FR2574840A1 - Fermeture pour trous de passage de serre-joints - Google Patents

Abstract

UNE FERMETURE POUR TROUS DE PASSAGE DE SERRE-JOINTS COMPREND UN CORPS DE FERMETURE POUVANT ETRE ENFONCE DANS UN EVIDEMENT DE LA PEAU 14 DU COFFRAGE, QUI EST ANCRE PAR L'INTERMEDIAIRE D'UNE COLLERETTE D'ANCRAGE 32 A L'INTERIEUR DE LA PEAU 14 DU COFFRAGE ET COMPREND UN MANCHON FERME PAR UNE PEAU. LA PEAU EST SUBDIVISEE EN SECTEURS 38 PAR DES DECOUPES RADIALES, LES SECTEURS ETANT REPOUSSES ELASTIQUEMENT LORS DE L'INTRODUCTION D'UN SERRE-JOINTS 40 ET LAISSANT PASSER LE SERRE-JOINTS, MAIS REFERMANT IMMEDIATEMENT L'OUVERTURE APRES RETRAIT DU SERRE-JOINTS ET PROTEGEANT LE TROU DE PASSAGE CONTRE LA PENETRATION DU BETON. UNE TELLE FERMETURE PEUT ETRE UTILISEE MEME QUAND DES DEGATS SONT PROVOQUES A UN OU PLUSIEURS SECTEURS DU FAIT QUE L'ON PEUT ENFONCER UN BOUCHON DANS LE CORPS EN FORME DE MANCHON, SUITE A QUOI ON DECOUPE LES SEGMENTS RESTANTS AU MOYEN D'UN OUTIL DE MANIERE A OBTENIR UN TROU DE FORME CIRCULAIRE DONT LE DIAMETRE EST PLUS FAIBLE QUE LE DIAMETRE INTERNE DU MANCHON, CE QUI FAIT QUE LE MANCHON S'APPLIQUE DE FACON ETANCHE CONTRE LE BOUCHON AU MOYEN D'UNE COLLERETTE RADIALE ELASTIQUE FAISANT SAILLIE A L'INTERIEUR DU MANCHON.

Description

Fermeture pour trous de passage de serre-j oints.

L'invention concerne une fermeture pour les trous de passage des serre-joints prévus dans un panneau de coffrage en béton. Les trous de passage de ce type sont nécessaires dans les coffrages de murs pour pouvoir y faire passer des serre-joints se présentant sous la forme de boulons ou de tiges filetées qui maintiennent les panneaux de coffrage l'un par rapport à l'autre selon I'écartement du mur à l'encontre de la pression exercée par le béton. Ces trous de passage sont équipés de manchons de protection qui facilitent l'introduction des tiges et ont pour fonction de protéger la peau du coffrage.

Pour monter le coffrage de mur et effectuer la coulée du béton, on n'utilise à chaque fois que quelques uns des trous prévus dans les coffrage à cadre pour y faire passer les tiges d'ancrage. Les autres trous qui ne sont pas nécessaires sont ouverts en direction du côté du mur et le béton peut donc couler dans les trous ou dans les manchons de protection et s'y solidifier lors du bétonnage. Mais si des trous qui ntont pas été utilisés pour un serre-j oints lors d'une érection précédente d'un mur doivent l'être pour une utilisation nouvelle, on rencontre alors des difficultés pour éliminer le béton solidifié.

Jusqu'ici, il fallait le plus souvent utiliser des perceuses à béton, ce qui est très coûteux.

Pour éviter la pénétration du béton dans les trous de passage, on a déjà fermé les trous avec des bouchons ou des caches, mais ceci ne résout pas le problème car d'une part il arrive souvent que l'on oublie de fermer un trou ou un autre et d'autre part il n'est pas toujours facile de retirer des bouchons de fermeture efficaces, tandis que des bouchons présentant une mauvaise fixation peuvent se perdre pendant les manipulations des éléments du coffrage.

Connaissant les inconvénients des systèmes à bouchon, il a été proposé par le DE-PS 29 08 284 d'utiliser des manchons de protection coniques à surface interne lisse, destinés à rendre difficile l'adhérence du béton ou à faciliter le retrait de ce béton. Mais dans ce cas également il est nécessaire de retirer le béton qui s'est introduit dans les trous avant de pouvoir y faire passer un serre-joints.

L'invention a pour but d'éviter absolument la pénétration du béton dans les trous de passage. sans que les trous aient besoin d'être fermés au moyen de bouchons ou de caches particuliers.

Ce but est atteint par-le fait que la fermeture comprend des moyens qui cèdent élastiquement lors de l'introduction d'un objet avec une force dépassant une valeur prédéterminée et déterminent une ouverture de passage pour Iobjet, et ferme le trou de passage en empêchant la pénétration du béton quand elle est en position de repos.

L'invention part ainsi du fait reconnu que le but indiqué ne peut être atteint d'une manière appropriée que lorsque l'élément de fermeture reste continuellement dans le trou de passage sans pouvoir se perdre avec le coffrage du cadre et que lorsqu'aucune manipulation n'est nécessaire pour libérer le trou destiné au serre-joints, ou pour le fermer dans le cas où il n'est pas utilisé.

La fermeture selon l'invention est fabriquée de préférence d'un seul tenant en une matière élastique du type du caoutchouc. I1 peut s'agir par exemple d'un matériau de nature cellulaire et en particulier d'un matériau destiné à fermer par exemple automatiquement des ouvertures d'introduction dans des réservoirs, ainsi que cela est connu en soi.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le corps de fermeture est cependant constitué par un élément en forme de manchon qui peut être ancré en correspondance de formes dans un évidement de la peau du coffrage et qui présente dans le plan de la surface du coffrage une peau du type d'une membrane subdivisée en secteurs individuels par plusieurs entailles radiales s'étendant sur les diamètres, constituées en forme de pattes et pouvant être déformées élastiquement et individuellement en formant une ouverture de traversée et se refermer ensuite par leur propre élasticité quand aucune tige serre-joints n'est plus introduite dans ce trou.On choisit alors le matériau et les dimensions pour que le serre-joints puisse être introduit à partir des deux directions sans lui appliquer des forces élevées, le béton sous pression ne pouvant cependant pas pénétrer dans l'ouverture qui se ferme automatiquement.

Ce processus de fermeture automatique après le retrait du serre-joints reste assuré aussi longtemps que les secteurs élastiques ne sont pas endommagés. Après un usage prolongé, il n'est cependant pas à exclure que ces secteurs aient subi des dégâts, et dès que l'un des secteurs est cassé l'introduction de béton fluide soumis à une pression ne peut plus être évitée. Ceci signifie qu'il faut remplacer l'ensemble de la fermeture, ce qui rend nécessaire le retrait de la plaque de coffrage du profilé creux en acier. Ceci est la cause d'un travail important et la conséquence est que, dans la pratique, on évita en règle générale d'effectuer ce remplacement sur le site du travail, même quand de nouveaux manchons neufs sont disponibles et que l'on tient compte du coulage du béton.

Pour éviter la pénétration du béton par des secteurs endommagés, l'invention prévoit en outre un corps de fermeture se présentant sous la forme d'un bouchon qui peut être mis en place in situ dans un trou découpé dans les secteurs restants.

Comme mentionné plus haut, il est vrai que l'on sait comment fermer des trous traversants non utilisés de panneaux de coffrage en béton au moyen de bouchons ou de caches, mais dans ce cas les trous de passage constitués par un manchon de protection sont ouverts et ne sont pas recouverts par des éléments à fermeture automatique.

Le bouchon est avantageusement muni d'une tête qui s'étend au-dessus du corps du manchon et éventuellement une partie du panneau de coffrage, ce qui fait que l'on évite fiablement l'introduction du béton même quand le bord du manchon est endommagé. Par ailleurs, le bouchon peut être facilement retiré en introduisant un serre-j oints par l'arrière.

Des modes de réalisation de l'invention vont maintenant être décrits avec référence aux dessins annexés dans lesquels:
la figure 1 est une vue partielle d'un coffrage à cadre vu à partir du côté du coffrage et comprenant une fermeture selon l'invention introduite dans le trou de passage de serre-joints,
la figure 2 est une vue en coupe par l'axe d'un trou traversant, selon la ligne II-II de la figure 1,
la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 1,
la figure 4 est une vue en coupe correspondant à la figure 2, comprenant un serre-joints traversant le trou de passage et la fermeture,
la figure 5 est une vue partielle d'un coffrage à cadre vu à partir du côté du coffrage et comprenant une pièce de fermeture munie d'un trou pour l'introduction d'un bouchon,
la figure 6 est une vue en coupe selon la ligne VI-VI de la figure 5,
la figure 7 est une vue en coupe selon la ligne VII-VII de la figure 5.

A titre d'exemple, le dessin représente un coffrage à cadre qui comprend un cadre périphérique constitué par un profilé creux en acier 10, supportant la peau 14 du coffrage qui repose sur son côté frontal contre un rebord de butée 12 faisant saillie du profilé creux 10 et qui protège les bords de la peau du coffrage. Le profilé creux 10 qui est constitué sous forme d'un profilé en caisson présente sur-ses côtés étroits opposés des trous de passage alignés 16 dans lesquels est introduit un manchon de protection 20 formant le trou de passage pour le serre-joints. La peau 14 du coffrage comprend un évidement en U 18 alignée sur les alésages 16, qui va en s'élargissant vers l'extérieur sur le côté tourné vers le profilé creux 10 pour former un gradin ancrage 22. L'entaille 18 présente une section de forme semi-circulaire 24, concentrique à l'axe du trou de passage, et deux sections parallèles 26 qui sty raccordent et qui s'étendent à angle -droit jusqu'au bord de la peau du coffrage. La périphérie du gradin d'ancrage 22 est disposée, comme on peut le voir aux figures 1 et 5, parallèlement à la paroi de l'évidement. Dans cet évidement est introduit un corps de fermeture 28 qui comprend un corps en forme de manchon 30 pourvu d'une collerette d'ancrage périphérique 32 dont la forme correspond à celle de l'évidement 18, la collerette se disposant dans le gradin d'ancrage 22. Le côté inférieur du corps de fermeture 28 est appliqué contre le profilé 10 au voisinage du bord du trou 16.Le corps en forme de manchon 30 est fermé en haut par une peau 34 subdivisée en secteurs 38 par des découpes radiales 36 s'étendant sur la totalité du diamètre. L'ensemble du corps de fermeture 28 est réalisé d'un seul tenant en une matière plastique élastique telle que du Vulcollan (dureté Shore 92). L'épaisseur des secteurs 38 ou de la peau 34 est déterminée de manière que lors de l'introduction d'un serre-joints 40, ils puissent être repoussés élastiquement (figure 4) et-laisser passer le serre-joints.

Lorsquton retire le serre-joints 40, les secteurs se ferment sous l'effet de leur force de rappel élastique, ce qui fait que lorsqu'un serre-joints 40 manque, le trou de passage reste automatiquement fermé et empêche la pénétration du béton. Pour que le béton ne puisse pas pénétrer à l'intérieur des secteurs, ces derniers doivent être dimensionnés en fonction de leur matériau et de leur résistance de manière à pouvoir résister à la pression du béton et assurer une transition lisse avec la surface du coffrage. Du fait de la collerette d'ancrage 32, un corps de fermeture 28 s'appuie durablement à l'intérieur de l'évidement. Mais il peut être facilement introduit par le côté dans l'évidement du panneau de coffrage, ou enfoncé par le bas avant que la peau 14 du coffrage soit fixée sur le cadre.

Les exemples de réalisation décrivent l'utilisation de la fermeture selon l'invention pour des trous d'un coffrage de cadre, mais la fermeture peut servir également à la fermeture automatique d'autres ouvertures qui s' opposent à la pénétration de béton ou autres matières mais permettent le passage de corps en forme de tiges.

La figure 4 montre un serre-joints 40 introduit par l'extérieur dans le manchon 20 puis parvenant contre la fermeture, moment auquel les secteurs 38 s'infléchissent vers l'intérieur, c' est-à-dire en direction du côté du béton.

Lors de la venue en butée contre la fermeture du coffrage de mur opposé, les secteurs 38 sont alors repliés vers l'intérieur et dans les deux cas, après retrait du serre-joints, les secteurs 38 reviennent à la position de repos dans laquelle ils ferment l'ouverture.

Pour obtenir une caractéristique de fermeture et d'ouverture particulièrement bonne, la section des secteurs peut être variable par rapport à la dimension radiale.

A la figure 5 n'est représenté en tiretés qu'un unique secteur 38.

Lorsque des dégâts sont provoqués à certains des secteurs, tous les secteurs sont découpés au moyen d'un outil concentriquement au corps en forme de manchon 30 avec formation d'un trou 54 de forme circulaire, de manière que le diamètre du trou 54 soit plus faible que le diamètre interne du corps en forme de manchon 30. La conséquence est qu'il subsiste une collerette annulaire 56 faisant saillie vers l'intérieur dans le corps en forme de manchon, qui est découpée par les découpes radiales 36 jusqu'au bord du manchon. Cette collerette annulaire 56 ainsi constituée maintient un bouchon 52 en place, qui ferme de l'extérieur le corps en forme de manchon 30 par sa tête 58. Le bouchon 52 est maintenu par la collerette annulaire élastique 56, mais peut être facilement retiré du trou par enfoncement du serre-joints. Le bouchon est constitué avantageusement également en une matière élastique et est de préférence de constitution creuse. Mais le bouchon peut également être réalisé en un matériau rigide tel que de l'acier, du fait que la paroi du trou cède élastiquement. Le diamètre du trou peut également être égal au diamètre interne du manchon.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Fermeture pour trous de passage de serrej oints prévus dans un panneau de coffrage en béton, caractérisée par le fait qu'elle comprend des moyens (34) qui cèdent élastiquement lors de l'introduction d'un objet (40) avec une force dépassant une valeur prédéterminée et déterminent une ouverture de passage pour l'objet, et ferment le trou de passage (16) en empêchant la pénétration du béton quand ils sont en position de repos.

2. Fermeture selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle est constituée en une matière élastique du type du caoutchouc.

3. Fermeture selon les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait qu'elle est fixée en gorrespondance de formes dans un évidement (18, 22) de la peau (14) d'un coffrage à cadre.

4. Fermeture selon les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait qu'elle est constituée par un corps en forme de manchon (30) recouvert par une plaque (34) du type d'une membrane, munie d'au moins une entaille (36) en vue de former une ouverture de traversée.

5. Fermeture selon la revendication 4, caractérisée par le fait que la plaque (34) du type d'une membrane ferme le manchon sur un côté et est dans le prolongement de la peau -(14) de la surface du coffrage à l'état monté.

6. Fermeture selon les revendications 4 et 5, caractérisée par le fait que la plaque du type d'une membrane comprend des entailles (36) disposées selon des diamètres, qui forment entre elles des secteurs élastiques individuela (38).

7. Fermeture selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisée par le fait que le corps de fermeture (28) est réalisé dtun seul tenant en une matière plastique élastique.

8. Fermeture selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait qu'elle comprend une collerette d'ancrage (32) qui s'appuie à l'arrière d'un gradin (22) de la peau (14) du coffrage.

9. Fermeture selon la revendication 8, caractérisée par le fait qu'elle comprend des flancs d'enfoncement parallèles (26) au moyen desquels on peut l'enfoncer par le bord dans une découpe de la peau (14) du coffrage.

10. Fermeture selon la revendication 6, caractérisée par le fait que les secteurs de fermeture (36) présentent une épaisseur variable en direction radiale.

11. Fermeture selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le corps en forme de manchon (30) peut être fermé par un bouchon (52).

12. Fermeture selon les revendications 6 et 11, caractérisée par le fait que le bouchon (52) peut être enfoncé dans le corps en forme de manchon (30) dans la région des secteurs de fermeture découpés (38).

13. Fermeture selon la revendication 12, caractérisée par le fait que la plaque élastique est munie, concentriquement au corps en forme de manchon-(30), d'un trou (54) dont le diamètre est plus faible que le diamètre interne du corps en forme de manchon (30), et que le bouchon (52) s'applique contre la collerette annulaire restante (56).

14. Fermeture selon l'une. quelconque des revendications 11 à I3, caractérisée par le fait que le bouchon présente.une tête (58) fermant latéralement le corps en forme de manchon (30) à l'état enfoncé.