FR2631533A1 - Curseur de tringle a rideaux - Google Patents

Abstract

Le curseur de tringle à rideaux présente un anneau de suspension 26 ou un crochet, ainsi qu'une tête de glissement. Cette tête possède deux patins d'appui 33a, 33b qui font saillie vers l'extérieur et qui sont recourbés vers le bas en formant deux évidements 34a, 34b. En partant de ces évidements 34a, 34b, deux lèvres de sécurité 35a, 35b à section en L font saillie vers le bas et radialement vers l'extérieur. Ce curseur peut être engagé de bas en haut dans la tringle, en n'importe quel point voulu de cette tringle et il est alors bloqué dans sa position d'une façon qui l'empêche de s'en échapper.

Description

L'invention se rapporte à un curseur de trin-

gle à rideaux pour tringles à fente longitudinale in-

férieure, comprenant un organe de suspension destiné à la fixation du rideau et une tête de glissement,

qui est destinée à s'appuyer et à glisser sur les sur-

faces internes des nervures marginales inférieures de la tringle, la tête de glissement présentant un patin d'appui de chaque côté de son plan de symétrie et les deux patins d'appui tant destinés à transmettre à la tringle la force de traction que le rideau exerce sur la tête de glissement par l'intermédiaire de l'organe

de suspension. L'invention concerne un procédé de mon-

tage d'un tel curseur de tringle à rideaux ainsi que

le dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé.

Pour la plupart, les curseurs de tringles à

rideaux de ce genre qui sont déjà connus sont affec-

tés du grave inconvénient consistant en ce qu'ils ne peuvent être montés que par l'extrémité de la tringle ou à travers une ouverture prévue à cette extrémité,

et qu'ils ne peuvent en être séparés qu'à cet endroit.

Etant donné qu'en général, cette ouverture se trouve à un endroit difficilement accessible, à savoir, dans un angle de la pièce, l'introduction des curseurs de tringles à rideaux est dans tous les cas liés à une

grande dépense de temps et de peine.

Il a déjà été proposé des curseurs de trin-

gles à rideaux qui peuvent être introduits dans la tringle en n'importe quel point. C'est ainsi que l'on décrit dans le modèle d'utilité de la R. F. A. DE-GM 85 27 230.2 un curseur de tringle à rideaux que l'on peut faire coulisser dans le canal de guidage de la tringle à rideaux avec une faible dépense de force

sans qu'une mise en biais du curseur ne risque d'en-

trainer le blocage du mouvement de déplacement. La tête de ce curseur qui est engagée dans la tringle dans l'état de montage possède une rainure ouverte vers le haut, de sorte qu'il se forme deux branches

écartées et que la tête du curseur est ainsi en elle-

même d'une configuration capable de céder élastique-

ment. Lors de l'introduction de la tête du curseur

dans la tringle, les branches écartées peuvent se dé-

former pour pénétrer dans l'espace libre formé par la rainure. Toutefois, cette déformation prévue pour

l'engagement des curseurs peut aussi se produire invo-

lontairement sous l'action d'une contrainte de trac-

tion unilatérale venant du bas, de sorte que ces cur-

seurs ne peuvent pas garantir la sécurité de la rete-

nue du rideau.

Le principe de base, qui consiste à réaliser la tête du curseur elle-même dans une configuration

capable de se déformer Plastiquement, se trouve égale-

ment dans le brevet suisse 368 586, et il est prévu ici une cavité qui s'enfonce de la tête du curseur

jusque dans le col du curseur, qui lui est adjacent.

Toutefois, pour permettre l'introduction de la tête du curseur dans la 'tringle il faut manifestement que la partie inférieure de cette tringle soit elle aussi

élastiquement déformable. La tringle s'écarte et s'ou-

vre ainsi en fonction de la charge, de sorte que cette

construction ne peut pas davantage garantir la sécuri-

té de la fixation.

Un curseur de tringle à rideaux également connu, qui constitue l'objet du brevet suisse 559 027, présente deux ailes de glissement rigides qui glissent sur les surfaces internes des nervures inférieures de

la tringle dans la position de travail du curseur.

Toutefois, étant donné que, pour pouvoir être intro-

duit et retire, ce curseur doit être tourné de 90 , la largeur des deux ailes de glissement rigides ne peut en aucun cas être supérieure à la largeur de la fente de la tringle. En raison de la limitation des

surfaces de portée des ailes de glissement qui résul-

te de cette situation, le curseur tend à basculer, ce que l'on cherche à éviter en prévoyant deux barres

de forme allongée qui s'appuient de bas en haut con-

tre la tringle pendant le glissement et qui entrai-

nent inévitablement un accroissement considérable du frottement.

La largeur insuffisante des ailes de glisse-

ment est en outre à I'origine de la nécessité de pré-

voir une protection contre la rotation qui comprend

deux languettes élastiques qui débordent des deux cô-

tés du col du curseur dans la fente de la tringle et qu'on doit tirer simultanément toutes deux vers le bas pour l'extraction du curseur, c'està-dire avant la nécessaire rotation de 90 , jusqu'à ce qu'elles se trouvent toutes deux au-dessous du bord inférieur du curseur. L'extraction de chaque curseur individuel

est, par conséquent, liée à une opération particuliè-

rement pénible et longue. Ce curseur déjà connu deman-

de donc lui aussi une manipulation délicate.

Le but de la présente invention est de propo-

ser un curseur de tringle à rideaux du genre décrit au début qui puisse être engagé à la main de bas en haut en n'importe quel point de la tringle à rideaux et sans complication, qui dans sa position de travail

soit guidé avec sécurité et avec un frottement relati-

vement faible, et qui conserve sa position, même lors-

qu'il est soumis à une grande contrainte de traction,

même si cette contrainte l'attaque obliquement.

Un autre aspect du problème selon l'invention

consiste dans la possibilité d'atteindre une améliora-

tion considérable du confort lors du montage des cur-

seurs cousus au rideau, grâce au fait que plusieurs curseurs peuvent être engagés simultanément dans la

tringle à l'aide d'un dispositif de montage.

Selon cette forme spéciale de réalisation,

avant d'être mis en place dans la tringle, les cur-

seurs cousus au rideau doivent pouvoir être emboltés

sur le dispositif de montage, sur une table, c'est-à-

dire que la personne qui exécute l'opération peut rester confortablement assise pour la préparation du

montage proprement dit, le montagè consécutif s'ef-

fectuant alors par une simple pression exercée sur

le dispositif et tous les curseurs montés sur le dis-

positif prenant alors simultanément et sans peine

leur position de glissement dans la tringle.

Le problème qui est à la base de l'inven-

tion est résolu par le fait que la tête du curseur présente, sous chacun des patins d'appui précités, au moins une lèvre de sécurité qui fait saillie de chaque côté, et que, lorsqu'on introduit la tête du curseur dans la cavité intérieure de la tringle,

dans une position inclinée, au moins une de ces lé-

vres de sécurité s'incurve vers le bas, c'est-à-dire vers l'organe de suspension, grâce à son élasticité de matière et/ou de forme, puis remonte brusquement après le montage du curseur, après quoi les lèvres de sécurité s'appuient sur les surfaces internes des nervures marginales de la tringle qui délimitent la

fente de la tringle.

Selon un autre aspect de l'invention, le procédé de montage du curseur de tringle à rideaux

est caractérisé en ce qu'on dispose plusieurs cur-

seurs de ce type avec leurs rainures ouvertes diri-

gées vers le bas, sur le bord récepteur d'un dispo-

sitif de montage, qui est d'une configuration appro-

priée et que l'on engage simultanément tous les cur-

seurs disposés sur le rebord de montage dans la trin-

gle à rideaux en les inclinant légèrement.

Selon un autre aspect, l'invention a pour ob-

jet un dispositif de montage pour la mise en oeuvre dudit procédé, ce dispositif étant caractérisé par

une poignée qui porte une barrette d'emboîtement cou-

dée à son bord libre, le segment terminal coudé de la barrette d'emboîtement étant adapté aux dimensions d'une rainure prévue sur les curseurs de tringle à rideau et dirigée vers le bas, de telle manière que

les curseurs puissent s'emboîter sans jeu sur le seg-

ment terminal précité de la barrette d'emboîtement.

D'autres caractéristiques et avantages de

l'invention apparaîtront au cours de la description

qui va suivre d'un exemple de réalisation. Aux des-

sins annexes, donnés uniquement à titre d'exemple: - la Fig. 1 est une vue en coupe d'une première forme de réalisation, au cours de sa mise en place dans la tringle; - les Fig. 2 à 5 sont des vues en perspective d'autres variantes de réalisation;

- la Fig. 6 est une coupe de la variante repré-

sentée sur la Fig. 5; - la Fig. 7 est une représentation en coupe d'une forme de réalisation au cours de sa mise en place dans la tringle; - la Fig. 8 illustre le montage d'un curseur.de tringle à rideaux construit conformément aux Fig. 2 à 7, à l'aide d'un dispositif de montage correspondant; et - la Fig. 9 représente le dispositif de montage

seul.

Le curseur de tringle à rideauxselon l'in-

vention est destiné à être utilisé de préférence sur

des tringles à rideaux à fente longitudinale inférieu-

re, qui présentent, comme ceci est représenté.sur la Fig. 1, une paroi supérieure continue 1, deux joues latérales 2 et deux nervures marginales inférieures 3. Ces dernières forment avec leur face interne les

surfaces de glissement proprement dites pour le cur-

seur de tringle à rideaux et elles délimitent des

deux côtés la fente de la tringle.

La forme de réalisation du curseur de trin-

gle à rideaux selon l'invention qui est représentée

sur la Fig. 1 est constituée par une pièce de matiè-

re plastique fabriquée en une seule piece, de sec-

tion transversale à peu près en T, sur la tige ver-

ticale 4 de laquelle est formé un anneau 5 destiné

à la fixation du rideau. La tête du curseur de trin-

gle à rideauxqui s'engage dans la tringle s'étend vers l'extérieur des deux côtés à partir de l'axe central et, avec ces parties marginales dirigées vers le bas, cette tête forme les patins d'appui 10

qui transmettent la force de traction à la tringle.

Deux ailes de guidage 7 qui font saillie vers le bas

sont formées adjacentes à ces patins 10 et présen-

tent une section pratiquement rectangulaire dans la

forme de réalisation représentée. Entre les deux ai-

les de guidage 7 et la tige centrale 4 du corps du curseur, sont ménagées deux rainures 8 qui s'ouvrent vers le bas. Les deux bords supérieurs de la tête du

curseur sont chanfreinés et forment ainsi deux sur-

faces latérales inclinées lOa qui permettent d'enga-

ger dans la tringle la tête du curseur qui est en soi rigide, c'est-àdire qui ne peut se déformer

élastiquement que dans une faible mesure. Une cer-

taine élasticité est obtenue grâce au fait que les - ailes de guidage 7 qui font saillie vers le bas à partir de la tête du curseur peuvent s'incurver élastiquement vers l'intérieur, en se rapprochant de la tige 4 du T. Par ailleurs, la tête du curseur est dimensionnée de manière à pouvoir être engagée

dans la tringle de bas en haut dans la position in-

clinée selon la Fig. 1. Pour garantir la sécurité

du curseur de tringle à rideaucà l'encontre de l'é-

jection involontaire, provoquée par le poids du ri-

deau et par la traction du rideau qui est fréquem-

ment orientée obliquement, le dispositif selon la

Fig. 1 qui a été décrit est muni de lèvres de sécu-

rité 16 qui font saillie latéralement sur les deux ailes de guidage 7, sur une distance m au-delà du

bord de la tête du curseur. Dans la forme de réali-

sation représentée, les lèvres de sécurité 16 se raccordent directement aux patins d'appui 10 de la

tête du curseur mais ne sont pas liées à ces patins.

Elles sont simplement venues de moulage, chacune sur son aile de guidage 7 correspondante, à la façon d'une poutre encastrée à une extrémité, Le montage de ces lèvres de sécurité 16 a l'avantage consistant en ce que le curseur de tringle à rideaux est retenu à l'intérieur de la tringle à l'encontre des forces qui s'exercent verticalement ou obliquement, mais qu'il peut cependant être monté très facilement. Les lèvres de sécurité 16, qui sont fabriquées en une seule pièce avec l'ensemble du corps du curseur, en

une matière plastique résistante à l'usure, s'incur-

vent Plastiquement vers le bas au cours du montage (Fig. 1) de sorte que le curseur peut être mis en place dans -la tringle dans la position d'inclinaison déjà précitée. Les lèvres de sécurité 16 permettent

certes l'engagement dans la tringle de la façon indi-

quée par la Fig. 1 mais, grâce au fait qu'elles bu-

tent contre les faces inférieures des patins d'appui,

elles se bloquent vers le bas pour empêcher d'extrai-

re directement le curseur, Les curseurs doivent être extraits au niveau d'un élargissement de la fente qui est prévu à l'extrémité de la tringle, ce qui est

très simple et peut se faire sans peine.

Ainsi que tous les spécialistes en rideaux, de même que chaque maîtresse de maison, le savent par expérience, la suspension des rideaux tenus à des curseurs habituels du commerce est de loin plus difficile que l'enlèvement, qui était antérieurement sans problème, de sorte que la forme de réalisation

décrite en dernier lieu ne permet certes pas de re-

tirer les curseurs individuellement en n'importe quel

point voulu de la tringle, mais par contre elle assu-

re l'avantage essentiel consistant dans la plus gran-

de facilité de la mise en place en n'importe quel

point de la tringle.

La Fig. 2 montre un curseur possédant des bords latéraux 19 chanfreinés et des ailes de guidage

dirigées vers le bas. Ces ailes de guidage 20 en-

cadrent ici une rainure centrale 21 et sont par ail-

leurs prolongées vers l'extérieur des deux côtés pour

former deux lèvres de guidage 22.

La tête du curseur présente deux patins d'ap-

pui 23 qui font saillie latéralement et qui sont limi-

tés des deux côtés par des évidements marginaux 24.

Dans ces évidements 24, se trouvent les lèvres de sé-

curité 25 qui font saillie sur les ailes de guidage 20 et qui, ici aussi, sont à paroi relativement mince

et sont élastiquement déformables Compte tenu de l'in-

clinaison décrite, et grâce à l'élasticité des lèvres de sécurité 25, cette forme de réalisation peut être elle aussi montée facilement en n'importe quel point voulu de la tringle. Les faces inférieures des lèvres de sécurité 25 forment les surfaces de glissement en combinaison avec les faces inférieures des patins

d'appui 23, de sorte que, dans cette forme de réali-

sation, les nervures marginales 3 de la tringle (Fig.

1) font saillie dans l'espace compris entre les lé-

vres de guidage 22, d'une part, et les lèvres de sécu-

rité 25 et les patins d'appui 23, d'autre part, ce qui

confère au curseur un guidage et une stabilité de bas-

culement particulièrement sers.

Dans cette forme de réalisation, l'anneau 26 qui sert à suspendre le rideau est agencée de manière

que son axe central soit parallèle à l'axe longitudi-

nal de la rainure 21. Comme le montrent les Fig. 8 et 9, cette variante peut être montée dans la tringle au moyen d'un dispositif de montage 27. Le dispositif,

qui est muni d'une poignée 12 et d'une barrette d'em-

boîtement 28, est légèrement coudé à l'extrémité avant de la barrette d'emboîtement. Comme le montre la Fig.

8, on emboîte les différents curseurs de tringle à ri-

deaux sur la barrette d'emboîtement 28 de manière que le bord avant de la barrette d'emboîtement 28 s'engage

dans la rainure 21. De cette façon, on peut monter si-

multanément autant de curseurs que l'on peut en placer sur la barrette 28, en tenant compte de la position d'inclinaison représentée sur la Fig. 1. La barrette d'emboîtement 28 du dispositif de montage 27 qui est

représenté sur la Fig. 9 possède une rangée de languet-

tes 29 qui sont séparées les unes des autres par des

encoches 30. Les curseurs sont emboîtés sur les lan-

guettes 29 de telle manière que leurs anneaux 26 s'en-

gagent dans les encoches 30.

La forme de réalisation décrite en regard de la Fig. 2 peut être modifiée de nombreuses façons par l'homme de l'art, tout en restant dans le cadre du

principe de l'invention qui est défini dans les reven-

dications. Les Fig. 3 et 4 montrent deux autres va-

rianes de réalisation de ce type.

La forme de réalisation selon la Fig. 3 cor-

respond essentiellement à celle décrite en regard de la Fig. 2 mais, ici, les lèvres de sécurité 25' sont disposées avec une plus grande mobilité parce que leur possibilité de déviation élastique vers le haut n'est

limitée par aucune partie de la tête du curseur.

Selon la Fig. 4, les lèvres de sécurité 31

sont formées au-dessous des patins d'appui 32 en cons-

tituant des barrettes élastiques continues, les ré-

gions centrales des lèvres de sécurité 21 devant de préférence être librement mobiles relativement à la

face inférieure des patins d'appui 32. En ce qui con-

cerne l'enlèvement du rideau, c'est-à-dire l'enlève-

ment des curseurs de la tringle, ce qui a été indiqué à propos de la variante de la Fig. 1 est tout aussi valable pour les formes de réalisation représentées

sur les Fig. 2 et 4, tandis que la forme de réalisa-

tion représentée sur la Fig. 3 permet aussi d'enlever chaque curseur individuel en n'importe quel point de

la tringle.

Le curseur de tringle à rideaux représentée sur les Fig. 5 à 7 présente un segment supérieur de tête de curseur comportant deux patins d'appui 33a et

33b qui font saillie vers l'extérieur des deux cOtés.

Ces patins d'appui sont recourbés vers le bas, à une

certaine distance d'une rainure centrale 21, en for-

mant deux évidements 34a, 34b qui s'ouvrent vers le

bas. Des deux côtés des évidements 34a, 34b, une lè-

vre de sécurité élastique 35a, 35b fait saillie vers le bas à partir de la paroi de limitation supérieure 34c de chaque évidement. Chacune de ces lèvres de sécurité est librement mobile, à l'exception de sa liaison supérieure qui se termine par la paroi 34c

et peut donc se déplacer selon le besoin, en particu-

lier au moment du montage, pour revenir ensuite élas-

tiquement à sa position initiale.

Les deux lèvres de sécurité 35a, 35b ont en

pratique une section en L et, elles partent de la pa-

il roi de la limitation supérieure des évidements 34a, 34b en se dirigeant vers le bas puis, par leur bras voisin de la surface inférieure du segment 33d, 33e du patin d'appui qui fait saillie vers le bas, elles

s'étendent au-delà du bord extérieur du patin d'ap-

pui 33a, 33b considéré.

La mise en place de cette forme de réalisa-

tion du curseur de tringle à rideaux selon l'inven-

tion dans la tringle est montrée sur la Fig. 7. La variante qui est représentée ici s'écarte certes de la forme de réalisation selon la Fig. 6 par certaines

dimensions mais elle lui correspond par tous les dé-

tails essentiels dans une mesure suffisante pour que l'on puisse conserver les numéros de référence déjà

utilisés sur la Fig. 6.

La mise en place du curseur de tringle à ri-

deaux dans la tringle s'effectue de préférence de la manière suivante. Tout d'abord, on engage une partie

marginale de la tête de curseur dans une position in-

clinée à travers la fente de la tringle et, ensuite,

on la tourne de telle manière que la lèvre de sécuri-

té 35a s'engage dans un angle de la tringle. A ce mo-

ment, l'autre lèvre de sécurité 35b s'est laissée re-

courbée vers le bas suffisamment loin pour s'appuyer sur le col du curseur, comme le montre la Fig. 7.-La longueur de la diagonale L qui s'établit dans cette position de la lèvre de sécurité 35b est adaptée à la largeur de la fente de la tringle de telle manière que la tête du curseur puisse encore passer juste

dans la fente de la tringle. Dès que la tête du cur-

seur se trouve entièrement dans le volume intérieur

de la tringle, la lèvre de sécurité 35b revient brus-

quement à sa position de repos supérieure, désignée par 35b'. Sous charge, c'est-à-dire sous l'influence

du rideau pendu à l'anneau 26, les lèvres de sécuri-

té s'appliquent contre les surfaces frontales A des patins d'appui 33d et 33e, qui se trouvent au-dessus

d'elles (position 35b").

Après la mise en place dans la tringle, les curseurs reposent donc par les lèvres de sécurité a et 35b sur les surfaces internes des nervures

marginales 3 de la tringle. Comme la Fig. 7 le mon-

tre en outre, il est prévu des renflements 36 en saillie des deux c8tés, qui sont venus de matière sur le col du curseur et qui peuvent aussi être

constitués, par exemple, par des bossages séparés.

Ces renflements 36 forment une sécurité supplémentai-

re pour empêcher le curseur de s'échapper, grace au fait qu'ils stabilisent le curseur par rapport à la

*tringle.

Selon les Fig. 5 à 7, chaque lèvre de sécu-

rité 35a, 35b est composée d'un segment D relative-

ment mince et Plastiquement flexible qui part de la face inférieure du patin d'appui 33a, 33b adjacent

et qui se termine par un segment S relativement ri-

gide.

Le terme de "rideau" utilisé dans ce con-

texte comprend également les doubles rideaux et tous les éléments textiles qui peuvent être suspendus à

des tringles de ce type.

Les exemples de réalisation décrits compren-

nent certes constamment des curseurs dont l'organe

de suspension est venu d'une seule pièce avec le res-

te du corps du curseur et est réalisé sous la forme

d'un anneau fermé. Toutefois, ces organes de suspen-

sion peuvent aussi bien être réalisés sous la forme de pièces en matière plastique distinctes et peuvent en outre être présentés sous différentes formes, par

exemple sous la forme de crochets ouverts ou de mous-

questons comportant un bras mobile encliquetable,

sans sortir du domaine de la présente invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Curseur de tringle à rideaux pour trin-

gles à fente longitudinale inférieure, comprenant un organe de suspension (5, 26) destiné à la fixation

du rideau et une tête de glissement, qui est desti-

née à s'appuyer et à glisser sur les surfaces inter-

nes des nervures marginales inférieures (3) de la tringle, la tête de glissement présentant un patin d'appui (10, 23, 33).de-chaque côté de son plan de symétrie (M) et les deux patins d'appui (10, 23, 33) étant destinés à transmettre à la tringle la force

de traction que le rideau exerce sur la tête de glis-

sement par l'intermédiaire de l'organe de suspension (5, 26), caractérisé en ce que la tête du curseur présente, sous chacun des patins d'appui (10, 23, 33) précités, au moins une lèvre de sécurité (16, 25, ', 31, 35) qui fait saillie de chaque côté, et que, lorsqu'on introduit la tête du curseur dans la cavité intérieure de la tringle, dans une position inclinée, au moins une de ces lèvres de sécurité s'incurve vers le bas, c'est-à-dire vers l'organe de suspension, grâce à son élasticité de matière et/ou de forme, puis remonte brusquement après le montage du curseur, après quoi les lèvres de sécurité (10, 25, 25', 31, 35) s'appuient sur les surfaces internes des nervures marginales (3) de la tringle qui délimitent la fente

de la tringle.

2. Curseur de tringle à rideaux selon la re-

vendication 1, caractérisé en ce que lesdites lèvres

de sécurité (35a, 35b) possèdent une section prati-

quement en L et s'étendent en conséquence tout d'a-

bord vers le bas, à partir de la face inférieure des patins d'appui (33a, 33b), puis font saillie vers l'extérieur, pratiquement à angle droit par rapport

à leur première partie (Fig. 5 à 7).

3. Curseur de tringle a rideaux selon la

revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que, en par-

tant de la face inférieure du patin, d'appui (33a, 33b) correspondant, chaque lèvre de sécurité (35a, 35b) présente un segment flexible plus mince (D), auquel fait suite un segment d'appui (S) plus épais

et, par conséquent, plus rigide (Fig. 7).

4. Curseur de tringle à rideaux selon une

des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les

patins d'appui (10, 33) forment des surfaces d'ar-

rêt qui se trouvent dans la région du mouvement des lèvres de sécurité et qui limitent la courbure de

ces lèvres vers le haut (Fig. 1, 2, 4 à 7).

5. Curseur de tringle à rideaux selon une

des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les

patins d'appui (19) sont limités à la région centra-

le de la longueur de la tête du curseur, et les lè-

vres de sécurité (25') sont disposées de part et

d'autre des patins d'appui (19) (Fig. 3).

6. Curseur de tringle à rideaux selon une

des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le

col du curseur est muni de bourrelets de sécurité

(20, 22) en saillie des deux côtés, venus de matiè-

re, et qui, après le montage du curseur, viennent

se placer sous la tringle et constituent une sécuri-

té additionnelle qui empêche le curseur de s'échap-

per inopinément de la tringle.

7. Curseur de tringle à rideaux selon une

des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que cet-

te tringle est munie, sur la partie inférieure de la tête du curseur, d'une rainure (21) ouverte vers

le bas, qui permet d'emboîter le curseur sur la bar-

rette d'emboîtement d'un dispositif de montage (8, 9).

8. Procédé pour le montage du curseur de

tringle à rideaux selon une quelconque des revendica-

tions 1 & 7, caractérisé en ce que plusieurs curseurs de ce type sont emboîtés par leur rainure ouverte vers le bas, sur le bord récepteur d'un dispositif de montage, qui est d'une forme correspondante, et en ce que tous les curseurs disposés sur le bord récepteur sont mis en place simultanément dans la tringle, avec

une légère inclinaison.

9. Dispositif de montage pour la mise en

oeuvre du procédé selon la revendication 8, caracté-

risé par une poignée (27) qui porte à son bord libre une barrette d'emboîtement coudée (28), le segment terminal coudé de la barrette d'emboîtement (28) étant adapté aux dimensions d'une rainure (21) prévue sur les curseurs et dirigée vers le bas, de manière

que les curseurs puissent s'emboîter sans jeu sur le-

dit segment terminal de la barrette d'emboîtement

(28) (Fig. 8, 9).

10. Dispositif de montage selon la revendi-

cation 9, pour le montage collectif de curseur de

tringles à rideaux dont l'anneau (26) destiné à sus-

pendre le rideau présente un axe central parallèle à l'axe longitudinal de la tête du curseur, caractérisé en ce que le segment terminal coudé de la barrette d'emboîtement (28) présente une rangée de languettes (29) qui sont séparées les unes des autres par des

évidements (30), la largeur (b, Fig. 9) des évide-

ments (30) correspondant au minimum à l'épaisseur (d,

Fig. 4) des anneaux (26) des curseurs.