FR2623002A1 - Procede de programmation du calendrier perpetuel d'une montre et montre pour la mise en oeuvre de ce procede - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un procédé de programmation du calendrier d'une montre et la montre analogique réalisée à partir de ce procédé. On visualise le paramètre à programmer au moyen de l'aiguille des secondes 12 de la montre 11. Le passage en mode de programmation s'effectue de préférence au moyen d'une manipulation particulière de la tige de mise à l'heure 10. Dans le cas où l'on souhaite programmer trois paramètres, à savoir le numéro de l'année dans un cycle de quatre ans, le numéro du mois dans l'année et le numéro du jour dans le mois, et si la montre est équipée d'une tige de mise à l'heure à trois positions, on attribue un des paramètres à programmer à chacune des positions de la tige et on visualise les paramètres à programmer au moyen de l'aiguille des secondes en attribuant à cette dernière des pas réels correspondant à des positions d'arrêt et des pas interdits correspondant à des positions de non-arrêt. Applications : montres à calendrier perpétuel.

Description

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PROCEDE DE PROGRAMMATION DU CALENDRIER PERPETUEL D'UNE

MONTRE ET MONTRE POUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE

La présente invention concerne un procédé de programmation du calendrier perpétuel d'une montre du type à calendrier perpétuel et à affichage analogique du temps, dans lequel on programme au moins un des paramètres suivants de ce calendrier perpétuel: numéro de l'année dans un cycle de quatre ans, nom ou numéro du mois dans l'année, quantième, cette montre comportant une boîte, au moins une aiguille des heures, une aiguille des minutes et éventuellement une aiguille des secondes, au moins un moteur d'entraînement de ces aiguilles ainsi qu'un circuit électronique de commande piloté par un quartz, des moyens pour afficher au moins le quantième et éventuellement le nom du jour, une tige de mise à l'heure et des premiers organes pour entrer dans un mode de programmation, des deuxièmes organes pour modifier lesdits paramètres à programmer et des troisièmes organes pour visualiser lesdits paramètres Elle concerne également une montre du type à calendrier perpétuel et à affichage analogique du temps, comportant une boîte, au moins une aiguille des heures, une aiguille des minutes et éventuellement une aiguille des secondes, au moins un moteur d'entraînement des aiguilles ainsi qu'un circuit électronique de commande piloté par un quartz, des moyens pour afficher au moins le quantième et éventuellement le nom du jour, une tige de mise à l'heure et des premiers organes pour entrer en mode de programmation, des deuxièmes organes pour modifier les paramètres à programmer, ces paramètres étant le numéro de l'année dans un cycle de quatre ans, le nom ou le numéro du mois dans l'année et le quantième, et des troisièmes organes pour visualiser lesdits paramètres, cette montre étant conçue pour mettre en oeuvre le procédé ci-dessus. Le calendrier perpétuel d'une montre affiche le quantième correctement

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- 2 - en tenant compte de l'irrégularité du nombre de jours dans les mois de l'année et également de l'année bissextile qui comprend un jour de plus,

le 29 février.

Tout ceci représente un cycle de quatre ans qui ne présente pas d'autres irrégularités avant 2100 qui ne sera pas une année bissextile, en vertu du fait que les années séculaires, sauf celles dont les deux premiers chiffres

se divisent par 4, ne sont pas bissextiles.

Pour corriger ces irrégularités sur un cycle de quatre ans, il faut utiliser un système o l'instant de la correction, soit la fin du mois et la valeur à corriger, soit le nombre de jours de chaque mois pendant quatre ans, sont définis. Pour une montre mécanique il convient d'ajouter à l'affichage du quantième le nom du mois et le numéro de l'année dans le cycle de quatre ans selon la définition suivante: N 0 pour les années bissextiles soient 1984, 1988, 1992, 1996 N I pour les années 1985, 1989, 1993, 1997 N0 2 pour les années 1986, 1990, 1994, 1998

N 3 pour les années 1987, 1991, 1995, 1999.

Les N d'années correspondent au reste de la division par 4 du nombre

définissant ces années.

Pour une montre mécanique, il n'est pas possible de cacher au porteur le nom du mois et le numéro de l'année car ce type de montre peut toujours être arrêté, par exemple si cette montre n'est pas portée pendant un certain temps, et reprise ensuite ce qui nécessite bien entendu une mise

à jour du calendrier.

Pour les montres à quartz, la situation est totalement différente étant

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- 3 - donné qu'elles fonctionnent même si elles ne sont pas portées. Ainsi, il est possible de considérer le nom du mois et le numéro de l'année comme des paramètres uniquement accessibles par le constructeur ou un spécialiste, par exemple lors du changement de la pile. Par nature, les systèmes électroniques permettent une telle conception alors que la

mécanique ne l'autorise pas.

Dans le but d'unifier le système, il est préférable d'ajouter un troisième paramètre, en l'occurence le quantième, car ceci évite une détection de

la position du disque de quantième pour définir l'instant de la correction.

En résumé, une montre à calendrier perpétuel comporte en général trois paramètres à programmer qui sont respectivement le numéro de l'année dans un cycle de quatre ans, le nom ou le numéro du mois dans l'année et

le quantième qui définit l'instant de la correction.

Ces trois paramètres sont mémorisés par le circuit électronique et

l'opération qui consiste à les entrer en mémoire est appelée "program-

mation de la montre".

Dans les montres connues, le mode de programmation est enclenché au moyen d'un appareil ou d'un dispositif extérieur à la montre que seuls possèdent les spécialistes, à savoir le constructeur ainsi que les horlogers

concessionnaires de la marque du constructeur. Ceci constitue un incon-

vénient et entraîne des complications pour l'utilisateur.

La présente invention se propose de remédier à cet inconvénient en utilisant un procédé permettant de supprimer la nécessité de disposer d'un appareil spécial pour assurer la programmation du calendrier

perpétuel d'une montre électronique analogique.

Dans ce but, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que l'on utilise exclusivement lesdits premiers, deuxièmes et troisièmes organes, qui sont intégrés à la montre, pour effectuer les opérations de

programmation correspondantes.

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Selon une forme avantageuse du procédé, on visualise les paramètres à programmer au moyen d'une des aiguilles de la montre et l'on enclenche

le mode de programmation au moyen de la tige de mise à l'heure.

De préférence, l'enclenchement du mode de programmation s'effectue en manipulant la tige de mise à l'heure d'une manière prédéterminée différente des manipulations requises pour les opérations de mise à l'heure. L'on peut enclencher également le mode de programmation au moyen d'un contact associé au circuit électronique ou au moyen d'un poussoir

monté sur la boîte de montre.

Dans cette forme de procédé, pour visualiser les paramètres à programmer au moyen d'une des aiguilles de la montre, on commande le déplacement de cette aiguille de telle manière que des pas en nombre déterminé soient réels et correspondent à des positions d'arrêt de l'aiguille et que des pas en nombre déterminé soient interdits, ces pas ne correspondant pas à des positions d'arrêt de l'aiguille, et que les positions d'arrêt de l'aiguille soient codées de telle manière qu'elles

correspondent auxdits paramètres du calendrier perpétuel.

D'une façon avantageuse, le paramètre qui correspond au numéro de l'année comporte les chiffres suivants: 0, 1, 2 ou 3, les pas réels sont les suivants: 15 pour le chiffre 1, 30 pour le chiffre 2, 45 pour le chiffre 3, pour le chiffre 0 et tous les autres pas sont interdits. Le paramètre qui correspond aux numéros du mois comporte les nombres de I à 12, les pas réels sont les suivants: 5 pour le chiffre 1, 10 pour le chiffre 2, 15 pour le chiffre 3, 20 pour le chiffre 4, 25 pour le chiffre 5, 30 pour le chiffre 6, 35 pour le chiffre 7, 40 pour le chiffre 8, 45 pour le chiffre 9, pour le nombre 10, 55 pour le nombre I 1 et 60 pour le nombre 12, et tous les autres pas sont interdits. Le paramètre qui correspond au quantième comporte les nombres variant de I à 28, 29, 30 ou 31 en fonction du mois, les pas réels sont les suivants: I pour le chiffre 1, 2 pour le chiffre 2,.... 31 pour le nombre 31, et tous les autres pas sont interdits. -5- La montre selon l'invention est caractérisée en ce que lesdits premiers,

deuxièmes et troisièmes organes sont intégrés à la montre.

Selon une forme de réalisation préférée, lesdits troisièmes organes comportent au moins une des aiguilles de la montre, et lesdits premiers organes comprennent la tige de mise à l'heure de la montre ou un contact associé au circuit électronique ou un poussoir monté sur la boîte

de la montre.

D'une façon avantageuse, la tige de mise à l'heure comporte au moins deux positions dont chacune est associée à un paramètre à programmer,

ces deux paramètres étant l'année et le mois.

La présente invention sera mieux comprise en référence à la description

d'un exemple de réalisation préféré et du dessin annexé dans lequel: la fig. I représente une vue schématique illustrant le procédé de commande de la programmation du paramètre "N de l'année" et les moyens pour visualiser ce paramètre, la fig. 2 représente une vue schématique illustrant le procédé de commande de la programmation du paramètre "mois de l'année" et les moyens pour visualiser ce paramètre, la fig. 3 représente une vue schématique illustrant le procédé de commande de la programmation du paramètre "quantième du mois" et les moyens pour visualiser ce paramètre, et la fig. 4 illustre, sous la forme d'un schémabloc le circuit électronique

de la montre définie ci-dessus.

Dans la montre proposée, le circuit électronique est capable d'assumer d'une part ses fonctions normales qui consistent à commander l'avance des aiguilles et à afficher les différentes indications du calendrier et d'autre part de fonctionner en mode de programmation, c'est-à-dire de

permettre la mémorisation des paramètres mentionnés précédemment.

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Pour que cette opération de programmation puisse se faire, il est indispensable de disposer d'un organe qui permette d'assurer la commutation du circuit électronique du mode de fonctionnement normal au mode de programmation. En outre, pour permettre un contrôle de cette programmation par l'opérateur, la montre doit comporter des

moyens autorisant une visualisation des paramètres à programmer.

Selon un mode de réalisation avantageux, la visualisation du paramètre à programmer s'effectue au moyen d'une aiguille de la montre. L'aiguille

choisie est de préférence l'aiguille des secondes.

Le passage du mode de fonctionnement normal au mode de program-

mation peut être enclenché par un contact asssocié au circuit électronique. Ce contact pourrait être un interrupteur monté sur le circuit imprimé, un interrupteur solidaire du boîtier, par exemple enclenché par le retrait du fond de la boîte etc. Ce changement de mode de fonctionnement pourrait également être enclenché par un poussoir

monté sur la boîte de la montre.

La solution qui a été retenue comme solution préférée consiste à enclencher le mode programmation au moyen de la tige de mise à l'heure de la montre. Pour éviter que le mode programmation puisse être enclenché de façon accidentelle par un utilisateur non averti, cet enclenchement s'effectue par une manipulation particulière de la tige de mise à l'heure, cette manipulation étant fondamentalement différente des manipulations requises pour les opérations courantes de mise à l'heure. Dans le cas particulier o la tige de mise à l'heure comporte trois positions, l'enclenchement du mode programmation peut être effectué par la manipulation qui consiste à tirer cette tige de mise à l'heure de la position I successivement à la position 2 et la position 3, à revenir rapidement à la position I et à recommencer ce cycle une

deuxième fois. Si la manipulation est correcte et si le mode program-

mation est enclenché, l'aiguille des secondes se déplace rapidement et s'arrête sur la position 15, la position 30, la position 45 ou la position 60. Si l'opérateur ne constate pas ce déplacement rapide de l'aiguille des secondes, il en déduit que la manipulation d'enclenchement du mode

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programmation est incorrecte et qu'il doit la recommencer.

Dans l'exemple illustré par les fig. 1, 2 et 3, la tige de mise à l'heure 10 de la montre Il équipée d'une aiguille des secondes 12 comporte trois positions 1, 2 et 3. La positon 1 correspond au premier paramètre mentionné précédemment, à savoir le numéro de l'année dans un cycle de quatre ans, la position 2 correspond au deuxième paramètre, à savoir le numéro du mois dans l'année et la position 3 correspond au troisième

paramètre, à savoir le numéro du jour dans le mois.

En fonctionnement normal, l'aiguille des secondes fait soixante pas par tour et si l'on affecte à chaque pas un numéro de 1 à 60, cette aiguille peut programmer des nombres compris entre 1 et 60. Pour les nombres plus petits que 60, on utilise une combinaison de pas réels et de pas interdits, les pas réels étant les pas sur lesquels l'aiguille s'arrête et les pas interdits correspondant à ceux sur lesquels l'aiguille passe sans s'arrêter. Sur la fig. 1, la tige de mise à l'heure 10 est en position 1, c'est-à-dire qu'en mode programmation on programme le numéro de l'année. Etant donné qu'un cycle comporte quatre ans auxquels on attribue les numéros 0, 1, 2 ou 3, les pas réels de l'aiguille des secondes 12 sont 15 pour le numéro 1, 30 pour le numéro 2, 45 pour le numéro 3 et 60 pour le numéro 0 qui, comme mentionné précédemment, correspond aux années

bissextiles. Tous les autres pas sont interdits.

Lorsque la tige de mise à l'heure 10 se trouve sur la position 2 comme le montre la fig. 2, le paramètre à programmer est le numéro du mois qui varie de I à 12. De ce fait, on a choisi les pas réels suivants: 5 pour le chiffre 1, 10 pour le chiffre 2, 15 pour le chiffre 3, 20 pour le chiffre 4, pour le chiffre 5, 30 pour le chiffre 6, 35 pour le chiffre 7, 40 pour le chiffre 8, 45 pour le chiffre 9, 50 pour le nombre 10, 55 pour le nombre I 1 et 60 pour le nombre 12. Tous les autres pas intermédiaires sont interdits. La fig. 3 illustre la programmation des jours du mois. La tige de mise à

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l'heure 10 se trouve dans la position 3. On a choisi les pas réels allant de 1 à 31 de sorte que l'aiguille des secondes peut occuper toutes les

positions variant de I à 31. Tous les autres pas sont interdits.

On constate que selon cette réalisation, chaque paramètre correspond à une position bien définie de la tige de mise à l'heure et à une combinaison très caractéristique de pas réels et de pas interdits de

l'aiguille des secondes.

A titre d'exemple, après un changement de pile, la mise sous tension du circuit génère l'état "ler janvier d'une année bissextile". A partir de cette information, l'opérateur doit programmer la date complète en tournant la couronne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre à chaque position de la tige. A titre d'exemple, pour programmer la date du 4 août 1987, il convient d'effectuer les opérations suivantes: a) entrer dans le mode de programmation par un des moyens décrits précédemment. b) amener la tige de mise à l'heure en position 1, puis tourner cette tige jusqu'à ce que l'aiguille des secondes se trouve sur neuf heures, c'est-àdire dans la position du pas réel 45 qui correspond au numéro 3

des années.

c) amener la tige en position 2, puis tourner cette tige jusqu'à ce que l'aiguille des secondes se trouve sur huit heures, c'est-à-dire sur le pas

réel 40 qui correspond au numéro 8 du mois.

d) amener la tige en position 3, puis tourner cette dernière jusqu'à ce que l'aiguille des secondes se trouve sur le pas réel 4 qui correspond au

quatrième jour du mois.

Si l'opérateur dépasse la bonne valeur il doit continuer à tourner dans le même sens jusqu'à retrouver cette valeur. Une rotation de la couronne dans l'autre sens, c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre est inopérante. Cette manière de procéder rend possible le vissage de la - 9-

couronne sans déranger la programmation.

On notera par ailleurs que la sortie du mode programmation s'effectue de façon automatique au bout d'un délai prédéterminé, par exemple dix secondes après la dernière intervention. Si une correction de l'affichage du quantième ou du jour est nécessaire, par exemple lors d'un changement de pile, elle s'effectue par des moyens

de correction connus en soi du quantième et du jour.

L'opérateur doit bien entendu s'assurer que le quantième affiché

correspond au quantième programmé.

Au moment du passage en mode de programmation, lesdits moyens connus de correction, à savoir la correction de la mise à l'heure, la correction du quantième et éventuellement celle du fuseau horaire, sont

rendus inopérants.

Il est bien entendu que diverses modifications pourraient être apportées à la montre décrite ci-dessus. La programmation de trois paramètres au moyen de la tige de mise à l'heure est facilitée par le fait que cette tige possède trois positions. Dans le cas d'une tige comportant deux positions, l'un des paramètres pourrait être programmé par un autre organe ou un arrangement séquentiel, un poussoir ou tout autre dispositif

connu en soi.

Dans ce dernier cas, la programmation du quantième pourrait être

remplacée par un détecteur de la position du disque des quantièmes.

En référence à la fig. 4, le circuit électronique comporte tous les éléments nécessaires pour exécuter la programmation du calendrier perpétuel, c'est-à-dire pour entrer successivement les années, les mois et les quantièmes dans la mémoire électronique à l'aide d'un interrupteur I d'enclenchement du mode de programmation, de la couronne 20 solidaire de la tige de mise à l'heure 10 à trois positions axiales, d'un organe 21 générateur d'impulsions de rotation de la couronne dans le sens positif,

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pour délivrer des impulsions F, et de l'aiguille des secondes 12 dont la position indique successivement l'année, le mois et le quantième comme cela a été décrit en référence aux figures précédentes. Les organes de commande des aiguilles de l'heure et de la minute ainsi que le mécanisme de commande des disques des quantièmes et éventuellement de jours, qui sont bien connus par l'homme de l'art, ne sont pas

représentés sur ce schéma.

En référence à ce schéma, le circuit électronique comporte tout d'abord un résonateur à quartz 23 qui est un quartz standard à fréquence nominale de 32.768,0 Hz. Il est associé à un bloc oscillateur 24 qui entraîne et entretient les oscillations à la fréquence nominale et fournit un signal alternatif à cette fréquence à un diviseur de fréquence 25 à neuf étages de diviseurs par deux. Il fournit à sa sortie un signal logique de 64 Hz. Ce signal est transmis à un diviseur de fréquence 26 à six étages de diviseurs par deux et à une porte "ET" 27. Ce diviseur 26 fournit à sa sortie un signal à I Hz, soit une période de une seconde, à un compteur 28, dit compteur par soixante, qui comptabilise les secondes ou en d'autres termes constitue la mémoire électronique permanente de la seconde exacte. Ce compteur est connecté à deux diviseurs 29 et 30 qui divisent respectivement par 60 et 24. Le diviseur 30 permet de

fournir à sa sortie une impulsion CD par vingt-quatre heures.

Le compteur 30 est connecté à un compteur 31 appelé compteur des quantièmes qui compte de I à 28, 29, 30 ou 31 selon la commande P que lui fournit un bloc 34 appelé algorithme perpétuel qui sera décrit ci-dessous. Chaque impulsion CD incrémente ce-compteur d'une unité; en cas de dépassement de la capacité (soit 28, 29, 30 ou 31) la nouvelle valeur prise est I et un signal Cc est généré à sa sortie pour commander un compteur de mois 32 qui compte de I à 12. Il est incrémenté par le signal d'entrée Cc; en cas de dépassement de sa capacité (12), la nouvelle valeur prise est I et un signal CB est généré à sa sortie pour commander un compteur d'année 33. Le compteur 32 fournit en outre son

propre état (I à 12) à l'algorithme perpétuel 34.

Le compteur d'années compte de 0 à 3 (l'année 0 étant l'année

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bissextile). Il est incrémenté par le signal d'entrée CB; en cas de dépassement de sa capacité (3), la nouvelle valeur prise est 0. Ce compteur fournit en outre son propre état (0 à 3) à l'algorithme

perpétuel 34.

L'algorithme perpétuel 34 comporte les moyens nécessaires au calcul du nombre de jours, du mois, de l'année que lui fournissent les compteurs 32 et 33. Par exemple: année 0, mois 2 (février d'une année bissextile) correspond à 28 jours. Le signal P fourni par ce bloc 34 au compteur des quantièmes 31 donne la valeur maximum de comptage de ce dernier qui

est, dans l'exemple ci-dessus: 28.

Le compteur 33 est couplé à un codeur d'années 35 qui comprend des éléments logiques combinatoires permettant de- faire correspondre les valeurs du compteur d'année 33 aux valeurs correspondant à l'image de la position de l'aiguille des secondes d'un compteur de position 42 de cette dernière, et qui sera décrit plus en détail par la suite, selon les correspondances suivantes: pour les valeurs d'entrée 0, 1, 2 et 3, les valeurs de sortie 00, 15, 30 et 45, comme cela a été expliqué en

référence à la fig. 1.

De façon analogue, le compteur 32 est couplé à un codeur de mois 36 qui comprend des éléments logiques combinatoires permettant de faire

correspondre les valeurs du compteur de mois 32 aux valeurs corres-

pondant à l'image de la position de l'aiguille de seconde du compteur de position 42 de cette dernière, selon les correspondances suivantes: pour les valeurs d'entrée 1, 2,...., et 12, les valeurs de sortie 05, 10...., et 00

comme cela a été expliqué en référence à la fig. 2.

Les codeurs d'année 35 et -de mois 36 ainsi que le compteur de quantième 31 et le compteur 28 sont connectés à un sélecteur de signaux 37 qui permet la sélection d'une des quatre sources d'information: compteur par soixante 28, codeur d'année 35, codeur de mois 36 et compteur de quantième 31, sélection commandée par l'un parmi quatre signaux d'entrée a, b, c, d dont le premier a est engendré par l'interrupteur I et les trois autres b, c et d correspondant aux trois positions axiales de la - 12 - tige de mise à l'heure. L'un des quatre signaux A, B, C ou D, respectivement issus du compteur 28, du codeur 35, du codeur 36 ou du compteur 31 est ainsi aiguillé à la sortie du sélecteur 37 sur une des

deux entrées d'un comparateur 38.

Ce comparateur 38 fournit un signal de sortie au niveau I logique à l'une des deux entrées de la porte "ET" 27, aussi longtemps que les signaux d'entrée en provenance d'une part du sélecteur 37 et d'autre part du compteur de position de l'aiguille de seconde 42 sont différents. Dès qu'il y a identité entre les deux signaux d'entrée, le signal de sortie bascule au niveau logique 0. Cette porte "ET" est reliée par sa sortie à un bloc 39 de commande du moteur M. Il est conçu pour assurer

l'excitation de ce moteur par pas correspondant chacun à une seconde.

Le moteur M est couplé au rouage de seconde 40 qui entraîne la roue des secondes solidaire de l'aiguille des secondes 12. A chaque pas du moteur M la roue des secondes parcourt un trajet correspondant à 6 d'angle,

soit un soixantième de tour.

Un détecteur 41 de position de la roue des secondes discrimine de manière univoque une seule position de la roue des secondes sur les soixante possibles. Cette position particulière correspond à l'orientation

de l'aiguille des secondes sur l'index 00 du cadran de la montre (à midi).

Le signal de sortie passe au niveau I logique lorsque cette position particulière est détectée; il commande la remise à zéro du compteur de

position 42 de l'aiguille des secondes 12.

Ce compteur de position 42 de l'aiguille des secondes mémorise la position courante de cette dernière. 00 correspond à la position O sur le cadran. La capacité de ce compteur est comprise entre 00, correspondant à la position O sur le cadran, et 59 correspondant à la position 59 sur le cadran. L'état du compteur est fourni à l'une des deux entrées du

comparateur 38.

Le générateur d'impulsions 21 transmet des signaux X et Y à un détecteur de rotation 43, grâce à deux contacts s'ouvrant et se fermant

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séquentiellement lors d'une rotation de la tige de remontoir. Ce détecteur de rotation génère un signal F lors d'une rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre de cette tige; ce signal passe de l'état logique 0 à l'état logique 1 et inversement à chaque ouverture, respectivement fermeture, des contacts précités. Ce signal F est fourni à l'une des deux entrées de chacune de trois portes "ET" 44, 45 et 46 dont

le rôle sera décrit ci-après.

Comme mentionné précédemment, la tige de remontoir peut se déplacer axialement dans trois positions distinctes. L'une quelconque de ces trois positions est détectée à l'aide du sélecteur S à trois contacts engendrant les signaux b, c et d. L'ouverture et la fermeture séquentielle des deux contacts du générateur d'impulsions 21, engendrent lesdits signaux X et

Y décrits ci-dessus.

Les trois portes "ET" 44, 45, et 46 ont une de leurs entrées communes reliée au détecteur de rotation 43 de la couronne 20. Elles reçoivent le signal F engendré par ce détecteur. Le sélecteur S connecte la sortie à un inverseur 47 à l'autre entrée de l'une des trois portes 44, 45 ou 46, les

deux entrées non connectées restant toujours au niveau logique "0".

La porte "ET" 27 à deux entrées permet de commander le passage du signal logique 64 Hz délivré par le diviseur de fréquence 25. Si le comparateur 38 n'a pas détecté d'identité, il fournit à l'une des deux entrées de la porte "ET" un signal logique de niveau haut; la porte laisse passer le signal 64 Hz par la deuxième entrée. Le signal 64 Hz commànde l'avance du moteur et l'incrémentation du compteur de

position de l'aiguille des secondes, cette dernière avançant rapidement.

Dès que le comparateur détecte l'identité, il fournit un signal de niveau logique bas; la porte 27 ne laisse plus passer de signal 64Hz. Cecia pour

conséquence l'arrêt de l'aiguille de seconde dans la position corres-

pondant à l'égalité détectée.

L'inverseur 47, mentionné précédemment, permet la mise en forme du signal provenant de l'interrupteur I de programmation. En mode normal,

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l'interrupteur I est connecté à l'alimentation positive VDD, la sortie de l'inverseur étant alors à l'état logique bas, ce qui a pour conséquence qu'aucune des trois portes 44, 45 ou 46 ne pourra laisser passer le signal F. Le signal à l'entrée de l'inverseur et à l'entrée a du sélecteur 37 est au niveau logique haut, le sélecteur choisissant le signal A provenant du compteur de seconde 28. En mode programmation, l'interrupteur I est connecté au potentiel VSS, représentant la masse; la sortie de l'inverseur est alors à l'état logique "1". L'un des trois signaux a, b ou c est alors à l'état logique haut (suivant la position axiale de la tige du remontoir). Si b est à 1, une rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre (signal F présent) entraîne l'incrémentation du compteur d'année 33 par le signal INCB issu de la porte "ET" 44. Si c est un 1, une même rotation entraîne une incrémentation du compteur de mois par le signal INCc, issu de la porte "ET" 45, mais sans report s'il y a dépassement de sa capacité (CB n'est pas activé). Si d est à 1, une même rotation entraîne une incrémentation du compteur de quantième par le signal INCD, issu de la porte "ET" 46, sans report s'il y a dépassement de sa capacité (Cc

n'est pas activé).

Cette forme de réalisation est donnée à titre d'exemple non limitatif, et bien que les fonctions soient parfaitement définies et immuables dans lecadre du procédé selon l'invention, les composants pourraient être

modifiés ou remplacés par des composants équivalents.

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Claims (16)

Revendications

1. Procédé de programmation du calendrier perpétuel d'une montre du type à calendrier perpétuel et à affichage analogique du temps, dans lequel on programme au moins un des paramètres suivants de ce calendrier perpétuel: numéro de l'année dans un cycle de quatre ans, nom ou numéro du mois dans l'année, quantième, cette montre comportant une boîte, au moins une aiguille des heures, une aiguille des minutes et éventuellement une aiguille des secondes, au moins un moteur d'entraînement de ces aiguilles ainsi qu'un circuit électronique de commande piloté par un quartz, des moyens pour afficher au moins le quantième et éventuellement le nom du jour, une tige de mise à l'heure et des premiers organes pour entrer dans un mode de programmation, des deuxièmes organes pour modifier lesdits paramètres à programmer et des troisièmes organes pour visualiser lesdits paramètres, caractérisé en ce que l'on utilise exclusivement lesdits premiers, deuxièmes et troisièmes organes, qui sont intégrés à la montre, pour effectuer les opérations de

programmation correspondantes.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on visualise

les paramètres à programmer au moyen d'une des aiguilles de la montre.

3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on enclenche

le mode de programmation au moyen de la tige de mise à l'heure.

4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'enclen-

chement du mode de programmation s'effectue en manipulant la tige de mise à l'heure d'une manière prédéterminée différente des manipulations

requises pour les opérations de mise à l'heure.

5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on enclenche le mode de programmation au moyen d'un contact associé au circuit électronique.

6. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on enclenche

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le mode de programmation au moyen d'un poussoir monté sur la boîte de montre.

7. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que pour visualiser - les paramètres à programmer au moyen d'une des aiguilles de la montre, on commande le déplacement de cette aiguille de telle manière que des pas en nombre déterminé soient réels et -correspondent à des positions d'arrêt de l'aiguille et que des pas en nombre déterminé soient interdits, ces pas ne correspondant pas à des positions d'arrêt de l'aiguille, et en ce que les positions d'arrêt de l'aiguille soient codées de telle manière

qu'elles correspondent auxdits paramètres du calendrier perpétuel.

8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que le paramètre qui correspond au numéro de l'année comporte les chiffres suivants: 0, 1, 2 ou 3, en ce que les pas réels sont les suivants: 15 pour le chiffre 1, 30 pour le chiffre 2, 45 pour le chiffre 3, 60 pour le chiffre 0 et en ce que

tous les autres pas sont interdits.

9. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que le paramètre qui correspond aux numéros du mois comporte les nombres de I à 12, en ce que les pas réels sont les suivants: 5 pour le chiffre 1, 10 pour le chiffre 2, 15 pour le chiffre 3, 20 pour le chiffre 4, 25 pour le chiffre 5, pour le chiffre 6, 35 pour le chiffre 7, 40 pour le chiffre 8, 45 pour le chiffre 9, 50 pour le nombre 10, 55 pour le nombre 11 et 60 pour le

nombre 12, et en ce que tous les autres pas sont interdits.

10. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que le paramètre qui correspond au quantième comporte les nombres variant de 1 à 28, 29, ou 31 en fonction du mois, en ce que les pas réels sont les suivants: 1 pour le chiffre 1, 2 pour le chiffre 2,.... 31 pour le nombre 31, et en ce

que tous les autres pas sont interdits.

11. Montre du type à calendrier perpétuel et à affichage analogique du temps, comportant une boîte, au moins une aiguille des heures, une aiguille des minutes et éventuellement une aiguille des secondes, au moins un moteur d'entraînement des aiguilles ainsi qu'un circuit

- 17 - 2623002

17 - électronique de commande piloté par un quartz, des moyens pour afficher au moins le quantième et éventuellement le nom du jour, une tige de mise à l'heure et des premiers organes pour entrer en mode de programmation, des deuxièmes organes pour modifier les paramètres à programmer, ces paramètres étant le numéro de l'année dans un cycle de quatre ans, le nom ou le numéro du mois dans l'année et le quantième, et des troisièmes organes pour visualiser lesdits paramètres, caractérisée en ce que lesdits premiers, deuxièmes et troisièmes -organes sont intégrés à

la montre.

12. Montre selon la revendication 1l1, caractérisée en ce que lesdits

troisièmes organes comportent au moins une des aiguilles de la montre.

13. Montre selon la revendication 11, caractérisée en ce que lesdits

premiers organes comprennent la tige de mise à l'heure de la montre.

14. Montre selon la revendication 11, caractérisée en ce que lesdits

premiers organes comprennent un contact associé au circuit électronique.

15. Montre selon la revendication 11, caractérisée en ce que lesdits premiers organes comprennent un poussoir monté sur la boîte de la montre.

16. Montre selon la revendication 13, caractérisée en ce que la tige de mise à l'heure comporte au moins deux positions dont chacune est associée à un paramètre à programmer, ces deux paramètres étant

l'année et le mois.