FR2692924A1 - Structure porteuse telle qu'un plancher, comprenant des poutres et une dalle de béton et procédé pour son obtention. - Google Patents

Abstract

L' invention concerne une structure porteuse telle qu'un plancher, du type comprenant des poutres espacées les unes des autres de manière sensiblement paralléle et associées à une dalle de béton, caractérisée en ce que certaines au moins desdites poutres (10; 20; 50) présentent un évidement longitudinal central (12; 22; 52) définissant, sur une même face (10a; 20a; 50a) de la poutre (10; 20; 50), deux surfaces d'appui (16-18; 26-28; 56-58) destinées à des éléments de coffrage (70) s'étendant d'une poutre à une autre et en ce que lesdites poutres (10; 20; 50) sont solidaires d'une dalle de béton (72-72a) qui s'étend sur les éléments de coffrage (70) et dans les évidements longitudinaux (12; 22; 52) afin de former un ensemble indissociable, ces évidements (12; 22; 52) comportant des moyens d'accrochage du béton (14; 24; 40; 54). Elle concerne également un procédé pour l'obtention d'une telle structure.

Description

A

STRUCTURE PORTEUSE TELLE QU'UN PLANCHER, COMPRENANT

DES POUTRES ET UNE DALLE BETON ET PROCEDE

POUR SON OBTENTION

La présente invention concerne une structure por-

teuse comprenant des poutres et une dalle de béton qui co-

opèrent pour constituer une structure indissociable et par-

ticulièrement résistante.

On connaît déjà des structures dans lesquelles on associe une dalle de béton à une poutraison préexistante ou

non.

Dans ces structures, on utilise généralement des éléments de liaison bois/béton, dont une partie est insérée

dans une poutre et une autre partie est noyée dans le bé-

ton Ces éléments de liaison ont pour but d'éviter les dé-

placements relatifs entre les divers constituants de la

structure (bois, coffrage, béton, etc) tout particulière-

ment dans la direction longitudinale des poutres.

Ainsi, il est connu de planter des clous partielle-

ment enfoncés dans des poutres au travers d'un coffrage disposé sur celles-ci, les clous restant également en saillie du coffrage Puis une dalle de béton coulée sur le coffrage, vient alors noyer les clous Outre les problèmes de mise en oeuvre, par exemple dans le cas de poutraisons

préexistantes dans des endroits parfois difficilement ac-

cessibles, de tels planchers présentent une résistance li-

mitée On a constaté notamment des défauts d'homogénéité du béton dans la zone des clous, qui peuvent être à l'origine de défaillances en des points particulièrement sollicités

de la structure.

Pour remédier à ces inconvénients, le document FR-

A-2 611 778 décrit un plancher comprenant des poutres dans lesquelles sont pratiquées des gorges circulaires destinées

à recevoir des connecteurs cylindriques en métal très ré-

sistant, disposés à des distances données les uns des autres On place ensuite sur ces poutres, un coffrage muni de trous pour laisser passer les connecteurs en saillie des poutres, la section transversale des trous étant supérieure

au diamètre des connecteurs Ce coffrage est, enfin, recou-

vert d'une dalle de béton armé, celui-ci pénétrant -dans tout le volume des trous, c'est-à-dire dans les connecteurs et autour de ceux-ci et ce, de manière homogène compte tenu

de la forme choisie pour lesdits connecteurs.

Ce type de plancher permet d'éviter les mouvements relatifs des différentes couches ainsi formées, selon la

direction longitudinale des poutres.

Il est connu également d'après le document FR-A-2 568 610, de former un plancher en plaçant des éléments de

coffrage non plus sur les poutres mais entre les poutres.

Dans ce cas, les bords longitudinaux de chacun de ces élé-

ments reposent sur des surfaces d'appui définies par une encoche longitudinale pratiquée dans la zone inférieure des faces latérales opposées de chaque poutre Des dégagements

sont également prévus au dessus des encoches longitudi-

nales Un isolant léger est placé entre les poutres au des-

sus des éléments de coffrage puis une dalle de béton armé est finalement coulée au dessus de cet isolant et le béton pénètre partiellement dans les dégagements Pour terminer le plancher, la dalle de béton est recouverte d'un feutre

puis d'une chape de ciment.

Pour des poutraisons préexistantes et devant être renforcées, le document FR-A-2 510 163 décrit un procédé

qui consiste d'une part, à introduire partiellement des ar-

matures dans la face supérieure de chaque poutre et d'autre

part, à pratiquer des trous borgnes dans la même face.

Chaque poutre est surmontée d'une poutre auxiliaire formée

en béton de résine, ce béton de résine venant noyer par-

tiellement les armatures et remplir les trous borgnes Il sert également au maintien de solives au dessus des poutres.

Cette structure permet de renforcer des poutres an-

ciennes et d'éviter des déplacements relatifs longitudi-

naux Toutefois, comme dans les cas précédents, les moyens

prévus ne permettent pas d'agir contre des efforts s'exer-

çant dans une direction perpendiculaire à la direction lon-

gitudinale des poutres et notamment contre une éventuelle

désolidarisation de la poutre et du béton de résine.

L'objectif de l'invention est de fournir une struc-

ture porteuse telle qu'elle permette d'éviter les mouve-

ments relatifs selon la direction longitudinale des poutres

mais également selon une direction transversale à celle-ci.

L'invention a pour but également de fournir une

structure particulièrement résistante formant un tout in-

dissociable. A cette fin, l'invention a pour objet une structure porteuse telle qu'un plancher, du type comprenant des

poutres espacées les unes des autres de manière sensible-

ment parallèle et associées à une dalle de béton, caracté-

risée en ce que certaines au moins desdites poutres présen-

tent un évidement longitudinal central définissant, sur une même face de la poutre, deux surfaces d'appui destinées à des éléments de coffrage s'étendant d'une poutre à une autre et en ce que lesdites poutres sont solidaires d'une dalle de béton qui s'étend sur les éléments de coffrage et

dans les évidements longitudinaux afin de former un en-

semble indissociable, ces évidements comportant des moyens

d'accrochage du béton.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention: les moyens d'accrochage du béton sont constitués

par un étranglement de chaque évidement.

les moyens d' accrochage du béton sont constitués

par des pièces fixées à la poutre et faisant au moins par-

tiellement saillie dans l'évidement.

la structure comprend des moyens pour empêcher des mouvements relatifs poutre/béton. le fond des évidements longitudinaux présente des

trous borgnes.

les évidements reçoivent des éléments intermé-

diaires de liaison tels que lames ondulées, anneaux ou tubes dentelés et analogues, destinés à être partiellement

noyés dans le béton.

les éléments intermédiaires de liaison s'étendent du fond des évidements au delà des surfaces d'appui et sont noyés dans la dalle de béton sur une hauteur substantielle,

de préférence sans traverser ladite dalle.

les éléments intermédiaires de liaison sont fixés dans le fond des évidements et dans l'une de leurs parois latérales.

les moyens d'accrochage et les moyens pour empê-

cher des mouvements relatifs béton/poutre sont constitués

par une même catégorie de pièces.

les éléments de coffrage S 'étendant entre les

poutres, sont apparents.

la structure comprend une armature destinée à

renforcer le béton.

L'invention a également pour objet un procédé pour l'obtention d'une structure porteuse consistant à former une poutraison puis à couler une dalle de béton sur ladite poutraison, caractérisé en ce que: on réalise dans certaines au moins des poutres constituant la poutraison et préalablement à leur mise en place, un évidement longitudinal central, on crée pour chaque poutre ainsi évidée, des moyens d'accrochage du béton,

on positionne les poutres évidées et éventuelle-

ment les poutres non évidées, on place, sans obturer lesdits évidements, des éléments de coffrage sur toutes les poutres afin que leurs bords parallèles à l'axe des poutres, soient contre des surfaces d'appui définies, sur une même face de chaque poutre évidée, par lesdits évidements longitudinaux,

on coule du béton sur lesdits éléments de cof-

frage et dans lesdits évidements longitudinaux.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention: pour créer des moyens d' accrochage du béton, on

réalise un étranglement dans chaque évidement longitudinal.

pour créer des moyens d' accrochage du béton, on fixe des pièces, au moins partiellement en saillie, dans

chaque évidement longitudinal.

on prévoit des moyens pour empêcher des mouve-

ments relatifs béton/poutre.

on pratique des trous borgnes dans le fond des

évidements longitudinaux.

on place des éléments intermédiaires de liaison

tels que lames ondulées, anneaux ou tubes dentelés et ana-

logues, dans le fond des évidements longitudinaux.

les éléments intermédiaires S 'étendent du fond

des évidements au delà des surfaces d'appui et sont desti-

nés à être noyés dans la dalle de béton sur une hauteur

substantielle, de préférence sans traverser ladite dalle.

on fixe les éléments intermédiaires de liaison dans le fond des évidements et dans l'une de leurs parois latérales. on crée les moyens d'accrochage du béton et les moyens pour empêcher des mouvements relatifs béton/poutre à

l'aide des mêmes pièces.

on laisse apparent les éléments de coffrage entre

les poutres.

on renforce le béton à l'aide d'une armature.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la des-

cription donnée ci-après à titre illustratif et non limita-

tif ainsi que des dessins dans lesquels:

la figure 1 est une vue schématique en perspec-

tive d'une poutre évidée selon l'invention; la figure 2 est une vue schématique de la section

transversale d'une poutre selon une autre forme de réalisa-

tion de l'invention;

les figures 3 à 6 sont des vues schématiques par-

tielles en perspective correspondant à des variantes de réalisation des poutres, montrant différents moyens pour

empêcher des mouvements relatifs béton/poutre dans la di-

rection longitudinale des poutres et/ou dans une direction traversale à celle-ci; la figure 7 est une vue schématique en coupe de la poutre de la figure 6; la figure 8 est une vue schématique partielle en perspective d'une structure porteuse selon l'invention, montrant le positionnement des différents constituants de ladite structure; la figure 9 est une vue schématique en coupe de la structure de la figure 8;

-la figure 10 est une vue schématique en coupe mon-

trant une variante de réalisation de la structure de la fi-

gure 9.

Pour former une structure porteuse selon 1 ' inven-

tion comprenant une poutraison associée à une dalle de bé-

ton tel que cela est schématisé sur les figures 8 à 10, les poutres utilisées pour constituer la poutraison, ou pour le moins certaines d'entre elles, sont du type illustré sur

les figures 1 à 7.

En se référant à la figure 1, on voit une poutre 10

selon l'invention Celle-ci présente un évidement longitu-

dinal central continu 12, destiné à être rempli de béton.

On pratique cet évidement en général dans des poutres neu-

ves, pour créer une poutraison, mais on peut également réa-

liser un évidement longitudinal dans une poutre préexis-

tante sur place, si cela est possible, ou après démontage,

selon les cas.

L'évidement longitudinal 12 peut revêtir des formes diverses du moment qu'il est adapté à former un ensemble indissociable avec le béton, après son coulage Dans le cas considéré ici, l'évidement longitudinal 12 présente un

étranglement 14 servant de moyens d'accrochage du béton 72-

72 a pour éviter une éventuelle désolidarisation dans une direction perpendiculaire à la direction longitudinale de

la poutre, selon la flêche Fl.

Mais, bien entendu, d'autres moyens d'accrochage peuvent être utilisés tels que par exemple des pièces en forme d'équerre plantées dans le fond de l'évidement et dont une branche de l'équerre est sensiblement parallèle à

la direction longitudinale de la poutre.

L'évidement longitudinal 12 définit sur une même face loa de la poutre 10, deux surfaces d'appui 16 et 18 dont la largeur 1 est déterminée pour qu'elles puissent

servir de support à des éléments de coffrage 70 comme dé-

crit ci-après.

La figure 2 montre une autre forme d'évidement que l'on peut pratiquer dans des poutres pour la réalisation

d'une structure porteuse selon l'invention.

Dans ce cas, on forme dans une poutre 20, un évide-

ment 22 en réalisant tout d'abord deux coupes selon les lignes 22 a et 22 b Puis, après avoir ôté les chutes de coupe 21, 23 et 25, on réalise la partie inférieure 22 c de l'évidement à l'aide, par exemple, d'une fraise introduite

par l'ouverture résultant des premières coupes 22 a et 22 b.

Les dimensions de cette partie inférieure 22 c sont choi-

sies de manière à former un étranglement 24 destiné à assu-

rer un accrochage satisfaisant du béton 72-72 a, permettant d'éviter ainsi une désolidarisation dans la direction de la

flèche F 2.

D'une manière analogue à la forme de réalisation de la figure 1, l'évidement 22 définit sur la face 20 a de la poutre, deux surfaces d'appui 26 et 28 destinées à recevoir des éléments de coffrage 70, comme cela est explicité ci- après.

On peut noter que le choix de la forme de l'évide-

ment 22 est avantageux en ce sens qu'il permet de récupérer les chutes de coupe 21, 23 et 25 et d'utiliser ces pièces

de bois à d'autres fins.

Afin d'obtenir un ensemble poutraison/dalle de bé-

ton indissociable et très résistant, on prévoit sur les poutres constituant la poutraison, des moyens destinés à

empêcher les mouvements relatifs du béton par rapport aux-

dites poutres dans la direction longitudinale, de ces poutres. Dans cet objectif, on réalise des trous borgnes ou encoches 30 dans le fond de l'évidement longitudinal 12,

comme indiqué sur la figure 3 Ces encoches 30 sont prati-

quées à des distances déterminées les unes des autres et elles sont avantageusement plus rapprochées aux endroits o l'on prévoit la flèche la plus importante Par suite, lorsque l'on coule le béton 72-72 a, celui-ci pénètre dans l'évidement 12 et dans les encoches 30 Cette structure

permet d'éviter des mouvements de glissement du béton 72-

72 a sur la poutre 10, selon les flèches F 3 et F 4.

D'autres moyens "anti-glissement" bois/béton peu-

vent consister en des pièces métalliques à surfaces irrégu-

lières favorables à l'accrochage du béton.

La figure 4 en montre un exemple On place dans l'évidement 12, des lames 32 en acier présentant en saillie des dents inclinées 34 Cependant, d'autres pièces peuvent être utilisées telles que des anneaux métalliques dentelés

connus en soi.

On dispose avantageusement ces pièces à surfaces irrégulières servant d'éléments intermédiaires de liaison,

plus proches les unes des autres aux endroits o l'on pré-

voit la flêche la plus importante.

La figure 5 illustre une variante de réalisation

selon laquelle, après avoir réalisé un évidement longitudi-

nal 12 dans une poutre 10 comme explicité précédemment, on pratique deux rangées d'encoches 36 sensiblement parallèles

et dans la direction longitudinale de la poutre 10 On dis-

pose ensuite dans l'évidement 12 une armature métallique 38

formée par des agrafes 40 reliées par une tige longitudi-

nale 44 Dans le cas présent, les encoches 36 servent es-

sentiellement à retenir une couche de résine 46 introduite dans l'évidement 12 pour maintenir en position verticale les agrafes 40, en particulier lors du coulage du béton

qui, ainsi, sera armé.

Les figures 6 et 7 illustrent d'autres exemples d'éléments intermédiaires de liaison Selon cette forme de

réalisation, on pratique dans une poutre 50, un double évi-

dement 52 présentant des étranglements 54, en faisant deux traits de scies en croix, d'une manière analogue aux coupes 22 a et 22 b de la figure 2, mais cette fois, en conservant

la partie centrale 52 a L'évidement 52 définit deux sur-

faces d'appui 56 et 58 sur la face 50 a de la poutre 50.

Les éléments intermédiaires sont constitués, dans ce cas, de pièces métalliques 60 en forme de plaques et on

enfonce ces plaques à la fois dans le fond 52 a de l'évide-

ment 52 et dans une de ses parois latérales 52 b ou 52 c.

Comme on peut le voir sur la figure 6, on fixe avantageuse-

ment deux pièces 60 successives dans des parois latérales

différentes de l'évidement 52.

De plus, on prévoit que les pièces 60 s'étendent au delà des surfaces d'appui 56-58 sur une hauteur h Après coulage du béton, la partie inférieure des pièces 60 est noyée dans le béton 72 qui remplit l'évidement 52 (comme

dans le cas des éléments intermédiaires de liaison préci-

tés) et la partie en saillie est noyée dans la dalle 72 a

proprement dite sur la hauteur h La hauteur h est choi-

sie de préférence afin que la pièce 60 ne traverse pas de part en part la dalle de béton 72 a. On a également schématisé sur les figures 6 et 7, un autre type d'éléments intermédiaires de liaison Il s'agit d'un tube 62 présentant des dents 64 à l'une de ses extrémités Dans ce cas, on réalise une encoche dans le fond 52 a de l'évidement et on y enfonce les dents 64 d'un tube 62 En outre, comme pour les pièces 60, on prévoit que le tube 62 s'étende au delà des surfaces d'appui 56 et 58

sur une hauteur hl Lors du coulage du béton 72-72 a, celui-

ci pénètre dans l'évidement 52 mais également à l'intérieur des tubes 62 et la hauteur hl de ces tubes est noyée dans

la dalle de béton 72 a proprement dite.

Bien entendu, on peut choisir l'un ou l'autre type

d'éléments intermédiaires de liaison ou encore utiliser en-

semble des éléments de types différents.

Le fait que les éléments intermédiaires de liaison s'étendent au delà des surfaces d'appui, permet d'accroître

encore la résistance de la structure, après coulage du bé-

ton. Selon l'invention, les pièces introduites dans l'évidement 12 peuvent, en fonction du choix de leur forme,

servir à la fois de moyens d'accrochage du béton pour évi-

ter une désolidarisation dans une direction perpendiculaire à la direction longitudinale des poutres et pour éviter des mouvements relatifs de glissement du béton sur le bois dans

la direction longitudinale des poutres.

C'est le cas notamment des agrafes 40 illustrées

sur la figure 5 et on pourrait d'ailleurs pratiquer un évi-

dement 12-22 sans étranglement 14-24 C'est le cas égale-

ment des équerres citées précédemment.

Les poutres ainsi préparées sont ensuite utilisées

pour former une structure porteuse selon l'invention.

La figure 8 illustre le procédé d'obtention d'une structure porteuse avec des poutres du type de la figure 1 et 3 et montre le positionnement de ses différents consti- tuants.

On place le nombre désirée de poutres 10 à une dis-

tance définie les unes des autres et de manière sensible-

ment parallèle, pour constituer une poutraison Sur les fi-

gures 8 et 9, on n'a représenté entièrement que deux poutres 10 pour ne pas surchager inutilement le dessin En

outre, les éléments intermédiaires de liaison (lames ondu-

lées 32-34, agrafes 40, plaques 60, tubes dentelés 62, etc) éventuellement prévus dans les évidements 12-22-52 ne sont pas non plus représentés Seules des encoches 30 ont été représentées dans la poutre en coupe, pour bien montrer

la pénétration du béton dans la structure.

On place ensuite sur la poutraison ainsi formée, des éléments de coffrage 70 qui s'étendent chacun d'une

poutre à une autre, sans obstruer l'ouverture des évide-

ments 12 Si l'on considère deux poutres 10 voisines, on voit que les bords longitudinaux 70 a et 70 b d'un élément de coffrage 70 reposent sur deux surfaces d'appui 16 et 18 se faisant face et appartenant respectivement à deux

poutres voisines.

On peut, bien entendu, prévoir des moyens de main-

tien des éléments de coffrage 70 pour que leur positionne-

ment sur les surfaces d'appui 16-18 ne soit pas modifié

lors du coulage du béton.

Par ailleurs, l'invention permet l'emploi d'élé-

ments de coffrage ayant une surface externe 70 c présentant la finition de surface et/ou l'esthétique désirée Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de prévoir l'application d'un revêtement spécial entre les poutres (en particulier du

plâtre), comme cela est généralement le cas avec les struc-

1 l

tures réalisées jusqu'à présent.

La dernière étape du procédé consiste à couler une dalle de béton 72-72 a sur la poutraison et les éléments de coffrage 70 Comme on peut le voir sur les figures 8 et 9, le béton 72 remplit les évidements 12 ainsi que les trous éventuels Dans le cas o des éléments intermédiaires de liaison sont également présents dans les évidements 12,

tels que ceux illustrés sur les figures 4, 5 et 6 par exem-

ple, ceux-ci se trouvent noyés dans le béton 72 et éven-

ici tuellement dans la dalle 72 a prorpement dite s'ils s'éten-

dent au delà des surfaces d'appui 16-18.

D'une manière analogue, on peut obtenir un béton armé en plaçant l'armature métallique 38-40-44 dans les évidements 12, armature qui est noyée dans le béton 72-72 a

*lors de son coulage.

La figure 10 illustre une variante de réalisation selon laquelle seules certaines poutres sont évidées, par exemple dans le cas de la réutilisation de poutres existant déjà et ne pouvant être déposées notamment pour des raisons

de fragilité Dans le cas considéré ici, une poutre pré-

existante 74 est laissée "en l'état" et des poutres 10 évi-

dées comme indiqué précédemment, sont placées de part et

d'autre pour former une poutraison complète.

On place ensuite sur cette poutraison des éléments

de coffrage 70 dont les bords longitudinaux 70 a et 70 b re-

posent respectivement sur deux surfaces d'appui 16 et 18 appartenant à deux poutres 10 distinctes A l'endroit de la poutre 74 non évidée, on prévoit que l'élément de coffrage

repose entièrement sur une de ses faces 74 a.

Dans le cas, par exemple, o les éléments de cof-

frage seraient tous de même largeur, celle-ci correspondant à la distance séparant deux poutres successives, on a alors simplement une discontinuité dans l'élément de coffrage 70 au niveau de la poutre 74 sur sa face 74 a La dalle de béton est ensuite coulée comme indiqué précédemment et le béton 72 pénètre dans les évidements 12 puisque ceux- ci ne sont pas obstrués par les éléments de

coffrage 70.

Quelle que soit la forme de réalisation choisie, on obtient après coulage du béton, un ensemble indissociable présentant des caractéristiques mécaniques particulièrement intéressantes. En effet, la structure porteuse selon l'invention possède une très bonne résistance, et ce sont les poutres

-20-50 et la dalle de béton 72-72 a qui contribuent en-

semble à cette résistance accrue En outre, pour une charge

donnée, on peut prévoir une dalle de béton 72 a relative-

ment mince car, grâce à la présence des évidements 12, on obtient finalement une dalle de béton nervurée, connue pour

être beaucoup plus résistante qu'une dalle plane, le nervu-

rage résultant du remplissage des évidements par le béton.

L'invention présente l'avantage de permettre l'ap-

plication, à la réalisation de la structure, de toute la technicité du béton, comme par exemple l'utilisation de la précontrainte. D'une manière générale, les poutres 10-20-50-74 constituant la poutraison, dont au moins certaines sont des poutres évidées 10-20-50, sont maintenues à chacunes de leurs extrémités Mais, sur certains sites, il peut se trouver que seule la dalle de béton 72 a prenne appui sur des supports, les poutres 10-20-50 ne servant alors qu'à la décoration.

Parallèlement à de bonnes caractéristiques mécani-

ques, l'invention permet d'obtenir la finition esthétique

désirée de par la réalisation proprement dite de la struc-

ture. L'invention s'applique tout particulièrement à la

réalisation de planchers en étage.

Claims (18)

REVENDICATIONS

1/ Structure porteuse telle qu'un plancher, du type

comprenant des poutres espacées les unes des autres de ma-

nière sensiblement parallèle et associées à une dalle de béton, caractérisée en ce que certaines au moins desdites poutres ( 10; 20; 50) présentent un évidement longitudinal central ( 12; 22; 52) définissant, sur une même face ( 10 a; a; 50 a) de la poutre ( 10; 20; 50), deux surfaces d'appui ( 16-18; 26-28; 56-58) destinées à des éléments de coffrage

l O ( 70) s'étendant d'une poutre à une autre et en ce que les-

dites poutres ( 10; 20; 50) sont solidaires d'une dalle de béton ( 72-72 a) qui s'étend sur les éléments de coffrage ( 70) et dans les évidements longitudinaux ( 12; 22; 52) afin de former un ensemble indissociable, ces évidements ( 12; 22; 52) comportant des moyens d'accrochage du béton ( 14;

24; 40; 54).

2/ Structure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens d'accrochage du béton sont constitués par un étranglement ( 14; 24; 54) de chaque évidement ( 12;

22; 52).

3/ Structure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens d'accrochage du béton sont constitués par des pièces ( 40) fixées à la poutre et faisant au moins

partiellement saillie dans l'évidement ( 12).

4/ Structure selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens ( 30; 32; 40; 60; 62) pour

empêcher des mouvements relatifs poutre ( 10; 20; 50) / bé-

ton ( 72-72 a).

/ Structure selon la revendication 4, caractérisée

en ce crue le fond des évidements longitudinaux ( 12) pré-

sente des trous borgnes ( 30).

6/ Structure selon la revendication 4, caractérisée en ce que les évidements ( 12; 52) reçoivent des éléments intermédiaires de liaison ( 32; 38; 60; 62) tels que lames

ondulées ( 32), anneaux ou tubes dentelés ( 62) et analo-

gues, destinés à être partiellement noyés dans le béton

( 72-72 a).

7/ Structure selon la revendication 6, caractérisée en ce cue les éléments intermédiaires de liaison ( 60; 62) s'étendent du fond ( 52 a) des évidements ( 52) au delà des

surfaces d'appui ( 56-58) et sont noyés dans la dalle de bé-

ton ( 72 a) sur une hauteur (h; h') substantielle, de préfé-

rence sans traverser ladite dalle ( 72 a).

8/ Structure selon l'un quelconque des revendica-

tions 6 ou 7, caractérisée en ce aue les éléments intermé-

diaires de liaison ( 60; 62) sont fixés dans le fond ( 52 a) des évidements ( 52) et dans l'une de leurs parois latérales

( 52 b et 52 c).

9/ Structure selon la revendication 4, caractérisée

en ce aue les moyens d'accrochage et les moyens pour empê-

cher des mouvements relatifs béton ( 72-72 a)/poutre ( 10; 20;

) sont constitués par une même catégorie de pièces ( 38).

/ Structure selon la revendication 1, caractéri-

sée en ce que les éléments de coffrage ( 70) s'étendant

entre les poutres ( 10; 20; 50), sont apparents.

11/ Structure selon la revendication 1, caractéri-

sée en ce qu'elle comprend une armature ( 38) destinée à

renforcer le béton ( 72-72 a).

12/ Procédé pour l'obtention d'une structure por-

teuse consistant à former une poutraison puis à couler une dalle de béton sur ladite poutraison, caractérisé en ce crue: on réalise dans certaines au moins des poutres ( 10; 20; 50) constituant la poutraison et préalablement à leur mise en place, un évidement longitudinal central ( 12;

22; 52),

on crée pour chaque poutre ( 10; 20; 50) ainsi évidée, des moyens d'accrochage du béton ( 14; 24; 54; 40), on positionne les poutres évidées ( 10; 20; 50) et éventuellement les poutres non évidées ( 74), on place, sans obturer lesdits évidements ( 12; 22; 52), des éléments de coffrage ( 70) sur toutes les poutres ( 10; 20; 50; 74) afin que leurs bords ( 70 a-70 b) parallèles à l'axe des poutres, soient contre des surfaces d'appui ( 16-18; 26-28; 56-58) définies, sur une même face ( 10 a; 20 a; 50 a) de chaque poutre évidée ( 10; 20; 50), par lesdits évidements longitudinaux ( 12; 22; 52), on coule du béton ( 72-72 a) sur lesdits éléments de coffrage ( 70) et dans lesdits évidements longitudinaux

( 12; 22; 52).

13/ Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que pour créer des moyens d'accrochage du béton, on réalise un étranglement ( 14; 24; 54) dans chaque évidement

longitudinal ( 12; 22; 52).

14/ Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que pour créer des moyens d'accrochage du béton, on fixe des pièces ( 40), au moins partiellement en saillie,

dans chaque évidement longitudinal ( 12).

/ Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce qcrue l'on prévoit des moyens ( 30; 32; 40; 60; 62) pour empêcher des mouvements relatifs béton ( 72-72 a)/poutre

( 10; 20; 50).

16/ Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'on pratique des trous borgnes ( 30) dans le

fond des évidements longitudinaux ( 12).

17/ Procédé selon la revendication 15, caractérisé

en ce que l'on place des éléments intermédiaires de liai-

son ( 32; 38-40-44; 60; 62) tels que lames ondulées ( 32), anneaux ou tubes dentelés ( 62) et analogues, dans le fond

des évidements longitudinaux ( 12; 52).

18/ Procédé selon la revendication 17, caractérisé en ce que les éléments intermédiaires de liaison ( 60; 62) s'étendent du fond ( 52 a) des évidements ( 52) au delà des surfaces d'appui ( 56-58) et sont destinés à être noyés dans la dalle de béton ( 72 a) sur une hauteur substantielle (h;

h'), de préférence sans traverser ladite dalle ( 72 a).

19/ Procédé selon l'une quelconque des revendica-

tions 17 ou 18, caractérisé en ce que l'on fixe les élé-

ments intermédiaires de liaison ( 60) dans le fond ( 52 a) des évidements ( 52) et dans l'une de leurs parois latérales

( 52 b-52 c).

/ Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'on crée les moyens d'accrochage du béton et les moyens pour empêcher des mouvements relatifs béton

( 72)/poutre ( 10; 20; 50) à l'aide des mêmes pièces ( 40).

21/ Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'on laisse apparent les éléments de coffrage ( 70)

entre les poutres ( 10; 20; 50).

22/ Procédé selon la revendcation 12, caractérisé

en ce que l'on renforce le béton ( 72) à l'aide d'une arma-

ture ( 38).