FR2630891A1 - Egrappoir comprenant un tambour rotatif et un arbre a pales deplacables axialement l'un par rapport a l'autre - Google Patents

Abstract

L'égrappoir selon l'invention comprend un tambour 1 monté à rotation sur un bâti 2 et ayant une entrée pour la réception des grappes, une sortie pour l'évacuation des rafles et une paroi longitudinale pourvue d'orifices 8 pour l'évacuation des raisins, un arbre 3 monté rotatif dans le tambour 1, coaxialement avec ce dernier, des pales 4 réparties en hélice le long de l'arbre 3, et une trémie d'alimentation 5 communiquant avec l'entrée du tambour 1. Le tambour 1 et l'arbre 3 sont déplaçables axialement l'un par rapport à l'autre, l'arbre 3 étant de préférence déplaçable axialement dans le tambour 1. Par ailleurs, la trémie 5 prend appui sur des glissières 24 parallèles au tambour 1 et est déplaçable avec l'arbre 3, le long desdites glissières, sous la commande d'un dispositif d'entraînement 25. Application : ajuster l'intensité de l'égrappage au degré de maturité des raisins.

Description

Egrappoir comprenant un tambour rotatif et un arbre à pales déplaçables axialement l'un par rapport à l'autre
La présente invention concerne un égrappoir comprenant un tambour monté rotation sur un bâti et ayant une entrée pour la réception des grappes, une sortie pour l'évacuation des rafles et une paroi longitudinale pourvue d'orifices pour l'évacuation des raisins, un arbre monté rotatif dans le tambour, coaxialement avec ce dernier, des pales réparties en hélice le long de l'arbre, et une trémie d'alimentatioh communiquant avec ltentrée du tambour.

Les pales de l'arbre des égrappoirs de ce type obligent les raisins à passer au travers des orifices ménagés dans la paroi longitudinale du tambour pendant qu'elles entraînent les rafles vers la sortie de ce dernier.

La facilité avec laquelle les raisins se séparent des rafles dépend de nombreux facteurs et notamment du degré de maturité, du cépage et du mode de récolte.

Lorsque les raisins sont faciles à égrapper, les rafles sont rapidement dêbarassées de leurs grains et les pales ont alors tendance & les briser et à contraindre les fragments ainsi formés à passer au travers des orifices de la paroi longitudinale du tambour. Ces fragments ont malheureusement l'inconvénient de se mélanger aux raisins et d'affecter la qualité du vin futur.

La présente invention se propose plus particulièrement de remédier à cet inconvénient et, pour ce faire, elle a pour objet un égrappoir du type décrit ci-dessus, qui se caractérise en ce que le tambour et l'arbre sont déplaçables axialement l'un par rapport & à autre.

Grâce à cette disposition, il est maintenant possible d'ajuster la distance sur laquelle les pales de l'arbre coopèrent avec la paroi longitudinale du tambour et, par suite, de soumettre les- grappes de raisin. à un égrappage contrôlé évitant l'adjonction de fragments de rafles dans les raisins passant au travers des orifices de la paroi longitudinale du tambour.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'arbre est déplaçable axialement dans le tambour.

Rien ne s'opposerait cependant à ce que le tambour soit déplaçable axialement par rapport à l'arbre.

Pour faciliter les opérations de montage tout en permettant la réalisation d'un égrappoir robuste, l'arbre prend appui sur un palier solidaire de la trémie et est relié de manière télescopique à un organe moteur apte à l'entraîner en rotation, cet organe moteur comportant de préférence un arbre de sortie portant des cannelures en prise avec des cannelures de forme correspondante ménagées sur la partie d'extrémité de l'arbre qui est à l'opposé de la trémie.

De préférence, la trémie prend appui sur des glissières parallèles au tambour et est déplaçable avec l'arbre, le long desdites glissières, -sous la commande d'un dispositif d'entraînement, par exemple un système à crémaillère et à pignon.

Un mode d'exécution de la présente invention sera décrit ci-après à titre d'exemPle nullement limitatif en référence au dessin annexé dans lequel
la figure l est une vue en coupe longitudinale schématique d'un égrappoir conforme à l'invention, l'arbre étant représenté dans la position dans laquelle les pales coopèrent avec la totalité de la paroi longitudinale du tambour
la figure 2 est une vue analogue à la figure l mais montrant l'arbre dans la position dans laquelle les pales ne coopèrent qu'avec une partie de la paroi longitudinale du tambour ; et
la figure 3 est une vue de l'extrémité de l'égrappoir qui est située du côté de la trémie d'alimentation.

L'égrappoir que l'on peut voir sur les dessins comprend d'une manière connue en soi un tambour l monté à rotation sur un bâti 2, un arbre 3 monté rotatif dans le tambour l, coaxialement avec ce dernier, des pales 4 réparties en hélice le long de l'arbre 3, une trémie d'alimentation 5 disposée à l'entrée du tambour, et une goulotte d'évacuation 6 disposée & la sortie de ce dernier.

Le tambour l repose horizontalement sur des galets 7 prévus sur le bâti 2. Sa paroi longitudinale est pourvue d'orifices 8 sur pratiquement toute sa longueur et porte une couronne dentée 9 adjacente à son extrémité située du côté de la goulotte d'évacuation 6, cette couronne dentée engrenant avec un pignon 10 calé sur un arbre il relié-par l'intermédiaire d'une transmission 12 telle qu'une courroie ou une chaîne 9 l'arbre de sortie 13 d'-un groupe motoréducteur 14.

On notera ici que la paroi longitudinale du tambour 1 pourrait être constituée d'une tôle perforée ou d'une grille.

Par ailleurs, la trémie 5 comporte un fond 15 s'avançant légèrement à l'intérieur du tambour 1 et au-dessus duquel s'étend une vis sans fin 16 apte à entraîner les grappes de raisin à l'intérieur du tambour 1 lorsqu'elle est commandée en rotation par un organe moteur 17. Bien entendu, la vis sans fin 16 pourrait si nécessaire être remplacée par un convoyeur à bande ou un tout autre dispositif de transfert.

La trémie 5 comporte en outre une paroi transversale 18 s'étendant à la partie supérieure de l'entrée du tambour 1 et protant sur sa face tournée vers ce dernier un premier palier 19 sur lequel s'appuie l'une des extrémités de l'arbre 3 dont l'autre extrémité est reliée axialement à l'arbre de sorite 13. Quant à cet arbre, il prend appui sur un second palier 20 porté par une paroi 21 délimitant la goulotte d'évacuation 6 avec le bâti 2. Plus précisément, il est monté coulissant dans le palier 20 et porte des cannelures longitudinales externes 22 en prise avec des cannelures longitudinales internes 23 ménagées dans l'arbre 3, ce qui permet de le relier de manière télescopique à ce dernier.

On précisera enfin que la trémie 5 prend appui sur des glissières 24 s'étendant parallèlement à l'axe du tambour 1 et qu'elle est déplaçable le long de celles-ci par l'intermédiaire d'un dispositif d'entraînement classique 25 tel que le système à crémaillère et à pignon représenté sur le dessin.

L'égrappoir qui vient d'être décrit fonctionne de la manière suivante.

Tout d'abord, on actionne le groupe moto-réducteur 14 et l'organe moteur 17 afin d'entraîner en rotation le tambour 1, l'arbre 3 et la vis sans fin 16, respectivement dans le sens des flèches R1, R2 et R3.

Comme le montre la figure 1, le tambour 1 et la vis sans fin 16 tournent dans le même sens alors que l'arbre 2 tourne en sens inverse.

On introduit ensuite les grappes de raisin dans la trémie d'alimentation 5. Ces grappes sont alors transférées par la vis sans fin 16 dans le tambour 1 puis reprises par les pales 4 qui, en coopérant avec la paroi longitudinale du tambour, séparent progressivement les raisins des rafles. Les raisins ayant des dimensions légèrement inférieures à celles des orifices 8 ménagés dans la paroi longitudinale du tambour, ils peuvent aisément traverser ces orifices pour s' accumuler dans un collecteur non représenté placé sous le tambour. En revanche, comme les rafles ont des dimensions supérieures ê celles des orifices 8, les pales 4 les entrainent jusqu'à la goulotte d'évacuation 6.

Lorsque les raisins té s'égrappent normalement, il convient de positionner la trémie d'alimentation 5 dans sa position représentée sur la figure 1. Dans ce cas, il est en effet nécessaire que les pales 4 coopèrent avec la totalité de la paroi longitudinale du tambour pour réaliser un égrappage satisfaisant.

En revanche, lorsque les raisins ont tendance à s'égrapper très facilement, il convient de positionner la trémie d'alimentation 5 dans sa position représentée sur la figure 2. Dans ce cas en effet, la trémie -s'avance en partie dans le tambour et, en entraînant l'arbre 3 avec elle, réduit la distance sur laquelle les pales 4 peuvent coopérer avec la paroi longitudinale du tambour 1. Les risques pour que les pales brisent les rafles et que des débris de rafles traversent les orifices 8 pour rejoindre les raisins sont donc ainsi éliminés.

I1 conviendra bien entendu de positionner la trémie 6 dans une position intermédiaire prédéterminée entre ses positions visibles sur les figures 1 et 2 selon le degré de maturité de la vendange.

Dans l'égrappoir qui vient d'être décrit, l'arbre 3 est déplaçable axialement dans le tambour 1. Il va de soi que l'on ne sortirait pas du cadre de la présente invention si le tambour 1 était déplaçable axialement par rapport à l'arbre 3.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Egrappoir comprenant un tambour (1) monté a rotation sur un bâti (2) et ayant une entrée pour la réception des grappes, une sortie pour l'évacuation des rafles et une paroi longitudinale pourvue d'orifices (8) pour l'évacuation des raisins, un arbre (3) monté rotatif dans le tambour (1), coaxialement avec ce dernier, des pales (4) réparties en hélice le long de l'arbre (3), et une trémie d'alimentation (5) communiquant avec l'entrée du tambour (1), caractérisé en ce que le tambour (1) et l'arbre (3) sont déplaçables axialement l'un par rapport à l'autre.

2. Egrappoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que 11 arbre (3) est déplaçable axialement dans le tambour (1).

3. Egrappoir selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'arbre (3) prend appui sur un palier (19) solidaire de la trémie (5) et est relié de manière télescopique à-un organe moteur (14) apte à l'entraîner en rotation.

4. Egrappoir selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'organe moteur (14) comporte un arbre de sortie (13) portant des cannelures (22) en prise avec des cannelures de forme correspondante (23) ménagées sur la partie d'extrémité de l'arbre (3) qui est à l'opposé de la trémie (5).

5. Egrappoir selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que la trémie (5) prend appui sur des glissières (24) parallèles au tambour (1) et est déplaçable avec l'arbre (3), le long desdites glissières, sous la commande d'un dispositif d'entraînement (25).