FR2662466A1 - Coulisses pour volet roulant equipees d'elements de guidage escamotables pour autoriser le passage des lames d'un tablier. - Google Patents

Abstract

L'invention a trait à un volet roulant pour porte, fenêtre ou analogue comprenant un caisson servant de logement à un mécanisme d'enroulement et de déroulement d'un tablier composé de lames juxtaposées s'insérant, au niveau de leurs extrémités latérales, dans des coulisses comportant, à leur extrémité aboutant auxdits caissons, des entrées de coulisses constituant, d'une part, des éléments de guidage et, d'autre part, des butées aptes à coopérer avec des arrêts équipant la lame se situant à l'extrémité libre du tablier afin d'empêcher cette lame de s'extraire desdites coulisses. Ce volet roulant est caractérisé en ce que les entrées de coulisses (11) sont de type escamotable et de nature démontable se composant de deux pièces (13, 14) séparables pour, selon le cas, autoriser ou non le passage, au travers de ces éléments de guidage (11), de ladite lame (6) équipée desdits arrêts (12).

Description

L'invention concerne un volet roulant pour porte, fenêtre ou analogue comprenant un caisson servant de logement à un mécanisme d'enroulement ou de déroulement d'un tablier composé de lames juxtaposées s'insérant, au niveau de leurs extrémités latérales, dans des coulisses comportant, à leur extrémité aboutant audit caisson, des entrées de coulisses constituant, d'une part, des éléments de guidage et, d'autre part, des butées aptes à coopérer avec des arrêts équipant la lame finale se situant à l'extrémité libre dudit tablier.

La présente invention trouvera son application, plus particulièrement, dans le domaine des couvertures amovibles et, notamment, chez les fabricants de volets roulants et, plus généralement, de menuiseries en bâtiment.

Il existe, actuellement, différents types de volets roulants qui se distinguent, généralement, les uns des autres, soit en raison de leurs caractéristiques particulières liées au mécanisme d'enroulement et de déroulement du tablier, soit à propos de leur mode de montage au niveau d'une ouverture pratiquée dans une maçonnerie et accueillant, généralement, une porte, fenêtre ou analogue.

Ainsi, en ce qui concerne, plus particulièrement, les différentes méthodes d'intégration d'un volet roulant, par exemple, dans une construction, il convient de distinguer celles selon lesquelles, le volet roulant, équipé de l'ensemble de ses accessoires, est apposé, en un seul tenant, dans l'ouverture de la construction considérée et ce, des méthodes autorisant, ou même dans certains cas, imposant le montage successif des pièces essentielles composant ledit volet roulant.

Le montage monobloc est employé très fréquemment, en cas de rénovation d'une construction. Dans ces conditions, le volet roulant, composé, d'une part, du caisson intégrant le tablier et le mécanisme d'enroulement et de déroulement et, d'autre part, de coulisses dans lesquelles sont amenées à se déplacer les extrémités latérales des lames dudit tablier, est apposé en une seule opération et depuis l'extérieur, dans l'ouverture de la construction.

Bien entendu, cette solution peut également être adoptée dans le cadre des constructions neuves et en application sur la face interne des murs.

L'inconvénient majeur que présente ce type de volets roulants monobloc réside dans le fait que leur poids total, notamment, lorsqu'ils sont de dimension relativement importante, rend leur montage difficile et, dans tous les cas, délicat. Aussi, ce montage imposera, très souvent, l'intervention de plusieurs opérateurs. De plus, une intervention ultérieure en cas de panne de mécanisme d'enroulement et de déroulement, nécessite le démontage complet de l'ensemble. Ceci est également vrai au cas où l'usager désire, par la suite, la motorisation du volet roulant.

A cet inconvénient s'ajoute celui des difficultés d'ajustement de ce volet roulant à une ouverture d'une construction qui tout en respectant les tolérances autorisées, présente, par exemple des défauts d'équerrage. En effet, leur nature monobloc ne permet, généralement, pas d'ajuster la position des coulisses par rapport au caisson ou encore celle du tablier à l'intérieur de ce dernier.

De manière à remédier aux inconvénients précités, il a été conçu des volets roulants dont le tablier et le mécanisme d'enroulement et de déroulement sont en mesure d'être insérés dans le caisson, après montage de ce dernier au niveau de l'ouverture de la construction. En quelque sorte, cette solution a permis de régler les problèmes liés au poids auquel il fut fait référence ci-dessus, ainsi qu'à l'intervention après-coup.

En outre, des solutions ont été trouvées pour permettre le réglage transversal du tablier à l'intérieur du caisson et, en conséquence, en fonction de l'ouverture. De même la liaison des coulisses au niveau du caisson fut adaptée en vue d'autoriser le réglage de leur positionnement.

Bien entendu et en raison des impératifs de montage, à posteriori, du tablier à l'intérieur du caisson, chacune des lames, composant ce tablier, doit être en mesure de s'insérer, librement, à l'intérieur des coulisses latérales.

Cependant, à l'inverse, il est nécessaire de prendre des précautions de sorte que la lame d'extrémité du tablier, dite lame finale, ne vienne à s'échapper, après montage du volet roulant, à l'intérieur du caisson, sans quoi ladite lame et, finalement, le tablier ne sauraient regagner lesdites coulisses.

Aussi et de manière à remédier au problème ci-dessus, il est fréquent d'équiper cette lame finale dudit tablier, d'arrêts susceptibles de coopérer, soit avec le caisson du volet roulant, soit avec le linteau de l'ouverture de la construction, de sorte, qu'à tout instant, la lame finale soit maintenue engagée dans les coulisses.

Ces arrêts sont nécessairement disposés au niveau de la face externe du tablier. Aussi, il en résulte un inconvénient, d'une part, technique en ce sens qu'il sera éventuellement nécessaire de les apposer en fin de montage et d'assemblage du volet roulant conduisant à une perte de temps non négligeable pour l'opérateur et, d'autre part, sur le plan esthétique. En effet, ces arrêts sont visibles depuis l'extérieur et, par ailleurs, empêchent la lame finale du tablier de s'escamoter à l'intérieur du caisson, cette lame finale étant, alors, maintenue en permanence,apparente, même en position enroulée du tablier.

On notera, à ce propos, que le volet roulant de type monobloc permet de résoudre les problèmes spécifiques visés ci-dessus. En effet, ce volet roulant étant assemblé, généralement, en atelier, il a été envisagé d'équiper les coulisses, au niveau de leurs extrémités s'insérant dans le caisson, d'éléments de guidage "dites entrées de coulisses" constituant des butées susceptibles de coopérer avec des arrêts équipant les bords latéraux de la lame finale, ceci afin d'empêcher cette dernière de s'échapper à l'intérieur du caisson du volet roulant.Toutefois, on remarquera qu'en raison du fait que les arrêts sont associés à la lame finale de manière inamovible, il n'est plus possible, après assemblage, de retirer celle-ci des coulisses sans qu'il ne soit nécessaire, soit de détériorer les entrées de coulisses, soit les arrêts qui, par ailleurs, sont devenus inaccessibles du fait de leur position. En conséquence, l'intervention sur ces volets roulants monobloc en cas de réparation s'avère difficile.

Cependant et à l'inverse de la situation relevée dans le cadre de volets roulants démontables, la disposition effacée des entrées de coulisses à l'intérieur du caisson et la fonction de butée qu'ils assurent permet de faire en sorte qu'en position enroulée du tablier, la lame finale soit également maintenue effacée à l'intérieur dudit caisson et, dans tous les cas, non apparente.

En somme, la présente invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients précités en proposant un volet roulant, alliant, à la fois, les avantages d'un volet roulant monobloc et ceux correspondants à un volet roulant démontable, conduisant ainsi, à une plus grande facilité de montage et de meilleures possibilités d'adaptation à l'ouverture prévue dans la maçonnerie et destinée à l'accueillir.

A cet effet, l'invention concerne un volet roulant pour porte, fenêtre ou analogue, comprenant un caisson servant de logement à un mécanisme d'enroulement et de déroulement d'un tablier composé de lames juxtaposées s'insérant, au niveau de leurs extrémités latérales, dans des coulisses comportant, à leur extrémité aboutant audit caisson, des entrées de coulisses constituant, d'une part, des éléments de guidage et, d'autre part, des butées aptes à coopérer avec des arrêts équipant la lame finale se situant à l'extrémité libre dudit tablier, caractérisé par le fait que les entrées de coulisses sont de type escamotable et de nature démontable, se composant de deux pièces séparables pour, selon le cas, autoriser ou non le passage, au travers de ces entrées de coulisses, de ladite lame finale équipée desdits arrêts.

Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent, essentiellement, en ce que le tablier et, notamment, la lame finale peut être équipée, en usine, d'arrêts susceptibles d'éviter que cette lame finale vienne à s'échapper, inopinément, des coulisses dans lesquelles elle est insérée. Par ailleurs, les entrées de coulisses, avec lesquelles sont amenés à coopérer ces arrêts au niveau de l'extrémité supérieure desdites coulisses, sont, à la fois, escamotables et démontables. Il est ainsi possible d'envisager le montage du tablier et de son mécanisme d'enroulement et de déroulement à l'intérieur du caisson en cours de pose du volet roulant.A noter, en outre, que ces mêmes caractéristiques autorisent, également, le démontage facile de ce tablier et de son mécanisme d'enroulement en cas de réparation ou toute autre intervention ultérieure, sans qu'il ne soit nécessaire de détruire l'une ou l'autre des pièces composant le volet roulant.

D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre exposant seulement un exemple de réalisation qui n'est donné qu'à titre indicatif et non limitatif.

La compréhension de cette description sera facilitée en se référant au dessin joint en annexe et dans lequel
- la figure 1 est une vue éclatée et en perspective, illustrant, plus particulièrement, l'extrémité supérieure d'une coulisse recevant une entrée de coulisse constituant, une butée susceptible d'empêcher que la lame finale d'un tablier ne vienne à s'échapper, involontairement, de ladite coulisse, l'ensemble s'intégrant dans un volet roulant conforme à l'invention,
- la figure 2 est une vue schématisée et en élévation d'une entrée de coulisse conçue selon un premier mode de réalisation
- la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 mais illustrant une entrée de coulisse correspondant à un second mode de réalisation.

La présente invention est relative à un volet roulant pour porte, fenêtre ou analogue comprenant, notamment, un caisson 1, dont seule une flasque latérale 2 a été représentée dans la figure 1. Ce caisson 1 abrite, plus particulièrement, un mécanisme d'enroulement et de déroulement 3 d'un tablier 4.

En fait, ce dernier est composé d'une pluralité de lames 5, 6 juxtaposées et reliées les unes aux autres au moyen d'articulations. Quant au mécanisme d'enroulement et de déroulement 3 de ce tablier 4, il est constitué, essentiellement, d'un axe 7 susceptible d'être entraîné en rotation par l'intermédiaire de moyens de manoeuvre appropriés tels que sangles, chaînes, treuils, moteurs ou analogues.

Ce volet roulant comporte, également, des coulisses 8 dont l'extrémité supérieure 9 aboute au caisson 1 et dans lesquelles sont amenées à se déplacer les extrémités latérales 10 desdites lames 5, 6.

A noter qu'au niveau de l'extrémité supérieure 9 des coulisses 8, sont disposés des entrées de coulisses il ayant pour fonction, d'une part, de faciliter l'engagement des lames 5, 6, dans ces coulisses 8 en quittant l'axe 7. Ces entrées de coulisses 11 ont pour office, d'autre part, de constituer des butées susceptibles de coopérer avec des arrêts 12 équipant, par exemple, la lame finale 6 située à l'extrémité libre du tablier 4, ceci en vue de maintenir les extrémités latérales 10 de cette lame finale 6 constamment engagée dans les coulisses 8. Il convient de préciser, à ce propos, que lesdits arrêts 12 sont constitués, tels qu'illustrés dans la figure I, par des pièces métalliques ou en matière synthétique, empruntant la forme d'un "T" renversé et s'insérant dans les extrémités latérales 10 d'une lame finale 5, 6.Ces arrêts 12 venant ainsi à se dissimuler dans les coulisses 8, ils constituent un avantage certain sur le plan esthétique.

En fait, la présente invention se propose d'apporter une solution au problème que pose, notamment au montage ou, ultérieurement, en cas de démontage, le passage de la lame finale 6, pré-équipée de tels arrêts 12, au travers des entrées de coulisses 11.

Aussi et selon l'invention, lesdites entrées de coulisses 11 sont de type escamotable par rapport aux coulisses 8 et, par ailleurs, de nature démontable, car composés de deux pièces 13, 14, séparables, l'une de ces pièces 13 étant qualifiée de fixe et l'autre 14 de mobile.

Plus précisément, la pièce mobile 14 se propose de déterminer avec la pièce fixe 13 et au droit de la coulisse 8 un couloir 15 dont la largeur 16 est définie de telle sorte que la lame finale 6, munie de ses arrêts 12, ne puisse pas s'y engager. Ainsi, lorsqu'une entrée de coulisse 11, ainsi composée d'une pièce fixe 13 et d'une pièce mobile 14, assemblées l'une à l'autre, vient à équiper l'extrémité supérieure d'une coulisse 8, cette entrée de coulisse 11 est en mesure de s'opposer à ce que cette lame finale 6 ne vienne à s'échapper de ladite coulisse 8.

Toutefois, en procédant au retrait de la pièce mobile 14 par rapport à la pièce fixe 13, tel que ceci est prévu dans la présente invention, l'on procède à la suppression du couloir 15 et la lame finale 6 équipée d'arrêts 12 peut alors être introduite, dans les coulisses 8 en phase de montage ou, contrairement, dégagée de celle-ci, en cas de démontage.

Selon un mode de réalisation préférentiel de la présente invention, la partie fixe 13 d'une telle entrée de coulisse 11 se présente sous forme d'une équerre composée d'une première paroi, verticale 17 susceptible de constituer, en sorte, le prolongement vertical d'une des parois avant 18 ou arrière 19 de la coulisse 8 et, d'une paroi latérale 20, disposée, sensiblement perpendiculairement à la première 17 et venant se situer en prolongement du fond 21 de ladite coulisse 8.

Quant à la pièce mobile 14, celle-ci se présente sous forme d'une rampe convexe 22 disposée parallèlement à la paroi verticale 17 de la pièce fixe 13 en vue d'assurer l'engagement progressif des extrémités latérales 10 des lames 5 dans le couloir 15 puis dans la coulisse 8.

Ces pièces fixe 13 et mobile 14 sont rendues solidaires l'une de l'autre par l'intermédiaire de moyens de liaison escamotables 23. Ceux-ci se présentent, préférentiellement, sous forme de tétons 24, 25 rapportés au niveau de la pièce mobile 14 et aptes à s'insérer dans des orifices 26, 27 aménagés, à cet effet, au niveau de l'extrémité libre 29 de la paroi latérale 20 composant la pièce fixe 13. Bien entendu, une disposition inverse peut être adoptée.

Par ailleurs, ces moyens de liaison 23 sont complétés, selon un mode de réalisation représenté dans la figure 2, par des moyens d'encliquetage 30 constitués, par exemple, par une languette élastique 31 équipant la pièce mobile 14 et présentant un redan 32 susceptible de coopérer avec un ergot 33 disposé, en concordance, au niveau de la pièce fixe 13 afin d'empêcher la séparation, par rapport à cette dernière, de ladite pièce mobile 14.

Dans le cadre de la figure 3, il est représenté un mode de réalisation de l'entrée de coulisse 11 selon lequel les moyens de liaison 23 font appel, en dehors des tétons 24, 25 aptes à coopérer avec des orifices 26, 27, à des moyens de fixation indirects 34 consistant en une coopération de la pièce mobile 14 avec la coulisse 8.

Plus précisément, la rampe convexe 22 composant cette pièce mobile 14 comporte, au niveau de sa face inférieure 35, une patte de liaison verticale 36 venant en applique à l'extérieur de la coulisse 8 afin de coopérer avec l'une des parois 18, 19 de cette dernière. Cette patte de liaison verticale 36 peut. ainsi, être rendue solidaire de ladite paroi 17, 18, correspondant à la coulisse 8 par l'intermédiaire d'un organe de fixation tel qu'une vis.

On remarquera que d'une manière générale la patte de liaison verticale 36 équipant la pièce mobile 14, permet. en quelque sorte, de positionner cette dernière par rapport à l'extrémité supérieure 9 d'une coulisse 8. Par ailleurs, il y a lieu d'observer que l'entrée de coulisse 11, disposée sur la coulisse de droite d'un volet roulant, correspond, nécessairement, au symétrique de l'entrée de coulisse 11 s'appliquant sur la coulisse de gauche et que seul un mode d'exécution a été représenté sur les différentes figures.

Quant à la liaison de l'entrée de coulisse 11 sur cette extrémité supérieure 9 d'une coulisse 8, elle peut être obtenue par tout moyen de fixation 38 approprié. Dans tous les cas, ces moyens de fixation 38 devront être de nature amovible et garantir un parfait positionnement, notamment, de la pièce fixe 13 de cette entrée de coulisse 11 par rapport à la coulisse 8.

Rappelons, à ce propos, que cette pièce fixe 13 constitue le prolongement vertical d'une des parois avant 18 ou arrière 19 ainsi que du fond 21 de cette coulisse 8.

Très fréquemment, cette dernière se présente sous forme d'une combinaison d'un profilé tubulaire 39 auquel est accolé un second profilé 40, de section en "U" ouvert latéralement formant la coulisse proprement dite destinée à accueillir les extrémités latérales 10 des lames 5, 6.

En fait, le profilé tubulaire 39 associé a pour fonction principale de faciliter, d'une part, la liaison de la coulisse 8 aux tableaux d'une ouverture dans une construction et, d'autre part, le raccordement de cette coulisse au caisson 1.

Ainsi et selon le mode de réalisation représenté dans la figure 1, ce raccordement de l'extrémité supérieure 9 d'une coulisse 8 au caisson 1 est obtenu au travers d'une patte de liaison 41 s'insérant, à son extrémité supérieure 42 dans une glissière 43 aménagée au niveau de la face interne 44 d'un flasque latéral 2 correspondant audit caisson 1. Par ailleurs, l'extrémité inférieure 45 de cette patte de liaison 41 est introduite dans ledit profilé tubulaire 39 correspondant à la coulisse 8 afin de garantir le maintien et le positionnement de cette dernière.

Ainsi, selon ce mode de réalisation illustré dans la figure 1, les moyens de fixation 38 de l'entrée de coulisse 11 d'une coulisse 8, se présentent, avantageusement, sous forme d'un organe de liaison 46 rendu solidaire de la paroi latérale 20 de la pièce fixe 13 et comportant des moyens 47 aptes à immobiliser celle-ci, en translation verticale, par rapport à la patte de liaison 41. De tels moyens 47 sont constitués, préférentiellement, de tétons 48 susceptibles de s'insérer dans des orifices 49 répartis sur une partie de la longueur de la patte de liaison 41. Cet organe de liaison 46 est alors introduit, simultanément avec la patte de liaison 41, dans l'extrémité supérieure du profilé tubulaire 39 associé à la coulisse 8.Il convient de remarquer, à ce propos, que cet organe de liaison 46 est choisi de dimension ajustée à l'espace interne délimité par ledit profilé tubulaire 39 tout en tenant compte de l'épaisseur de la patte de liaison 41.

En somme, de tels moyens de fixation 38 présentent l'avantage de ne nécessiter aucun élément de fixation, tel que vis ou analogues, susceptible d'être dispersé par l'opérateur en cours de montage ou démontage. De plus, ils évitent à cet opérateur, de faire appel à un outil spécifique pour leur serrage.

Ainsi, on comprend, au vu de la description qui précède, que les caractéristiques spécifiques des entrées de coulisses 1 1 permettent de conférer au volet roulant, conforme à l'invention, l'ensemble des avantages, à la fois, d'un volet roulant démontable et d'un volet roulant monobloc, tout en évitant de reprendre leurs inconvénients.

Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments, sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention.

Claims (10)

Revendications

1. Volet roulant pour porte, fenêtre ou analogue, comprenant un caisson (1) servant de logement à un mécanisme d'enroulement et de déroulement (3) d'un tablier (4) composé de lames (5, 6) juxtaposées s'insérant, au niveau de leurs extrémités latérales (10), dans des coulisses (8) comportant, à leur extrémité (9) aboutant audit caisson (1), des entrées de coulisses (11) constituant, d'une part, des éléments de guidage et, d'autre part, des butées aptes à coopérer avec des arrêts (12) équipant la lame finale (6) se situant à l'extrémité libre dudit tablier (4), caractérisé par le fait que les entrées de coulisses (11) sont de type escamotable et de nature démontable se composant de deux pièces (13, 14) séparables pour, selon le cas, autoriser ou non le passage au travers de ces entrées de coulisses (11), de ladite lame finale (6) équipée desdits arrêts (12).

2. Volet roulant selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la pièce (13), dénommée fixe, et la pièce (14), appelée mobile, composant l'entrée de coulisse (11), sont aptes à déterminer, au droit de l'extrémité supérieure (9) d'une coulisse (8), un couloir (15) dont la largeur (16) est définie de telle sorte que la lame finale (6), munie de ses arrêts (12), ne puisse pas s'y engager.

3. Volet roulant selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que la pièce fixe (13) se présente sous forme d'une équerre composée d'une paroi verticale (17) susceptible de constituer le prolongement vertical d'une des parois avant (18) ou arrière (19) de la coulisse (8) et d'une paroi latérale (20) disposée perpendiculairement par rapport à la paroi verticale (17) et venant se situer en prolongement du fond (21) de ladite coulisse (8).

4. Volet roulant selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la pièce mobile (14) est constituée par une rampe convexe (22) disposée, parallèlement, à la paroi verticale (17) de la pièce fixe (13) de manière à assurer l'engagement progressif des extrémités latérales (10) des lames (5) dans le couloir (15) puis dans la coulisse (8).

5. Volet roulant selon les revendications 3 et 4, caractérisé par le fait que la pièce fixe (13) et la pièce mobile (14) sont rendues solidaires l'une de l'autre par l'intermédiaire de moyens de liaison escamotables (23).

6. Volet roulant selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les moyens de liaison escamotables (23) sont constitués par des tétons (24, 25) rapportés au niveau de la pièce mobile (14) et aptes à s'insérer dans des orifices (26, 27) aménagés, à cet effet, au niveau de l'extrémité libre (29) de la paroi latérale (20) composant les pièces fixes (13).

7. Volet roulant selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les moyens de liaison escamotables (23) sont complétés par des moyens d'encliquetage (30) constitués par une languette élastique (31) équipant la pièce mobile (14) et présentant un redan (32) susceptible de coopérer avec un ergot (33) disposé, en concordance, au niveau de la pièce fixe (13) afin d'empêcher la séparation, par rapport à cette dernière, de ladite pièce mobile (14).

8. Volet roulant selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les moyens de liaison escamotables (23) sont complétés par des moyens de fixation indirects (34) consistant en une coopération de la pièce mobile (14) avec la coulisse (8), cette pièce mobile (14) comportant, au niveau de sa face inférieure (35) une patte de liaison verticale (36) venant se positionner en applique à l'extérieur de la coulisse (8), d'une part, de manière à coopérer avec l'une des parois (18, 19) de cette dernière et, d'autre part, afin d'en assurer la liaison avec lesdites parois (18, 19) correspondant à la coulisse (8), par l'intermédiaire d'un organe de fixation tel qu'une vis.

9. Volet roulant, selon l'une des revendications 1 à 8, comprenant des coulisses (8) se présentant sous forme d'une combinaison d'un profilé tubulaire (39) auquel est accolé un second profilé (40), de section en "U" ouvert latéralement et dans lequel sont amenés à se déplacer les extrémités latérales (10) de lames (5, 6) composant un tablier (4), ces coulisses (8) étant rendues solidaires, à leur extrémité supérieure (9), d'un caisson (1) au moyen d'une patte de liaison (41) venant à s'insérer, au niveau de son extrémité inférieure (45), à l'intérieur du profilé tubulaire (39) correspondant à ces coulisses (8), caractérisé par le fait que l'entrée de coulisse (11) est rendue solidaire de cette extrémité supérieure (9) d'une coulisse (8) par l'intermédiaire de moyens de fixation (38) se présentant sous forme d'un organe de liaison (46) rendu solidaire de la paroi latérale (20) de la pièce fixe (13) et comportant des moyens (47) aptes à immobiliser celle-ci, en translation verticale, par rapport à la patte de liaison (41), cet organe de liaison (46) étant destiné à être inséré, simultanément avec cette dernière, dans l'extrémité supérieure dudit profilé tubulaire (39).

10. Volet roulant selon la revendication 9, caractérisé par le fait que les moyens (47) aptes à immobiliser la pièce fixe (13), en translation verticale, par rapport à la patte de liaison (41), sont constitués de tétons (48) aménagés au niveau de l'organe de liaison (46) et destinés à venir s'insérer dans des orifices (49) pratiqués au niveau de la patte de liaison (41).