FR2692759A1 - Procédé et dispositif de pliage d'un produit alimentaire plat et souple tel qu'une crêpe ou analogue. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un procédé et un dispositif de pliage d'un produit alimentaire plat et souple, tel qu'une crêpe ou analogue. Le pliage du produit (2) s'effectue au moyen d'une tige (17) qui lève le produit (2) suivant un plan (12) de symétrie approximative de celui-ci et vient le déposer à plat, sous forme des deux rabats simples (5) mutuellement superposés, sur une surface (27) à partir de laquelle une tige (35) agissant de façon analogue peut l'amener sur une autre surface (46) en le pliant en deux rabats doubles (7) mutuellement superposés. Le pliage s'effectue de façon fiable et le dispositif mis en œuvre est compact.

Description

La présente invention concerne un procédé et un dispositif de pliage d'un produit alimentaire plat et souple, tel qu'une crêpe ou analogue.

On sait que de tels produits, pour des raisons de taille ainsique de préservation de leurs qualités organoleptiques, sont fréquemment présentés à l'état plié en double ou quadruple épaisseur, c'est-à-dire sous forme de deux rabats simples ou doubles mutuellement superposés.

A cet effet, les produits peuvent être pliés à la main, ce qui est long et délicat, nécessite un temps de main-d'oeuvre important et n'est donc compatible qu'avec une fabrication artisanale. Ils peuvent également être pliés au moyen de machines comportant généralement des dispositifs transporteurs prenant en charge les produits et les pliant progressivement au fur et à mesure de leur transport, à cadence élevée et sans nécessiter de main-d'oeuvre abondante, ce qui est compatible avec une fabrication industrielle ; toutefois, les dispositifs transporteurs entrant dans la réalisation de telles machines présentent un encombrement important, parfois incompatible avec les possibilités d'implantation en atelier, et les procédés de pliage qu'ils mettent en oeuvre sont souvent étroitement fonction des caractéristiques physiques du produit alimentaire, telles que sa plus ou moins grande souplesse, son caractère plus ou moins collant, son poids par unité de surface, si bien qu'ils peuvent être délicats, voire impossibles à régler pour éviter les rebuts si lton tient compte de ce qu'il est difficile de respecter des tolérances étroites quant à ces caractéristiques physiques dans le cas d'un produit alimentaire.

Le but de la présente invention est de proposer un procédé et un dispositif de pliage permettant de remédier à ces inconvénients.

A cet effet, la présente invention propose un procédé de pliage d'un produit alimentaire plat et souple, tel qu'une crêpe ou analogue, caractérisé par la succession des étapes consistant a
a) placer le produits plat sur une première surface approximativement plane et horizontale, tournée vers le haut et présentant une fente rectiligne, de telle sorte que cette fente coïncide approximativement avec un plan de symétrie approximative du produit, et disposer dans cette fente, sous la première surface, une première tige rectiligne, approximativement horizontale, de telle sorte que cette première tige s'étende d'un bord à l'autre du produit,
b) provoquer ensuite un déplacement relatif de la première tige et de la première surface, tel que la première tige s'éloigne vers le haut de la première surface en entrainant le produit, qui se plie en formant un rabat souple respectivement de part et d'autre de la première tige,
c) provoquer ensuite un déplacement relatif de la première tige et d'une deuxième surface approximativement plane et horizontale tournée vers le haut, tel que la première tige vienne se superposer à la deuxième surface en l'abordant latéralement, et que la deuxième surface intercepte par le travers les deux rabats souples qui viennent s'y déposer à plat, à l'état mutuellement superpose,
d) dégager ensuite la première tige d'entre les rabats souples mutuellement superposés par un déplacement relatif parallèle à la première tige et à la deuxième surface.

En vue de la mise en oeuvre de ce procédé, elle propose également un dispositif caractérisé en ce qu'il comporte
- une première surface approximativement plane et horizontale tournée vers le haut, apte à recevoir le produit à plat et présentant une fente rectiligne approximativement médiane,
- une deuxième surface approximativement plane et horizontale, tournée vers le haut, apte à recevoir le produit sous forme de deux rabats simples mutuellement superposés,
- une première tige rectiligne, approximativement horizontale,
- des premiers moyens commandés pour animer la première tige et les première et deuxième surfaces, à partir d'un état dans lequel la première tige est disposée dans la fente de la première surface, sous celle-ci, d'un mouvement re;;atif au cours duquel la première tige s'éloigne vers le haut de la première surface, puis vient se superposer à la deuxième surface en l'abordant latéralement, puis se déplace parallèlement à elle-même et à la deuxième surface.

Un Homme du métier comprendra aisément que la réalisation d'un tel dispositif s'accommode d'un faible encombrement, du fait que les dimensions des première et deuxième surfaces peuvent être limitées à celles d'un produit alimentaire à traiter, tel qu'une crêpe ou analogue, et en ce que les déplacements relatifs prévus aux étapes b), c), d) du procédé peuvent eux-mêmes ne présenter qu'une amplitude de l'ordre de quelques dizaines de centimètres. En particulier, un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention peut présenter un encombrement beaucoup plus réduit qu'un dispositif de l'Art antérieur, comportant des transporteurs effectuant le pliage progressivement, au fur et à mesure qu'ils transportent le produit.

Cependant, ce pliage peut s'accomplir efficacement, indépendamment des caractéristiques physiques du produit et notamment de la plus ou moins grande précision de ses dimensions, de sa consistance dès lors qu'il est souple, et de son caractère plus ou moins collant. On remarquera en particulier que le fait que le produit ait tendance à coller à la première surface constitue plutôt un facteur favorable au pliage lorsque l'on met en oeuvre le procédé selon l'invention en agissant sur le produit dans le même sens que la gravité, de part et d'autre de la tige en cours de déplacement relatif ascendant, dans la mesure où le produit tend à rester momentanément collé sur la première surface, de part et d'autre de la tige, alors que le déplacement relatif de celle-ci, prévu au point b) du procédé, l'attire localement vers le haut ;; ce caractère collant constitue par contre généralement un handicap lorsque l'on met en oeuvre les procédés traditionnels, utilisant des transporteurs généralement constitués par des bandes dont il est parfois difficile de décoller les produits sans avoir recours à des outils qui, d'une part, compliquent les dispositifs et, d'autre part, risquent d'endommager les produits.

Le pliage selon l'invention peut s'effectuer en deux rabats simples seulement, auquel ctsle produit est évacué de la deuxième surface, par des moyens appropriés du dispositif, sous forme des deux rabats simples mutuellement superposés après l'étape d).

Cependant, le produit peut également subir un deuxième pliage après l'étape d), lequel pliage peut s'effectuer par des moyens différents de ceux qui ont effectué le premier pliage, ou au contraire par des moyens identiques.

Ainsi, un mode de mise en oeuvre préféré du procédé selon l'invention se caractérise en ce que la deuxième surface présente une fente rectiligne, à laquelle la première tige est sensiblement perpendiculaire lors de l'étape c), en ce que l'on dispose les deux rabats simples sur la deuxième surface, lors de l'étape d), de telle sorte que ladite fente coîncide approximativement avec un plan de symétrie approximative des rabats simples, et en ce qu'il comprend en outre la succession des étapes consistant à
e) au cours de l'une des étapes a), b), c), d) ou postérieurement à l'étape d), disposer dans la fente de la deuxième surface, sous celle-ci, une deuxième tige rectiligne, approximativement horizontale, de telle sorte que cette deuxième tige s'étende d'un bord à l'autre des rabats simples mutuellement superposés, tels que déposés à plat sur la deuxième surface lors de l'étape c),
f) après les étapes d) et e), provoquer un déplacement relatif de la deuxième tige et de la deuxième surface, tel que la deuxième tige s'éloigne vers le haut de la deuxième surface en entraînant les deux rabats simples mutuellement superposés, qui se plient en formant un rabat double respectivement de part et d'autre de la deuxième tige,
g) provoquer ensuite un déplacement relatif de la deuxième tige et d'une troisième surface approximativement plane et horizontale, tournée vers le haut, tel que la deuxième tige vienne se superposer à la troisième surface en l'abordant latéralement et que la troisième surface intercepte par le travers les deux rabats doubles qui viennent s'y déposer à plat, à l'état mutuellement superpose,
h) dégager ensuite-4 deuxième tige d'entre les rabats doubles mutuellement superposés, par un déplacement relatif parallèle à la deuxième tige et à la troisième surface.

A cette fin, le dispositif précité se caractérise en outre en ce que la deuxième surface présente une fente rectiligne, approximativement médiane, à laquelle la première tige est sensiblement perpendiculaire lorsqutelle se superpose à sa deuxième surface, et en ce qu'il comporte en outre
- une troisième surface approximativement plane et horizontale, tournée vers le haut, apte à recevoir le produit sous forme de deux rabats doubles mutuellement superposés,
- une deuxième tige, rectiligne, approximativement horizontale,
- des deuxièmes moyens commandés pour animer la deuxième tige et les deuxième et troisième surfaces, à partir d'un état dans lequel la deuxième tige est disposée dans la fente de la deuxième surface, sous celle-ci, d'un mouvement relatif au cours duquel la deuxième tige s'éloigne vers le haut de la deuxième surface, puis vient se superposer à la troisième.

surface en l'abordant latéralement, puis se déplace parallèlement à elle-même et à la troisième surface.

Le produit est avantageusement évacué ensuite par des moyens appropriés du dispositif, à partir de la troisième surface, sous forme des deux rabats doubles mutuellement superposés.

Naturellement, on retrouve au niveau de ce deuxième pliage les mêmes avantages, inhérents à la présente invention, que lors du premier pliage.

Les déplacements relatifs de la première tige et des première et deuxième surfaces, d'une part, de l'éventuelle deuxième tige et de la deuxième surface ainsi que de l'éventuelle troisième surface, d'autre part, peuvent s'accomplir de différentes façons et, en particulier, on conçoit qu'il est particulièrement avantageux que certains des composants du dispositif occupent des positions fixes par rapport à un bâti de celui-ci au cours de ces déplacements relatifs, qui peuvent alors s'effectuer exclusivement par déplacement des autres coviposants du dispositif par rapport au bâti de celui-ci.

En particulier, selon un mode de réalisation préféré du dispositif, les première et deuxième surfaces, ainsi que l'éventuelle troisième surface, occupent des positions fixes et les premiers et éventuels deuxièmes moyens commandés précités sont des moyens de déplacement de la première ou deuxième tige, respectivement.

Pour assurer un pliage efficace du produit lors de l'étape b) ou f), respectivement, notamment lorsque ce produit présente une certaine consistance qui fait que l'on peut craindre que la gravité et une tendance à coller à la première ou deuxième surface, respectivement, ne soient pas suffisantes pour provoquer à coup sûr un pliage efficace du produit lors du déplacement relatif de la première tige et de la première surface, ou de la deuxième tige et de la deuxième surface, respectivement, on peut prévoir d'offrir au produit un appui vers le haut, respectivement de part et d'autre de la première ou deuxième tige, ledit appui occupant une position fixe par.

rapport à la première ou deuxième surface et située au-dessus de celle-ci, pour forcer le produit à se plier sur la première ou deuxième tige.

A cet effet, on prévoit que le dispositif selon l'invention comporte au-dessus de la première ou deuxième surface respectivement, de part et d'autre de l'aplomb de la fente respective et parallèlement à celle-ci, deux organes rectilignes d'appui tournés vers le bas, approximativement horizontaux, occupant des positions fixes par rapport à la première ou deuxième surface respectivement. Ces organes rectilignes d'appui peuvent être constitués, de façon particulièrement simple et économique tout en offrant toute ltefficacité requise, par deux rouleaux mutuellement parallèles, montés à la rotation libre autour d'axes fixes par rapport à la première ou deuxième surface, respectivement.

En outre, afin notamment d'assurer l'abordage du produit et de la première ou deuxième surface, respectivement, lors de l'étape c) ou g), sans risque d'endommagement du produit, il est préférable d'offrir à celui-ci un appui latéral,iascendant de guidage vers la deuxième ou troisième surface, pour amener progressivement les rabats simples ou doubles d'une orientation approximativement verticale à une orientation approximativement horizontale.

A cet effet, le dispositif selon l'invention comporte, dans un mode de réalisation préféré, un guide d'appui latéral ascendant vers la deuxième ou troisième surface respectivement, le long de la trajectoire de la première ou deuxième tige par rapport à la deuxième ou troisième surface, respectivement, lors de la phase de mouvement au cours de laquelle la première ou deuxième tige vient se superposer à la deuxième ou troisième surface. Ce guide d'appui latéral peut présenter la forme d'une glissière continue, ou encore d'un transporteur à galets fous ou courroies folles, étant entendu que ce transporteur n'a pas pour fonction d'effectuer le pliage du produit et peut présenter des dimensions beaucoup plus réduites que s'il était utilisé lui-même pour effectuer le pliage, conformément à l'Art antérieur.

En effet, les première, deuxième et éventuelle troisième surfaces peuvent être placées à quelques dizaines de centimètres l'une de l'autre, la deuxième surface pouvant chevaucher légèrement la première surface et la troisième surface éventuelle pouvant chevaucher légèrement la deuxième surface et, lorsque ces surfaces occupent des positions fixes par rapport au bâti du dispositif, les moyens de déplacement de la première ou deuxième tige, respectivement, peuvent comporter des moyens pour déplacer celle-ci à la rotation autour d'un axe fixe par rapport à la première ou deuxième surface et parallèle à la fente de celle-ci, et à la translation parallèlement audit axe fixe. Un Homme du métier comprendra aisément que le guidage et l'entraînement de la première ou deuxième tige, respectivement, en vue de tels mouvements, peuvent être particulièrement simples et fiables.

Enfin, si l'on craint que le produit ne tende à accompagner la première ou deuxième tige lors de son mouvement de dégagement, à l'étape d) ou h) du procédé, respectivement, on peut prévoir de retenir provisoirement le produit sur la deuxième ou troisième surface, lors de cette étape d) ou h), res4fectivement.

Le dispositif selon l'invention peut comporter à cet effet tout moyen commandé approprié, par exemple sous la forme d'un organe escamotable susceptible de venir s'appliquer sur les rabats simples ou doubles mutuellement superposés, reposant sur la deuxième ou troisième surfaces, respectivement, à proximité de la première ou deuxième tige respectivement, pendant l'extraction de celle-ci d'entre les rabats mutuellement superposés.

D'autres caractéristiques et avantages du procédé et du dispositif selon l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de mise en oeuvre, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.

- La figure 1 montre un dispositif selon l'invention en vue de dessus.

- Les figures 2 et 3 montrent des vues de ce dispositif en élévation, dans les sens repérés en II et III à la figure 1.

Le dispositif selon l'invention 1 a été illustré en référence au pliage individuel de crêpes rondes 2 amenées successivement au dispositif 1 par un tapis transporteur 3, en provenance d'un dispositif de cuisson non illustré ; chaque crêpe 2 présente une forme approximativement circulaire lorsqu'elle est vue en plan, comme le montre la figure 1, et le dispositif 1 selon l'invention effectue d'abord un pliage selon un diamètre approximatif 4 de la crêpe 2 supposée vue en plan, pour former deux rabats simples 5 mutuellement superposés à plat, la crêpe 2 présentant alors une forme en plan hémi-circulaire comme le montre la figure 1. Comme le montre également cette figure I, un deuxième pliage est ensuite effectué le long d'un rayon 6 perpendiculaire au diamètre 4 du pliage initial, les deux rabats simples 5 étant ainsi eux-mêmes rabattus à plat, l'un sur l'autre, pour former deux rabats doubles 7 mutuellement superposés, ce qui communique à la crêpe une forme en plan approximativement en quart de cercle comme il ressort égVment de la figure 1.Les crêpes ainsi pliées sont ensuite évacuées vers des moyens de stockage ou d'emballage, non représentés, soit directement, soit après empilage, par un tapis transporteur 8 sensiblement horizontal comme le tapis transporteur 3, étant entendu que ces tapis transporteurs 3, 8 ne jouent qu'un rôle d'alimentation et de réception-évacuation, respectivement ; le tapis transporteur 3 ntintervient pas du tout dans le pliage proprement dit, qui est effectué par le dispositif selon l'invention 1, alors que le tapis transporteur 8 n'intervient qu'à l'arrêt dans ce pliage, en offrant une surface réceptrice aux rabats doubles 7 à l'état mutuellement superposé, et pourrait être remplacé dans cette fonction par un plateau statique.

Toutefois, il est bien entendu que le procédé et le dispositif selon l'invention ne sont pas limités au pliage de crêpes rondes et peuvent concerner tout autre type de produit plat et souple, notamment alimentaire, et que l'on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en effectuant un seul pliage au moyen de ce dispositif 1, auquel cas un tapis.

transporteur analogue au tapis transporteur 2 pourrait avantageusement être utilisé pour recevoir et évacuer, éventuellement sous forme empilée, des produits formés de deux rabats mutuellement superposés tels que les rabats 5 ; un Homme du métier adaptera aisément, à un tel cas, les dispositions qui vont être décrites à présent.

Pour alimenter le dispositif selon l'invention 1 en crêpes 2, et notamment pour supporter ces dernières à plat, le tapis transporteur 3, du type à bande sans fin, présente une face supérieure 9 plane, approximativement horizontale, que des moyens appropriés non représentés, connus d'un Homme du métier, déplacent dans un sens 10, lui-même approximativement horizontal, allant d'une extrémité non représentée de la face 9, jouxtant le dispositif de cuisson qui y dépose les crêpes 2 à plat, une à une, vers une autre extrémité 1 1 de la face supérieure 9, jouxtant le dispositif selon l'invention 1.Le tapis d'alimentation 3, y compris sa face supérieure 9, présente un plan vertical de symétrie 12 qui inclut le sens 10 et constitue également un p! de symétrie au moins approximative pour chaque crêpe 2, que ce plan 12 coupe suivant le diamètre 4 le long duquel doit s'effectuer le premier pliage.

Le déplacement de la face supérieure 9 dans le sens 10 s'effectue en continu mais on pourrait également alterner des périodes d'amenée d'une crêpe 2 respective au dispositif selon l'invention 1 et des périodes d'arrêt, pendant le pliage d'une crêpe qui vient d'être ainsi amenée au dispositif 1.

Dans le prolongement de la face supérieure 9 du tapis 3 dans le sens 10, mais à un niveau légèrement inférieur à celui de cette face 9 pour des raisons de facilité de transfert successif des crêpes 2 à partir de cette face supérieure 9, le dispositif selon l'invention 1 présente une première surface plane, approximativement horizontale 13, laquelle est tournée vers le haut de telle sorte qu'elle puisse recevoir et porter successivement chaque crêpe 2 à plat, dans une position dans laquelle cette crêpe 2 conserve sa symétrie approximative par rapport au plan 12.

De préférence, comme il est illustré, cette première surface 13 est constituée par la face supérieure d'un tapis transporteur 14 symétrique par rapport au plan 12 notamment quant à cette face supérieure, et comportant des moyens d'entraînement non représentés, assurant à la surface 13 un mouvement dans le sens 10, synchronisé avec celui de la face supérieure 9 du tapis 3.

Le transporteur 14 est formé dans l'exemple illustré de deux bandes transporteuses sans fin 15 mutuellement juxtaposées perpendiculairement au plan 12 par rapport auquel elles sont mutuellement symétriques, en ménageant entre elles, suivant ce plan 12, une fente rectiligne 16 orientée suivant le sens 10 et débouchant notamment vers le haut dans la surface 13.Du fait de la symétrie mutuelle des bandes 15 par rapport au plan 12, cette fente 16 est elle-même symétrique par rapport à ce plan 12, perpendiculairement auquel elle présente une largeur 1 faible par rapport au diamètre D que présente la plus grande des crêpes 2 susceptibles d'être pliées au moyen du dispositif selon l'invention 1, lorsque cette crêpe 2 est vue en plan ; cette largeur Sest par exemple de l'ordre de 1 à 2 cm, pour un diamètre D généralement largement supérieur à 10 cm et pouvant atteindre des valeurs de l'ordre d'une trentaine de centimètres, ces chiffres étant indiqués à titre d'exemple non limitatif.

Cette fente 16 peut recevoir, en retrait par rapport à lasurface 13 ou en affleurement par rapport à celle-ci, une tige ou tringle rectiligne 17 présentant une direction moyenne non référencée, orientée suivant le sens 10 et alors disposée suivant le plan 12, comme on l'a illustré en trait plein à la figure 1.

On remarquera que suivant le sens 10 comme perpendiculairement au plan 12, la surface 13 présente des dimensions non référencées supérieures au diamètre D, de façon à pouvoir recevoir la crêpe 2 à plat comme on l'a indiqué plus haut, et que la tige 17 présente elle-même dans le sens 10 une dimension supérieure au diamètre D de telle sorte que lorsqu'une crêpe 2 repose à plat sur la surface 13, après une phase de.

déplacement conjoint avec la face supérieure 9 du tapis 3 en vue de l'alimentation du dispositif 1 en crêpe, la tige 17 soit sous-jacente à la crêpe 2 d'un bord à l'autre de celle-ci, suivant le plan 12 ; de préférence, comme il est illustré, la tige 17 dépasse alors les bords de la crêpe aussi bien dans le sens 10 qu'en sens oppose.

En sens opposé au sens 10, la tige 17 présente une extrémité libre 18 ainsi dégagée par la crêpe 2 alors que dans le sens 10, elle présente une extrémité 19 également dégagée par la crêpe 2 mais par laquelle elle pénètre dans un corps de vérin 25 qui est quant à lui solidaire d'une extrémité non référencée d'un bras rectiligne 20 alors approximativement horizontal et par rapport auquel la tige 17 peut accomplir un mouvement commandé de translation longitudinale, c'est-à-dire dans le sens 10 et en sens opposé.Ce bras 2 est placé en aval du tapis transporteur 14 en référence au sens 10 et, pour permettre l'insertion de la tige 17 dans la fente 16, chacune des bandes sans fin 15 est avantageusement déviée, dans une zone d'extrémitéAal en référence au sens 10, par un rouleau respectif 22, les deux rouleaux 22 de même axe 23 perpendiculaire au plan 12 laissant subsister entre eux, suivant ce dernier et de façon symétrique par rapport à ce dernier, un jeu 124 correspondant à la fente 16.Le bras 20 présente une autre extrémité également non référencée, par laquelle il est monté au pivotement, autour d'un axe 21 parallèle au sens 10 et décalé perpendiculairement au plan 12 par rapport à la surface 13 que cet axe 21 longe toutefois de préférence, approximativement de niveau avec elle, sur un bâti 24 du dispositif 1, lequel bâti servira de référence aux notions de fixité et de mobilité évoquées dans la présente description ainsi que dans les revendications.

Le bras 20 ne peut se déplacer par rapport au bâti 24 ni dans le sens 10, ni en sens opposé mais par son intermédiaire et du fait de la présence du vérin 25, la tige 17 est montée non seulement au pivotement autour de l'axe 21 par rapport au bâti 24, mais également à la translation.

suivant cet axe 21 par rapport à ce bâti.

La translation de la tige 17 par rapport au bâti 24 peut ainsi s'effectuer, sous l'action du vérin 25 commandé automatiquement par des moyens de commande 26 selon une séquence qui sera décrite plus loin, entre une position limite amont, en référence au sens 10, qui correspond à la position illustrée en trait plein à la figure 1, c'est-à-dire à une position dans laquelle la tige 17 engagée dans la fente 16 présente ses extrémités 18 et 19 respectivement de part et d'autre de l'aplomb des bords de la crêpe 2 reposant alors dans une position déterminée sur la surface 13, et une position limite aval, en référence au sens 10, décalée par rapport à la position limite amont d'une distance au moins égale à la somme du diamètre maximal D d'une crêpe 2 susceptible d'être reçue par le dispositif selon l'invention 1 en vue de son pliage, et de la dimension d dont l'extrémité libre 18 de la tige 17 occupant la position illustrée en trait plein à la figure 1 déborde d'une crêpe 2 présentant ce diamètre maximal
D, en sens opposé au seil 06 cette position limite aval n'a pas été illustrée.

Outre le bras 20, articulé autour de l'axe 21 sans autre possibilité de déplacement par rapport au bâti 24, celui-ci porte, au pivotement autour d'un axe 31 parallèle à l'axe 21, le corps d'un vérin 30 commandé par les moyens de commande 26 et dont la tige est elle-même articulée sur le bras 20 autour d'un axe 32 parallèle aux axes 21 et 31, pour permettre de faire pivoter le bras 20 autour de l'axe 21, par rapport au bâti 24, sur un peu plus de 90" entre une première position limite correspondant à la position de la tige 17 illustrée en trait plein à la figure 1, et une deuxième position limite que l'on a illustrée aux figure 2 et 3 et, en pointillés, à la figure 1, et dans laquelle le bras 20 est ascendant à partir de l'axe 21, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 12 si bien que la tige 17, accomplissant une trajectoire circulaire 130 lors de ce pivotement, se trouve placée à un niveau supérieur à celui qutelle occupe dans sa position illustrée en trait plein à la figure 1, et se trouve décalée par rapport au plan 12, à l'opposé duquel elle est placée par rapport à un plan vertical 126 incluant l'axe 21 comme il ressort de la figure 3.

Dans cette position, et si le bras 20 occupe sa position limite amont en référence au sens 10, la tige 17 est placée au-dessus et à proximité immédiate, toutefois sans contact mutuel, d'une surface approximativement horizontale 27, tournée vers le haut, constituant la face supérieure d'un plateau approximativement horizontal 28 fixe par rapport au bâti du dispositif et occupant en référence au sens 10 la même position que le tapis transporteur 14, en étant toutefois placé à un niveau supérieur à celui de la surface 13 constituée par la face supérieure du tapis transporteur 14, et en étant décalé par rapport au plan 12, du même côté de celui-ci que l'axe 21.Vers le plan 12, le plateau 28 présente un bord 29 intégralement placé en retrait, dans le sens d'un éloignement par rapport à ce plan 12, par rapport à la trajectoire circulaire 130 de la tige 17, de façon à ne pas entraver cette trajectoire, tout en étant aussi proche que possible de celle-ci de telleGsorte qu'entre ce bord 29 et la tige 17 occupant sa position illustrée à la figure 3 subsiste, perpendiculairement au plan 12, un écartement E au moins égal, et de préférence supérieur, à la moitié du plus grand des diamètres D que puisse présenter une crêpe 2 susceptible d'être pliée au moyen du dispositif selon l'invention 1.La surface 27 présente ainsi perpendiculairement au plan 12 une dimension au moins égale à la moitié de D alors que, parallèlement au plan 12, elle présente une dimension au moins égale à D en étant placée en registre avec la surface 13 en référence au sens 10.

Dans ces conditions, une crêpe 2 reposant à plat, dans ladite position déterminée, sur la surface 13 du tapis transporteur 14 alors que la tige 17 occupe sa position illustrée en trait plein à la figure 1, c'est-à-dire est logée à l'intérieur de la fente 16 en présentant ses extrémités 18 et 19 respectivement de part et d'autre de l'aplomb de la crêpe 2, peut subir un premier pliage de la façon suivante, sous la commande des moyens 26, et sous le contrôle de capteurs convenablement disposés et dont les signaux sont convenablement traités par les moyens 26, comme peut aisément le.

concevoir un Homme du métier
- au cours d'une première phase, alors que le vérin 25 maintient la tige 17 dans sa position limite amont en référence au sens 10, le vérin 30 agissant entre les axes 31 et 32 provoque le pivotement du bras 20 et, avec lui, de la tige 17 jusqu'à la position illustrée à la figure 3 ; au cours de ce mouvement, la tige 17 se déplaçant initialement vers le haut par rapport à la surface 13 prend la crêpe 2 en charge suivant le diamètre 4 et, par raison de symétrie par rapport au plan 12, la crêpe 2 se décollant progressivement de la surface 13 se plie suivant le diamètre 4, en deux rabats sensiblement identiques 5 qui tendent à pendre verticalement sous elle ; toutefois, la trajectoire 130 de la tige 17, initialement approximativement verticale, s'infléchit progressivement vers l'horizontale, en franchissant le bord 29 du plateau 28
- dès que la tige 27 poursuivant sa trajectoire 130, s'infléchissant progressivement vers l'horizontale, a franchi ce bord 29, celui-ci intercepte par le travers les deux raits 5 qui se superposent progressivement à la surface 27 du plateau 28 ainsi qu'entre eux, au cours d'une deuxième phase du mouvement ; à la fin de celui-ci, c'est-à-dire lorsque la tige 17 occupe sa position illustrée à la figure 3, les deux rabats 5 mutuellement superposés, avec autant d'exactitude que possible compte tenu de leur symétrie mutuelle initiale par rapport au plan 12, reposent à plat sur la surface 27, en référence à laquelle la tige 17 est située à un niveau vertical sensiblement égal à l'épaisseur de la crêpe 2 à l'état non plié, c'est-à-dire de l'un des rabats 5 de la crêpe pliee.

Ensuite, alors que le vérin 30 est arrêté et que le bras 20 conserve par conséquent son orientation illustrée à la figure 3, le vérin 25 provoque un mouvement de la tige 17 dans le sens 10, jusqu'à la position limite aval en référence au sens 10, c'est-à-dire avec une amplitude telle qu'en coulissant dans le sens 10 entre les deux rabats 5, la tige 17 puisse se dégager totalement de ces derniers par son extrémité 18, laissant alors les deux rabats 5 mutuellement superposés reposer librement sur la surface 27.

Par action du vérin 30, le bras 20 peut alors être ramené à sa position d'insertion de la tige 17 dans la fente 16, c'est-à-dire une position dans laquelle la tige 17 est disposée suivant le plan 12 et dans le prolongement de la fente 16 dans le sens 10, puis, après arrêt du vérin 30, le vérin 25 provoque un mouvement conjoint de la tige 17 en sens opposé au sens 10 jusqu'à la position limite amont de la tige en référence au sens 10, c'est-à-dire jusqu'à ce que la tige 17, insérée progressivement dans la fente 16, revienne à sa position décrite en référence à la figure 1 ; le vérin 25 est alors arrêté et un nouveau cycle de pliage d'une crêpe 2, éventuellement amenée entre-temps par un mouvement conjoint de la face supérieure 9 du tapis 3 et de la surface 13 du tapis 14, occupe une position elle qu'elle surplombe la tige 17 dans les conditions décrites en référence à la figure 1.

On remarquera que si l'on prévoit à la place du plateau 28 un transporteur sans fin, la crêpe 2 pliée sous forme de deux rabats 5 mutuellement superposés peu être évacuée vers des moyens d'empilage ou, si le tapis transporteur lui-même est conçu à cet effet, de façon à descendre progressivement au fur et à mesure que l'on y dépose des crêpes, être empilée sur des crêpes ayant subi précédemment le même pliage, pour être ensuite évacuée par le tapis transporteur sous forme intégrée à unepile de crêpes pliées en deux rabats simples 5 mutuellement superposés.

Cependant, le dispositif selon l'invention 1 qui a été décrit est propre à pratiquer un deuxième pliage de chaque crêpe 5, comme on l'a indiqué plus haut, et comporte à cet effet des moyens analogues à ceux qui effectuent le premier pliage.

En effet, en observant que les deux rabats 5 d'une crêpe 2 se déposent toujours dans une position identique sur la surface 27 du plateau 28, c'est-à-dire présentent toujours un plan vertical de symétrie 33 disposé identiquement par rapport au plateau 28 et pouvant d'ailleurs constituer également pour ce dernier un plan de symétrie, on prévoit dans la surface 27 une fente rectiligne 34 disposée suivant le plan 33 et par ailleurs en tout point analogue à la fente 16 de la surface 13, notamment quant à la largeur qu'elle présente perpendiculairement au plan 33 et quant au fait qu'elle peut recevoir une tige ou tringle rectiligne 35 horizontale, perpendiculaire au plan 12 comme le plan 33 et la fente 34, et située en retrait vers le bas par rapport à la surface 27 ou affleurant cette dernière, sous le rayon 6 précité si l'on suppose deux rabats 5 d'une même crêpe 2 reposant à plat sur la surface 27. On notera que le rayon 6 précité est disposé suivant le plan 33. Dans cette position, la tringle ou tige 35 présente une extrémité libre 36, tournée vers le plan 12, et une extrémité 37, tournée à l'opposé, respectivement de part et d'autre de l'aplomb des rabats 5 mutuellement superposés, de la même manière que les extrémités 18 et 19 de la tige 17 occupant sa position illustrée à la figure 1 se situent par rapport aux bords de la crêpe 2 ; cette position de la tige 35 est illustrée en trait plein à la figure 1.

L'extrémité 37 de la tige 35 pénètre dans un corps de vérin 41 par rapport auquel la tige 35 peut accomplir un mouvement commandé de translation perpendiculaire au plan 12 et qui est quant à lui solidaire d'une extrémité d'un bras 38 alors approximativement horizontal, longeant le plateau 28 à l'opposé du plan 12.

Le bras 38, en tout point comparable au bras 20, présente une autre extrémité par laquelle il est monté à la rotation sur le bâti 24, sans autre possibilité de déplacement relatif, autour d'un axe 39 fixe par rapport à ce bâti, perpendiculaire au plan 12 et longeant le plateau 28 en aval de celui-ci en référence au sens 10, approximativement de niveau avec la face 28.

Par l'intermédiaire du vérin 41 et de façon commandée par les moyens de commande 26, on peut ainsi provoquer une translation de la tige 35 par rapport au bâti 24, perpendiculairement au plan 12, entre deux positions limites dont l'une est illustrée à la figure 1 et correspond à la position la plus proche du plan 12 et dont l'autre, non illustrée, est plus éloignée du plan 12 et telle que l'extrémité 36 de la tige 35 soit écartée du plan 12 d'une distance au moins égale à la distance qui en sépare la tige 17 lorsque celle-ci occupe sa position illustrée aux figures 2 et 3 et en pointillés, à la figure 1 l'amplitude de déplacement conjoint de la tige 35 entre ces deux positions limites est au moins égale à la somme du plus grand des rayons que puisse présenter une crêpe 2 et de la plus grande valeur que puisse présenter, perpendiculairement au plan 12, le débordement 6 de l'extrémité libre 36 de la tige 35 par rapport à l'aplomb des deux rabats 5 d'une crêpe reposant à plat sur la surface 27 lorsque la tige 35 occupe sa position la plus proche du plan 12, illustrée à la figure 1.

Lorsque la tige 35 est insérée dans la fente 34, le bras 38 présente une orientation approximativement horizontale mais un vérin dont le corps et la tige sont articulés respectivement sur le bâti 24 et sur le bras 38 autour d'axes parallèles ia'axe 39, selon un montage analogue à celui du vérin 30, et qui est commandé par les moyens de commande 26, permet de faire pivoter le bras 38 d'un peu plus de 90" autour de l'axe 39 à partir de cette orientation, jusqu'à une orientation dans laquelle il est ascendant vers la tige 35, à partir de l'axe 39, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 33, de telle sorte que la tige 35 se trouve alors placée à l'opposé de ce plan 33 et de la fente 34 par rapport à un plan vertical 43 incluant l'axe 39, comme le montrent les figure 2 et 3 et, en pointillés, la figure 1.

L'évolution du bras 38 entre l'une et l'autre de ces positions se traduit, pour la tige 35, par une trajectoire circulaire 44 chevauchant un bord rectiligne et approximativement horizontal 45, parallèle à l'axe 33, d'une surface plane et approximativement horizontale 46, tournée vers le haut et sécante du plan 43, constituée en pratique par la face supérieure du tapis transporteur 8. A cet effet, celui-ci est placé à un niveau supérieur à celui du plateau 28, notamment si l'on se réfère aux surfaces 46 et 27, en registre avec le plateau 28 si l'on se réfère à une direction perpendiculaire au plan 12 et dans le prolongement du plateau 28 dans le sens 10, c'est-à-dire du même côté du plateau 28 que l'axe 39, le cas échéant avec un léger chevauchement du plateau 28 si l'on se réfère à une vue en plan telle que celle de la figure 1.

La relation de la tige 35 vis-à-vis des surfaces 27 et 46 est identique à la relation de la tige 17 par rapport aux surfaces 14 et 27, respectivement, si ce n'est que lorsque le bras 38 occupe sa position limite illustrée aux figure 2 et 3, dans laquelle il est ascendant vers le haut à partir de l'axe 33 de telle sorte que la tige 35 soit placée au-dessus de la surface 46 et à proximité de celle-ci, la distance verticale qui sépare alors la tige 35 de la surface 46 est approximativement égale à deux fois l'épaisseur d'une crêpe 2 avant pliage.

En effet, le mode d'intervention de la tige 35 pour plier à nouveau une crêpe 2 déjà- iée sous forme de deux rabats 5 mutuellement superposés, reposant à plat sur la surface 27, est le suivant
- si l'on considère un état initial dans lequel les deux rabats 5 ainsi mutuellement superposés reposent à plat sur la surface 27 et la tige 35, sous l'action des vérins 41 et 42 commandés à cet effet par les moyens de commande 26, occupe sa position illustrée dans la figure 1, dans laquelle elle est la plus proche du plan 12 et est engagée dans la fente 34 de la surface 27, l'actionnement du vérin 42 commandé par les moyens 26 provoque d'abord une levée de la tige 35 par rapport au plateau 27, ce qui se traduit par un pliage progressif des deux rabats simples 5 mutuellement superposés, sous forme de deux rabats doubles 7 mutuellement identiques compte tenu de ce que la tige 35 vient initialement au contact des deux rabats 5, par le bas, au niveau du plan moyen 33 dans lequel est également placé le rayon 6
- le mouvement de la tige 35 vers sa position illustrée à la figure 2 se poursuivant, la tige 35 accomplissant la trajectoire 44 qui s'infléchit progressivement vers l'horizontale parvient à l'aplomb du bord 45 de la surface 46, lequel bord 45 intercepte par le travers les deux rabats doubles 7, mutuellement identiques, ainsi formés qui viennent progressivement s'appliquer à plat sur la surface 46, sur laquelle ils reposent entièrement lorsque la tige 35 occupe sa position illustrée aux figures 2 et 3 et comme le montre la figure 1
- le vérin 42 est alors arrêté par les moyens de commande 26, qui provoquent par contre le fonctionnement du vérin 41 de telle sorte que la tige 35 s'éloigne progressivement du plan 12 et, ce faisant, se dégage d'entre les deux rabats doubles 7 mutuellement superposés, en laissant ces derniers sur la surface 46
- après ce dégagement, le vérin 41 est arrêté par les moyens de commande 26, qui provoquent le fonctionnement du vérin 42 pour ramener la tige 35 dans le plan 33 et le vérin 41 pour rapprocher à nouveau la tige 35 du plan 12, si bien que la tige 35 reprend sa position illustrée à la figure 1, dans laquelle elle est logée à l'intérieur de la fente 27 pour prendre en charge une nouvelle paire de rabats 5 mutuellement superposes ; ces deux mouvements de la tige 35 peuvent être simultanés ou successifs.

On observera que le transporteur 8, avantageusement du type à bande sans fin, destiné à évacuer les crêpes 2 pliées sous forme de deux rabats doubles 7 mutuellement superposés, par exemple vers des moyens d'ensachage non représentés, est à I'arrêt, de façon commandée par les moyens de commande 26, pendant que s'accomplit ce processus de pliage.

De préférence, comme il est illustré et grâce à des moyens connus en eux-mêmes d'un Homme du métier, le transporteur 8 peut constituer également des moyens d'empilage et, à cet effet, être monté par rapport au bâti de la machine de façon à pouvoir monter et descendre, par des moyens appropriés, connus d'un Homme du métier, commandés par les moyens de commande 26 et schématisés en 48 ;; le dépôt d'une crêpe 2 sous forme de deux rabats doubles 7 mutuellement superposés s'effectue alors que le transporteur 47 occupe, sous l'action des moyens de commande 26 commandant également les moyens 48, une position telle que la surface 46 soit placée à une distance de la tige 35, occupant sa position illustrée aux figures 2 et 3, approximativement égale à deux fois l'épaisseur d'une crêpe 2 considéré à l'état non plié comme on l'a indiqué plus haut s'il s'agit de déposer la première crêpe d'une pile et descendant ensuite à chaque dépôt d'une crêpe, sous l'action des moyens 48 commandés par les moyens de commande 26, d'une valeur égale à quatre fois cette épaisseur de telle sorte qu'à chaque instant, la crêpe supérieure de la pile soit située à une distance de l'ordre de deux fois l'épaisseur d'une crêpe, en dessous de la tige 35 occupant sa position illustrée à la figure 2. Ainsi se forme progressivement une pile de crêpes 2, sous forme de deux rabats doubles respectifs mutuellement superposés, et superposés aux rabats doubles respectifs des autres crêpes constituant déjà la pile. Lorsqu'une pile comportant un nombre prédéterminé de crêpes a été réalisée, les moyens de commande 26 provoquent la mise en route du transporteur 8, qui évacuecette pile 49 dans le sens 50 d'un éloignement par rapport au bord 45, par exemple vers des moyens d'ensachage non représentés, puis s'arrête sous l'action des moyens de commande 26 qui provoquent également une remontée du transporteur 8 jusqu'à ce que sa surface 46 occupe une position espacée verticalement, de la tige 35 occupant sa position illustrée aux figures 2 et 3, d'une valeur correspondant approximativement à deux fois l'épaisseur d'une crêpe 2 à l'état non plié, en vue d'un nouveau cycle. Le sens 50 se confond ici avec le sens 10.

La réalisation et la programmation, aux effets ci-dessus, des moyens de commande 26 relèvent des aptitudes normales d'un Homme du métier et ne seront pas décrites dans le détail.

Naturellement, le mode de mise en oeuvre de l'invention qui vient d'être décrit, tant en termes de procédé qu'en termes de dispositif, peut connaître de nombreuses variantes sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.

Certaines de ces variantes, correspondant à des compléments du dispositif qui vient d'être décrit, ont été illustrées aux figures et vont être décrites à présent.

Ltune de ces variantes est destinée à faciliter l'amorce du processus de pliage lorsque les tiges 17 et 35 amorcent leur montée, suivant la trajectoire respective 130, 44, en quittant la fente respective 16, 34.

A cet effet, au-dessus de la surface 14 mais à proximité de celle-ci, c'est-à-dire à une distance verticale de celle-ci de l'ordre de deux à cinq fois l'épaisseur d'une crêpe 2 non pliée, ces chiffres étant indiqués à titre d'exemple non limitatif, deux rouleaux rectilignes 51 mutuellement identiques, mutuellement parallèles et mutuellement symétriques par rapport au plan 12, mutuellement espacés perpendiculairement à celui-ci d'une distance telle que la trajectoire 130 de la tige 35 entoure l'un de ces rouleaux 51 en respectant vis-à-vis de celui-ci un espacement suffisant pour permettre le passage de la tige 35 et de l'un des rabats 5 formé par celle-ci, tout en étant suffisamment proche de ce rouleau 51 pour que celui-ci, au même titre que l'autre rouleau 51, intercepte au passage le rabat 5 respectivement le plus proche en lui fournissant un appui vers le haut et dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 12. Comme le montre la figure 1, les deux rouleaux 51 présentent parallèlement au sens 10 une longueur au moins égale au plus grand diamètre D d'une crêpe 2 susceptible d'être traitée par le dispositif selon l'invention, et un positionnement tel qu'il soit tous les deux situés au-dessus d'une crêpe 2 reposant sur la surface 14 et en instance de pliage par levée de la tige 17, et s'étendent alors au même titre que cette dernière d'un bord à l'autre de la crêpe 2, en vue de dessus.

Afin de ne pas entraver l'accompagnement de la tige 17 par les rabats 5 en cours de formation, chacun des rouleaux 51 est monté à la rotation libre autour dtun axe respectif 52 fixe par rapport au bâti du dispositif 1 et approximativement horizontal, et plus précisément parallèle à la surface 14 ainsi qu'au plan 12 par rapport auquel les deux axes 52 sont mutuellement symétriques, étant entendu que chacun des rouleaux 51 pourrait également être remplacé par un guide respectif fixe par rapport au bâti du dispositif 1 et présentant vers le bas ainsi que vers le plan 12 une face convexe, lisse, propre à offrir un appui notamment vers le haut à un rabat respectif 5 en cours de formation sans entraver la formation de ce rabat.

De même, au-dessus de la surface 27 sont disposés deux rouleaux mutuellement identiques 53 montés à la rotation libre, par rapport au bâti du dispositif 1, autour d'un axe respectif 54, les deux rouleaux 53 étant mutuellement symétriques par rapport au plan 33, mutuellement parallèles et occupant vis-à-vis de la surface 27, de la fente 34 de celle-ci, et de la trajectoire 44 de la tige 35 des positions identiques aux positions qu'occupent les rouleaux 51 respectivement par rapport à la surface 14, à la fente 16 et à la trajectoire 130 de la tige 17.Toutefois, la distance dont ces rouleaux 53 sont espacés verticalement de la surface 27 et la distance à laquelle celui de ces rouleaux 53 qui se trouve placé à l'intérieur de la trajectoire 44 de la tige 35 se situe par rapport à cette trajectoire 44 sont calculées en fonction du double de l'épaisseur de la crêpe 2, compte tenu de ce que ce sont les rabats doubles 7 en cours de formation qui doivent passer entre les rouleaux 53 lorsque la tige 35 entame son mouvement ascendant à partir de la fente 34.En outre, la dimension des rouleaux 53 perpendiculairement au plan 12 est calculée en fonction du rayon de la plus grande crêpe 2 susceptible d'être traitée par la machine, dans la mesure où c'est aux rabats 5, présentant en plan les dimensions d'une moitié de la crêpe 2, que les rouleaux 53 doivent offrir un appui vers le haut et dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 33, d'un bord à l'autre de ces rabats 5 suivant une direction perpendiculaire au plan 12.

I1 est bien entendu que, comme les rouleaux 51, les rouleaux 53 pourraient être remplacés par des surfaces déflectrices fixes par rapport à la surface 27.

En outre, pour adoucir l'abordage de la plaque 27, au niveau de son bord 29, par les deux rabats 5 et celui de la surface 46 du transporteur 8, au niveau du bord 45, par les deux rabats 7, et d'éviter ainsi un endommagement de la crêpe 2, on a prévu dans l'exemple de mise en oeuvre illustré un premier guide d'appui latéral 55 pour les rabats 5 en cours de formation, ce guiid'appui latéral 55 étant fixe par rapport au bâti du dispositif 1 et ascendant de la surface 14 vers la surface 27 en longeant la trajectoire 130, c'est-à-dire dans l'exemple illustré en présentant une forme convexe s'infléchissant progressivement d'une orientation approximativement verticale, tournée vers le plan 12, vers une orientation approximativement horizontale, tournée vers le haut, de la proximité de la surface 14 vers la proximité du bord 29 de la surface 27.Le guide d'appui latéral 55 respecte vis-à-vis de la trajectoire 130 les mêmes conditions de distance que celui des rouleaux 51 qui est situé à l'intérieur de cette trajectoire 130, de façon à ne pas constituer d'entrave au passage de la tige 35 et de celui des rabats 5 qui est tourné vers l'intérieur de la trajectoire 130.

Le guide d'appui latéral 55 peut connaître divers modes de réalisation. Dans l'exemple illustré, on l'a représenté sous forme de quatre rouleaux 56 montés à la rotation libre, sur le bâti du dispositif 1, autour d'axes 57 horizontaux, mutuellement parallèles, mais il pourrait être remplacé par une surface continue ou encore par une bande transporteuse folle de forme adaptée à celle de la trajectoire 30. Naturellement, parallèlement au sens 10, ce guide 55 présente une dimension au moins égale au plus grand diamètre D d'une crêpe 2 susceptible d'être traitée par la machine et un positionnement coïncidant avec celui des rouleaux 51.

De façon analogue, un guide d'appui latéral 58 est prévu, le long de la trajectoire 44 et à l'intérieur de celle-ci, entre la surface 27, et plus précisément la proximité de celui des rouleaux 53 qui est situé à l'intérieur de la trajectoire 44, et le bord 45 de la surface 46, ce guide d'appui latéral 58 présentant une forme convexe et s'infléchissant progressivement d'une orientation approximativement verticale, qu'il présente au plus près de la surface 27 en étant tourné vers le plan 33, vers une orientation approximativement horizontale qu'il présente à proximité du bord 45, en étant tourné vers le haut à ce niveau.L'espacement du guide 58 vis-à-vis de la trajectoir & 4 est défini comme celui du rouleau 53 placé à l'intérieur de cette trajectoire 44, c'est-à-dire tel que le guide d'appui latéral 58 ne constitue pas d'entrave au passage de la tige 35 et de celui des rabats doubles 7 qui est tourné vers l'intérieur de la trajectoire 44.

Ce guide d'appui latéral 58, ici constitué à l'identique du guide d'appui latéral 55, c'est-à-dire sous forme de rouleaux 59 montés à la rotation libre, sur le bâti du dispositif 1, autour d'axes respectifs 60 mutuellement parallèles, perpendiculaires au plan 12, pourrait connaître les mêmes variantes de réalisation que le guide d'appui latéral 55.

Enfin, on a illustré les dispositions propres à éviter que, lorsqu'on extrait la tige 17 des deux rabats 5 mutuellement superposés sur la surface 27, par actionnement du vérin 25, les deux rabats 5 n'accompagnent la tige 17 et quittent ainsi un positionnement dans lequel le rayon 6 coîncide avec le plan moyen 33, condition nécessaire à l'exécution correcte du pliage sous forme de deux rabats doubles 7 mutuellement superposés.

A cet effet est monté sur le bâti du dispositif 1 un bras 61 de retenue provisoire, lequel bras 61 est situé à un niveau supérieur à celui de la surface 27 et peut évoluer, de façon commandée par les moyens 26, entre une position illustrée aux figures 2 et 3, dans laquelle il s'applique, par l'intermédiaire d'un patin ou d'un galet non représenté, sur les deux rabats 5 mutuellement superposés sur la surface 27 pour les pincer sur cette dernière, pendant l'extraction de la tige 17, et une position non illustrée dans laquelle le bras 61 est totalement escamoté vers l'extérieur de la trajectoire 130, suffisamment loin de celle-ci pour ne pas entraver le passage de la tige 17 et de celui des rabats 5 qui est tourné vers l'extérieur de la trajectoire 130, pendant la formation des rabats 5. A cet effet, par exemple, le bras 61 peut constituer la tige d'un vérin 62 qui est commandé par les moyens 26 et dont le corps est porté de façon solidaire par le bâti du dispositif 1, cette tige étant orientée obliquement ou perpendiculairement par rapport à la surface 27 de façon à descendre vers cette dernière à partir du corps du vérin 22, mais on pourrait également choisir d'autres modes de réalisation et par exemple un mode de réalisation basculant par rapport au bâti de la mac;ilne, des façon commandée par les moyens de commande 26.Cette commande est telle que la tige 61 n'occupe sa position de pincement des rabats 5 mutuellement superposés sur la surface 27 qu'à partir du moment où les rabats 5 ont été ainsi placés sur cette surface 27 et jusqu a ce que la tige 17 en ait été extraite par action du vérin 25, et occupe sa position d'escamotage pendant toute autre phase de fonctionnement du dispositif.

Naturellement, bien que cela n'ait pas été représenté, des moyens analogues peuvent être prévus au-dessus de la surface 46 pour pincer sur celle-ci les rabats doubles 7 mutuellement superposés immédiatement après leur dépôt sur cette surface 46 ou sur une pile de crêpes pliées en cours de formation, afin de retenir ces rabats doubles 7 mutuellement superposés pendant l'extraction de la tige 35 sous l'action du vérin 41, étant entendu qu'en dehors de la phase d'extraction de la tige 35, ces moyens occupent une position escamotée propre à ne pas entraver notamment le passage de la tige 35 entraînant des rabats doubles 7 en cours de formation.

On remarquera qu'un dispositif selon l'invention présente une grande compacité notamment lorsqu'il est vu en plan comme le montre la figure 1, ce qui permet de l'installer dans des ateliers de dimension réduite ; on remarquera également que les moyens utilisés pour plier les crêpes assurent de façon fiable un pliage soit sous forme de deux rabats simples 5 mutuellement superposés, soit sous forme de deux rabats doubles 7 mutuellement superposés, selon des formes rigoureuses et notamment sans risque d'influence de la consistance de la crêpe 2 ou dans son caractère plus ou moins collant sur la qualité du pliage obtenu ; en outre, ce dispositif présente une grande simplicité mécanique et peut être automatisé de façon particulièrement simple, ce qui le rend fiable et facile à utiliser.

Cependant, ce dispositif est susceptible de nombreuses variantes sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, les mouvements des tiges 17 et 35 par rapport aux surfaces 14, 27, 46 pouvant être obtenus non pas par déplacement des tiges par rapport au bâti du dispositif 1, mais par déplacement des surfaces 14, 27, 46 par rapport à ce bâti alors que les tiges 17 et 35 restent fixes par rapport à celui-ci, ou encore par combinaison de mouvements respectifs des tiges 17 et 35 et des surfaces 14, 27 et 46 par rapport au bâti du dispositif 1.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Procédé de pliage d'un produit alimentaire (2) plat et souple, tel qu'une crêpe ou analogue, caractérisé par la succession des étapes consistant à

a) placer le produit (2) à plat sur une première surface (13) approximativement plane et horizontale, tournée vers le haut et présentant une fente rectiligne (16), de telle sorte que cette fente (16) coîncide approximativement avec un plan (12) de symétrie approximative du produit (2), et disposer dans cette fente (16), sous la première surface (14), une première tige (17) rectiligne, approximativement horizontale, de telle sorte que cette première tige (17) s'étende d'un bord à l'autre du produit (2),

b) provoquer ensuite un déplacement relatif de la première tige (17) et de la première surface (13), tel que la première tige (17) s'éloigne verrs le haut de la première surface (13) en entrainant le produit (2), qui se plie en formant un rabat simple (5) respectivement de part et d'autre de la première tige (17),

c) provoquer ensuite un déplacement relatif de la première tige (17) et d'une deuxième surface (27) approximativement plane et horizontale tournée vers le haut, tel que la première tige (17) vienne se superposer à la deuxième surface (27) en l'abordant latéralement, et que la deuxième surface (27) intercepte par le travers les deux rabats simples (5) qui viennent s'y déposer à plat, à l'état mutuellement superposé,

d) dégager ensuite la première tige (17) d'entre les rabats simples (5) mutuellement superposés par un déplacement relatif parallèle à la première tige (17) et à la deuxième surface (27).

2. Procédé de pliage selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on évacue ensuite le produit (2), sous forme de deux rabats simples (5) mutuellement superposés, de la deuxième surface (27).

3. Procédé de pliage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la deuxième surface (27) présente une fente rectiligne (34), à laquelle la première tige (17) est sensiblement perpendiculaire lors de l'étape c), en ce que l'on dispose les deux rabats simples (5) sur la deuxième surface (27), lors de l'étape d), de telle sorte que ladite fente (34) coïncide approximativement avec un plan (33) de symétrie approximative des rabats simples (5), et en ce qu'il comprend en outre la succession des étapes consistant à

e) au cours de l'une des étapes a), b), c), d) ou postérieurement à l'étape d), disposer dans la fente (34) de la deuxième surface (27), sous celle-ci, une deuxième tige (35) rectiligne, approximativement horizontale, de telle sorte que cette deuxième tige (35) s'étende d'un bord à l'autre des rabats simples (5) mutuellement superposés, tels que déposés à plat sur la deuxième surface (27) lors de l'étape c),

f) après les étapes d) et e), provoquer un déplacement relatif de la deuxième tige (35) et de la deuxième surface (27), tel que la deuxième tige (35) s'éloigne vers le haut de la deuxième surface (27) en entraînant les deux rabats simples (5) mutuellement superposés, qui se plient en formant un rabat double (7) respectivement de part et d'autre de la deuxième tige (35),

g) provoquer ensuite un déplacement relatif de la deuxième tige (35) et d'une troisième surface (46) approximativement plane et horizontale, tournée vers le haut, tel que la deuxième tige (35) vienne se superposer à la troisième surface (46) en l'abordant latéralement et que la troisième surface (46) intercepte par le travers les deux rabats doubles (7) qui viennent s'y déposer à plat, à l'état mutuellement superposé,

h) dégager ensuite la deuxième tige (35) d'entre les rabats doubles (7) mutuellement superposés, par un déplacement relatif parallèle à la deuxième tige (35) et à la troisième surface (46).

4. Procédé de-giage selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'on évacue ensuite le produit (2), sous forme des deux rabats doubles (7) mutuellement superposés, de la troisième surface (46).

5. Procédé de pliage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, lors de l'étape b ou f), respectivement, on offre au produit (2) un appui (51, 53) vers le haut, de part et d'autre de la première ou deuxième tige (17, 35), ledit appui (51, 53) occupant une position fixe par rapport à la première ou deuxième surface (13, 27) et situé au-dessus de celle-ci, pour forcer le produit (2) à se plier sur la première ou deuxième tige (17, 35).

6. Procédé de pliage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, lors de l'étape c) ou g) respectivement, on offre au produit (2) un appui (55, 68) latéral ascendant de guidage vers la deuxième ou troisième surface (27, 46), pour amener progressivement les rabats simples (5) ou doubles (7) d'une orientation approximativement verticale à une orientation approximativement horizontale.

7. Procédé de pliage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'on retient provisoirement le produit (2) sur la deuxième ou troisième surface (27, 46), lors de l'étape d) ou h) respectivement.

8. Dispositif de pliage d'un produit alimentaire (2) plat et souple, tel qu'une crêpe ou analogue, caractérisé en ce qu'il comporte

- une première surface (13) approximativement plane et horizontale tournée vers le haut, apte à recevoir le produit (2) à plat et présentant une fente rectiligne (16) approximativement médiane,

- une deuxième surface (27) approximativement plane et horizontale, tournée vers le haut, apte à recevoir le produit (2) sous forme de deux rabats simples (5) mutuellement superposés,

- une première tige (17) rectiligne, horizontale,

- des premiers moyens commandés (20, 25, 30) pour animer la première tige (17) et les première et deuxième surfaces (13, 27), à partir d'un état dans lequel la première tige (17) est disposée dans la fente (16) de la première surface (14)sous celle-ci, d'un mouvement relatif au cours duquel la première tige (17) s'éloigne vers le haut de la première surface (13), puis vient se superposer à la deuxième surface (27) en l'abordant latéralement, puis se déplace parallèlement à elle-même et à la deuxième surface (27).

9. Dispositif de pliage selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour évacuer le produit de la deuxième surface (27).

10. Dispositif de pliage selon l'une quelconque des revendications 8 et 9, caractérisé en ce que les première et deuxième surfaces (13, 27) occupent des positions fixes et en ce que lesdits premiers moyens commandés (20, 25, 30) sont des moyens de déplacement de la première tige (17).

11. Dispositif de pliage selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en outre en ce que la deuxième surface (27) présente une fente (34) rectiligne, approximativement médiane, à laquelle la première tige (17) est sensiblement perpendiculaire lorsqu'elle se superpose à sa deuxième surface (27), et en ce qu'il comporte en outre

- une troisième surface (46) approximativement plane et horizontale, tournée vers le haut, apte à recevoir le produit (2) sous forme de deux rabats doubles (7) mutuellement superposés,

- une deuxième tige (35), rectiligne, approximativement horizontale,

- des deuxièmes moyens commandés (38, 41, 42) pour animer la deuxième tige (35) et les deuxième et troisième surfaces (27, 46), à partir d'un état dans lequel la deuxième tige (35) est disposée dans la fente (34) de la deuxième surface (27), sous celle-ci, d'un mouvement relatif au cours duquel la deuxième tige (35) s'éloigne vers le haut de la deuxième surface (27), puis vient se superposer à la troisième surface (46) en l'abordant latéralement, puis se déplace parallèlement à elle-même et à la troisième surface (46).

12. Dispositif - pliage selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (8) pour évacuer le produit (2) de la troisième surface (46).

13. Dispositif de pliage selon l'une quelconque des revendications 11 et 12 en combinaison avec la revendication 10, caractérisé en ce que la troisième surface (46) occupe une position fixe et en ce que lesdits deuxième moyens commandés (38, 41, 42) sont des moyens de déplacement- de la deuxième tige (35).

14. Dispositif de pliage selon l'une quelconque des revendications 10 et 13, caractérisé en ce que les moyens (20, 25, 30, 38, 41, 42) de déplacement de la première ou deuxième tige (17, 35) respectivement, comportent les moyens pour déplacer celle-ci à la rotation autour d'un axe (21, 33) fixe par rapport à la première ou deuxième surface (13, 27) et parrallèle à la fente (16, 34) de celle-ci, et à la translation parallèlement audit axe fixe (21, 33).

15. Dispositif de pliage selon l'une quelconque des revendications 8 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte au-dessus de la première ou deuxième surface (13, 27) respectivement, de part et d'autre de l'aplomb de la fente respective (16, 34) et parallèlement à celle-ci, deux organes rectilignes d'appui (51, 53) tournés vers le bas, approximativement horizontaux, occupant une position fixe par rapport à la première ou deuxième surface (13, 27).

16. Dispositif de pliage selon l'une quelconque des revendications 8 à 15, caractérisé en ce qu il comporte un guide (55, 52) d'appui latéral ascendant vers la deuxième ou troisième surface (27, 46) respectiverrient, le long de la trajectoire de la première ou deuxième tige (17, 35) par rapport à la deuxième ou troisième surface (27, 46), respectivement, lors de la phase de mouvement au cours de laquelle la première ou deuxième tige (17, 35) vient se superposer à la deuxième ou troisième surface (27, 46).

17. Dispositif de pliage selon l'une quelconque des revendications 8 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens commandés (61, 62) de retenue provisoire Xu produit - (2) sur la première ou deuxième surface (13, 27), pendant l'étape d) ou f), respectivement.