans le prolongement longitudinal du passage (81) dans le premier sens longitudinal (19) et limitant localement le passage (81) dans le premier sens transversal (8),
- des moyens (75, 39) de serrage provisoire du patin (17) du contre-aiguille (3) dans le premier sens transversal (8) contre la face (16) de réception du patin (17) du contre-aiguille (3), respectivement du premier côté et du deuxième côté de celle-ci, les moyens (75) de serrage provisoire du deuxième côté comportant * un ressort de flexion (76) disposé longitudinalement dans le passage (81) et présentant d'une part une première zone longitudinalement extrême (77) tournée dans le deuxième sens longitudinal (20) et située entre le porte-à-faux (25) de la face (24) de réception du patin (125) de l'aiguille (2) et la face (16) de réception du patin (17) du contre-aiguille (3) pour prendre appui du premier côté de celle-ci sur le patin (17) du contreaiguille (3), dans le premier sens transversal (8), et d'autre part une deuxième zone longitudinale ment extrême (78), tournée dans le premier sens longitudinal (19) et saillant hors du passage (81), dans le premier sens longitudinal (19), longitudinalement à l'opposé de la face (16) de réception du patin (17) du contre-aiguille (3) par rapport à la face (24) de réception du patin (125) de l'aiguille (2), le ressort (76) et le passage (81) étant conformés de telle sorte que le ressort (76) puisse présenter, à l'intérieur du passage (81) et alors que sa première zone extrême (77) prend appui dans le premier sens transversal (8) sur le patin (17) du contre-aiguille (3), aussi bien un état de détente élastique, dans lequel sa deuxième zone extrême (78) repose librement sur le méplat (122) de la base (6) dans le premier sens transversal (8) si bien qu'il est libre de coulisser longitudinalement dans le passage (81), qu'un état de cambrage élastique qu'il atteint par décalage de sa deuxième zone extrême (78) dans le deuxième sens transversal (15) par rapport au méplat (122) de la base (6) et appui d'une zone (80) intermédiaire entre ses première et deuxième zones extrêmes (77, 78), dans le deuxième sens transversal (15), à l'intérieur du passage (81) si bien qu'il est immobilisé dans celui-ci et serre le patin (17) du contre-aiguille (3) dans le premier sens transversal (8) contre la face (16) de réception du patin (17) du contre-aiguille (3), * des moyens (79) pour décaler provisoirement la deuxième zone extrême (78) du ressort (76) dans le deuxième sens transversal -(15), par rapport au méplat (122) de la base (6), pour le placer dans l'état de cambrage élastique à partir de l'état de détente élastique,
caractérisé en ce que les moyens (79) pour décaler provisoirement la deuxième zone extrême (78) du ressort (76) comportent
- un sabot intermédiaire (79) d'appui de la deuxième zone extrême (78) du ressort (76) dans le premier sens transversal (8) sur le méplat (122) de la base (6), rapporté sur la base (6) dans une position déterminée de cambrage élastique du ressort (76) dans laquelle il est situé dans le prolongement longitudinal du passage (81) dans le premier sens longitudinal (19) et présente :: * dans le premier sens transversal (8), une face (130) d'application sur le méplat (122), coupant perpendiculairement le plan moyen (7) et reposant librement sur le méplat (122) dans le premier sens transversal (8), * dans le deuxième sens transversal (15) et dans le deuxième sens longitudinal (20), une face en biseau (133) coupant perpendiculairement le plan moyen (7) et se raccordant dans le deuxième sens longitudinal (120) à la face d'application (130) dont elle s'éloigne progressivement dans le premier sens longitudinal (119) pour offrir à la deuxième zone extrême (78) du ressort (76) un appui, dans le premier sens transversal (8), décalé dans le deuxième sens transversal (15) par rapport au méplat (122), et placer le ressort (76) dans son état de cambrage élastique, * dans le deuxième sens longitudinal (20), une face (136) de butée pour la deuxième zone extrême (78) du ressort (76) dans le premier sens longitudinal (19), coupant perpendiculairement le plan moyen (7) et succédant à la face en biseau (133) dans le premier sens longitudinal (19) et dans le deuxième sens transversal (15), pour retenir dans le premier sens longitudinal (19) le ressort (76) dans son état de cambrage élastique,
le sabot (79) étant susceptible de quitter cette position de cambrage par glissement dans le premier sens longitudinal (19) sur le méplat (122), pour libérer la deuxième zone extrême (78) du ressort (76) dans le premier sens transversal (8) et laisser le ressort (76) gagner son état de détente élastique, et de venir à cette position de cambrage par glissement dans le deuxième sens longitudinal (20) sur le méplat (125), pour décaler progressivement la deuxième zone extrême (78) du ressort (76) dans le deuxième sens transversal (15) au moyen de la face en biseau (133) et amener progressivement le ressort (76) à son état de cambrage élastique,
- des moyens (144, 155) d'immobilisation provisoire du sabot (79), dans sa position de cambrage élastique du ressort (76), par rapport à la base (6), au moins à l'encontre d'un glissement dans le premier sens longitudinal (19) sur le méplat (122).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ressort (76) est une lame présentant une conformation fixe perpendiculairement au plan moyen (7) et comportant des première et deuxième zones extrêmes (77, 78) respectivement uniques.
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la première zone extrême (77) du ressort (76) présente la forme d'une spatule propre à s'appuyer à plat, dans le premier sens transversal (8), sur le patin (17) du contre-aiguille (3).
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le ressort (76) et la base (6) présentant des moyens (96, 204) de butée du ressort, au moins à l'état de cambrage élastique, dans le deuxième sens longitudinal (20) contre la base (6).
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens (96, 204) de butée du ressort (76) comportent des épaulements (96, 204) respectifs de la deuxième zone extrême (78) du ressort (76) et de la base (6), coupant perpendiculairement le plan moyen (7), l'épaulement (96) de la deuxième zone extrême (78) du ressort (76) étant tourné dans le deuxième sens longitudinal (20) et défini par une saillie localisée, dans le deuxième sens transversal (15), du ressort (76) et l'épaulement (204) de la base (6) étant tourné dans le premier sens longitudinal (19) et situé entre la face (24) de réception du patin (125) de l'aiguille (2) et le passage (81), longitudinalement à l'opposé de la face (16) de réception du patin (17) du contre-aiguille (3) par rapport à la face (24) de réception du patin (125) de l'aiguille (2).
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le sabot (79) présente entre la face en biseau (133) et la face de butée (136) une plage (135) coupant perpendiculairement le plan moyen (7) et tournée dans le deuxième sens transversal (15) dans la position de cambrage élastique du ressort (76).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le passage (21), le ressort (76) disposé dans le passage (81) et présentant son état de détente élastique ou son état de cambrage élastique, le méplat (122) et le sabot (79) sont respectivement symétriques par rapport au plan moyen (7).
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens (144, 155) d'immobilisation provisoire du sabot (79) comportent des moyens (144) d'emboîtement du sabot sur la base (6) dans le premier sens transversal (8).
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens (144) d'emboîtement comportent au moins un bossage (144) solidaire de la base (6) et formant saillie dans le deuxième sens transversal (15) par rapport au méplat (122), et une contrepartie (139) de butée du sabot (79) contre le bossage (144) dans le premier sens longitudinal (19), aménagée sur le sabot (79).
10. Dispositif selon la revendication 9 en combinaison avec la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte deux bossages (144) et deux contreparties (139), respectivement mutuellement symétriques par rapport au plan moyen (7).
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (140) pour permettre de déboîter coercitivement le sabot (79) dans le deuxième sens transversal (15) par rapport à la base (6).
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens (144) pour permettre de déboîter coercitivement le sabot (79) comportent des moyens (144) pour introduire un outil (141) formant levier entre le sabot (79) et le méplat (122), dans le deuxième sens longitudinal (20), longitudinalement à l'opposé de la face en biseau (133) du sabot (79) occupant sa position de cambrage élastique du ressort (76).
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens (144) pour introduire un outil (141) formant levier comportent une encoche (144) aménagée dans la face d'application (130) et ouverte dans le premier sens longitudinal (19).
14. Dispositif selon la revendication 13 en combinaison avec l'une quelconque des revendications 7 et 10, caractérisé en ce que l'encoche (140) est symétrique par rapport au plan moyen (7).
15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 14, caractérisé en ce que les moyens (144, 155) d'immobilisation provisoire du sabot (79) comportent des moyens (155) de retenue provisoire du sabot (79), en position de cambrage élastique du ressort (76), dans le deuxième sens transversal (15) par rapport à la base (6).
16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que les moyens (155) de retenue provisoire du sabot (79) comportent au moins une lame de maintien (155) localement superposée au sabot (79) dans le deuxième sens transversal (15) et des moyens (50) de fixation amovible de la lame de maintien (155) sur la base (6).
17. Dispositif selon la revendication 15 en combinaison avec l'une quelconque des revendications 7, 10, 14, caractérisé en ce qu'il comporte deux lames de maintien (155) mutuellement symétriques par rapport au plan moyen (7).
18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que le méplat (122) comporte, dans une zone décalée dans le premier sens longitudinal (19) par rapport au sabot (79) en position de cambrage élastique du ressort (76), des moyens (153) pour appuyer contre la base (6), dans le premier sens longitudinal (19), un outil (4) formant levier prenant par ailleurs appui contre le sabot (79) dans le deuxième sens longitudinal (20).
19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que les moyens (153) pour appuyer contre la base (6) un outil (14) formant levier comportent un évidement aménagé (153) dans le méplat (122) et délimité dans le premier sens longitudinal (19) par une face transversale (154) tournée dans le deuxième sens longitudinal (20).
20. Dispositif selon la revendication 19 en combinaison avec l'une quelconque des revendications 7, 10, 14, 17, caractérisé en ce que l'évidement (155) est symétrique par rapport au plan moyen (7).
21. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 20, caractérisé en ce que la base (6) et le sabot (79) comportent des moyens (119, 126) de guidage au coulissement longitudinal relatif.
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
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FR9214304A FR2698642B1 (fr) | 1992-11-27 | 1992-11-27 | Dispositif de montage d'une aiguille et d'un contre-aiguille sur une traverse. |
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
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FR9214304A FR2698642B1 (fr) | 1992-11-27 | 1992-11-27 | Dispositif de montage d'une aiguille et d'un contre-aiguille sur une traverse. |
Publications (2)
Publication Number | Publication Date |
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FR2698642A1 true FR2698642A1 (fr) | 1994-06-03 |
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Cited By (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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EP0664360A1 (fr) * | 1994-01-21 | 1995-07-26 | Societe Nationale Des Chemins De Fer Francais | Dispositif de montage d'une aiguille et d'un contre-aiguille sur une traverse; base formant coussinet ou platine de glissement ou d'aiguille et ressort de flexion formant partie d'un tel dispositif |
US5899417A (en) * | 1995-06-09 | 1999-05-04 | Vae Aktiengesellschaft | Device for securing stock rails in railway switches |
Citations (3)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
FR2159022A5 (fr) * | 1971-10-27 | 1973-06-15 | Heim Armin | |
EP0232726A2 (fr) * | 1986-01-14 | 1987-08-19 | Magna Holding Anstalt | Coussinet de glissement pour aiguillage de chemin de fer |
EP0401201A1 (fr) * | 1989-06-02 | 1990-12-05 | VOEST-ALPINE Eisenbahnsysteme Aktiengesellschaft | Selle de glissement, coussinet de glissement, respectivement semelle pour aiguillages ou croisements de chemin de fer |
-
1992
- 1992-11-27 FR FR9214304A patent/FR2698642B1/fr not_active Expired - Fee Related
Patent Citations (3)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
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US5899417A (en) * | 1995-06-09 | 1999-05-04 | Vae Aktiengesellschaft | Device for securing stock rails in railway switches |
Also Published As
Publication number | Publication date |
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FR2698642B1 (fr) | 1995-02-17 |
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