FR2587849A1 - Dispositif de verrouillage de fiche pour appareil de mesure - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF DE VERROUILLAGE POUR RETENIR UNE FICHE DE CONNEXION ELECTRIQUE 30 ENFICHEE DANS UN APPAREIL DE MESURE. UN ELEMENT ELASTIQUE SOLIDAIRE DE L'APPAREIL S'ENGAGE PAR COOPERATION DE FORME AVEC UNE PARTIE DE LA FICHE, AFIN DE LA RETENIR. IL PEUT ETRE DEFORME ELASTIQUEMENT POUR LA LIBERER. CET ELEMENT ELASTIQUE EST UNE LANGUETTE 14 ASSOCIEE A L'APPAREIL PAR UNE ARTICULATION 40 ET DISPOSEE TRANSVERSALEMENT DEVANT L'ORIFICE DE LA DOUILLE 19 RECEVANT LA FICHE 30. CETTE LANGUETTE EST POURVUE D'UN EVIDEMENT 18 QUE TRAVERSE LA FICHE, DONT LE BORD OPPOSE A LADITE ARTICULATION 40 COOPERE PAR SA FORME AVEC LADITE PARTIE DE FICHE.

Description

La présente invention a pour objet un dispositif de verrouillage pour

retenir une fiche de connexion électrique enfichée dans un appareil

de mesure.

Dans le domaine des moyens de connexion électrique, on connait des dispositifs de verrouillage généralement constitués par un élément élastique solidaire de l'appareil et coopérant par sa forme avec une partie de la fiche, pour la retenir. Cet élément peut -être élastiquement déformé pour

libérer la fiche.

Les appareils de mesure comportent généralement deux cordons termi-

nés par des fiches, côté appareil, et des sondes, cSté points de mesure. Les fiches de ces cordons s'enfichent dans deux ou plusieurs douilles prévues dans le boîtier de l'appareil. Ces fiches tiennent en place par la friction

entre les organes de connexion de la fiche et de la douille.

Il arrive toutefois que les fiches subissent des forces relativement importantes résultant d'un effort de traction sur le cordon et, d'une part, les organes de connexion peuvent en être endommagés, d'autre part, la

connexion peut être libérée de façon inopinée.

L'adjonction de moyens de verrouillage pour retenir les fiches d'appareils de mesure est donc souhaitable. Elle se heurte cependant à de nombreuses conditions dont la.première est que l'appareil ne subisse que

des modifications minimes et aucun coût supplémentaire. En effet, le dis-

positif de verrouillage n'est pas toujours nécessaire et on doit éviter de prévoir une version spéciale de l'appareil incorporant un dispositif

de verrouillage. L'étanchéité du bottier doit évidemment être préservée.

Il y a par ailleurs lieu de conserver l'esthétique de l'appareil. Bien entendu, enfin, le dispositif de verrouillage, en lui-même, doit être fiable

et peut coûteux.

L'invention propose donc un dispositif de verrouillage répondant

à toutes ces conditions de façon particulièrement originale.

En effet, le dispositif de verrouillage de l'invention est une

languette associée à l'appareil par une articulation et disposée transver-

salement devant l'orifice de la douille recevant la fiche, cette languette étant pourvue d'un évidement que traverse la fiche, dont le bord opposé à

l'articulation coopère avec une partie de la fiche.

Avec une telle solution, la languette agit comme un lien entourant au moins partiellement la fiche et travaillant en traction lorsque l'on tire sur le cordon, l'engagement du bord de la languette sur la fiche augmentant avec l'effort de traction, de sorte que la fiche est retenue 9)

de manière fiable.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'articulation est une partie coudée dont une extrémité supporte la languette à une certaine distance de la surface du bottier de l'appareil, l'autre extrémité de cette partie coudée s'étendant vers cette surface. Ainsi, les déformations de la partie coudée permettront de mouvoir élastiquement la languette, pour le déverrouillage et le verrouillage. Pour

faciliter ces actions, on a prévu, de plus un poussoir associé à l'articu-

lation. Un appareil ayant plusieurs douilles, chacune sera pourvue de moyens de verrouillage en prévoyant plusieurs languettes associées chacune

par une articulation à un adaptateur de verrrouillage commun. Celui-ci com-

prendra des moyens de fixation pour un montage amovible sur le boîtier. L'en-

semble du dispositif de verrouillage pourra enfin prendre la forme d'une pièce de matière plastique moulée adaptable sur le boîtier d'un appareil utilisable sans cette pièce, dont elle constituera un accessoire peu coûteux. Les différents objets et caractéristiques de l'invention seront

maintenant détaillés dans la description qui va suivre, faite à titre

d'exemple non limitatif, en se reportant aux figures annexées qui repré-

sentent:

- la figure 1, une vue en perspective d'un appareil de mesure pour-

vu du dispositif de verrouillage de l'invention, - la figure 2, une vue partielle de cet appareil, avec et sans le dispositif de verrouillage de l'invention,

- la figure 3, une vue en coupe partielle de l'extrémité de l'ap-

pareil de mesure, avec une fiche enfichée et verrouillée.

L'appareil de la figure 1 est un appareil de mesure classique dans lequel on reconnaît un bottier 1, en deux parties, 2 et 3, entre lesquelles on discerne un décrochement 4 marquant le plan de joint, l'écran 5 d'un

afficheur numérique et le commutateur de gamme 6.

Le dispositif de verrouillage 7 cache les orifices de quatre douilles

de raccordement de cordons. Ce dispositif comprend deux ailes, 8 et 9, join-

tes par une traverse 10 et constituant un adaptateur de verrouillage portant

les quatre languettes 11, 12, 13, 14 correspondant aux quatre douilles.

Ces quatre languettes sont pourvues d'évidements 15, 16, 17, 18 dans lesquels sont enfichées les fiches des cordons selon les besoins. Les languettes

servent à retenir les fiches comme on va le voir maintenant en se repor-

tant aux figures 2 et 3.

On considèrera d'abord la figure 3 représentant l'extrémité du boî-

tier 1, en coupe longitudinale par l'axe de l'évidement 18 de la languette

14. On retrouve donc les parties supérieure (3) et inférieure (2) du boú-

tier 1, ainsi que le décrochement 4 matérialisant le plan de joint entre ces deux parties.

Dans la partie supérieure 3 du bottier est monté un corps cylindri-

que 19 contenant une douille 20. Le corps 19, en matière plastique isolante, toute comme le boîtier 1 est soudé ou vissé à celui-ci. La douille 20 est en métal conducteur et se prolonge par une broche 21 traversant le fond du

corps 19 de manière étanche.

La figure 3 illustre encore une fiche 30 comprenant essentiellement un corps 31 et une broche 32. Le corps de fiche est en matière plastique isolante, tandis que la broche 32, en métal conducteur est connectée, de manière non représentée, au conducteur interne du cordon 34. Comme on peut le voir par des traits interrompus sur la figure, la suface externe 33 de la broche 32 s'adapte à la surface interne 22 de la douille 20 pour un

contact électrique approprié.

Par ailleurs, cette fiche 30 comporte deux rainures circulaires 35,

36 qui, en l'absence du dispositif de verrouillage 7, resteraient à l'ex-

térieur du boîtier 1 pour matérialiser la profondeur d'enfichage de la fiche

et offrir une prise en facilitant l'extraction manuelle.

Toujours sur la figure 3, on retrouve donc le dispositif de verrouil-

lage 7, avec la languette 14 et la traverse 10. Cette dernière s'appuie contre la partie 3 du bottier et comprend une nervure 37, qui peut etre partielle seulement, s'encastrant dans le décrochement 4. On peut voir,

sur la figure 2, que le dispositif de verrouillage comprend aussi une ner-

vure 38, perpendiculaire à la nervure 37, coopérant avec une saignée 39 de

la partie 3 du boîtier 1, aux deux extrémités du dispositif. Ces moyens per-

mettent le montage amovible du dispositif 7 sur le boîtier 1 par engagement

et coulissement des nervures 38 dans les saignées 39 jusqu'à ce que la ner-

vure 37 s'encliquete dans le décrochement 4, situation illustrée par la figure 1. La forme en queue d'aronde des nervures 38 et des saignées 39 est telle que le dispositif 7 ne peut être séparé du boîtier 1 que par un effort

vertical de bas en haut qui ne peut se produire accidentellement.

La languette 14 (fig. 3) est associée à la traverse 10 par une ar-

ticulation 40 comprenant une partie coudée dont une extrémité 41 supporte la languette 14, dans son prolongement et dont l'autre extrémité 42 s'étend

vers la surface 43 du bottier 1 et se prolonge au-delà par la traverse 10.

Les dimensions de cette partie coudée sont telles que la languette 14, au repos, dans la position représentée en particulier aux figures 1 et 3, est parallèle à la surface 43 du boîtier dans laquelle sont disposées

les douilles de connexion, à une certaine distance de celle-ci.

Cette articulation 40 porte de plus une saillie faisant poussoir 44. En poussant sur le poussoir 44 en direction de l'extrémité de la languette

14, on peut déverrouiller la fiche 30 comme on le verra ultérieurement.

L'évidement 18 de la languette 14 est excentré par rapport au corps de douille 19, comme on peut le voir en comparant les deux moitiés de la figure 2 et en observant la vue en coupe de la figure 3. Le bord 45 de cet évidement, opposé à l'articulation 40, empiète donc sur l'orifice du corps de douille 19. La fiche 30, lors de son insertion dans le corps de douille

19, écarte, vers la gauche sur la figure, le bord 45 qui glisse sur la sur-

face extérieure de la fiche jusqu'à venir s'engager dans la rainure 35.

Alors, l'enfichage est complet. Pour faciliter le mouvement d'enfichage,

l'évidement 18 comprend un chanfrein 46 du côté du bord 45.

A ce moment le verrouillage de la fiche est effectif. Un effort d'extraction axial tend à soulever la languette 14 en même temps que la fiche. Cela se traduit par une force appliquée au bord 35 et supportée au point d'appui 47 o l'extrémité 42 de la partie coudée atteint la surface 43. Cette force est transversale et engage fortement la languette dans la

rainure et toute la fiche contre la paroi opposée du corps 19 de la douille.

Les nervures 37 et 38 résistent et la fiche est maintenue efficacement et

de facon fiable.

Pour retenir la fiche, il faut exercer une force sur le poussoir 44 ou directement sur la languette 14, afin de déformer la partie coudée et d'écarter vers la gauche, sur la figure 3, le bord 45, pour le faire sortir

de la rainure 35. Alors une traction sur la fiche peut la libérer.

En considérant maintenant la figure 2, en même temps que la figure 1, on voit que les languettes, plates et parallèles sont également alignées avec le bord supérieur des ailes 7, 9, formant un bloc de faible épaisseur qui vient recouvrir l'angle du boîtier de l'appareil sans en rompre la ligne. Entre ces languettes et ailes, les fentes telles que 50 sont assez larges pour éviter tout coincement, mais des dents latérales telles que 51 permettent de limiter tout déplacement latéral. Ces dispositions satisfont à

la fois des besoins mécaniques et des préoccupations esthétiques.

L'ensemble du dispositif 7, tel que représenté, peut être réalisé en une seule pièce de matière plastique moulée et d'un faible coût. On

remarquera enfin que la seule modification apportée à l'appareil est l'ad-

jonction des rainures 39, dans la masse du boîtier, de sorte que l'étanchéité

de ce boîtier, en particulier, n'est en aucune manière atteinte.

-

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de verrouillage pour retenir une fiche de connexion électrique enfichée dans un appareil de mesure caractérisé en ce qu'il comprend un élément élastique solidaire de l'appareil s'engageant par coopération de forme avec une partie de la fiche, afin de retenir, et pouvant être déformé élastiquement pour la libérer et en ce que ledit

élément élastique est une languette (14) associée à l'appareil par une ar-

ticulation (40) et disposée transversalement devant l'orifice de la douille (19) recevant la fiche (30), cette languette étant pourvue d'un évidement (18) que traverse la fiche, dont le bord opposé à ladite articulation (40)

coopère par sa forme avec ladite partie de fiche.

2. Dispositif de verrouillage conforme à la revendication 1, carac-

térisé en ce que ladite articulation (40) est une partie coudée dont une

extrémité (41) supporte ladite languette (14) à distance du boîtier de l'ap-

pareil, l'autre extrémité (42) de cette partie coudée s'étendant vers la

surface (43) du bottier (1) de l'appareil.

3. Dispositif de verrouillage conforme à la revendication 2, carac-

térisé en ce qu'un poussoir (44) est associé à ladite articulation (40) pour permettre de mouvoir, par déformation élastique de l'articulation, la

languette en direction du boîtier et parallèlement à sa surface.

4. Dispositif de verrouillage conforme à l'une quelconque des reven-

dications qui précèdent, caractérisé en ce que, l'appareil ayant plusieurs douilles, le dispositif de verrouillage comporte plusieurs languettes (11, 12, 13, 14), associées chacune par une articulation à un adaptateur de

verrouillage commun.

5. Dispositif de verrouillage conforme à la revendication 4, carac-

térisé en ce que ledit adaptateur de verrouillage comprend des moyens de

fixation (37, 38) pour un montage amovible sur le bottier (4, 39).

6. Dispositif de verrouillage conforme à l'une quelconque des

revendications précédentes caractérisé en ce qu'il est réalisé en une

seule pièce de matière moulée.