FR2605970A1 - Dispositif de manutention, de transport et de stockage de bateaux de plaisance - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF QUI, A PARTIR DE LA CALE D'UN PORT DE PLAISANCE, PERMET LA MISE A L'EAU DE BATEAUX AINSI QUE LA SORTIE DE L'EAU DESDITS BATEAUX, LE TRANSPORT SUR ROUTE ET, ENSUITE, LE STOCKAGE, MEME DANS UN GARAGE OU HANGAR, SANS LA COOPERATION D'AUCUNE GRUE NI SYSTEME DE LEVAGE D'APPOINT. UN BER 2 EQUIPE DE ROUES POUVANT OCCUPER DEUX POSITIONS, ABAISSEE ET RELEVEE, SUPPORTE LE BATEAU ET S'INTRODUIT EN ROULANT DANS LE CHASSIS EN " U " D'UNE REMORQUE. SEUL LE BER 2 EST DONC IMMERGE, CE QUI PERMET D'EVITER TOUT CONTACT DE LA REMORQUE AVEC L'EAU. DE PLUS, COMPTE TENU DE LA COMBINAISON DE CE BER ET DU " U " DE LA REMORQUE, LE CENTRE DE GRAVITE DE L'ENSEMBLE PEUT ETRE CONSIDERABLEMENT ABAISSE. L'INVENTION S'APPLIQUE AU TRANSPORT ET A LA MISE A L'EAU DE TOUT TYPE DE BATEAUX DE PLAISANCE DE MOYEN TONNAGE.

Description

DISPOSITIF DE MANUTENTION,
DE TRANSPORT ET DE STOCKAGE
DE BATEAUX DE PLAISANCE
L'invention concerne un dispositif qui, à partir de la cale d'un port de plaisance, permet la mise à l'eau de bateaux ainsi que la sortie de l'eau des dits bateaux, le transport sur route et, ensuite, le stockage, même dans un garage ou hangar, sans la coopération d'aucune grue ni système de levage d'appoint.

On sait qu'il existe sur le marché quelques types de remorques de mise à l'eau et systèmes associés de manutention de bateaux de plaisance qui, malgré leur appellation de "mise à liteau" permettent en fait seulement leur transport sur route. En effet, si l'on dispose d'une cale ou d'un plan incliné, et même en jouant sur le mouvement des marées, les remorques classiques peuvent être en partie utilisables pour approcher le bateau au plus près de l'eau.

Mais ces remorques ne sont ni immergeables, ni adaptées à la mise à flot directe du bateau. Toute tentative d'immersion de ces remorques se traduit en premier lieu par le grippage des freins et les essais de protection des freins ou du graissage étanche de ceux-ci se sont soldés par un échec technique et des coûts excessifs.

Certains dispositifs faisant appel à un système intermédiaire, tel qu'un ber roulant, servant de berceau au bateau, et placé ensuite sur une remorque ont apporté une certaine solution au problème. Néanmoins, ces dispositifs présentent deux inconvénients majeurs, le premier étant la nécessité pour la remorque de disposer de rampes inclinées pour la montée et la descente du ber, comme c'est le cas pour les remorques de transport d'autos et le second étant que l'ensemble ber-bateau se trouve hissé sur la remorque,ce qui remonte considérablement le centre de gravité de l'ensemble avec les dangers de dévers que cela peut représenter.

Enfin, le stockage de cet ensemble ber-bateau même séparé de la remorque peut présenter des difficultés de passage en hauteur dans un garage ou hangar à plafond relativement bas du fait que les bers connus n'ont pas de possibilité de réglage limitant leur encombrement en hauteur.

La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients et a pour objet un dispositif faisant appel à la combinaison d'un ber roulant et d'une remorque parfaitement adaptés pour la mise à flot directe d'un bateau de plaisance ou à son extraction de l'eau en évitant d'une part l'immersion de la remorque et ceci sans le recours d'aucun moyen de levage accessoire et sans risque d'endommagement du bateau et permettant d'autre part le transport sur route dans des conditions de sécurité optimale grâce à son centre de gravité placé le plus bas possible, ainsi que le stockage aisé du bateau dans un garage ou hagarde passage limité, notamment en hauteur.

L'invention concerne plus précisément un dispositif de manutention, de transport et de stockage du bateau de plaisance du type comportant un ber destiné à porter le bateau, l'ensemble ber-bateau étant rendu solidaire d'une remorque ; caractérisé en ce que le châssis de la remorque (1) est en forme de "U", un jeu d'essieux indépendant (120, 130) équipant chacun des longerons (12,13) du "U", de telle sorte que le ber (2) vienne en roulant s'encastrer dans ledit "U" ; le ber (2) et la remorque (1) étant équipés de moyens coopèrant entre eux pour assurer le relevage, la descente et la solidarisation du ber (2) à la remorque(1).

L'invention sera mieux comprise à l'aide des explications qui vont suivre et des figures jointes, parmi lesquelles
La figure 1 montre une vue générale du dispositif, objet de l'invention,au cours d'une opération d'extraction ou de mise à l'eau d'un bateau;
La figure 2 représente schématiquement l'association du ber et de la remorque conformément à l'invention;
La figure 3 représente en élévation un système de fourche de centrage et de positionnement en longueur du bateau sur le ber, la fourche étant solidaire du ber;
La figure 4 est le même système vu en plan
La figure 5 est une vue arrière de l'ensemble du dispositif, où l'on voit le ber roulant porteur du bateau qui vient d'être positionné par roulement dans la remorque;;
La figure 6 est la même vue arrière du dispositif ber-bateau-remorque, mais avec l'ensemble ber-bateau positionné dans la remorque en position pour le transport
La figure 7 est une vue transversale de l'ensemble du dispositif objet de l'invention, prêt pour le transport;
La figure 8 montre l'ensemble ber-bateau prêt au stockage.

Pour plus de clarté, les mêmes éléments portent les mêmes références dans toutes les figures.

Comme le montrent les figures 1 à 7, le dispositif de manutention, de transport et de stockage de bateaux de plaisance objet de l'invention est constitué de trois parties principales: une remorque (1), un ber roulant (2), une fourche (3) de centrage et de positionnement en longueur du bateau (B), solidaire du ber (2).

Selon une caractéristique importante de l'invention, et comme le montre la figure 2, la remorque (1) se présente à l'avant sous la forme d'un V prolongé par un châssis en U constitué d'une traverse avant (11) faisant la liaison entre la partie en V et le U et de deux longerons (12) et (13), le tout en tube d'acier carré dont les dimensions sont adaptées aux charges à manipuler.

Cette forme de chassis en U permet aux longerons (12) et (13) et à la traverse avant.(11) d'encadrer le ber (2).

Chacun des longerons (12) et (13) reçoit au moins un essieu (120 et 130) porteur respectivement chacun d'une ou deux roues (121 -122) et (131 - 132). Une des particularités de ces essieux (120) et (130) est qu'ils peuvent être avancés ou reculés le long de chaque longeron (12) et (13), comme schématisé sur les figures 2 et 7 par l'intermédiaire de brides (123) et (133).

Sur la barre transversale (11) de la remorque (1) et à l'extrémité des longerons (12) et (13) sont fixés des galets (110), (111), (112) et (113) sur lesquels vont s'appuyer des câbles (20), (21), (22), (23), dont la fonction est de hisser le ber (2) et de le redescendre. Pour cela, chaque extrémité du câble est solidaire du ber aux points (200), (210), (220), (230).

Chaque câble va ensuite rouler autour de deux galets placés sur les bras en V de la remorque (1). Sur le galet (A) à deux gorges vont s'enrouler les câbles (20) et (21) alors que le galet (B) à quatre gorges recevra les quatre câbles (20), (21), (22), (23), reliés ensuite en un seul point (C), à un seul câble de raccordement (90), coopérant avec un système de traction (9) solidaire du châssis de la remorque (1) pour assurer par tirage une remontée constante du ber (2).

La rigidification de la partie en U du châssis de la remorque (1) est assurée par deux jambes de force (30) et (31) solidarisées à la barre transversale (11) et aux longerons (12) et (13).

La distance (1) entre les deux jambes de force sur la barre transversale (11) sert de centrage à l'avant (62) du ber (2).

A l'avant de la remorque un treuil (T) est disposé dans l'axe de celle-ci. Sa fonction est de tirer le ber (2) par un câble (25) fixé sur la barre avant (62) du ber (2) au point (26).

Enfin, en amont de ce treuil (T), une roulette (27) réglable en hauteur par un vérin mécanique à vis (28) sert de point d'appui à la remorque (1) non attelée. A l'extrémité de la pointe du V du châssis de la remorque (1) on trouve le point d'ancrage (Pe) au véhicule de traction schématisé en (A) sur la figure 1.

Selon une autre caractéristique importante de rinvention et compte tenu de la forme en U du châssis de la remorque (1), un ber roulant (2) peut être facilement introduit dans la remorque pour être solidarisé et désolidarisé de la remorque (1).

Ce ber roulant (2) immergeable sert de berceau au bateau (B) aussi bien en stockage et pendant le transport que pour la mise à flot ou l'extraction de l'eau du bateau. Comme le montre la figure 2, ce ber (2) est constitué d'un châssis de forme trapézoidale en tube d'acier de section carrée composé de deux longerons (60) et (61), d'une traverse avant (62) et d'un bandeau (63) servant de traverse arrière et de butée contre l'arrière de la remorque (1).Les dimensions de ces tubes d'acier de section carrée sont adaptées aux charges à manipuler. Il est prévu pour s'encastrer en roulant dans le U de la remorque (1) grâce aux quatre roulettes en plastique (40), (41), (42), (43) escamotables lui permettant de rouler quelque soit la position -escamotée
ou-non des roulettes (40), (41), (42), (43) comme le montre les figures 7 et 8.La position escamotée des roulettes est surtout utilisée pendant le transport sur route sur la remorque et le stockage en garage, par exemple.

Aux quatre coins du châssis du ber (2) sont soudés quatre tubes d'acier creux de section carrée (50) servant d'une part au centrage du ber (2) dans le U de la remorque au moment de la sortie de l'eau et d'autre part de point de solidarisation, à la hauteur désirée du ber (2) au châssis de la remorque (1) pour le transport.

La position de ces quatre tubes d'acier creux (50) est prévue de telle sorte que les faces avant des deux tubes fixés à l'avant du ber (2) viennent tangenter la face arrière verticale de la barre transversale (11) de la remorque alors que les faces latérales des deux tubes arrière viennent tangenter les faces intérieures des longerons (12) et (13) de la remorque (1).

Pour le transport, la solidarisation ber-remorque s'effectue par la pose de boulons ou vis (85) traversant, d'une part, les trous pratiqués à cet effet dans le châssis de la remorque et? d'autre part, traversant l'un des différents trous pratiqués sur la hauteur des quatre tubes d'acier verticaux (50) en choisissant le mieux adapté à la hauteur choisie pour le transport à effectuer.

Enfin, à chacune des extrémités du bandeau arrière (63) du ber (2) et à chacune des extrémités de la traverse avant (62) de ce dernier, sont disposés quatre points d'attache (200) et (230) à l'arrière, et (210) et (220) à l'avant. Sur ces points d'attache viendront s'accrocher respectivement les câbles (20), (21), (22) et (23) qui, comme cela a déjà été dit précédemment, servent à hisser le ber (2) sous l'action du système de traction(9).

Sur les longerons (60) et (61), à l'avant et à l'arrière de ceux-ci, sont disposés des accessoires constitués essentiellement de platines sur lesquelles va reposer le fond du bateau (B).

Ces platines (70) à rotules (71) sont munies de patins en caoutchouc. Leur dimension et leur position le long des longerons (60) et (61) sont calculées pour obtenir une bonne répartition des charges sur le ber (2). Elles sont placées en bout de supports verticaux (72) réglables verticalement et sectoriellement qui sont constitués par des tubes télescopiques.

Selon une autre caractéristique très importante de l'invention, et comme le montrent en particulier les figures (3) et (4) et les figures (7) et (8), les deux supports verticaux (72) définis précédemment des platines avant (70a) servent également de centre de rotation et de support à deux porte-fourche (75). Chacun de ces porte-fourche (75) est constitué d'un fourreau (76), qui s'articule perpendiculairement au milieu de sa longueur sur un axe (77), selon (x x). Dans ces fourreaux (76), chaque branche de la fourche (3) coulisse et après mise à la longueur adaptée à la position la plus adéquate à l'équilibre du bateau (B) sur le ber (2), la fourche (3) est verrouillée au niveau des fourreaux (76) par tout moyen de solidarisation connu tel qu'une bride non représentée.

A la pointe de la fourche (3) est placée une chape (78) dans laquelle l'anneau de l'étrier (79) vient se loger, l'ensemble étant alors solidarisé par une broche ou un bout (80).

Le rôle de cette fourche de centrage (3) et de son support rotatif et coulissant est décrit ci-après.

La remorque (1), attelée au véhicule de traction (A), est amenée, comme le montre la figure 1 sur le plan incliné de la cale du port. La remorque 1 est hors de l'eau et le ber (2) est désolidarisé de la remorque (1) il est posé sur ses roulettes (40, 41, 42, 43) qui sont en position haute et il est simplement relié à la remorque (1) par le câble (25) solidaire du treuil (T) de la remorque (1) au point (26). On laisse alors rouler le ber (2) qui s immerge progressivement. Lorsqu'il est totalement immergé, on manoeuvre le bateau jusqu a ce que l'anneau de l'étrave du bateau (79) puisse être accouplé à la chape (78) de rextrémité de la fourche (3). Le bateau (B) se trouve alors centré dans l'axe du ber (2).

Par action sur le treuil (T) et par enroulement du câble (25), l'opération de mise hors d'eau du bateau peut commencer.

Au cours de cette remontée du ber (2) qui roule sur le plan incliné de la cale, les platines avant (70a) vont venir se plaquer contre la coque du bateau alors que les platines arrière ne sont toujours pas en contact avec la coque du bateau.

C'est grâce à l'articulation (77) de la fourche (3) que cette mise en contact des platines arrière avec la coque va s'effectuer automatiquement, le basculement du bateau (B) sur le ber (2) s'effectuant progressivement grâce à la rotation du bateau, autour de l'axe (x x) autour de son point de fixation avant par son anneau (80).

Ainsi, progressivement, en cours de traction du câble (25), le bateau (B) va basculer pour venir s'appuyer sur ces platines arrière (70). Le bateau (B) reposant ainsi sur le ber (2), l'ensemble ber-bateau va être complètement sorti de l'eau.

En poursuivant l'action sur le treuil, on amène alors l'ensemble ber-bateau dans le U de la remorque (1), qui se trouve centré à l'avant entre les deux jambes de force (30) et (31) de la remorque et à l'arrière par les cales (600) et (610) dont les faces (b) facilitent ce centrage. Il suffit alors d'accrocher les câbles de levage (20), (21), (22), (23), aux points prévus sur le ber (2) respectivement (200), (210), (220), (230) et d'élever l'ensemble ber-bateau au niveau du châssis de la remorque (2) par action sur le système de relevage (9) qui tire sur le câble (90) pour libérer du sol les roulettes (40), (41), (42), (43) du ber (2).

Les roulettes (40, 41, 42, 43) étant alors libérées du sol, on peut procéder à l'opération d'escamotage desdites roulettes qui peuvent occuper une position haute, une position basse et toute position intermédiaire. Cette disposition permet de disposer d'une garde au sol optimale.

On peut alors, en agissant sur le système de relevage (9), libérer légèrement le câble (90) et, de ce fait, abaisser l'ensemble ber-bateau le plus bas possible en laissant une garde au sol minimale compatible avec le transport à effectuer.

Il suffit alors de verrouiller l'ensemble ber-remorque par la pose de boulons ou de vis (85) sur les poteaux (50) à travers la traverse (11) et les longerons (12) et (13) de la remorque (1) comme il a été décrit précédemment.

On voit que cette opération de mise hors d'eau du bateau s'est effectuée sans la coopération d'aucune grue ni système de levage d'appoint et sans que la remorque n'ait été immergée. Dans ces conditions, il n'y a plus rien à craindre pour la remorque, ni au niveau de sa structure (elle peut être peinte), ni au niveau du système de freinage.

Arrivé à destination pour le stockage, mais ceci est également vrai pour une remise à l'eau, l'opération inverse à celle décrite précédemment est réalisée ; ctest-à-dire qu'après la libération du verrouillage du ber (2) sur la remorque (1), l'ensemble ber-bateau est remis sur ses roues maintenues en position haute ou escamotées selon que l'on veut procéder à un stockage ou à une mise à l'eau.

Après libération des câbles (20), (21), (22), (23) et libération de l'attache (26) du câble (25), au treuil (T), l'ensemble ber-bateau roule en position basse ou haute vers son aire de stockage ou vers l'eau.

On voit donc que ce dispositif, objet de l'invention, résout de nombreux problèmes qui se posent pour la mise à l'eau des bateaux de plaisance, leur transport et leur stockage.

De plus, ce dispositif, objet de l'invention, présente l'avantage, compte tenu du tonnage relativement limité des bateaux de plaisance et grâce au centre de gravité très bas de l'attelage, d'être utilisable sur route sans dérogation particulière en répondant aux normes et règles de la circulation.

Les applications d'un tel dispositif sont nombreuses. Le chargement et le déchargement se font en souplesse sans risque d'avarie pour le bateau, le transport s'effectue dans des conditions optimales de sécurité, le centre de gravité de l'ensemble transporté restant le plus bas possible et le stockage dans un garage relativement bas peut être envisagé. Le fait que le bateau reste sur son berceau facilite l'entretien des oeuvres vives du bateau sans manipulation de ce dernier.

Enfin, il est bien entendu qu'en fonction des gammes de bateaux à manutentionner, différents types de remorques homothétiques peuvent être fabriquées sur les mêmes bases sans sortir des limites de l'invention.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1) Dispositif de manutention, de transport et de stockage du bateau de plaisance du type comportant un ber destiné à porter le bateau, l'ensemble ber-bateau étant rendu solidaire d'une remorque ; caractérisé en ce que le châssis de la remorque (1) est en forme de "U", un jeu d'essieux indépendant (120, 130) équipant chacun des longerons (12,13) du "U", de telle sorte que le ber (2) vienne en roulant s'encastrer dans ledit "U" ; le ber (2) et la remorque (1) étant équipés de moyens coopèrant entre eux pour assurer le relevage, la descente et la solidarisation du ber (2) à la remorque(1).

2) Dispositif selon la revendication 1 ; caractérisé en ce que les moyens de levage sont constitués par un jeu de câbles (20, 21, 22, 23) coopérant avec un système de traction (9) solidaire du châssis de la remorque.

3) Dispositif selon la revendication 2 ; caractérisé en ce que ces câbles sont solidaires du ber (2) à l'avant (210, 220) et à l'arrière (200, 230), s'appuient sur un jeu de galets (110, 111, 112, 113) lié au châssis de la remorque (1) avant de s'enrouler sur un galet (A) à deux gorges d'une part et un galet (B) à quatre gorges d'autre part, solidaires tous les deux des bras formant le (V) du châssis de la remorque (1), le jeu des câbles étant alors relié en un seul point (C) à un câble de raccordement (90) au système de traction (9).

4) Dispositif selon l'une des revendications précédentes ; caractérisé en ce que la position de chacun des jeux d'essieux (120, 130) est réglable le long des longerons (12, 13) en fonction du poids et de l'encombrement de la charge à transporter.

5) Dispositif selon l'une des revendications précédentes ; caractérisé en ce que quatre tubes (50) sont rendus solidaires des quatre coins du ber (2), ces tubes (50) ayant pour fonction, d'une part, de participer au guidage du ber (2) dans le châssis de la remorque (1), d'autre part, de servir de points de solidarisation du ber (2) audit châssis à la hauteur désirée au moyen d'un boulon (85) glissé dans l'un des trous prévus à cet effet dans ledit tube (50).

6) Dispositif selon l'une des revendications précédentes ;, caractérisé en ce que le ber (2) est équipé de roulettes (40, 41, 42, 43) capables d'occuper au moins deux positions, l'une dite basse et l'autre dite relevée.

7) Dispositif selon l'une des revendications précédentes ; caractérisé en ce que sur les longerons (60), (61), à l'avant et à l'arrière de ceux-ci, sont disposés des platines (70) à rotules (71) placés en bout de supports verticaux (72) télescopiques réglables verticalement et sectoriellement.

8) Dispositif selon l'une des revendications précédentes ; caractérisé en ce que les supports verticaux (72) situés à l'avant reçoivent deux portefourches (75) constitués d'un fourreau (76) qui s'articulent perpendiculairement au milieu de sa longueur sur un axe (77) selon (XX) de telle sorte que chaque branche de la fourche (3) peut coulisser avant d'être verrouillée pour s'adapter à la longueur assurant le positionnement du bateau (B) sur le ber (2) ; la pointe de la fourche (3) comportant une chape (78) dans laquelle l'anneau de l'étrier (79) vient se loger, l'ensemble étant solidarisé par une broche ou un bout (80), l'architecture de cette fourche (3) assurant le basculement autour de l'axe (XX), automatique et progressif du bateau (B) sur le ber (2).