FR2575721A1 - Gaffe d'amarrage pour la navigation - Google Patents
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Abstract
LA GAFFE COMPREND UNE PERCHE 8 ET UN BEC 12. LE BEC 12 EST DEBOITABLE A FORCE DE LA PERCHE 8. IL PORTE UN DOIGT D'ACCROCHAGE PIVOTANT 36 MUNI D'UN LINGUET 37 ET CAPABLE DE COOPERER AVEC UNE GACHE 43. L'EXTREMITE D'UNE AMARRE 6 PEUT ETRE FIXEE A UNE BOUTONNIERE 33 DU BEC 12. AU DEPART, LE DOIGT 36 EST EN POSITION BASSE ECARTEE DE LA GACHE 43. ON INTRODUIT LE DOIGT 36 DANS UN ARCEAU D'AMARRAGE 3 QUI, POUSSANT LE LINGUET 37, AMENE LE DOIGT 36 DANS LA GACHE 43. EN TIRANT SUR LA PERCHE 8, ON PROVOQUE LA DISSOCIATION DU BEC 12 RELATIVEMENT A LA PERCHE 8 PAR ACTION DE L'ARCEAU 3. LE BEC 12 RESTE RETENU PAR LE DOIGT 36 ET L'AMARRE 6 EST AINSI PASSEE A L'INTERIEUR DE L'ARCEAU. UTILISATION POUR AMARRER EN DOUBLE SANS AVOIR A ATTEINDRE L'ARCEAU A LA MAIN.
Description
La présente invention concerne une gaffe utilisable dans le cadre de la navigation, notamment de plaisance, et plus particulièrement une gaffe capable de retenir une amarre et l'associer à un élément d'amarrage tel qu'un anneau dressé verticalement sur une bouée, un barreau d'échelle de quai, etc.
On connaît les gaffes traditionnelles constituées d'une-perche terminée par au moins un bec d'accrochage, permettant au navigateur de s'accrocher à un élément saillant d'un quai ou d'une bouée pour approcher son embarcation du quai en tirant sur la perche.
On connaît les gaffes dites automatiques, comprenant une perche sur laquelle peut coulisser une bague munie d'un crochet. En service, on fixe à la bague l'extremité d'une amarre et on tend la perche vers l'élément d'amarrage de façon à y accrocher le crochet. Après cela, on ramène la perche à soi en l'extrayant de la bague par coulissement. Le bateau est alors attaché à l'élément d'amarrage par l'intermédiaire de l'amarre et du crochet. Un tel amarrage ne peut être que provisoire et a essentiellement pour but de faciliter l'amarrage définitif ultérieur. En effet, le navigateur peut alors tirer sur l'amarre pour approcher le bateau de l'élément d'amarrage, puis attacher l'amarre au bateau lorsque le bateau est à la plus courte distance possible de l'élément d'amarrage.On peut alors amarrer de façon classique en passant à la main, dans l'élément d'amarrage, une amarre dont les deux extrémités sont attachées au bateau.
Certes, ces gaffes automatiques connues suppriment les phases les plus délicates de l'amarrage et surtout permettent à un navigateur d'amarrer son embarcation même s'il est seul sur celle-ci. Cependant, avec une telle gaffe, l'amarrage nécessite deux opérations successives, à savoir le pré-amarrage avec la gaffe automatique puis l'amarrage définitif ; de plus, les gaffes automatiques connues n'évitent pas au navigateur d'avoir à atteindre l'élément d'amarrage à la main depuis le bateau.
Le but de la présente invention est ainsi de proposer une gaffe d'amarrage qui permette de réaliser directement l'amarrage définitif, c'est-à-dire d'engager l'extrémité libre d'une amarre dans l'élément d'amar rage etdelaramener vers le bateau, de façon que l'amarrage puisse être effectué en une seule opération sur l'élément d'amarrage et sans que le navigateur doive atteindre à la main l'élément d'amarrage.
L'invention vise ainsi une gaffe d'amarrage pour la navigation, comprenant une perche, un bec, et des moyens portés par la perche au voisinage de l'une de ses extrémités et par le bec pour les relier l'un à 1' autre.
Suivant l'invention, la gaffe est caractérisée en ce que les moyens de liaison sont des moyens de liaison amovible, en ce que le bec porte des moyens pour retenir une amarre, et en ce que la gaffe comprend en outre un doigt d'accrochage articulé au bec entre une position de repos dans laquelle ledit doigt s'étend à l'écart de la perche en direction sensiblement opposée aux moyens de liaison du bec tandis qu'un Ensuetd'entrainement porté par le doigt d'accrochage s'étend dans l'ouverture entre la perche et le bec lorsque ceux-ci sont liés l'un à l'autre, et une position d'accrochage dans laquelle, au moins lorsque la perche et le bec sont liés l'un à l'autre, le doigt d'accrochage est engagé dans des moyens d'accrochage complémentaires portés par la perche en deçà de ses moyens de liaison amovible avec le bec.
Pour réaliser un amarrage, on lie amoviblement le bec à la perche et on associe au bec une amarre, de préférence l'extrémité libre d'une amarre. On place le doigt d'accrochage dans sa position de
repos et on tend vers l'élément d'amarrage l'extrémité de la perche qui porte le bec. On passe le bec et le doigt d'accrochage derrière l'élément d'amarrage de façon à engager ce denier entre le doigt d'accrochage et la perche. On commence alors à tirer la perche à soi, de sorte que l'élément d'amarrage rencontre le linguet d'entraînement et repousse celui-ci vers la liaison entre le bec et la perche. Ceci fait pivoter le doigt d'accrochage jusqu'à sa position d'accrochage où il s'engage dans les moyens d'accrochage complémentaires portés par la perche.L'utilisateur continuant de tirer sur la perche, l'élément d'amarrage vient forcer sur la liaison amovible entre le bec et la perche1 et défait cette liaison. L'élément d'amarrage peut alors s'échapper entre le bec et la perche1 le bec passant dans l'élément d'amarrage en amenant avec lui l'amarre qui lui est liée.
repos et on tend vers l'élément d'amarrage l'extrémité de la perche qui porte le bec. On passe le bec et le doigt d'accrochage derrière l'élément d'amarrage de façon à engager ce denier entre le doigt d'accrochage et la perche. On commence alors à tirer la perche à soi, de sorte que l'élément d'amarrage rencontre le linguet d'entraînement et repousse celui-ci vers la liaison entre le bec et la perche. Ceci fait pivoter le doigt d'accrochage jusqu'à sa position d'accrochage où il s'engage dans les moyens d'accrochage complémentaires portés par la perche.L'utilisateur continuant de tirer sur la perche, l'élément d'amarrage vient forcer sur la liaison amovible entre le bec et la perche1 et défait cette liaison. L'élément d'amarrage peut alors s'échapper entre le bec et la perche1 le bec passant dans l'élément d'amarrage en amenant avec lui l'amarre qui lui est liée.
D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après.
Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs:
la figure 1 est une vue en élévation d'un bateau que son utilisateur est en train d'amarrer à un arceau d'amarrage porté par une bouée, au moyen d'une gaffe d'amarrage selon l'invention;
la figure 2 est une vue en élévation latérale de l'extrémité active de la- gaffe de la figure 1;
la figure 3 est une vue partielle, en perspective éclatée, de la perche et du bec de la gaffe des figures 1 et 2;
les figures 4 à-? sont des vues analogues à -la figure 2 mais mon.trantàéchelle rédi I'extrémitg active de 3a gaffe à quatre stades successifs de l'amarrage.
la figure 1 est une vue en élévation d'un bateau que son utilisateur est en train d'amarrer à un arceau d'amarrage porté par une bouée, au moyen d'une gaffe d'amarrage selon l'invention;
la figure 2 est une vue en élévation latérale de l'extrémité active de la- gaffe de la figure 1;
la figure 3 est une vue partielle, en perspective éclatée, de la perche et du bec de la gaffe des figures 1 et 2;
les figures 4 à-? sont des vues analogues à -la figure 2 mais mon.trantàéchelle rédi I'extrémitg active de 3a gaffe à quatre stades successifs de l'amarrage.
Dans l'exemple représenté à la figure 1, un bateau s'est approché d'une bouée d'amarrage 2 portant dans sa région supérieure un élément d'amarrage 3 constitué par un arceau qui lui est fixé rigidement en position dressée. L'utilisateur du bateau î tend vers l'arceau 3 une gaffe d'amarrage 4 conforme à l'invention en vue d'amarrer le bateau 1 à l'arceau 3 au moyen d'une amarre souple 6 dont une extrémité libre 7 doit être engagée dans l'arceau 3 avant d'être ramenée vers le bateau 1 pour y être attachée afin de réaliser un amarrage traditionnel dit "amarrage en double".
La gaffe 4 comprend une perche 8 sensiblement rigide et-rectiligne ayant une extrémité 9 servant de manche pour la préhension par l'utilisateur, et une extrémité active 11 destinée à coopérer avec l'arceau 3, et quiva être décrite ci-après en référence aux figures 2 et 3.
Tandis que sur l'essentiel de sa longueur la perche 8 a une section circulaire, son extrémité active 11 est constituée par un embout ayant de façon générale une section carrée. L'embout 11 porte à son extrémité libre, opposée au manche 9, un bec 12 qui forme avec la perche 8, un angle de 450 environ, s'ouvrant vers le manche de la perche.
Conformément à l'invention, l'embout 11 et le bec 12 portent des moyens 13 et respectivement 14 assurant entre eux une liaison mutuelle amovible.
Dans l'exemple représenté, les moyens de liaison 13, 14 sont du type à tenon et mortaise.
Au titre des moyens 13, l'embout 11 est terminé par un tenon 16 de forme générale aplatie dans un plan,parallèle à celui de la figure 2, et qui passe par l'axe de la perche 8 etconkitueun plan de symétrie pour ensembie de la gaffe lorsque la bec 12 est associé à l'embout 11 par les moyens 13 et 14. En particulier ce plan oenstitue alors le plan longitudinal médian du bec 12. Au titre des moyens lele bec 12 est terminé par deux oreilles 17 formant entre elles une mortaise 18 ouverte de tous côtés excepté vers le corps 10 du bec 12. La mortaise 18 définit pour le tenon 16 un plan de glissement parallèle au plan de symetrie.
Les moyens 13 et 14 comprennent en outre des conformations complémentaires 19 qui sont mutuellement interengagées (figure 2) lorsque le bec 12 est relié de façon stable à l'embout 11 c'est-à-dire lorsque des faces 21 que présentent les oreilles 17 vers l'embout 11 sont appuyées à plat contre des épaulements 22 portés par l'embout 11 de part et d'autre du tenon 16.
Dans cette position relative de l'embout 11 et du bec 12, les conformations 19 empêchent entre le bec 11 et l'embout 12 un mouvement relatif dirigé perpendiculairement à la perche 8 dans le plan de symétrie.
Comme le montre la figure 3, dans une réalisation pratique, ces conformations comprennent une goupille 23 traversant le tenon 16 perpendiculairement à son plan, et dépassant de chaque côté du tenon 16 d'une longueur sensiblement égale à la largeur de chaque épaulement 22.
La goupille 23 est montée à force dans le tenon 16 et ne peut donc se déplacer selon son axe ni, à plus forte raison, se détacher du tenon 16. La goupille 23 est quasiment au contact des épaulements 22, et elle est voisine de l'extrémité inférieure de ceux-ci, c'est-àdire l'extrémité dirigée vers le corps 10 du bec 12 lorsque celui-ci est en place sur l'embout 11. Sur les oreilles i7, les conformations 19 comprennent deux échancrures 24 pratiquées dans les faces 21 en une position leur permettant de recevoir les extrémités dépassantes de la goupille 23. En direction opposée au corps du bec 12, les échancrures 24 sont raccordées aux faces 21 par des biseaux 26.
Les moyens de liaison amovible entre l'embout Il et le bec 12 comprennent en outre un anneau élastique 27 qui contourne d'une part l'extrémité libre 28 du tenon 16 et d'autre part un crochet 29 pointant vers le manche 9 de la perche 8 et porté par l'embout 11 sur sa face opposée au bec 12 lorsque celui-ci est relié à l'extrémité de l'embout 11. Le tenon 16 a, selon la direction longitudinale de la perche 8, une longueur suffisante pour dépasser des oreilles 17 lorsque la face 21 de ces dernières est appliquée contre les épaulements 22. De plus, l'extrémité 28 du tenon 16 présente une encoche 31 dont le fond 32 se trouve engagé entre les reees 17 même lorsque celles-ci sont appliquées par leur face 21 contre les épaulements 22.L'encoche 31 sert à recevoir l'anneau 27 et à l'empêcher de glisser transversa liement à son plan. Grâce à la profondeur de l'encoche 31, l'anneau 27 s'appuie sur les oreilles 17 dans le sens tendant à appliquer les faces 21 des oreilles 17 contre les épaulements 22 et à maintenir interengagées la goupille 23 et les échancrures 24. On comprend qu'ainsi, le bec 12 ne peut s'éloigner de l'embout li transversalement à la perche 8 qu'à condition de tendre suffisamment l'anneau élastique 27 et d'écarter suffisamment les faces 21 des épaulements 22 pour que la goupille 23 se dégage des échancrures 24. Grâce aux biseaux 26, si ce dégagement est amorcé, il peut être terminé par sollicitation du bec 12 à l'écart de l'embout 11, transversalement à ce dernier.Les conformations 19 se trouvant décalées vers le bas, c'est-àdire vers le corps du bec 12, le dégagement peut s'amorcer comme cela est représenté à la figure 5, c'est-d- dire par pivotement des oreilles 17 autour du bord supérieur des épaulements 22, opposé au corps du bec 12 lorsqu'il est en place. Ceci nécessite une moins grande tension de l'anneau 27, et se produit donc de préférence à un décollement mutuel complet des faces 21 et des épaulements 22. Comme le montre la figure 5, ce décollement par pivotement ne suffit pas à faire sortir l'anneau 27 de l'encoche 31.Au-dessus de la région où s'appuie l'anneau 27, les oreilles 17, vues latéralement comme à la figure 2, sont progressivement amincies, ce qui permet aux faces 21 de glisser sur la goupille 23 pour permettre le dégagement complet du bec 12 sans que l'anneau 27 ne soit jamais chassé de l'encoche 31.
Le bec 12 porte sur sa face qui est opposée à l'embout 11 lorsque ses deux éléments sont amoviblement liés l'un à l'autre, une boutonnière 33 dans laquelle, en service, on engage l'extrémité 7 de l'amarre 6 et on l'empêche de s'en dégager en la nouant au-delà de la boutonnière 33.
A son extrémité opposée aux moyens 14, le bec 12 est conformé en chape 34 dans laquelle un doigt d'accrochage 36 est monté à pivotement autour d'un axe 35 perpendiculaire au plan de la figure 2 Le doigt d'accrochage 36 peut prendre par pivotement une première position extrême, ou position de repos, représentée à la figure 2 dans laquélle il s'étend à l'écart de la perche 8, en direction sensiblement opposée aux moyens de liaison 14.
Le doigt d'accrochage 36 est solidaire d'un linguet d'entraînement 37 qui, à partir de l'axe 35, forme avec le doigt 36 un angle d'environ 1154. Dans la première position extrême, le linguet 37 s'étend dans l'ouverture 38 de l'espace compris entre le bec 12 et l'embout 11 lorsque ceux-ci sont assemblés, et ferme cette ouverture. L'extrémité libre 39 du linguet 37 est engagée dans un évidement 41 que présente l'embout 11 sur sa face tournée vers le bec 12. Vu latéralement c'està-dire comme à la figure 2, l'évidement 41 a un profil en segment de cercle centré sur 11 axe 35. L'extrémité 39 est à faible distance de la paroi cylindrique de l'évidement 41.A son extrémité opposée aux moyens de liaison 13, l'évidement 41 est terminé par un épaulement de butée 42 contre lequel le linguet 37 est appuyé dans la première position extrême du doigt 36, ce qui définit ladite position.
Lorsque le bec 12 est associé à la perche 8 et que celle-ci est orientée autour de son axe longitudinal de façon que le bec 12 soit sous l'embout 11 (le tout comme représenté à la figure 2), le doigt d'accrochage 36 prend par gravité- sa position extrême de repos. Comme le montre la figure 4, le doigt 36 peut pivoter autour de l'axe 35 jusqu'à une position d'accrochage dans laquelle l'extrémité libre 47 du daigt 36, recourbée vers l'embout 11, est engagée dans une gâche 43 d'une patte d'accrochage 44 fixée à l'embout 11 en deçà des moyens de liaison 13 et de l'évidement 41, sur la face de l'embout 11 tournée vers le bec 12.
Dans cette position, le linguet 37 est repoussé vers le fond de l'ouverture 38 et s'engage au moins partiellement dans un logement 46 ménagé pour lui entre les deux bras de la chappe 34.. Lorsque le bec 12 est associé de façon stable à l'embout 11, c'est-à-dire avec interengagement des conformations 19 (figure 4), l'extrémité recourbée 47 du doigt 36 peut librement s'engager et se dégager de la gâche 43 par pivotement du doigt 36 autour~ due son axe 35.
Toutefois, comme le montre la figure 5, si moyennant tension de l'anneau élastique 27, le bec 12 pivote autour du bord supérieur des épaulements 22, alors l'extrémité recourbée 47 du doigt 36 se verrouille en position d'accrochage sur la barrette termi- nale 43 de la patte 44, tandis que le linguet 37 s'efface quasi complètement dans le logement.46dubec12.
En effetl'angle entre le doigt 36 et le bec 12 s'est légerement fermé en raison du pivotement du bec 12 et de l'nnentation sens ment tanaentiElle du doigt 36 relativement à ce pivotement.
On va maintenant exposer le fonctionnement de la gaffe d'amarrage qui vient d'etre décrite.
Pour amarrer un bateau tel que 1 (figure 1) à un élément d'amarrage tel que l'arceau 3 porté par la bouée 2, on met d'abord la gaffe 4 dans l'état représenté à la figure 2. En particulier, on engage le tenon 16 dans la mortaise 18, on interengage les conformations 19, et on fait passer l'anneau élastique 27 autour du crochet 29 et dans l'encoche 31 de façon à solliciter les faces 21 des oreilles 17 en appui contre les épaulements 22 de l'embout 11. On fixe l'extrémité de l'amarre 6 à la boutonnière 33, et on tend la gaffe 4 comme cela est représenté aux figures 1 et 2, c'est-d-dire que l'on amène l'embout 11 vers l'arceau 3 avec le bec 12 dirigé vers le bas de façon que le doigt d'accrochage 36 prenne par gravité sa position de repos.
Comme représenté à la figure 1, on fait passer le doigt 36 derrière l'arceau 3 et on engage le barreau supérieur de l'arceau 3 entre le doigt 36 et la patte 44.
L'utilisateur commence alors à ramener vers lui la perche 8 ; l'arceau 3, vu en coupe à la figure 4, prend appui sur le linguet 37 de façon à faire passer le doigt 36 en position d'accrochage.
Dans cette position, le bec-12 est toujours lié de façon stable à l'embout 11 et le linguet 37 n'est pas encore complètement retracé dans son logement 46 du bec 12 et demeure inévitahlement dans le trajet de l'arceau 3 vers l'extrémité libre de l'embout 11. L'utilisateur continuant à tirer la perche 8 à lui, l'arceau 3 force sur le linguet 37, ce qui maintient le doigt d'accrochage 36 en butée contre le dessous de la patte 44 tout en poussant le bec 12 à pivoter autour -du bord supérieur des épaulements 22, comme le montre la figure 5. Comme exposé plus haut, ceci verrouille l'extrémité recourbée 47 sur la barrette 48 et tend l'anneau élastique 27 tout en défaisant l'interengagement mutuel des conformations 19.
L'utilisateur continue de tirer sur la perche 8, mais le bec 12 ne peut plus pivoter autour du bord supérieur des épaulements 22 car la barrette 48 est en butée au fond de l'extrémité recourbée 47 du doigt 36.
Dès lors, le bec 12 tend à pivoter autour d'un axe matérialisé par la barrette 48 car l'arceau 3, continuant de s'appuyer sur le linguet 37 empêche tout mouvement de pivotement entre le bec 12 et le doigt 36.
Cette situation est représentée à la figure 6. Ceci fait coulisser les moyens de liaison 14 du bec 12 selon la direction contenue dans le plan de figure et transversale à la perche 8. Ceci est possible sans chasser l'anneau 27 de son encoche 31, pour des raisons exposées plus haut.
Comme le montre la figure 7, les moyens 13 et 14 finissent par se dissocier complètement, le bec 1-2 restant attaché à la perche 8 par l'intermédiaire du doigt 36 en prise avec la patte 44. Le bec 12 passe à l'intérieur de l'arceau 3, entraînant avec lui l'amarre 6 qui forme ainsi une boucle autour de l'arceau 3.
L'utilisateur ramène ensuite l'ensemble de la gaffe à bord du bateau 1 et il peut fixer l'extrémité 7 de l'amarre 6 au bateau 1.
On vérifie donc bien que la gaffe selon l'invention permet de réaliser en une seule opération un amarrage en double définitif sans que le navigateur ait à atteindre de sa main l'élément d'amarrage tel que 11 arceau 3.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés, et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention.
Par exemple, au lieu d'être réalisable à force, la dissociation des moyens de liaison amovible pourrait s'effectuer mécaniquement, par ouverture d'un verrouillage commandé par traction-sur la patte d'accrochage telle que 44, rendue à cet effet mobile avec une certaine course. Dans une telle réalisation, la fin de la course du linguet d'entraînement sert à appliquer le doigt d'accrochage contre la patte d'accrochage pour déplacer celle-ci de façon à déverrouiller la liaison bec-embout.
Néanmoins, la réalisation qui a été décrite en détail en référence aux figures est préférée pour sa simplicité lui conférant une bonne résistance à la corrosion.
Claims (12)
1. Gaffe d'amarrage pour la navigation, comprenant une perche (8), un bec (12), et des moyens (13, 14) portés par la perche (8) au voisinage de l'une de ses extrémités (11) et par le bec (12) pour les relier l'un à l'autre, caractérisée en ce que les moyens de liaison (13, 14) sont des moyens de liaison amovible, en ce que le bec (12) porte des moyens (33) pour retenir une amarre (6), et en ce que la gaffe comprend en outre un doigt d'accrochage (36) articulé au bec (12) entre une position de repos dans laquelle il s'étend à l'écart de la perche (8) en direction sensiblement opposée aux moyens de liaison (14) du bec (12) tandis qu'un linguet d'entraînement (37) porté par le doigt d'accrochage 136) s'étend dans l'ouverture (38) entre la perche (8) et le bec (12) lorsque ceuxci sont liés l'un à l'autre, et une position d'accrochage dans laquelle, au moins lorsque la perche (8) et le bec (12) sont liés l'un à l'autre, le doigt d'accrochage (36) est engagé dans des moyens d'accrochage complémentaires (43,- 44) portés par la perche (8) en deçà de ses moyens (13) de liaison amovible avec le bec.
2. Gaffe selon la revendication 7, caractérisée en ce que la perche (8) présente un évidement (41) dans lequel est engagée l'extrémité libre (39) du linguet d'entraînement (37) lorsque le bec (12) est relié à la perche (8) par les moyens de liaison amovible (13, 14)
3. Gaffe selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'évidement (41) présente à l'opposé des moyens de liaison (13), une butée (42) capable de coopérer avec le linguet d'entraînement (37) pour empêcher le doigt d'accrochage (36) de pivoter au-delà de sa position de repos.
4. Gaffe selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens de liaison amovible (13, 14) comprennent des moyens d'assemblage (16 à 18, 23, 24) déboîtables moyennant tension de moyens élastiques (27).
5. Gaffe selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens de liaison amovible (13, 14) sont conçus pour se désaccoupler moyennant mouvement du bec (12) en direction opposée aux moyens d'accrochage (43, 44), et en ce que ces derniers (43, 44) et le doigt d'accrochage (36) sont conçus de façon que ce mouvement du bec (12), transmis au doigt d'accrochage (36), verrouille sur les moyens d'accrochage (43, 44) le doigt d'accrochage (36), lorsqu'il est dans sa position d'accrochage.
6. Gaffe selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que lorsque le doigt d'accrochage (36) est en position d'accrochage alors que les moyens de liaison amovible (13, 14) sont interengagés de façon franche, le linguet (37) a encore une course utile dans le sens tendant à faire dépasser au doigt d'accrochage (36) sa position d'accrochage, et se trouve dans la trajectoire d'un élément d'amarrage autour duquel l'amarre (6) doit être passée.
7. Gaffe selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens de liaison (13, 14) admettent, à partir de leur position d'engagement mutuel franc, un mouvement mutuel de pivotement dans le sens écartant le bec (12) de la perche (8).
8. Gaffe selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens de liaison amovible (13, 14) comprennent une liaison à tenon (16) et mortaise (18) permettant entre la perche (8) et le bec (12) un mouvement sensiblement dans leur plan commun, en ce que les moyens de liaison comprennent en outre des conformations (19) empêchant le glissement mutuel selon une direction transversale à la perche (8) dans le plan précité lorsque ie bec (12) et la perche (8) sont interengagés de façon franche, et en ce que la gaffe comprend en outre des moyens élastiques (27) sollicitant le bec (12) dans la position d'interengagement des conformations (19).
9. Gaffe selon la revendication 8, caractérisée en ce que les moyens de liaison amovible (13) de la perche (8) sont aménagés à l'extrémité de cette dernière, et en ce que les moyens élastiques (27) comprennent un anneau contournant d'une part l'extrémité (28) de la perche (8) et d'autre part une saillie latérale (29) de la perche (8).
10. Gaffe selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'extrémité (28) de la perche (8) dépasse le bec (12) et présente au moins une encoche (31) de guidage de l'anneau élastique (27), et en ce que, à l'opposé du doigt d'accrochage (36), le bec présente une extrémité progressivement amincie lui permettant de glisser sous l'anneau élastique (27) sans le chasser de l'encoche (31) après désaccouplement des conformations (19) -
11. Gaffe selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le doigt d'accrochage (36) porte rigidement le linguet (37).
12. Gaffe selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que le doigt d'accrochage (36) prend par gravité sa première position extrême lorsque le bec (12) est lié amoviblement à la perche (8) et, par orientation appropriée de la perche (8), se trouve sensiblement sous celle-ci.
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Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
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FR8500246A FR2575721A1 (fr) | 1985-01-09 | 1985-01-09 | Gaffe d'amarrage pour la navigation |
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR8500246A FR2575721A1 (fr) | 1985-01-09 | 1985-01-09 | Gaffe d'amarrage pour la navigation |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
FR2575721A1 true FR2575721A1 (fr) | 1986-07-11 |
Family
ID=9315116
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
FR8500246A Withdrawn FR2575721A1 (fr) | 1985-01-09 | 1985-01-09 | Gaffe d'amarrage pour la navigation |
Country Status (1)
Country | Link |
---|---|
FR (1) | FR2575721A1 (fr) |
Cited By (3)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
FR2644132A1 (fr) * | 1989-03-09 | 1990-09-14 | Caplain Philippe | Gaffe d'amarrage pour la navigation |
FR2848177A1 (fr) * | 2002-12-04 | 2004-06-11 | Jean Claude Toucas | Gaffe d'amarrage rapide |
WO2008006159A1 (fr) * | 2006-07-12 | 2008-01-17 | Walter Peter Wright | Dispositif de manipulation de bout |
Citations (5)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
DE473289C (de) * | 1929-03-13 | Clifford Hugh Douglas | Vorrichtung zum Durchziehen eines Taues, z. B. durch einen Bojenring | |
US3273928A (en) * | 1964-02-05 | 1966-09-20 | Dev Manufacture & Trade Compan | Devices for use in mooring boats |
CH587144A5 (fr) * | 1975-04-25 | 1977-04-29 | Rossier Henri Louis | |
GB2079230A (en) * | 1980-06-06 | 1982-01-20 | Dolphin Paul Byron | A line passing device for passing a line about a remote object |
EP0081108A2 (fr) * | 1981-11-27 | 1983-06-15 | Claude Pecorini | Dispositif permettant le passage à distance d'un lien dans ou autour d'un organe d'accrochage |
-
1985
- 1985-01-09 FR FR8500246A patent/FR2575721A1/fr not_active Withdrawn
Patent Citations (5)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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