FR2691390A1 - Dispositif support évacuateur de tôles pour cisaille guillotine. - Google Patents

Abstract

Ce dispositif (7) assure la réception et l'évacuation des parties coupées de tôles (6), à l'arrière d'une cisaille guillotine comprenant un coulisseau (2) portant une lame mobile (3) qui présente un angle de coupe (A). Le dispositif (7) comprend, en arrière du plan de cisaillage, une table réceptrice (8) mobile verticalement sous la commande de vérins (14, 16) entre une position haute et une position basse horizontales, situées respectivement au-dessus et au-dessous de moyens d'évacuation (9) des tôles coupées. La table réceptrice (8) est progressivement inclinée au moyen des vérins (14), au fur et à mesure de la descente du coulisseau (2), jusqu'à une valeur d'inclinaison correspondant à l'angle de coupe (A). La tôle est ainsi soutenue de façon permanente durant la coupe, de manière à éviter les déformations et arrachements, avant d'être évacuée par les moyens (9) tels que bandes transporteuses.

Description

"Dispositif support évacuateur de tôles
pour cisaille guillotine"
La présente invention concerne un dispositif support et évacuateur de tôles pour cisaille guillotine.

Ce dispositif assure la réception et l'évacuation des parties coupées de tôles, à l'arrière d'une cisaille guillotine du genre de celles comprenant, de manière classique, une lame fixe horizontale qui coopère avec une lame mobile dans un plan de cisaillage sensiblement vertical et portée par un coulisseau, la lame mobile présentant un "angle de coupe" c'est-à-dire qu'elle possède une inclinaison par rapport à l'horizontale, une extrémité de cette lame étant située plus haut que son extrémité opposée, si bien que la coupe d'une tôle s'effectue de façon progressive, entre un bord de la tôle et son bord opposé.

Il est déjà connu de disposer, en arrière du plan dit de cisaillage contenant les lames d'une telle cisaille guillotine, une table de support horizontale qui intervient avant la coupe pour soutenir la tôle, notamment lors de la mise en place de la "butée arrière". Au moment de la coupe, lorsque le coulisseau descend avec sa lame mobile, la table de support est escamotée vers le bas.

La coupe étant progressive, le poids croissant de la partie coupée de la tôle située à l'arrière provoque un fléchissement et un risque d'arrachement, cette partie de tôle n'étant pas soutenue. Il en résulte une déformation par torsion de la tôle, avec une coupe non franche, principalement dans la région de la fin de coupe, c'est-àdire du côté atteint en dernier par la lame mobile (côté où la lame se situe le plus haut en raison de son inclinaison). Ce problème est d'autant plus sensible que la tôle coupée est large et que le porte-à-faux et le poids de la partie coupée sont par conséquent importants.

Par ailleurs, on connaît pour les cisailles guillotines, du genre ici considéré, des dispositifs d'évacuation des tôles coupées constitués par une série de bandes sans fin transporteuses, parallèles entre elles et s'étendant chacune dans la direction "avant-arrière" de la machine.

La présente invention vise à résoudre le problème exposé ci-dessus, en fournissant des moyens qui reçoivent et soutiennent convenablement la partie coupée de la tôle de manière à éviter les déformations et arrachements tout en permettant l'utilisation de moyens d'évacuation à bandes sans fin tels qu'évoquées ci-dessus.

A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet un dispositif support et évacuateur de tôles pour cisaille guillotine, du genre précisé ci-dessus, qui comprend en arrière du plan de cisaillage une table réceptrice mobile verticalement entre une position horizontale haute située au-dessus du niveau de moyens d'évacuation des tôles coupées, et une position horizontale basse située au-dessous du niveau des moyens d'évacuation des tôles coupées, la table réceptrice étant apte à être inclinée jusqu'à une valeur d'inclinaison correspondant sensiblement à l'angle de coupe de la lame mobile, tout en étant maintenue en permanence dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan de cisaillage, de manière à accompagner la descente du coulisseau, lors de la coupe en s'inclinant progressivement.

La table réceptrice, s'inclinant ainsi au fur et à mesure de la descente du coulisseau, permet de maintenir la partie coupée de la tôle sensiblement dans un plan perpendiculaire au plan de cisaillage pendant la coupe et jusqu'à l'achèvement de la coupe sur toute la largeur de la tôle. La tôle est ainsi soutenue de façon permanente durant toute la coupe, et notamment en fin de coupe lorsque le risque de déformation et d'arrachement est le plus grand, si bien que la coupe obtenue est nette et que la partie coupée, ou "flan", conserve une bonne planéité.

C'est seulement après achèvement de la coupe que la table réceptrice est abaissée entièrement et remise à l'horizontale, permettant ainsi l'évacuation de la tôle coupée.

On notera que l'expression "table réceptrice" n'implique pas ici une surface support continue, mais englobe toute structure rigide comportant des points d'appui situés dans un même plan et suffisamment rapprochés pour assurer le soutien de la tôle. C'est ainsi, notamment, que dans le cas d'une machine pourvue de moyens d'évacuation des tôles coupées réalisés sous la forme d'une série de bandes sans fin transporteuses, parallèles entre elles et espacées les unes des autres, la table réceptrice comprend avantageusement une série d'éléments longitudinaux, qui prennent place entre les bandes sans fin transporteuses et sont reliés rigidement les uns aux autres par des éléments transversaux passant sous lesdites bandes sans fin transporteuses. Ainsi, lors de l'abaisement final de la table réceptrice, la tôle qui reposait sur cette table se trouve interceptée par les bandes transporteuses, qui peuvent l'évacuer vers l'arrière.

De préférence, la table réceptrice comporte, à ses deux extrémités, des moyens de commande respectifs, à course sensiblement verticale, aptes à être actionnés séparément ou simultanément, et permettant ainsi soit de déplacer verticalement une seule extrémité de cette table en la faisant pivoter autour d'un axe théorique sensiblement horizontal situé à son extrémité opposée, de manière à modifier l'inclinaison de ladite table, soit de déplacer verticalement de manière synchronisée les deux extrémités de la table réceptrice de manière à l'abaisser ou l'élever en la maintenant parallèle à elle-même, et notamment horizontale.

Les moyens de commande comprennent avantageusement une première paire de vérins sensiblement verticaux situés à une extrémité de la table réceptrice, et une seconde paire de vérins sensiblement verticaux situés à l'extrémité opposée de la table réceptrice. Selon une disposition particulièrement intéressante, les vérins de l'une au moins des deux paires comportent des moyens ajustables de contrôle du débit d'échappement du fluide qui les alimente, de manière à adapter le mouvement d'inclinaison progressive de la table réceptrice (pendant la coupe) à la vitesse de descente du coulisseau de la cisaille guillotine.

De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce dispositif support et évacuateur de tôles pour cisaille guillotine
Figure 1 est une vue de face partielle d'une cisaille guillotine, équipée d'un dispositif support et évacuateur de tôles objet de la présente invention
Figure 2 est une vue similaire à figure 1, mais montrant le dispositif support et évacuateur de tôles avec sa table réceptrice occupant une autre position
Figure 3 est une vue de côté de ce dispositif support et évacuateur de tôles
Figures 4, 5 et 6 sont des vues de face très schématiques, illustrant les mouvements du dispositif représenté aux figures précédentes, en relation avec le cycle de fonctionnement de la cisaille guillotine.

La cisaille guillotine représentée très schématiquement sur le dessin est d'un type courant, comportant une table horizontale fixe 1 sur sa face "avant", et un coulisseau 2 monté mobile en direction sensiblement verticale. Le coulisseau 2 porte une lame supérieure mobile 3, qui coopère avec une lame inférieure fixe 4 située le long du bord postérieur de la table 1 voir figure 3. Le coulisseau 2 est guidé verticalement le long de montants latéraux 5, et il est déplacé le long de ces montants 5 par des moyens de commande, plus particulièrement des vérins hydrauliques, qui ne sont pas représentés, de sorte que lors de sa descente la lame mobile 3 passe au ras de la lame fixe 4 et provoque la coupe d'une tôle 6 posée horizontalement sur la table 1.

La lame mobile 3 présente une inclinaison sur l'horizontale, selon un angle A compris par exemple entre 0,50 et 30, cet angle de coupe A étant fortement exagéré sur le dessin. Il en résulte que la coupe de la tôle 6 s'effectue progressivement, d'un bord de cette tôle situé du côté où la lame mobile 3 est la plus basse (côté d'attaque) jusqu'au bord situé du côté opposé.

La partie coupée de la tôle 6, c'est-à-dire la partie située à l'arrière de la cisaille, est reçue sur un dispositif support et évacuateur, désigné dans son ensemble par le repère 7, qui fait plus particulièrement l'objet de la présente invention. Le dispositif support et évacuateur 7 comprend d'une part une table réceptrice 8, et d'autre part une série de bandes sans fin transporteuses 9.

La table réceptrice 8 est constituée par un châssis métallique qui s'étend sur toute la largeur de la cisaille, et comprend des éléments longitudinaux parallèles 10, orientés dans le sens "avant-arrière", qui sont espacés les uns des autres et sont reliés rigidement entre eux à leur base par des éléments transversaux 11 passant sous les bandes transporteuses 9. Les parties supérieures de tous les éléments parallèles 10, conformées comme des barres, sont situées dans un même plan (plan supérieur de la table 8). Les extrémités des éléments transversaux 11 sont guidées dans des glissières fixes verticales 12 et 13, qui autorisent le déplacement vertical de la table réceptrice 8 et aussi l'inclinaison de cette table 8, en ce sens qu'une extrémité des éléments transversaux 11 peut être située plus bas que leur extrémité opposée.

Deux premiers vérins pneumatiques de commande 14 sensiblement verticaux, situés à une extrémité de la table réceptrice 8, relient un bâti fixe 15 à un premier élément 10 extrême de cette table 8. Deux autres vérins pneumatiques de commande sensiblement verticaux 16, situés à l'extrémité opposée de la table réceptrice 8, relient le bâti fixe 15 à un second élément 10 extrême de la même table 8.

Les circuits d'alimentation des vérins de commande 14 et 16 sont agencés de telle sorte que les deux premiers vérins 14 sont nécessairement alimentés de façon simultanée, mais peuvent l'être indépendamment des deux autres vérins 16, eux aussi nécessairement alimentés de façon simultanée. Ainsi, on peut commander soit le déplacement d'une seule extrémité de la table réceptrice 8, soit le déplacement simultané des deux extrémités de la table réceptrice 8, dans le sens de la descente ou de la montée, d'une manière qui sera décrite en détail plus bas.

Les bandes sans fin transporteuses 9 sont situées entre les éléments parallèles 10 de la table réceptrice 8, et elles s'étendent elles aussi dans le sens "avantarrière". Ces bandes transporteuses 9 parallèles, situées dans un même plan horizontal, sont portées par des supports individuels 17 montés sur le bâti 15, et elles sont toutes accouplées à un moteur commun d'entraînement 18, par l'intermédiaire d'un réducteur 19. Il est à noter que la table réceptrice 8 est déplaçable verticalement, sous la commande des vérins 14 et 16, entre une position supérieure dans laquelle cette table réceptrice 8 se situe au-dessus du plan horizontal des bandes transporteuses 9 (voir figures 1 et 2), et une position inférieure dans laquelle cette table réceptrice 8 se situe au-dessous du plan horizontal des bandes transporteuses 9. En outre, comme l'illustre la figure 3 et comme on le précisera plus bas, cette table réceptrice 8 peut s'incliner, toujours sous la commande des vérins 14 et 16, l'une de ses extrémités se situant à un niveau différent de l'autre extrémité.

D'une manière connue, la cisaille comprend encore une butée arrière 20, facilitant le positionnement de la tôle 6. La butée arrière 20 présente ici une forme crénelée avec des encoches 21, ouvertes vers le bas et réparties sur sa longueur en correspondance avec les éléments 10 de la table réceptrice 8 - voir figure 1.

Les schémas des figures 4, 5 et 6 illustrent les mouvements de la table réceptrice 8, commandés par les vérins 14 et 16, en relation avec le cycle de fonctionnement de la cisaille et, en particulier, avec les mouvements de la lame mobile 3 liée au coulisseau 2.

Au départ du cycle (figure 4), la lame mobile 3 est en position haute, et la table réceptrice 8 est en position horizontale haute, au niveau de la table fixe 1 et au-dessus du plan des brins supérieurs des bandes transporteuses 9.

Partant de cette position initiale, la lame mobile 3 est abaissée en restant parallèle à elle-même, l'angle de coupe A se trouvant conservé. Simultanément, la paire de vérins pneumatiques 14 située à une extrémité de la table réceptrice 8 intervient seule, pour faire pivoter cette table 8 autour d'un axe théorique X sensiblement horizontal situé à son extrémité opposée. Ce mouvement de pivotement peut être avantageusement obtenu par un échappement contrôlé de l'air des vérins 14, le débit d'échappement étant ajusté de telle manière que l'extrémité droite (par rapport au dessin) de la table 8 descende progressivement en accompagnant assez exactement le mouvement descendant de l'extrémité correspondante de la lame mobile 3, l'inclinaison 8 de la table étant ainsi croissante.

La tôle 6 en cours de coupe est ainsi soutenue, dans un plan perpendiculaire au plan (sensiblement vertical) de cisaillage, jusqu'à la terminaison totale de la coupe, ce qui évite notamment les problèmes d'arrachement de la tôle à la fin de la coupe.

Lorsque la coupe est achevée, comme l'illustre la figure 5, la lame mobile 3 est arrêtée dans sa position inférieure, et la table réceptrice 8 est parvenue dans une position d'inclinaison maximale, correspondant à l'angle de coupe A.

A partir de là, l'autre paire de vérins pneumatiques 16 intervient pour faire pivoter rapidement la table réceptrice 8 autour d'un axe théorique Y sensiblement horizontal, de manière à ramener cette table 8 en position horizontale par abaissement de son extrémité gauche. Ce mouvement peut être avantageusement obtenu par un échappement rapide de l'air des vérins 16. La table réceptrice 8 parvient ainsi, finalement, dans une position horizontale inférieure à un niveau situé légèrement plus bas que le plan des brins supérieurs des bandes transporteuses 9 (voir figure 6). La table 8 est maintenue alors immobile dans cette position inférieure.

La partie de tôle coupée, réceptionnée par la table 8, est ainsi déposée sur les bandes transporteuses 9, et ces dernières sont actionnées pendant une durée prédéterminée par le moteur 18 pour assurer finalement l'évacuation de la partie de tôle coupée.

Pendant ce temps, la lame mobile 3 remonte, avec le coulisseau 2, vers sa position supérieure où elle est maintenue immobile, en attendant la prochaine opération de coupe.

Après évacuation de la partie de tôle coupée, la table réceptrice 8 est ramenée en position haute, tout en se maintenant horizontale, par l'actionnement synchronisé des deux paires de vérins pneumatiques 14 et 16 alimentées de façon simultanée en air comprimé. La machine est ainsi ramenée en position de départ (figure 4), et se trouve prête pour effectuer un nouveau cycle identique à celui précédemment décrit.

Les divers mouvements, précédemment décrits, sont commandés à partir de signaux de déclenchement électriques, et par l'intermédiaire d'électrovannes placées directement sur les différents vérins et/ou sur leurs conduits d'alimentation en fluide hydraulique ou pneumatique, d'une manière qui est connue de l'homme de métier et qui ne nécessite pas une description plus détaillée.

Il va de soi que l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce dispositif support et évacuateur de tôles pour cisaille guillotine qui a été décrite ci-dessus, à titre d'exemple ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation respectant le même principe. C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention par des modifications de détail de la structure de la table réceptrice, ou par l'utilisation de moyens autres que des vérins pneumatiques pour commander les mouvements de cette table, du moment que l'on conserve le principe d'inclinaison progressive de ladite table.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Dispositif support et évacuateur de tôles pour cisaille guillotine, du genre de celles comprenant une lame fixe horizontale (4) qui coopère avec une lame (3) mobile dans un plan de cisaillage sensiblement vertical et portée par un coulisseau (2), la lame mobile (3) présentant un angle de coupe (A), caractérisé en ce qu'il comprend, en arrière du plan de cisaillage, une table réceptrice (8) mobile verticalement entre une position horizontale haute située au-dessus du niveau de moyens d'évacuation (9) des tôles coupées (6), et une position horizontale basse située au-dessous du niveau des moyens d'évacuation (9) des tôles coupées, la table réceptrice (8) étant apte à être inclinée jusqu'à une valeur d'inclinaison correspondant sensiblement à l'angle de coupe (A) de la lame mobile (3), tout en étant maintenue en permanence dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan de cisaillage, de manière à accompagner la descente du coulisseau (2) lors de la coupe en s'inclinant progressivement.

2. Dispositif support et évacuateur de tôles pour cisaille guillotine selon la revendication 1, dans lequel les moyens d'évacuation des tôles coupées (6) sont réalisés sous la forme d'une série de bandes sans fin transporteuses (9), parallèles entre elles et espacées les unes des autres, caractérisé en ce pue la table réceptrice (8) comprend une série d'éléments longitudinaux (10), qui prennent place entre les bandes sans fin transporteuses (9) et sont reliés rigidement les uns aux autres par des éléments transversaux (11) passant sous lesdites bandes sans fin transporteuses (9).

3. Dispositif support et évacuateur de tôles pour cisaille guillotine selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la table réceptrice (8) comporte, à ses deux extrémités, des moyens de commande respectifs (14,16) à course sensiblement verticale, aptes à être actionnés séparément ou simultanément, et permettant ainsi soit de déplacer verticalement une seule extrémité de cette table (8) en la faisant pivoter autour d'un axe théorique (X,Y) sensiblement horizontal situé à son extrémité opposée, de manière à modifier l'inclinaison de ladite table, soit de déplacer verticalement de manière synchronisée les deux extrémités de la table réceptrice (8) de manière à l'abaisser ou l'élever en la maintenant parallèle à elle-même, et notamment horizontale.

4. Dispositif support et évacuateur de tôles pour cisaille guillotine selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent une première paire de vérins (14) sensiblement verticaux situés à une extrémité de la table réceptrice (8), et une seconde paire de vérins (16) sensiblement verticaux situés à l'extrémité opposée de la table réceptrice (8).

5. Dispositif support et évacuateur de tôles pour cisaille guillotine selon la revendication 4, caractérisé en ce que les vérins (14) de l'une au moins des deux paires comportent des moyens ajustables de contrôle du débit d'échappement du fluide qui les alimente, de manière à adapter le mouvement d'inclinaison progressive de la table réceptrice (8) à la vitesse de descente du coulisseau (2).