FR2574385A1 - Appareil deverseur rotatif, notamment pour dispenser des substances toxiques - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN APPAREIL DEVERSEUR ROTATIF, NOTAMMENT POUR DISPENSER DES SUBSTANCES TOXIQUES. LEDIT APPAREIL 10 COMPREND UN CONDUIT FIXE 18 ET UN CONDUIT ROTATIF 43 MUNIS, A LEURS EXTREMITES ADJACENTES, DE PLAQUETTES RESPECTIVES 22, 47 SE CHEVAUCHANT. CES PLAQUETTES SONT PERCEES D'OUVERTURES RESPECTIVES 23, 44, NORMALEMENT DECALEES L'UNE DE L'AUTRE POUR BLOQUER L'ECOULEMENT. L'AUTRE EXTREMITE DU CONDUIT ROTATIF 43 EST POURVUE D'UN MOYEN 55 POUR Y ASSUJETTIR L'EXTREMITE BEANTE D'UN CONTENEUR EMPLI C. LA ROTATION DE CE CONDUIT ROTATIF 43 PROVOQUE UN SOULEVEMENT ET UN RENVERSEMENT DU CONTENEUR C, DE FACON A LE VIDER DE SON CONTENU, TOUT EN ALIGNANT SIMULTANEMENT LESDITES OUVERTURES 23, 44 POUR PERMETTRE UN ECOULEMENT TRAVERSANT DE MATIERE. APPLICATION NOTAMMENT AUX INSTALLATIONS DE FABRICATION DE COMBUSTIBLE NUCLEAIRE.

Description

"Appareil déverseur rotatif, notamment pour

dispenser des substances toxiques."

La présente invention se rapporte d'une manière géné-

rale à un appareil déverseur et, plus particulièrement, à un appareil déverseur rotatif pour dispenser en toute sécurité des substances toxiques et/ou radioactives en poudre. Lors de la manipulation de substances toxiques, comme par exemple des substances radioactives, des précautions strictes doivent être prises pour éviter une perte et/ou

une dispersion de ces substances, et pour empêcher qu'el-

les entrent par inadvertance au contact de l'homme. Il est tout particulièrement difficile de maintenir des précautions adéquates et d'empêcher la dispersion de substances contaminantes,lorsqu'on manipule des matières pulvérulentes en vrac. Dans une installation typique de fabrication de combustible nucléaire, des substances

radioactives pulvérulentes spéciales telles que des oxy-

des d'uranium ou de plutonium doivent être déversées, à partir de conteneurs ou de bidons ayant servi à leur transport, dans une trémie ou dispositif analogue d'un

système de fabrication de combustible. Il est virtuel-

lement impossible d'empêcher qu'au moins d'infimes parti-

cules de la poudre radioactive s'échappent au cours du déversement, engendrant ainsi un environnement dangereux

et toxique.

Par conséquent, la présente invention a principalement pour objet d'éviter les insuffisances susmentionnées, en proposant un appareil déverseur pour déverser ou vider des substances pulvérulentes dangereuses ou précieuses à partir de conteneurs, d'une manière évitant des pertes

de ces substances pulvérulentes.

Un autre objet de la présente invention consiste à

équiper l'appareil précité de moyens empêchant la disper-

sion de quelconques particules,au cours du vidage du con-

tenu d'un bidon renfermant une substance pulvérulente.

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L'invention vise par ailleurs à munir l'appareil sus-

mentionné d'un moyen obturateur pouvant être actionné automatiquement, lors du déversement, afin de commander

le passage traversant de la matière. -

L'appareil déverseur selon l'invention est muni d'un conduit fixe présentant une embouchure d'entrée, ainsi

que d'un conduit rotatif comportant, à l'une de ses ex-

trémités, une embouchure de sortie pouvant être alignée avec ladite embouchure d'entrée. L'autre extrémité du

conduit rotatif est pourvue d'un système d'emprisonne-

ment, pour y assujettir l'extrémité ouverte d'un conte-

neur empli. Un dispositif d'obturation comprend des pla-

quettes qui se chevauchent, sont fixées respectivement à

l'embouchure d'entrée et à l'embouchure de sortie des-

dits conduits,et sont percées d'ouvertures normalement décalées l'une de l'autre. Des moyens sont prévus pour faire tourner le conduit rotatif, afin de soulever et de retourner le conteneur, tout en alignant concurremment lesdites ouvertures afin de vider le conteneur de son contenu et d'établir, par gravité, l'écoulement de ce

contenu entre lesdits conduits.

L'invention va à présent être décrite plus en détail à titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure i est une vue en perspective d'un appareil déverseur réalisé conformément à la présente invention; la figure 2 est une élévation latérale en bout avec arrachement, montrant l'appareil déverseur de la figure 1; la figure 3 est une coupe verticale selon la ligne 3-3 de la figure 2; et

la figure 4 est une coupe horizontale à échelle agran-

die, selon la ligne 4-4 de la figure 3.

D'un bout à l'autre des différentes figures des des-

sins, des parties identiques sont affectées des mêmes

indices de référence.

Comme le révèle une observation détaillée de l'exem-

ple de réalisation représenté sur les dessins, la figure

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1 illustre un appareil déverseur repéré globalement par , réalisé conformément à la présente invention et constituant le premier poste d'un système automatisé (non

illustré) de fabrication de combustible nucléaire.

L'appareil 10 constitue ainsi le premier de plusieurs

postes de travail automatisés de ce système de fabrica-

tion, qui mélange et traite les poudres de combustible

nucléaire déversées dans ledit appareil 10, et transfor-

me la poudre mélangée en des pastilles de combustible compactes et frittées qui, pour finir, sont empilées bout à bout dans un tube ou une enveloppe à paroi mince pour former une barre de combustible nucléaire. Du fait que le système de fabrication en aval de l'appareil 10 ne fait pas partie de la présente invention, l'on n'a

pas jugé nécessaire de décrire plus amplement ce système.

L'appareil déverseur 10 comprend pour l'essentiel une partie fixe désignée globalement par 11, ainsi qu'une partie rotative globalement repérée par 12. La partie fixe 11 présente une plaque de base 13,destinée à être

ancrée à une semelle de support (non illustrée) assujet-

tie à la surface du sol. Une plaque verticale de sup-

port 15 est fixée à la plaque de base 13 par des orga-

nes de fixation appropriés 16 (figure 3), et elle est percée d'un évidement central 14 afin de loger le conduit

de la partie rotative 12, comme décrit plus en détail ci-

après. La bride 17 d'un conduit curviligne 18 est assujettie à la plaque 15 par une série d'organes de fixation 20 espacés circonférentiellement. Ces organes de fixation 20 maintiennent également à demeure une bague de retenue 21 et une plaquette d'espacement 22. Cette plaquette 22 est interposée entre la bride 17 et la bague 21, et s'étend en travers de l'évidement 14 et d'une embouchure d'entrée 19 du conduit 18. Ladite plaque d'espacement 22

est percée d'une ouverture semi-circulaire 23, et cons-

titue une partie d'un dispositif obturateur 24 décrit plus en détail ciaprès. La bague de retenue 21 maintient

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en place un palier annulaire 25.

Le conduit 18 est composé d'une série de tronçons 26

qui sont solidarisés par soudage et traversent un ori-

fice 27 pratiqué dans la plaque de base 13. A son extré-

mité inférieure, ce conduit 18 s'achève par une embouchu- re de sortie 28 à collerette,destinee à être raccordée à un réseau de canalisations approprié (non illustré), qui est situé dans un espace sous-jacent à l'appareil déverseur 10 et gagne une trémie adéquate (également non

représentee) en vue de la poursuite du traitement.

Comme le montre en particulier la figure 3, un mo-

teur électrique 29, raccordé à une source appropriée de courant électrique, est monté rigidement sur l'extrémité supérieure de la plaque 15, par des organes de fixation

30. Ce moteur 29 possède un arbre de sortie 31,sur le-

quel un pignon 32 est calé au moyen d'un mécanisme 33

à languette et à rainure. Le pignon 32 est logé à l'in-

térieur d'un capot protecteur 35 relié rigidement, par soudage ou d'une autre manière, à l'extrémité supérieure de la plaque 15. Le pignon 32 est conçu pour engrener dans un secteur 36 de couronne dentee, et pour faire tourner ce secteur afin d'imprimer une rotation à la

partie 12, comme cela apparaitra ci-après.

En vue de supporter et de renforcer adéquatement la plaque verticale 15, l'on a prévu une paire de jambages 37 et 38 dont chacun est muni, à ses extrémités opposées,

de flasques 40 et 41 assurant respectivement l'assujettis-

sement, par des boulons 42, à la plaque de base 13 et

à l'extrémité supérieure de la plaque 15.

La partie rotative 12 comporte un conduit 43 s'ache-

vant, à l'une de ses extrémités, par une bride 45 blo-

quee, par des organes de fixation 46, sur une plaquette d'espacement 47 constituant l'autre partie du dispositif obturateur 24. La plaquette d'espacement 47 s'étend en travers de l'embouchure de sortie du conduit 43 et elle est percée d'une ouverture semi-circulaire 44. La bride est supportée à mouvement rotatoire par rapport à la

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plaque 15, grâce au palier intercalaire 25. L'autre extrê-

mité de la bride 45 comporte une saillie sortante ou rebord 48, auquel le secteur denté 36 est assujetti par

plusieurs organes de fixation 50. Ce secteur 36 présen-

te des dents 51 qui engrènent dans le pignon menant 32, de façon à imprimer une rotation à la partie 12 autour

d'un axe horizontal, pour provoquer un déversement.

Lorsque le conduit 43 occupe sa position inférieure (position illustrée sur la figure 3), les ouvertures 44

et 23 des plaquettes du dispositif obturateur 24 sont dé-

calées l'une de l'autre afin d'interrompre la communica-

tion entre les conduits 43 et 18, et de bloquer l'écou-

lement entre ces derniers. Lorsqu'une rotation est im-

primée au conduit 43 (et par conséquent à la plaquette 47) jusqu'à la position supérieure (figure 1), lesdites ouvertures 44 et 23 sont alignées pour former un passage établissant la communication entre les conduits 43 et

18, ce qui autorise un flux de matière entre ces conduits.

Le conduit 43 se compose d'au moins deux tronçons tu-

bulaires 52 et 53 solidarisés mutuellement par soudage, et accusant une configuration curviligne observés en élévation latérale. L'extrémité d'admission (extrémité inférieure sur la figure 3) du conduit 43 est pourvue d'un boitier d'emprisonnement qui, désigné globalement par 55, est percé d'une ouverture formant un prolongement du conduit 43 et conçue pour recevoir l'extrémité ouverte

d'un conteneur ou bidon C renfermant la matière pulvéru-

lente devant être vidée. Un joint.torique 54, logé dans le boîtier 55, constitue un siège contre lequel le sommet

du bidon C vient s'appliquer avec étanchéité aux fluides.

Comme le met particulièrement en évidence la figure 4,

le boitier d'emprisonnement 55 comporte deux mors semi-

circulaires opposés 56 et 57, pouvant être rapprochés

et éloignés l'un de l'autre afin d'enserrer et de libé-

rer l'extrémité supérieure du bidon C. Le mors 56 est muni de deux oreilles 60 et 61 en saillie radiale vers l'extérieur, qui renferment des écrous 62 et 63 maintenus

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fermement à demeure par des goupilles 65. Similairement,

le mors 57 est doté de deux oreilles 66 et 67, dans les-

quelles des écrous 68 et 70 sont bloqués par des goupil-

les 71.

Le moyen pour imprimer un mouvement ou un va-et- vient aux mors 56 et 57 consiste en une paire de tiges 72 et 73 tourillonnant, à proximité de leurs extrémités

opposées respectives, dans des paliers 75 et 76 verrouil-

lés à demeure entre des bagues de retenue 80 et 81 et des épaulements 77 et 78 ménagés dans le boitier 55. La

tige 72 comporte des régions 82 et 83 à filetages inver-

sés, pouvant venir en prise avec les écrous 63 et 70.

D'une manière analogue, la tige 73 est munie de régions et 86 à filetages inversés, pouvant venir en prise avec les écrous 62 et 68. Du fait qu'un mouvement axial des tiges 72 et 73 est interdit, une rotation de ces tiges dans la même direction provoque le mouvement axial des écrous associés et meut les mors 56 et 57 en direction ou à l'écart l'un de l'autre, selon le sens de rotation

desdites tiges 72 et 73.

Le moyen pour faire tourner les tiges 72 et 73 con-

siste en un moteur électrique 87 (figure 1), raccordé

à une source appropriée de puissance électrique et mon-

té sur une console 88 reliée au boitier d'emprisonnement

55. Le moteur 87 présente un arbre de sortie 90,sur le-

quel est calée une poulie d'entrainement 91 du type pi-

gnon (figure 1). Une courroie dentée 92 passe autour de cette poulie d'entrainement 91 et autour d'une poulie 93 du type pignon, calée rigidement sur un appendice axial

95 formant un prolongement de la tige 72. Une autre pou-

lie 96 est calée sur l'appendice 95, de façon à recevoir une courroie de synchronisation 97 qui passe également sur une poulie 98 bloquée sur un appendice axial 100,formant un prolongement de la tige 73. Une seconde poulie 101 est également calée sur cet appendice 100, de manière à recevoir une courroie de synchronisation 102 également entrainée par une poulie 103,montée sur l'axe 105 d'un

codeur 106. Ainsi, les deux tiges 72 et 73 sont entrai-

nêes en synchronisme par l'intermédiaire du train d'en-

trainement par poulies et courroies, dans la même direction pour provoquer le rapprochement des mors 56 et 57, ou dans la direction opposée pour provoquer l'éloignement mutuel de ces mors. Le train d'entrainement par poulies

et courroies est incorporé dans un carter protecteur ap-

proprié 104 qui a été déposé sur la figure 1, dans un

but de clarté.

L'extrémité du boitier d'emprisonnement 55 inférieure par rapport à la figure 3 est percée d'une ouverture 107, afin de recevoir l'extrémité supérieure béante du bidon C

empli de la substance pulvérulente devant être vidée.

Un bourrelet ou lèvre 108,en saillie vers l'intérieur, est ménagé le long de l'arête inférieure curviligne de chaque mors 56 et 57, afin de supporter la collerette du

bidon C lorsqu'elle est engagée dans le boitier d'empri-

sonnement 55. La configuration et les dimensions de lè-

vres de ce genre, ainsi que la configuration générale de la surface interne des mors 56 et 57, peuvent varier dans de larges limites en fonction de la forme de l'extrémité supérieure du bidon devant être vidé. Le long de son pourtour interne, chacun des mors 56 et 57 est pourvu d'une surface d'adhérence constituée par une couche 111 d'un élastomère résilient,pouvant être appliquée contre

une zone filetée T du bidon C, afin de prévenir une dé-

térioration de cette dernière.

Comme mentionné ci-avant, le moteur 29 provoque la rotation de la partie rotative 12 au moyen d'un pignon 32

et d'un secteur 36 de couronne dentée. Ce moteur 29 coopè-

re efficacement avec un moteur de freinage 112, comportant un arbre 113 pour supporter un pignon 115 en prise avec les dents 51 du secteur denté 36. Le pignon 115 est logé,

conjointement au pignon 32, à l'intérieur du capot pro-

tecteur 35. Lorsqu'il est désactive, le moteur de freinage

112 a pour effet de provoquer la venue en prise du pi-

gnon 115 avec le secteur denté 36, d'une manière empé-

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chant la rotation de ce dernier. Une activation du moteur

112 supprime la prise mutuelle, pour autoriser le mouve-

ment rotatoire dudit secteur 36. Par conséquent, le mo-

teur de freinage 112 doit être activé pour permettre au moteur 29 d'entraîner le secteur denté 36. Les moteurs

29 et 112 sont connectés à un dispositif de commande pro-

grammé approprié (non illustré), pouvant efficacement

activer et désactiver lesdits moteurs selon des séquen-

ces programmées prédéterminées.

Un interrupteur 116 de fin de course, installé sur la plaque de support 15, est muni d'un coulisseau 117 destiné à être sollicité par un téton d'actionnement 118

lorsque le secteur denté 36 atteint la fin de son mouve-

ment rotatoire, dans le sens horaire,comme représenté sur la figure-2. Le boîtier d'emprisonnement 55 est

ainsi placé à sa position inférieure. Le mouvement rota-

toire du secteur denté 36 dans le sens anti-horaire est limité par un bloc de butée 120 destiné à arrêter le téton

118, ce qui amène le boîtier 55 à sa position supérieure.

Ce bloc de butée 120 est-également monté sur la plaque de support 15, diamétralement à l'opposé de l'interrupteur 116 de fin de course, de façon à limiter à une plage d'approximativement 180 degrés le mouvement rotatoire du

secteur denté 36, et par conséquent aussi du boîtier -

d'emprisonnement 55. Un second interrupteur 121 de fin de course est installé sur la plaque de support 15, à l'opposé de l'interrupteur 116. Ces interrupteurs 116 et

121 délivrent des signaux au dispositif de commande program-

mé, et permettent de vérifier que le boîtier 55, ainsi que le bidon C qui yest fixé, ont atteint leurs positions

respectivement inférieure et supérieure.

Un vibreur 122, adéquatement connecté au disposi-

tif de commande programmé, est installé sur le conduit

43. Ce vibreur 122 entre en action pour imprimer un mou-

vement vibratoire au conduit 43 lorsqu'il accomplit une

rotation vers sa position supérieure, de manière à libé-

rer la substance pulvérulente et à favoriser l'écoulement

de cette substance par les conduits 43 et 18.

Le codeur 106 déjà mentionné est lui aussi raccordé au dispositif de commande programmé, et il a pour fonction

d'engendrer un signal indiquant la position précise oc-

cupée par le boîtier d'emprisonnement 55, à n'importe quel moment au cours du trajet qu'il accomplit entre ses

positions inférieure et supérieure.

En vue d'empêcher davantage encore la dispersion d'une quelconque quantité de la matière pulvérulente au cours

de sa manipulation par l'appareil déverseur 10, une dé-

pression est créée dans les conduits 18 et 43 afin d'en-

tretenir, à l'intérieur de ces derniers, des pressions inférieures à la pression atmosphérique. De la sorte,

une quelconque fuite se produisant par le système de con-

duits serait canalisée vers l'intérieur de ces conduits,

plutôt que vers l'extérieur de ceux-ci.

Le moyen pour engendrer la dépression consiste en un tronçon de conduit 123,qui est soudé ou fixé rigidement

d'une autre manière à l'un des tronçons 26, et est con-

çu pour être raccordé à un réseau de tubulures (non représenté) communiquant avec une source de dépression

appropriée (également non illustrée). Un filtre (non repré-

senté) peut être fixé à l'intérieur du tronçon de conduit 123, pour éviter que des particules étrangères s'immiscent

dans le système de conduits de l'appareil déverseur 10.

L'appareil déverseur 10 fonctionne de la façon sui-

vante: lorsque la partie rotative 12 occupe sa posi-

tion inférieure (figures 1 et 2) et lorsque les mors 56 et 57 sont suffisamment espacés l'un de l'autre, un bidon C est engagé dans le boitier d'emprisonnement 55, le

sommet de ce bidon C portant contre le joint torique 54.

Le moteur 87 est ensuite activé de façon que, par l'inter-

médiaire de l'agencement à courroies et à poulies, une rotation soit imprimée dans la même direction aux tiges 72 et 73 retenues axialement; ainsi, grâce aux régions

82, 85 et 83, 86 à filetages inversés, les écrous asso-

ciés et les mors 56, 57 sont rapprochés les uns des autres,

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de manière à enserrer fermement entre eux une bordure R du bidon C ouvert. Une fois ce bidon C coincé rigidement entre les mors 56 et 57, en relation étanche par rapport au conduit 43, le moteur 28 est activé de telle sorte que, par l'entremise du pignon 32 et du secteur 36 de couron- ne dentée, une rotation soit imprimée à la partie 12 et

audit conduit 43 autour d'un axe horizontal perpendiculai-

re à la plaquette 47, afin de soulever le boitier d'em-

prisonnement 55 jusqu'à sa position supérieure. Pendant un tel mouvement, le bidon C est renversé pour déverser automatiquement son contenu pulvérulent dans le conduit

43. Au cours de la rotation de ce conduit 43, la plaquet-

te d'espacement 47 supportée par ce conduit est égale-

ment mise en rotation,par rapport à la plaquette d'espa-

cement fixe 22,afin d'ouvrir progressivement le disposi-

tif obturateur 24, en permettant ainsi au contenu pulvé-

rulent de s'écouler par gravité à travers ledit disposi-

tif jusqu'au conduit 18 et, pour finir, jusqu'à la tré-

mie ou autre poste de traitement sous-jacent. Le dis-

positif obturateur 24 est intégralement ouvert lorsque l'extrémité d'admission du conduit 43 atteint sa limite supérieure imposée par le bloc de butée 120, et ledit

conduit 43 forme, conjointement au conduit 18, un pas-

sage lisse ininterrompu autorisant l'écoulement libre et aisé du contenu du bidon. Un actionnement du vibreur 122

assure un vidage complet du contenu du bidon et la pour-

suite de l'écoulement de la matière,à travers le passa-

ge ininterrompu délimité par les conduits 43 et 18, et

il empêche que ladite matière adhère aux surfaces inter-

nes de ces conduits. L'entretien d'une dépression à l'intérieur des conduits 18 et 43 contribue à empêcher qu'une quelconque quantité de substance pulvérulente

s'échappe vers l'extérieur de l'appareil 10.

Une fois le bidon C vide, le moteur 29 est inversé pour faire tourner dans la direction opposée le secteur denté 36 et le conduit 43 qui lui est assujetti, de façon

à ramener à leur position inférieure le boitier d'em-

11n 02574385 prisonnement 55 et le bidon qui y est fixé. Le téton 118 solidaire du secteur denté 36 actionne le coulisseau 117 pour activer l'interrupteur 116 de fin de course, de manière à fermer le circuit signalant la position de repos ou position inférieure du boîtier 55. Le moteur 87 est ensuite activé pour provoquer l'ouverture (ou l'écartement) des mors 56 et 57, afin d'en dégager le

bidon C vide. L'appareil 10 est maintenant prêt à re-

cevoir un bidon chargé,et le cycle susdécrit se répète.

A l'instant auquel le conduit 43 est ramené à sa position inférieure, l'ouverture 44 de la plaquette est

décalée de l'ouverture 23 par rotation, de façon à fer-

mer le dispositif obturateur 24 et à empêcher le reflux subséquent de particules contaminées, de bas en haut à

travers les conduits 18 et 43 et vers l'extérieur jus-

qu'à l'espace environnant, lorsqu'aucun conteneur n'est

fixé au boîtier d'emprisonnement 55.

L'activation des différents moteurs et éléments

constitutifs mentionnés dans le présent mémoire est as-

surée par le dispositif de commande programmé, permet-

tant un fonctionnement séquentiel approprié tel que dé-

crit ci-avant. Bien entendu, à la place d'une commande

programmée par ordinateur, un actionnement de ces dispo-

sitifs, pour obtenir le déroulement séquentiel des pro-

cessus précité, peut être effectué par des interrupteurs

classiques de fin de course et/ou par des minuteries élec-

triques pouvant être commandées lors de l'occurrence de mouvements prédéterminés des parties constitutives,

de telle manière que l'achèvement d'un processus déclen-

che séquentiellement l'amorce du processus immédiatement successif. Bien que l'appareil déverseur 10 conformément à la présente invention ait été commodément décrit conjugué à

un système de traitement et de manipulation de substan-

ces radioactives pulvérulentes, il est bien évident que cet appareil n'est nullement limité à cette application, mais qu'il trouve une utilité pour la manipulation de

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n'importe quelle substance en vrac,au cours de laquelle le dégagement d'une poussière toxique ou nuisible est

* intolérable ou au cours de laquelle des précautions stric-

tes constituent une exigence, comme par exemple lors de la manipulation de métaux précieux ou de produits phar- maceutiques. Il ressort de ce qui précède que la présente invention

a pleinement atteint les objectifs qu'elle s'était fixes.

Ainsi, l'invention propose un appareil déverseur pour vider

d'une manière fiable et efficace des conteneurs de sub-

stances pulvérulentes toxiques et/ou précieuses qu'ils renferment, en empêchant la dispersion de ces substances

dans T'espace environnant. Le fait de prévoir un disposi-

tif obturateur, autorisant un écoulement de matière seulement lors d'une opération de déversement, exclut

un reflux de particules nocives en suspension.

La description ci-avant d'une forme de réalisation

préférentielle de la présente invention revêt un carac-

tère illustratif et descriptif. Elle n'est nullement réputée exhaustive, ou 1-imiter l'invention à la forme

précisément décrite, si bien que de nombreuses modifica-

tions et variations sont manifestement possibles à la

lumière des enseignements ci-dessus. La forme de réalisa-

tion a été choisie et décrite en vue d'expliquer opti-

malement les principes de la présente invention et son application pratique, pour permettre à l'homme de l'art

d'utiliser l'invention sous différents types de réalisa-

tion et avec différentes modifications appropriées à

l'utilisation considérée.

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Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Appareil déverseur, caractérisé par le fait qu'il

comprend un bâti (13, 15); un conduit fixe (18), assu-

jetti audit bâti et présentant une embouchure d'entrée (19); un conduit (43) monté rotatif sur ledit bâti et comportant, à l'une de ses extrémités, une embouchure de sortie pouvant être alignée avec ladite embouchure d'entrée (19) pour former un passage ininterrompu; un

moyen (55), situé à l'autre extrémité de ce conduit ro-

tatif (43) pour y assujettir un conteneur vertical (C) à extrémité béante; un dispositif obturateur (24), comprenant des plaquettes (22, 47) qui se chevauchent, sont fixées aux embouchures respectives d'entrée et de sortie desdits conduits fixe et rotatif (18, 43), et sont percées d'ouvertures (23, 44) normalement décalées

l'une de l'autre afin de bloquer l'écoulement traver-

sant; ainsi que des moyens (29, 32, 36) pour imprimer une rotation audit conduit rotatif (43), de manière à renverser et à soulever ledit conteneur (C) et à aligner lesdites ouvertures (23, 44), pour permettre à la matière de s'écouler par gravité à partir dudit conteneur et à

travers lesdites ouvertures alignées.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens d'assujettissement comprennent

un boîtier (55) fixé à l'autre extrémité du conduit ro-

tatif (43) et percé d'une ouverture formant un prolonge-

ment de ce conduit rotatif (43), ainsi que deux mors op-

posés (56, 57) logés dans ledit bottier et mobiles trans-

versalement à ladite ouverture en direction et à l'écart

l'un de l'autre, afin d'enserrer et de relâcher le conte-

neur (C).

3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé

par le fait qu'il comporte une couche (111) en un maté-

riau résilient, située sur les surfaces opposées d'enserre-

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ment des mors (56, 57) pouvant être appliquées contre

la région externe (T) du conteneur (C).

4. Appareil selon la revendication 2, caractérisé par le fait qu'il présente un élément (54) pour assurer la liaison hermétique du conteneur (C) au boîtier (55).

5. Appareil selon la revendication 2, caractérisé par le fait qu'il comporte un dispositif d'entrainement (72, 73, 87) pour déplacer transversalement les mors (56,

57) en direction et à l'écart l'un de l'autre.

6. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il présente un vibreur (122), monté sur le conduit rotatif (43) afin de favoriser l'écoulement de

matière par ce dernier.

7. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte un moyen de dépression (123) raccordé au conduit fixe (18) afin d'engendrer, dans les conduits (18, 23), des pressions inférieures à la

pression atmosphérique.

8. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'une rotation est imprimée au conduit rotatif (43) autour d'un axe horizontal perpendiculaire au plan

de la plaquette (47) fixée à 1 'embouchure de sortie.