FR2577248A1

FR2577248A1 - Entrainement d'une machine pour la fabrication de fils tordus ou retordus

Info

Publication number: FR2577248A1
Application number: FR8600592A
Authority: FR
Inventors: Horst Wolf
Original assignee: Zinser Textilmaschinen GmbH
Current assignee: Oerlikon Textile GmbH and Co KG
Priority date: 1985-01-18
Filing date: 1986-01-15
Publication date: 1986-08-14
Also published as: JPS61179326A; CH669402A5; JPH0733607B2; US4694643A; DE3501530C2; FR2577248B1; IT1188237B; IT8619033A0; DE3501530A1

Abstract

Pour compenser des écarts de vitesse de rotation, par exemple dus à une charge différente des moteurs 15, 16, les dispositifs d'entraînement 13, 14 présentent un dispositif de synchronisation commun 43 et sont reliés en service par un dispositif de transmission de couple 33. Le dispositif de transmission de couple 33 est, par exemple, formé d'une courroie de commande 34 et de deux poulies 35, 36 dont chacune est reliée à un dispositif d'entraînement différent 13, 14. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

L'invention concerne une machine pour la fabri-

cation de fils tordus ou retordus munie d'au moins deux sortes de groupes de travail qui sont reliés chacun à un dispositif d'entraînement présentant au moins un moteur, de telle sorte que, lors de l'interruption de l'apport

d'énergie, chaque dispositif d'entraînement marche indivi-

duellement par inertie en même temps que le ou les groupes de travail raccordés, en partant d'une vitesse de rotation

de service.

Une machine de cette espèce peut être conçue, par

exemple, sous forme de continu à anneau, de métier à retor-

dre à anneau, de métier à filer à rotor à bout libre, de mé-

tier à filer à friction à bout libre, ou analogue. Le cri-

tère commun de ces variantes de machines est qu'elles fa-

briquent des fils tordus ou retordus. Un fil retordu doit ici être considéré simplement comme une variante d'un fil

tordu. Comme matière première pour des fils tordus ou retor-

dus, on peut envisager, par exempledes fibres filées, des fils sans fin ou des filaments. Comme groupes de travail de

machines de l'espèce considérée, on peut envisager, par exem-

ple,des broches, rotors, cylindres, ouvreurs, bancs d'étira-

ge, ou analogue. La transmission de force des moteurs élec-

triques ou dispositifs d'entraînement aux groupes de travail

s'effectue, par exemple, par des arbres, des courroies tan-

gentielles, ou analogues.

Bien que les différentes sortes de groupes de tra-

vail présentent des dispositifs d'entraînement propres, lors

du fonctionnement normal, on assure, par alimentation appro-

priée des moteurs, des rapports de vitesses de rotation au moins approximativement constants. Par contre, dans des

états de fonctionnement anormaux, par exemple lorsqu'un mo-

teur est séparé du réseau de façon non voulue ou lorsque le

réseau a une défaillance, les rapports de vitesses de rota-

tion approximativement constants, ne sont plus assurés, parce

qu'alors les groupes de travail entraînés par le moteur sé-

paré du réseau arrivent seuls à l'arrêt, ou parce que chaque

dispositif d'entraînement, avec les groupes de travail rac-

cordés, présente, en partant de la vitesse de rotation nomi-

nale, une caractéristique différente de marche par inertie

et un temps différent de marche par inertie. La conséquen-

ce est que lors de cette marche par inertie, il se produit des défauts du produit,par exemple par surtorsion des fils, mais aussi qu'en même temps, le déroulement du travail est perturbé, ce qui se traduit, par exemple, par l'apparition

fréquente de ruptures de fil.

Dans des états de fonctionnement anormaux, par

exemple en cas de panne de courant, il se produit immédia-

tement aussi des états anormaux de travail de filage, ce

qui conduit à un déchet et à l'arrêt de la machine.

L'invention vise à empêcher, dans des états de

fonctionnement anormaux, des pertes de qualité du filage.

Selon l'invention, ce problème est résolu par le

fait que les dispositifs d'entraînement des différentes sor-

tes de groupes de travail présentent un dispositif de syn-

chronisation commun et sont reliés entre eux, en service,

par un dispositif de transmission de couple.

L'invention assure un synchronisme des disposi-

tifs d'entraînement dans des états de fonctionnement anor-

maux, par exemple en cas de défaillance de l'amenée d'éner-

gie, au démarrage et au ralentissement de la machine, en

cas de charge différente ou variable des moteurs.

L'invention permet aussi l'utilisation des moteurs

asynchrones peu coûteux.

Le dispositif de transmission de couple n'a pas besoin d'avoir de grandes dimensions. Il doit seulement transmettre un couple aussi grand qu'il est nécessaire pour

compenser des écarts de vitesse de rotation dus à une char-

ge différente des moteurs. Il peut être exécuté sous forme

d'accouplement rigide ou avec assistance.

Selon un autre mode d'exécution de l'invention,

il est prévu que le dispositif de transmission de couple pré-

sente des moyens limitant le couple. Un tel moyen serait, par exemple, un limiteur spécial de couple. Si toutefois, selon une autre exécution de l'invention, le dispositif de

transmission de couple comporte des moyens assurant un ac-

couplement sous l'action d'une force entre les dispositifs

d'entraînement, ces moyens peuvent aussi limiter le couple.

C'est, par exemple, le cas si le dispositif de transmission de couple présente un moyen de traction agissant par une

force, par exemple une courroie de commande. Avec un régla-

ge approprié de la tension de courroie, une telle courroie

de commande peut patiner lorsqu'un couple déterminé est dé-

passe. Dans des états de fonctionnement déterminés de la machine, par exemple lors du démarrage et/ou lors de l'arrêt, il peut être nécessaire ou avantageux de ne pas entraîner au moins une sorte d'éléments de travail. Pour permettre

cela, selon une autre exécution de l'invention, il est pré-

vu que, dans la liaison fonctionnelle entre le dispositif

de transmission de couple et l'un des dispositifs d'entra -

nement, soit disposé un accouplement à débrayage.

Par mise en action retardée de l'accouplement et

éventuellement du moteur adjoint, l'un des dispositifs d'en-

traînement peut alors démarrer avec retard relativement à l'autre. Lors de l'arrêt de la machine, après la mise hors

d'action de l'accouplement, les deux dispositifs d'entraîne-

ment peuvent marcher par vitesse acquise indépendamment

l'un de l'autre.

Afin que dans tous les cas le dispositif de trans-

mission de couple ne transmette pas un si grand couple qu'il

se produise un dommage à un endroit quelconque de la machi-

ne, selon un autre mode d'exécution de l'invention, il est prévu que le dispositif de transmission de couple présente une protection contre les surcharges. Une telle protection contre les surcharges peut, par exemple, être formée d'un

simple goujon de cisaillement.

Selon une autre exécution de l'invention, il est

prévu que le dispositif de synchronisation commun soit for-

mé d'un dispositif de commande de vitesse de rotation, com-

mun aux moteurs des dispositifs d'entraînement. Par un tel dispositif commun de commande de vitesse de rotation, le

synchronisme des dispositifs d'entraînement peut être faci-

lité. Le dispositif commun de commande de vitesse de

rotation pour moteurs électriques peut être formé d'un dis-

positif commun d'alimentation électrique. Celui-ci peut, par exemple, présenter un appareil de commande qui modifie la fréquence de la tension d'alimentation. Toutefois, il existe encore d'autres possibilités d'alimentation commune en courant-ou de commande de vitesse de rotation. Alors que,par exemple, la variation commandée de la fréquence est indiquée dans le cas de moteurs triphasés, on peut, dans le cas de moteurs à courant continu, commander la vitesse de rotation par variation de la tension ou du courant. Avec ces indications, toutefois, les possibilités de commande de

la vitesse de rotation ne sont pas encore épuisées.

Selon une autre exécution de l'invention, il est prévu que le dispositif de transmission de couple présente deux moyens d'accouplement et un train multiplicateur, un

moyen d'accouplement étant disposé entre le train multipli-

cateur et le dispositif d'entraînement qui nécessite un temps plus long pour l'arrêt, l'autre moyen d'accouplement

entre le train multiplicateur et le dispositif d'entraîne-

ment qui nécessite un temps plus court pour l'arrêt.

Avantageusement, le moyen d'accouplement disposé

entre le train multiplicateur et le dispositif d'entraîne-

ment qui nécessite un temps plus long pour l'arrêt est for-

mé d'un accouplement à débrayage entrant en action en cas de panne de courant, le moyen d'accouplement disposé entre le train multiplicateur et le dispositif d'entraînement qui nécessite un temps plus court pour l'arrêt est formé d'une

roue libre empêchant la transmission d'un couple du dispo-

sitif d'entraînement au train multiplicateur et permettant

par contre la transmission d'un couple en sens inverse.

Dans le fonctionnement normal, le train multipli-

cateur est immobile. Il est seulement accouplé, lorsqu'il se produit un état de fonctionnement anormal, par exemple après la défaillance du courant, à celui des dispositifs

d'entraînement qui nécessite un temps plus long pour l'arrêt.

Une fois que le train multiplicateur fonctionne, il trans-

met un couple à l'autre dispositif d'entraînement à partir

du moment o ce dispositif d'entraînement se prépare à fonc-

tionner en dessous du rapport de vitesse de rotation fixé par le train multiplicateur. A ce moment, la roue libre commute automatiquement à la transmission du couple du train multiplicateur au dispositif d'entraînement placé à la suite. Le rapport de multiplication reste constant et les perturbations redoutées ne peuvent pas se produire.

Des exemples d'exécution de l'invention sont re-

présentés sur les dessins. A propos des exemples d'exécu-

tion, on explique et on décrit encore plus précisément l'invention dans les dessins: la figure 1 montre schématiquement une élévation partielle d'un continu à anneau; la figure 2 montre schématiquement une vue par le haut de la partie du continu à anneau qui est représentée sur la figure 1; la figure 3 montre schématiquement une élévation latérale d'un autre continu à anneau, et la figure 4 montre schématiquement une variante

du continu à anneau représenté sur la figure 1.

Un continu à anneau bilatéral 1 du premier exem-

ple d'exécution selon les figures 1 et 2 présente les côtés

de machine 2 et 3. Sur la figure 2, on peut voir sur le cô-

té 2 des noix 4, 5, 6 et sur le côté 3, des noix 7, 8, 9.

Sur la figure 1, on peut également voir les noix 7, 8, 9 qui appartiennent aux broches 10, 11, 12. Les broches sont

simplement indiquées par leurs lignes médianes.

Les broches disposées des deux côtés de la machi-

ne constituent une première sorte de groupes de travail qui présente un dispositif d'entraînement propre, désigné par 13. Le dispositif d'entraînement 13 comporte un moteur sous la forme d'un moteur électrique 15, une poulie 17 et une courroie tangentielle sans fin 18 entourant la poulie

17. Des rouleaux de renvoi 19, 20 guident la courroie tan-

gentielle 18. Des paires de rouleaux presseurs 21, 22 as-

surent une bonne application de la courroie tangentielle

aux noix 4 à 9.

Une autre sorte de groupes de travail est consti-

tuée par des cylindres de banc d'étirage 23 à 28 qui se ré-

partissent en groupes de trois des deux côtés 2 et 3 de la

machine. Les cylindres de banc d'étirage présentent un dis-

positif d'entraînement propre 14 formé de deux transmis-

sions 29 reliées entre elles, la transmission 29 étant re-

liée par une liaison fonctionnelle 31 à un moteur électri-

que 16. La liaison fonctionnelle 31 est formée d'arbres montés de manière à pouvoir tourner. Sur le trajet de la

liaison fonctionnelle 31 se trouve aussi l'arbre 32 du mo-

teur électrique 16.

Les dispositifs d'entraînement 13 et 14 sont re-

liés en service par un dispositif de transmission de cou-

ple 33, agissant dans les deux sens. Le dispositif de trans-

mission de couple 33 présente des moyens assurant un accou-

plement sous l'action d'une force entre les dispositifs d'entraînement et limitant en même temps le couple et qui sont sous la forme d'un moyen de traction 34 en forme de

courroie de commande, d'une poulie 35 et d'une poulie 36.

Par un goujon de cisaillement 38, la poulie 35 est fixée sur l'arbre 37 du moteur électrique 15, servant de liaison fonctionnelle entre le dispositif d'entraînement 13 et le

dispositif de transmission de couple 33. Le goujon de ci-

saillement 38 sert ici de protection contre la surcharge.

Au lieu de cela, la poulie 35 peut présenter un limiteur de couple spécial ou être elle-même conçue sous forme de limiteur de couple. L'autre poulie 36 est reliée à l'arbre

32 du moteur électrique 16 et se trouve donc dans le tra-

jet de la liaison fonctionnelle 31.

Dans cette liaison fonctionnelle 31 est disposé, entre le dispositif d'entraînement 14 et le dispositif de

transmission de couple 33, un accouplement à débrayage 39.

L'accouplement à débrayage 39 est formé des moitiés d'ac-

couplement 40 et 41 ainsi que d'un entraînement à électro-

aimant 42 commandant les moitiés d'accouplement. La moitié d'accouplement 40 est montée sur l'arbre 31, la moitié

d'accouplement 41 sur l'arbre 32.

Les deux moteurs électriques 15 et 16 présentent

un dispositif de synchronisation sous la forme d'un dispo-

sitif commun de commande de vitesse de rotation 43. Les mo-

teurs électriques sont des moteurs asynchrones à courant triphasé, simples et peu coûteux, qui sont alimentés en courant triphasé par le dispositif de commande de vitesse de rotation 43, par l'intermédiaire d'une ligne 44. Les

deux moteurs sont raccordés en parallèle à la ligne 44.

L'alimentation en énergie s'effectue par une autre ligne

qui se termine dans le dispositif de commande de vites-

se de rotation 43. Le dispositif de commande de vitesse de

rotation 43 est en mesure de modifier la fréquence du cou-

rant triphasé et donc, par l'intermédiaire de la variation

de fréquence, de commander la vitesse de rotation des mo-

teurs électriques raccordés.

Les broches 4 à 9 ont une grande masse d'inertie et une faible résistance à la rotation, les cylindres de banc d'étirage 24 à 28, par contre, une faible masse d'inertie mais une grande résistance à la rotation.Lorsqu'on met en action simultanément les deux moteurs 15 et 16, le

moteur d'entraînement de banc d'étirage 16, conçu pour sur-

monter la résistance à la rotation des cylindres de banc d'étirage, accélère les cylindres de banc d'étirage plus vite que le moteur d'entraînement de broches 15 n'accélère les broches. Par suite, le moteur 16 transmet un couple

au dispositif d'entraînement 13 des broches par l'intermé-

diaire du dispositif de transmission de couple 33. L'aug-

mentation de sa vitesse de rotation est couplée sous l'ac-

tion d'une force à l'augmentation de la vitesse de rota-

tion du dispositif d'entraînement 13, de sorte que le rap-

port de vitesses de rotation prévu entre les dispositifs d'entraînement 13 et 14 et donc entre les broches et les

cylindres de banc d'étirage est respecté.

Lorsqu'on met hors d'action les deux moteurs 15 et 16, le dispositif de transmission de couple 33 transmet inversement un couple du dispositif d'entraînement 13 au

dispositif d'entraînement 14.

En particulier dans les continus à anneau pour fil peigné, pour étirer des boucles dans les fils, il faut que les broches démarrent un peu plus tôt que les cylindres de

banc d'étirage. A cet effet, lors du démarrage de la machi-

ne, avant de mettre en action les moteurs 15 et 16, on dé-

braye l'accouplement 39 et au bout d'un temps court, par

exemple de quelques secondes,on le ferme.

Si part suite d'un défaut dans le circuit ou dans le maniement le moteur d'entraînement 16 du banc d'étirage était seul mis en action, ce moteur serait surchargé par

l'entrainement de toute la machine. Dans ce cas, le dispo-

sitif de transmission de couple 33 patine ou le goujon de cisaillement 38 se cisaille, évitant ainsi un dommage au

moteur 16.

Pour laisser inchangé le sens de rotation des cy-

lindres de banc d'étirage 24 à 28 lors d'un changement de rotation des broches 4 à 9, au passage de la torsion en S

à la torsion en Z ou inversement, au dispositif de trans-

mission de couple 33 peut être incorporé un mécanisme de

renversement entrant en action à volonté.

Dans le deuxième exemple d'exécution selon la fi-

gure 3, le continu à anneau 1' présente un banc à broches 2' et une platebande 3' pouvant monter et descendre. Une

première sorte de groupes de travail est formée de multi- -

ples broches dont seule la broche 4' est représentée. La broche 4' est montée dans un palier de broche 5' qui est fixé au banc à broches 2'. La broche 4' porte une noix 6' qui est appliquée contre une courroie tangentielle 7'. Le tube 8' d'une bobine 9' en cours de formation est glissé

sur la broche 4'.

Une autre sorte de groupes de travail est formée de cylindres de banc d'étirage 10', 11', 12' qui présentent un dispositif d'entraînement désigné dans son ensemble par 13'. Le dispositif d'entraînement 13' est formé-d'un moteur

électrique 15' et d'une transmission 17'. Une mèche 18' ve-

nant du haut est étirée à l'aide des cylindres de banc d'étirage 10', 11' et 12', passe alors par un guide-fil 19' et arrive en tant que fil tordu 20', à travers un curseur 21'. Le curseur 21' tourne sur un anneau 22'qui est fixé à la

plate-bande 3'.

La courroie tangentielle 7' déjà mentionnée appar-

tient à un autre dispositif d'entraînement 14' qui présente,

en outre, une poulie 23' et un moteur électrique 16'.

Les dispositifs d'entraînement 13' et 14' sont reliés entre eux par l'intermédiaire d'un dispositif de

transmission de couple 39' qui présente des moyens d'accou-

plement 24', 25' et un train multiplicateur 26'. Les liai-

sons fonctionnelles utilisées sont les arbres 27' à 30'. L'arbre 27' est relié à l'arbre du moteur électrique 16',

l'arbre 30' à l'arbre du moteur électrique 15'.

Le moyen d'accouplement disposé entre le train multiplicateur 26' et le dispositif d'entraînement 14' qui nécessite un temps plus long pour l'arrêt est formé d'un

accouplement à débrayage 24' entrant en action en cas de pan-

ne de courant. L'accouplement à débrayage présente un entraî-

nement à électro-aimant 31' qui est relié par une ligne 32'

à un dispositif d'alimentation en courant 35'. D'autres li-

gnes 33', 34' conduisent du dispositif d'alimentation en

courant 35' aux moteurs électriques respectifs 16', 15'.

Le dispositif d'alimentation en courant 35' lui-même est

alimenté en courant triphasé par une ligne 36'.

Aussi longtemps que l'entraînement à électro-

aimant 31' est alimenté en courant, il maintient l'accouple-

ment 24' ouvert. En cas de panne de courant, l'accouplement 24' entre automatiquement en action parce que, par exemple, des moitiés d'accouplement jusque là maintenues éloignées l'une de l'autre électromagnétiquement sont alors poussées

l'une contre l'autre sous une force de ressort.

Le moyen d'accouplement disposé entre le train multiplicateur 26' et le dispositif d'entraînement 13' qui nécessite un temps plus court pour l'arrêt est formé d'une roue libre 25' empêchant la transmission d'un couple du dispositif d'entraînement 13' au train multiplicateur 26' mais permettant par contre la transmission d'un couple en sens inverse. La roue libre 25' est, par exemple, une roue

libre à rouleaux de serrage.

En service normal, le train multiplicateur 26'

est immobile. Après une panne de courant, l'énergie cinéti-

que du dispositif d'entraînement est encore relativement grande. En outre, par l'intermédiaire de la noix 6', il

s'effectue un retour continuel d'énergie. L'énergie cinéti-

que de l'autre dispositif d'entraînement 13' est par con-

tre relativement petite et la transmission 17' agit comme

un frein supplémentaire.

Avant que le rapport de démultiplication existant entre les dispositifs d'entraînement 13' et 14' ne puisse

se modifier notablement, l'accouplement à débrayage 24' ac-

couple automatiquement les arbres 27' et 28', de sorte que le train multiplicateur 26' est mis en rotation. Aussitôt que l'arbre d'entraînement 29' du train multiplicateur 26'

atteint la vitesse de rotation de l'abre 30', la roue li-

bre 25' se met automatiquement en position de transmission

de couple dans le sens de la flèche 37'. A partir de ce mo-

ment, le dispositif d'entraînement 13' est de plus en plus entraî-

né par l'intermédiaire de l'arbre 30' et le rapport de vitesse de rotation fixé par le train multiplicateur 26' entre les

arbres 27' et 30' reste constant.

Si la panne de courant s'est produite, par exem-

ple, à cause d'une baisse de tension et si ensuite la ten-

sion revient, on peut, par un dispositif de retardement,

faire en sorte que l'accouplement 24' persiste encore un cer-

tain temps dans la position accouplée et passe alors seule-

* ment à la position désaccouplée. A cet effet, par exemple, dans l'exemple d'exécution est prévu, entre l'entraînement à électro-aimant 31' et l'accouplement à débrayage 24', un

dispositif de retardement 38'.

Le rapport de vitesses de rotation entre les dis-

positifs d'entraînement 13' et 14' est réglable différem-

ment selon le nombre de torsions par mètre qu'il s'agit de

communiquer au fil fabriqué, par exemple par une alimenta-

tion différente des moteurs électriques 15' et 16' par le dispositif d'alimentation en courant 35'. Pour maintenir ce rapport de vitesses de rotation établi même en cas de panne

courant, il faudrait aussi chaque fois modifier en conséquen-

ce le rapport de multiplication du train multiplicateur 26'.

Toutefois, il est apparu qu'il suffit de régler le rapport de multiplication de ce train 26' à une valeur plus grande que les rapports de multiplication habituellement adoptés entre les dispositifs d'entraînement 13' et 14', mais plus petite qu'une valeur à laquelle les inconvénients et défauts décrits plus haut se produisent. Si, par exemple, il se présente entre les-dispositifs d'entraînement 13' et 14' des rapports de multiplication se situant entre 1: 1,25 et 1: 1,60, mais que des torsions incorrectes du fil ou même des ruptures de fil accrues se produisent seulement de fa- çon gênante à des rapports de multiplication plus grands que 1: 1,80, on peut avantageusement régler, par exemple à 1: 1,70, le rapport de multiplication du train 26'. Par

suite, tous les rapports de multiplication se présentant en-

tre les dispositifs d'entraînement 13' et 14' peuvent être établis sans que le rapport de multiplication du train 26' doive chaque fois être adapté et cependant on évite qu'il ne s'établisse, lors du fonctionnement non commandé de la machine par vitesse acquise, des rapports de torsion qui

conduisent à des ruptures de fil ou à des défauts inaccep-

tables des fils.

La variante de la figure 4 se distingue de l'exé-

cution des figures 1 et 2 par ce qui suit:

Au lieu de se trouver dans la liaison fonctionnel-

le 31, un accouplement à débrayage 39" se trouve dans la liaison fonctionnelle 37 entre le dispositif d'entraînement

13 et le dispositif de transmission de couple 33. L'accou-

plement 39" est fermé ou bien seulement en cas de panne de

courant, ou bien lors du démarrage-et de l'arrêt de la ma-

chine, ou bien, dans un autre mode de fonctionnement, il

est fermé dans le fonctionnement en filage et ouvert seule-

ment pendant l'étirage de boucles. Il est actionné par un

entraînement à électro-aimant 42".

12-

- RE V E N D I C A T IONS -

1. Machine pour la fabrication de fils tordus ou retordus munie d'au moins deux sortes de groupes de travail

qui sont reliés chacun à un dispositif d'entraînement pré-

sentant au moins un moteur, de telle sorte que, lors de l'interruption de l'apport d'énergie, chaque dispositif d'entraînement marche individuellement par inertie en même temps que le ou les groupes de travail raccordés, en partant d'une vitesse de rotation de service, machine caractérisée en ce que les dispositifs d'entraînement (13, 14; 13', 14') présentent un dispositif de synchronisation commun (43, 35') et sont reliés entre eux, en service, par un dispositif de

transmission de couple (33, 39').

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée

en ce que le dispositif de transmission de couple (33) pré-

sente des moyens limitant le couple (34, 35, 36; 38).

3. Machine selon l'une des revendications 1 et 2,

caractérisée en ce que le dispositif de transmission de cou-

ple (33) comporte des moyens assurant un accouplement sous l'action d'une force entre les dispositifs d'entraînement

(13, 14).

4. Machine selon l'une des revendications 1 à 3,

caractérisée en ce que dans la liaison fonctionnelle (31, 37') entre le dispositif de transmission de couple (33, 39') et l'un des dispositifs d'entraînement (14, 14') est disposé

un accouplement à débrayage (39, 39', 24').

5. Machine selon l'une des revendicatibns 1 à 4,

caractérisée en ce que le dispositif de transmission de cou-

ple (33) présente une protection contre les surcharges (38).

6. Machine selon l'une des revendications 1 à 5,

caractérisée en ce que le dispositif de synchronisation com-

mun est formé d'un dispositif de commande de vitesse de ro-

tation (43), commun aux moteurs (15, 16) des dispositifs

d'entraînement (13, 14).

7. Machine selon l'une des revendications 1 à 6,

caractérisée en ce que le dispositif de synchronisation com-

mun est formé d'un dispositif commun d'alimentation en cou-

rant (35') des moteurs d'entraînement sous forme de moteurs

électriques (15', 16').

8. Machine selon l'une des revendications 1 à 7,

caractérisée en ce que le dispositif de transmission de cou-

ple (33') présente deux moyens d'accouplement (24', 25') et un train multiplicateur (26'), un moyen d'accouplement (24')

étant disposé entre le train multiplicateur (26') et le dis-

positif d'entraînement (14') qui nécessite un temps plus long pour l'arrêt, l'autre moyen d'accouplement (25') étant

disposé entre le train multiplicateur (26') et le disposi-

tif d'entraînement (13') qui nécessite un temps plus court

pour l'arrêt.

9.Machine selon la revendication 8, caractérisée en

ce que le moyen d'accouplement disposé entre le train mul-

tiplicateur (26') et le dispositif d'entraînement (14') qui nécessite un temps plus long pour l'arrêt est formé d'un accouplement à débrayage (24') entrant en action en cas de panne de courant, que le moyen d'accouplement disposé entre

le train multiplicateur (26') et le dispositif d'entraîne-

ment (13') qui nécessite un temps plus court pour l'arrêt est formé d'une roue libre (25') empêchant la transmission

d'un couple du dispositif d'entraînement (13') au train dé-

multiplicateur (26') et permettant, par contre, la transmis-

sion d'un couple en sens inverse.