FR2569087A1 - Chaussure de ski - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UNE CHAUSSURE DE SKI ALPIN. DANS UNE CHAUSSURE 1 DONT LA TIGE 3 COMPORTE UNE MANCHETTE ANTERIEURE 4 ET UN CAPOT POSTERIEUR 5 ARTICULES MUTUELLEMENT AUTOUR D'UN AXE 6, LA MANCHETTE 4 ET LE CAPOT 5 SONT RETENUS EN POSITION D'APPUI CONTRE LA JAMBE D'UN SKIEUR PAR TENSION D'UN CABLE 8 QUI EST ANCRE PAR UNE EXTREMITE SUR LA MANCHETTE 4 OU LE CAPOT 5 ET PAR SON AUTRE EXTREMITE SUR DES MOYENS 19 PERMETTANT DE LUI APPLIQUER UNE TRACTION PAR ENROULEMENT SOUS L'ACTION D'UNE PART DE MOYENS DE SOLLICITATION ELASTIQUE DU TAMBOUR DANS UN SENS D'ENROULEMENT DU LIEN SOUPLE 8 ET D'AUTRE PART SOUS L'ACTION DE MOYENS D'ENTRAINEMENT MANUEL 81 PERMETTANT UN ENROULEMENT COMPLEMENTAIRE D'AJUSTEMENT DE LA PRESSION APPLIQUEE A LA JAMBE DU SKIEUR. ON OBTIENT AINSI UNE ADAPTATION PRECISE DE LA TIGE 3 DE LA CHAUSSURE A TOUTE CONFORMATION DE JAMBE.

Description

La présente invention concerne une chaussure

de ski.

Plus précisément,elle concerne une chaussure de ski alpin, du type comportant: - deux éléments de tige rigides à raison

d'un élément antérieur ou manchette et d'un élément pos-

térieur ou capot, articulé mutuellement dans une zone inférieure de la tige de façon à pouvoir évoluer entre une position relative d'ouverture de la tige et une position relative de fermeture de la tige, et à pouvoir notamment occuper une position variable d'appui des deux éléments

contre une jambe de skieur, cette position étant intermé-

diaire entre lesdites positions d'ouverture et de ferme-

ture, - des moyens de verrouillage déverrouillable, pour retenir les éléments de tige en position d'appui contre la jambe et autoriser à volonté leur passage en

position d'ouverture de la tige, lesdits moyens de ver-

rouillage déverrouillable comportant à cet effet au moins un lien souple, sensiblement inextensible, en liaison fonctionnelle avec au moins un premier des éléments de la tige dans une zone supérieure de celle-ci, et des moyens de traction sur le lien souple, portés par le second des

éléments de la tige.

Dans ce qui précède comme dans ce qui suit,

on considère la chaussure dans sa position normale d'uti-

lisation et en référence à un sens normal de marche avant,

pour définir toute notion de positionnement relatif.

Une chaussure de ski de ce type est décrite par exemple par la demande de brevet français N 83 20413, qui préconise un ancrage du lien souple, par deux zones d'extrémité de celui-ci, respectivement de part et d'autre de la manchette et un contournement du capot par l'arrière, par une zone du lien souple intermédiaire entre les deux zones d'extrémité précitées; selon ce document, en arrière du capot est articulé sur celui-ci un levier en prise avec la zone intermédiaire du lien souple de façon à permettre soit un appui des deux éléments de tige contre la jambe du skieur, avec application d'une pression à cette dernière, par mise en tension du lien souple, soit un libre passage des deux éléments de tige à leur

position d'ouverture pour permettre le dégagement ou l'en-

gagement du pied, par détente du lien souple.

Un tel mode de mise en tension ou de détente du lien souple impose la prévision d'au moins deux zones de déviation de ce dernier sur le capot, respectivement

de part et d'autre du levier.

En outre, la nécessaire adaptation de la position d'appui sur une jambe de skieur aux mensurations de cette jambe, si l'on veut éviter soit une compression excessive de la jambe entre la manchette et le capot, soit une adaptation trop lache de la tige autour de la jambe, oblige à prévoir une possibilité de réglage de la position relative d'ancrage mutuel du lien souple et de la manchette; à cet effet, le document précité propose des moyens permettant de fixer les zones d'extrémité du lien souple en plusieurs points respectifs sur la manchette, aboutissant à un nombre limité de positions d'appui

définies correspondant à des conformations bien déter-

minées de jambes de skieur mais dont il est possible

qu'aucune ne soit tout à fait satisfaisante pour d'au-

tres conformations. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet, dans une chaussure du type précité, la présente invention propose de réaliser des moyens de traction sur le lien souple sous une forme comportant: - un tambour d'enroulement du lien souple, dont une zone est solidaire d'une zone du tambour, - des moyens, portés par le second élément de tige, pour définir un axe de rotation du tambour par rapport à ce second élément de tige, - des moyens de sollicitation élastique du tambour dans un sens déterminé de rotation autour dudit axe, correspondant à un enroulement du lien souple, pour solliciter élastiquement les éléments de tige vers la position de fermeture de la tige, - des moyens d'entraînement manuel du tambour

dans ledit sens, pour autoriser un enroulement complémen-

taire du lien souple sur le tambour lorsque les éléments de tige occupent une position d'appui contre une jambe de skieur, - des moyens d'immobilisation provisoire du

tambour à la rotation en sens inverse dudit sens déter-

miné. Avantageusement, les moyens de traction sur le lien souple sont groupés dans un carter solidaire du

second élément de tige et coiffé par un bouton d'actionne-

ment des moyens d'entraînement manuel du tambour.

Ainsi, sous une forme compacte et esthétique, les moyens de traction sur le lien souple permettent une adaptation de la position d'appui des deux éléments de tige contre une jambe de skieur à toute conformation de cette jambe, la position d'appui pouvant être choisie à volonté, de façon continue, entre la position d'ouverture et la position de fermeture; les éléments de tige étant supposés occuper initialement leur position d'ouverture, le chaussage s'effectue en introduisant le pied dans la chaussure puis en laissant les éléments de tige venir en position d'appui sous l'action des moyens de sollicitation élastique du tambour, et enfin en affinant le serrage des éléments de tige contre la jambe par action manuelle sur les moyens d'entraînement manuel du tambour; ainsi,, la position d'appui contre la jambe du skieur la mieux adaptée à la conformation de cette jambe s'obtient en outre sans difficulté, et rapidement, en une première approche automatique sous l'action des moyens de

sollicitation élastique du tambour, suivie d'une interven-

tion manuelle peu contraignante puisque l'affinage du serrage des éléments de tige contre la jambe suppose une faible amplitude de rotation du tambour, et le chaussage

s'effectue de façon particulièrement commode et rapide.

D'autres caractéristiques et avantages de

l'invention ressortiront de la description ci-dessous,

relative à quelques exemples de mise en oeuvre non limita-

tifs, ainsi que des dessins annexés qui font partie

intégrante de cette description.

- Les figures 1 à 3 illustrent un premier type de moyen de traction sur le lien souple, conformément à la présente invention, respectivement en perspective éclatée, en coupe par le plan II-II de la figure 3, et

en coupe par le plan III-III de la figure 2.

- Les figures 4 et 5 illustrent un premier exemple de montage de moyens de verrouillage déverrouillable mettant en oeuvre les moyens de traction sur le lien souple illustrés aux figures 1 à 3, respectivnement en position de fermeture et en position

d'ouverture de la tige.

- La figure 6 illustre un détail de montage

du lien souple dans ce cas.

- La figure 7 montre un deuxième exemple de mon-

tage de moyens de verrouillage déverrouillable mettant en oeuvre les moyens de traction sur le lien souple illustrés aux figures 1 à 3, les

éléments de tige occupant leur position d'ouverture.

- La figure 8 illustre un troisième mode de montage de moyens de verrouillage déverrouillable mettant en oeuvre les movens de traction sur le lien souple des figures 1 à 3, dans une

variante mettant en oeuvre deux liens souples.

- Les figures 9 et 10 illustrent des détails

de montage des liens souples dans ce cas.

- La figure 11 illustre, en une vue analogue à celle de la figure 2, un deuxième mode de réalisation

des moyens de traction sur le lien souple.

- La figure 12 illustre une partie de ce deuxième mode de réalisation, en une vue correspondant à

celle de la figure 3.

- La figure 13 illustre un exemple de montage de moyens de verrouillage déverrouillable mettant en oeuvre ce second mode de réalisation des moyens de traction sur le lien souple,

les éléments de tige étant supposes en position d'ouverture.

On ne réfèrera en premier lieu aux figures 4 à 6, o l'on a désigné de façon générale par 1 une chaussure de ski alpin comportant, de façon connue en soi, une coque inférieure rigide 2 définissant une semelle120 et destinée à recevoir intérieurement le pied, et une tige 3 en saillie vers le haut au-dessus de la coque 2 pour recevoir le bas de la jambe du skieur; de façon également connue, la tige 3 est constituée de deux éléments rigides, à savoir un élément antérieur ou manchette 4 et un élément postérieur ou capot 5, articulés mut' wlement dans une zone inférieure de la tige, autour d'un axe 6 horizontal et transversal par rapport à un sens de marche avant 7, de façon à pouvoir évoluer entre une position relative d'ouverture de la tige, illustrée en traits mixtes à la figure 4 et en traits pleins à la figure 5, dans laquelle la manchette 4 et le capot 5 sont écartés l'un de l'autre

dans une zone supérieure de la tige pour permettre l'enga-

gement ou le dégagement du pied vis-à-vis de la chaussure, et une position relative de fermeture de la tige, illustrée en traits pleins à la figure 4 et en traits mixtes à la figure 5, dans laquelle la manchette 4 et le capot 5 sont rapprochés au maximum à la partie supérieure de la tige 3; la manchette 4 et le capot 5 peuvent également occuper toute position intermédiaire entre ces deux positions limites, par pivotement relatif autour de l'axe 6, pour s'adapter contre le bas de la jambe du skieur moyennant une pression susceptible d'être choisie par ce dernier; cette position intermédiaire, essentiellement variable en fonction de la conformation de la jambe du skieur et

de la pression que celui-ci considère comme la plus appro-

priée pour assurer un maintien correct de la chaussure ainsi qu'un bon confort d'utilisation, n'a pas été représentée. De façon connue en soi et comme il a été illustré, la manchette 4 peut être fixe par rapport à la coque 2, auquel cas seul le capot 5 pivote autour de l'axe 6 à la fois par rapport à la manchette 4 et par rapport à la coque 2; cependant, on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en prévoyant un montage différent, dans lequel la manchette 4 pourrait pivoter autour de

l'axe 6 par rapport à la coque 2.

Ces dispositions sont connues de l'Homme du

métier et ne seront pas davantage décrites.

Par contre, on va décrire plus en détail

le mode non limitatif de réalisation des moyens de verrouil-

lage déverrouillable prévus, dans cet exemple des figures 4 à 6, pour retenir la manchette 4 et le capot 5 dans leur position relative d'appui contre la jambe du skieur et autoriser à volonté leur passage en position d'ouverture

de la tige.

Dans cet exemple, ces moyens comportent un lien souple unique, sensiblement inextensible 8, en pratique un cable, présentant deux extrémités dont une première 9 est formée en une boucle 10 que l'on peut ancrer, au moins à l'encontre d'un déplacement vers l'arriire, sur l'un 11 de plusieurs crochets 11, 12 portés de façon solidaire par la manchette 4 dans une zone latérale supérieure 13 de celle-ci, à proximité de la limite arrière de cette zone 13, et dont la seconde 14 est solidarisée par tout moyen connu avec un tambour d'enroulement 15 qui sera décrit plus loin, et qui est quant à lui porté par la zone latérale supérieure 16 de la manchette 4 opposée à la zone 13 précitée, à proximité de la limite arrière de cette zone latérale supérieure 16; entre ces deux extrémités 9 et 14, le câble 8 contourne vers l'arrière, c'est-à-dire par l'extérieur de la tige, une zone supérieure 17 du capot 5 qui, avantageusement, présente dans cette zone 17, vers l'arrière, un passant 18 de guidage du câble 8 au coulissement sur lui-même, empêchant un mouvement du câble 8 vers l'avant, vers l'arrière,

vers le bas, vers le haut par rapport au capot 5.

Le tambour d'enroulement 15 fait partie intégrante de moyens de traction sur le câble 8, lesquels vont être décrits à présent; en se référant par exemple à la figure 4, on remarquera que ces moyens 19, le passant

18 et les crochets 11, 12 (visibles à la figure 6 seule-

ment) sont situés à un même niveau moyen, dans une zone supérieure de la tige, lorsque le capot 5 et la manchette

4 occupent leur position de fermeture de celle-ci.

Les moyens 19 vont être décrits à présent,

plus particulièrement en référence aux figures 1 à 3.

20. Ces moyens 19 comportent une plaque de base solidarisée par tout moyen approprié, et par exemple par vissage (non représenté), avec la manchette 4 dans la zone latérale supérieure 16 de celle-ci, à l'extérieur de la tige 3, de telle sorte que la plaque 20 présente une face plane 25 en contact à plat avec la manchette 4,

approximativement verticalement et approximativement paral-

lèlement au sens 7.

Parallèlement à la face 25 et dans le sens d'un éloignement par rapport à la manchette 4, la plaque de base 20 présente une deuxième face plane 26 reliée à la face 25 par un chant 27 cylindrique de révolution autour d'un axe 28 perpendiculaire aux faces 25 et 26, c'est-à-dire placé approximativement horizontalement et approximativement perpendiculairement au sens 7; le chant 27 définit les limites de la plaque de base 20 dans le sens d'un éloignement radial vis-à-vis de l'axe 28. En saillie sur sa face 26, la plaque de base présente une partie 29 en forme de manchon, délimitée dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 28 par une face 30 cylindrique de révolution autour de cet axe avec un diamètre sensiblement inférieur à celui du chant 27, dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe 28 par une face 31 également cylindrique de révolution autour de cet axe 28 avec un diamètre inférieur à celui de la face 30, et transversalement par rapport à l'axe 28: - d'une part par la face 25, que la face 31 rejoint à travers la plaque de base 20 en définissant à travers celle-ci un alésage 32, - d'autre part par une face annulaire plane 33, perpendiculaire à l'axe 28, et qui relie les faces 31 et 30 avec une orientation identique à celle de la face 26; la face 30 relie cette face 33 à la face 26

de la plaque de base 20.

La protubérance centrale 29 de la face 26 de la plaque de base 20 est logée à l'intérieur d'un carter 34 solidarisé de façon amovible avec la plaque de base 20, par exemple par vissage via des orifices 21, 22, 23, 24 de

la plaque de base et 35, 36, 37, 38 du carter 34.

En contact à plat avec la face 26 à proximité immédiate du chant 27, le carter 34 présente une face annulaire plane 39 perpendiculaire à l'axe 28 et joignant mutuellement deux faces 40, 41 du carter 34, ces deux faces et 41 étant l'une et l'autre cylindriques de révolution autour de l'axe 28;la face 40 est tournée vers l'axe 28 avec un diamètre légèrement inférieur à celui du chant 27 de la plaque de base 20 et supérieur à celui de la face 30 de la protubérance 29, et relie la face 39 du carter 34 à une face 42 de ce carter 34, laquelle face 42 est annulaire, plane, perpendiculaire à l'axe 28, et de même orientation que la face 39; sur cette face 42 est aménagée en saillie vers la plaque de base 20, à l'intérieur de la face 40, une protubérance 43 présentant notamment, dans le sens d'un éloignement vis-à-vis de l'axe 28, une face dentée 44 d'axe 28, à laquelle la face 42 relie la face 40 du carter 34; ainsi délimitée par jonction avec la face 42 dans le sens d'un éloignement vis-à-vis de la plaque de base 20 parallèlement à l'axe 28, la face 44 est délimitée dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de la plaque 20 par jonction avec une face annulaire plane 45 peraendiculaire à l'axe 28; les longueurs respectives des faces 30 et 44 parallèlement à l'axe 28 sont telles que, lorsqu'elles sont additionnées, elles soient inférieures à la longueur de la face 40 parallèlement à cet axe 28 de telle sorte que les faces et 33 soient tournées l'une vers l'autreen laissant

subsister entre elles un jeu 46; dans le sens d'un rappro-

chement radial par rapport à l'axe 28, la face 45 relie la face 44 à une face 46 cylindrique de révolution autour de l'axe 28 vers lequel cette face 46 est tournée; cette face 46 joint ainsi, parallèlement à l'axe 28, la face 45 à une face 47 annulaire, plane, perpendiculaire à l'axe 28,

et d'orientation inverse de celle de la face 42, la-

quelle face 47 définit avec la face 42 une paroi plate ou fond 48 du carter 34; dans le sens d'un éloignement radial vis-à-vis de l'axe 28, la face 47 relie la face 46 à une face 49 cylindrique de révolution autour de l'axe 28 avec un diamètre intermédiaire entre celui des faces 40 et 41, un congé 50 tronconique de révolution autour de l'axe 28 étant aménagé à la jonction des faces 47 et 49; la face 49 relie ainsi, dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de la face 39 parallèlement à l'axe 28, le congé 50 de liaison avec la face 47 à une face annulaire plane 51, perpendiculaire à l'axe 28 et orientée de la même façon que la face 47, c'est-à-dire à l'opposé de la face 39, et cette face 51 relie elle-même la face 49 à la face 41; les faces 40, d'une part, 49 et 41, d'autre part, définissent entre elles une paroi périphérique 52 du carter 34 qui, par cette paroi périphérique 52 ainsi que par sa paroi de fond 48, délimite intérieurement avec la plaque de base 20 un volume 53 à l'intérieur duquel est logé notamment le tambour 15 d'enroulement du câble 8

qui pénètre à l'intérieur de ce volume 53 approximative-

ment radialement en référence à l'axe 28, via l'un 54 de deux orifices 54, 55 aménagésradialement, en référence à l'axe 28, dans la paroi périphérique 52 du carter 34 dans deux zones diamétralement opposées de celui-ci, entre les faces 51 et 47 et approximativement à mi-longueur de la face 40 suivant l'axe 28, la face 51 étant plus

proche de la face 39 que de la face 42.

Le tambour 15 présente la forme générale d'une poulie à gorge, délimitée vers l'axe 28 par une face 56 cylindrique de révolution autour d'un axe157 parallèle à l'axe 28 mais décalé par rapport à celui-ci comme il apparaîtra plus loin, avec un diamètre supérieur au diamètre maximal de la face 44 de la protubérance 43 de la face 42 du carter 34 et au diamètre de la face 30 de la protubérance 29 de la face 26 de la plaque de base 20, et une longueur, parallèlement à l'axe 28 ou b l'axel57, sensiblement égale b la distance séparant, parallèlement

b l'un ou l'autre de ces axes, la face 33 de la protubé-

rance 29 et la face 42 du carter 34. Respectivement vers la face 42 du carter 34 et vers la face 26 de la plaque de base 20, la face 56 du tambour 15 est adjacente à deux faces 57 et 58 de celui-ci, lesquelles sont annulaires, planes, et de

révolution autour de l'axel57 auquel elles sont per-

pendiculaires; la première 57 de ces faces 57, 58 est en contact glissant, à plat, avec la face 42 du carter 34 alors que la deuxième 58 de ces faces 57, 58 est placée sensiblement coplanairement avec la face 33 de la protubérance 29 de la face 26 de la plaque de base 20, et tournée vers cette face 26 moyennant la subsistance, entre ces faces 58 et 26, d'un jeu 59 à l'intérieur duquel est logé un ressort en spiral 60 enroulé autour de la face 30 de la protubérance 29 de la face 26 de

la plaque de base 20 avec une épaisseur, mesurée parallè-

lement à l'axe 28, écale à la distanoe séparant les faces 33 et 26, si bien que ce ressort 60 joue le rôle d'une entretoise maintenant la face 58 à une distance de la face 26 telle que les faces 57 et 42 soient en contact mutuel à plat; dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 57, les faces 57 et 58 du tantour 15 relient la face 56 de celui-ci à une face 61 de révolution autour de l 'axe 157, et formant une gorge d'enroulement du câble 8, avec un diamètre maximal inférieur à celui de la face 40 réduit de deux fois le décalage

entre les axes 28 et 157.

En saillie sur sa face 58 parallèlement aux axes 28 et 157, c'est-à-dire vers la face 26 de la plaque de base 20, le tambour 15 porte de façon solidaire un doigt 62 de liaison avec une extrémité 63, radialement extérieure en référence aux deux axes 28 et 157, du

ressort 60 qui présente par ailleurs une deuxième extré-

mité 64, radialement intérieure en référence à ces axes, par laquelle il est solidarisé avec la protubérance 29 de la face 26 de la plaque de base 20; à cet effet, le ressort 60 est recourbé vers l'axe 28 à son extrémité 64 pour s'engager de façon solidaire dans une fente 66 aménagée radialement, en référence à l'axe 28, dans la face 30 de la protubérance 29, et il est recourbé à son extrémité 63 dans le sens d'un éloignement vis-à-vis de l'axe 28 pour venir en prise avec le doigt 62 du tambour 15 au moins radialement, en référence aux deux axes 28 et 157, de telle sorte qu'une rotation du tambour 15 dans un sens déterminé 66 par rapport à l'ensemble plaque de base 20 - carter 34 autour des axes 28 et 157, suffisamment proches pour être placés l'un et l'autre à l'intérieur de la face 56 du tambour 15, provoque une mise en tension du ressort 60 et que ce dernier tende alors à provoquer

une rotation du tambour 15 par rapport à l'ensemble 20 -

34 dans le sens inverse 67 qui sera défini comme sens

d'enroulement du câble 8 dans la gorge 61 du tambour 15.

Intérieurement, c'est-à-dire par sa face 56, le tambour 15 porte, au coulissement relatif parallèlement

aux axes 28 et 157 mais sans possibilité de rotation rela-

tive notamment en référence à l'axe 157, une pièce 68 présentant au contact de la face 56 une face 69 également

cylindrique de révolution autour de l'axe157 avec un dia-

mètre sensiblement égal à celui de la face 56 de façon à

assurer un contact mutuel glissant, cette face 69 présen-

tant parallèlement à l'axe 157 une longueur sensiblement

égale à la distance séparant la face 45 de la protubé-

rance 43 de la face 42 du carter34 et la face 33 de la protubé-

rance 29 de la face 26 de la plaque de base 20; la face 69 relie ainsi, parallèlement à l'axe 157, deux faces annulaires, planes, perpendiculaires à l'axe 157, à

raison d'une face 70 tournée vers la face 33 de la protu-

bérance 29 de la face 26 de la plaque de base 20 et vers cette face 26, et d'une face 71 tournée vers la face 42 du carter 34; dans le sens d'un rapprochement radial vis-à-vis de l'axe 157, la face 70 relie la face 69 à une face 72 également cylindrique de révolution autour de l'axe 157 vers lequel elle est tournée, cette face 72 présentant un diamètre inférieur à celui de la face 69 ainsi qu'à celui de la face 46 du carter 34; dans le même sens, la face 71 relie quant à elle la face 69 à une face 73 tournée vers l'axe 157 et présentant une denture complémentaire de celle de la face 44 de la protubérance 43 de la face 42 du carter 34, la denture de la face 73 présentant toutefois, en référence à l'axe 157, un diamètre de cylindre primitif supérieur au diamètre de

cylindre primitif de la denture de la face 44, en réfé-

rence à l'axe 28; la face 73 relie ainsi la face 71 à une face 74 annulaire, plane, perpendiculaire à l'axe 157 et qui, tournée dans le même sens que la face 71 mais en sens inverse de la face 70, relie la face 73

à la face 72 dans le sens d'un rapprochement radial vis-

à-vis de l'axe 157; parallèlement aux axes 28 et 157, les faces 73 de la pièce 68 et 44 de la protubérance 43 de la face 42 du carter 34 présentent une dimension sensiblement identique, sensiblement égale à la différence entre la distance séparant les faces 45 de la protubérance 43 et 33 de la protubérance 29, d'une part, et la distance

séparant les faces 74 et 70 d'autre part.

Ainsi, la distance entre les axes 28 et 157 étant maintenue égale à la moitié de la différence entre les diamètres respectifs des cylindres primitifs des dentures des faces 73 et 44, grâce à des moyens qui vont être décrits, on peut déplacer la pièce 68 à l'intérieur du tambour 15 parallèlement aux axes 157 et 28 de telle sorte que sa face dentée 73 soit en prise avec la face dentée 44 de la protubérance 43 de la face 42 du carter 34, en définissant un train d'engrenage épicycloidal réducteur vers la pièce 68 et irréversible à partir de celle-ci, soit dégagée de la face dentée 44; dans l'une et l'autre de ces positions comme dans toute position intermédiaire, une solidarisation mutuelle de la pièce 68 et du tambour 15 à la rotation autour de leur axe commun 157 ou de l'axe 28 est assurée par tout moyen approprié, et par exemple par deux clavettes 75 et 76 disposées dans des gorges aménagées complémentairement, parallèlement à l'axe 157, d'une part dans la face 56 du tambour 15 (gorges77 et 78) et d'autre part dans la face 69 de la pièce 68 (gorges 79 et ). Un tel mouvement de translation, ainsi qu'une rotation manuelle de la pièce 68 et du tambour 15 dans le

sens d'enroulement 57 par rapport à l'ensemble carter 34 -

plaque de base 20 peuvent être effectués par action sur un bouton de manoeuvre 81 qui est monté à rotation autour de l'axe 28 par rapport à l'ensemble carter 34 - plaque de base 20 et coiffe la face 47 du carter 34 et une zone de la face 49 de celui-ci immédiatement voisine du congé 50

de raccordement avec cette face 47.

A cet effet, le bouton 81 présente une paroi de fond 82 placée en regard de la face 47 du carter 34 et bordée d'une jupe 83, laquelle présente vers l'axe 28 une face 84 cylindrique de révolution autour de cet axe avec un diamètre suffisamment voisin de celui de la face 49 pour établir un contact glissant entre les faces 49 et 84 et empêcher dans toute la mesure du possible l'entrée de neige, de boue ou de cailloux entre la paroi de fond 82 du bouton 81 et la paroi de fond 48 du carter 34; vers la face 51 du carter 34, la face 84 est délimitée par jonction avec une face 85 annulaire, plane, de révolution autour de l'axe 28 auquel elle est perpendiculaire, cette face 85 étant tournée vers la face 51 du carter 34 et reliant la face 84, dans le sens d'un éloignement radial vis- à-vis de l'axe 28, à une face molletée 86, de forme générale de révolution autour de l'axe 28 et tournée dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci; cette face 86 sert à la préhension manuelle du bouton 81-en vue de provoquer sa rotation

autour de l'axe 28 par rapport à l'ensemble carter 34 -

plaque de base 20.; elle relie la face 85, dans le sens d'un éloignement par rapport à la face 51 du carter 34, à une face plane 87, perpendiculaire à l'axe 28, laquelle délimite la paroi de fond 82 dans le sens d'un éloignement vis-à-vis de la face 47 du carter 34; vers cette face 47, la paroi de fond 82 est délimitée par une face annulaire plane 88, de révolution autour de l'axe 28 auquel elle est perpendiculaire, laquelle face 88 limite la face 84 dans le sens d'un éloignement vis-àvis de la face 51 du carter 34 et relie cette face 84, dans le sens d'un rapprochement radial vis-à-vis de l'axe 28, à une tige 89 solidaire du bouton 81 et formant saillie, suivant l'axe 28, sur la face 88 de façon à pénétrer dans le volume interne 53 de l'ensemble carter 34 - plaque de base 20; avantageusement, comme il est illustré, à la jonction de la face 88 avec la tige 89 est creusée, dans la face 88, une gorge 90 de révolution autour de l'axe 28, laquelle

gorge 90 constitue un premier appui pour une spire d'extré-

mité d'un ressort de compression de type conique, à spires d'extrémitésrapprochées,disposé autour de la tige 89 et par ailleurs en appui, par son autre spire d'extrémité, contre la face 47 de la paroi defond 48 du carter 34, autour de la jonction de cette face 47 avec la face 46, de façon à tendre élastiquement à écarter la face 88 de la paroi de fond 82 du bouton 81 vis-à-vis de la face 47 de la paroi de fond 48 du carter 34; le ressort 91 autorise cependant une mise en contact mutuel des faces 88 et 47, en se comprimant à l'intérieur de la gorge 90

convenablement dimensionnée à cet effet.

A sa jonction avec la face 88 de la paroi de fond 82 du bouton 81 par l'intermédiaire de la gorge 90, la tige 89 présente un premier tronçon 92 délimité par une face 93 cylindrique de révolution autour de l'axe 28 avec un diamètre sensiblement identique à celui de la face 46 de façon à autoriser un contact mutuel glissant entre les faces 93 et 46; dans le sens d'un éloignement par rapport à la face 88, suivant l'axe 28, ce premier tronçon 92 se raccorde à un deuxième tronçon 94 de la tige 89, lequel est quant à lui délimité par une face cylindrique de révolution autour d'un axe décalé par rapport à l'axe 28 mais parallèle à celui-ci et qui définit l'axe 157; la face 95 présente un diamètre inférieur à celui de la face 93 d'une valeur correspondant à deux fois la valeur du décalage entre les axes 28 et 157, ce diamètre étant en outre sensiblement égal à celui de la face '72 de la pièce 68 de façon à autoriser un contact mutuel glissant entre les faces 72 et 95; la face 95 est reliée à la face 93 par une face 96 plane, perpendiculaire aux deux axes 28 et 157; dans le sens d'un éloignement par rapport à la face 88 parallèlement aux axes 28 et 157, le deuxième tronçon 94 de la tige 89 se raccorde à un troisième tronçon 97 délimité d'une part par une face 98 cylindrique de révolution autour de l'axe 28 avec un diamètre inférieur à celui de la face 95 d'une valeur correspondant à deux fois le décalage entre les axes 28 et 157, la face 98 étant reliée à la face 95 par une face plane 99 perpendiculaire aux deux axes 28 et 157, et d'autre part par une face d'extrémité 100 perpendiculaire aux deux axes 28 et 157 et de même orientation que la face 88; on remarquera que le diamètre de la face 98 du troisième tronçon 97 est inférieur à celui de la face 31 de la protubérance 29 de la plaque de base 20 de telle sorte que le tronçon 97 de la tige 89 puisse s'engager coaxialement à l'intérieur de cette face 31 moyennant un jeu comblé par un manchon 101; ce manchon 101 présente

respectivement vers l'axe 28 et dans le sens d'un éloi-

gnement radial par rapport à celui-ci deux faces cylin-

driques de révolution autour de l'axe 28, à raison d'une face 102 d'un diamètre sensiblement égal à celui de la face 98 du troisième tronçon 97 de la tige 89 et d'une face 103 d'un diamètre sensiblement égal à celui de la face 31 de la protubérance 29 de la plaque de base 20 pour entrer en contact glissant avec cette dernière; transversalement par rapport à l'axe 28, le manchon 101

est délimité par deux faces annulaires planes, perpendicu-

laires à l'axe 28, dont l'une 104 est placée au contact de la face 99 de liaison entre les faces 98 et 95 de la tige 89, et dont la seconde 105 est placée coaxialement à la face d'extrémité 100 du tronçon 97 de la tige 89,

la distance séparant les faces 104 et 105 étant sensible-

ment identique à la distance séparant les faces 99 et

parallèlement aux axes 28 et 157, le manchon 101-

est solidarisé avec la tige 89 par tout moyen, et par exemple grâce à une vis 106 présentant une tige 107 vissée dans un alésage 108 creusé dans la face 100 de la tige 89 suivant l'axe 28 et une tête 109 d'un diamètre intermédiaire entre lesdiamètresrespectifsdes faces 102 et 103 du manchon 101 pour s'appliquer à la fois contre la face 100 de la tige 89 et contre la face 105 du manchon 101; on remarquera que la face 99 de la tige 89 n'offre qu'un appui localisé à la face 104 du manchon 101, laquelle définit par ailleurs autour de la face 95 de la tige 89 un épaulementperpendiculaire à l'axe 28 et tourné vers la face 96 (voir la figure 2); la longueur de la face parallèlement aux axes 28 et 157 étant choisie égale à la distance séparant parallèlement à ces axes les faces 74 et 70 de la pièce 68, cet épaulement est utilisé pour solidariser la pièce 68 vis-à-vis de la tige 89 à la translation parallèlement aux axes 28 et 157, en

autorisant toutefois une possibilité de rotation rela-

tive autour de l'axe 157, la face 70 de la pièce 68 étant en appui contre l'épaulement ainsi défini par la face 104 du manchon 101 alors que la face 74 de cette pièce 68 est en appui contre la face 96 de la tige 89 la face 96 de la tige 89 est quant à elle placée à une distance de la face 88, mesurée parallèlement aux axes 28 et 157, au moins égale à la distance séparant les faces 45 et 47 parallèlement à ces axes, augmentée de la différence entre la distance séparant parallèlement à ces axes les faces 70 et 74 de la pièce 68 et la distance séparant parallèlement à ces axes les faces 45 et 33; enfin, la longueur du tronçon 97 de la tige 89 mesurée entre les faces 99 et 100 parallèlement à ces axes, c'est-à-dire également la longueur séparant les faces 104 et 105 du manchon 101 parallèlement à ces axes, est au moins égale à cette différente et par ailleurs inférieure à la distance séparant les faces 33 et 25, réduite de l'épaisseur de la tête 109 de la vis 106

mesurée parallèlement aux axes 28 et 157.

On remarquera en outre que la longueur de la face 84 mesurée parallèlement aux axes 28 et 157, c'est-à-dire la distance séparant les faces 88 et 85 parallèlement à ces axes, est inférieure à la distance séparant les orifices 54 et 55 de la face 47 du carter 34 mais supérieure à la somme de la longueur du congé mesurée parallèlement aux axes 28 et 157 et de la différence entre la distance séparant la face 96 de la

face 88 et la distance séparant les faces 45 et 47.

Ainsi, lorsque l'on n'applique aucune-'solli-

citation manuelle au bouton 86 dans le sens d'un

rapprochement de la paroi de fond 82 de celui-ci vis-à-

vis de la paroi de fond 48 du carter 34, le ressort 91 maintient élastiquement ces deux parois éloignées au maximum, ce qui maintient par action de la tête de vis 109 sur la face 105 du manchon, et par action de la face 104 de celui-ci sur la face 70 de la pièce 68, cette pièce 68 en butée par sa face 74 contre la face 45 de la protubérance 43 de la paroi de fond 48 du carter 34, ce qui signifie que les couronnes dentées définies respectivement par les faces 73 de la pièce 68 et 44 de la protubérance 43 sont en prise en définissant un train d'engrenage épicycloidal réducteur dans un sens allant du bouton 81 à la pièce 68, et irréversible en sens inverse; une rotation manuelle du bouton 81 par rapport à l'ensemble carter 34 - plaque de base 20, autour de l'axe 28, entraîne alors une rotation conjointe de la pièce 68 et du tambour 15; si, par contre, on applique manuellement au bouton 81 une pression dans le sens d'un rapprochement de sa paroi de fond 82 vis-à-vis de la paroi de fond 48 du carter 34 parallèlement aux axes 28 et 157, jusqu'à ce que les faces 88 et 47 soient en contact mutuel et que le ressort 91 soit logé à plat, comprimé au maximum, à l'intérieur de la gorge 90, la prise entre la face dentée 73 de la pièce 68 et la face dentée 44 de la protubérance 43 cesse, et le tambour 15 est libéré de toute liaison en rotation avec le bouton 81 et soumis exclusivement à l'action du ressort ou à l'action éventuelle d'une traction appliquée

au câble 8 dans le sens d'un déroulement.

Le chaussage d'une chaussure 1 munie des

moyens 19 qui viennent d'être décrits peut ainsi s'effec-

tuer de la façon suivante, si l'on se réfère aux

figures 4 et 5.

On supposera que la manchette 4 et le capot de la tige 3 occupent initialement leur position de fermeture de celle-ci, illustrée à la figure 4, et que le câble 8 est en tension entre le crochet 11, par exemple, et le tambour 15 sur lequel il est partiellement enroulé dans le sens 67; l'irréversibilité du train d'engrenage constitué par les faces dentées 73 et 44 alors maintenues en prise mutuelle du fait de l'action du ressort 91 entre le carter 34 et le bouton 81 maintient

cette tension; le ressort de rappel 60 est alors avanta-

geusement tendu, et propre à se tendre davantage entre la gorge de la protubérance 29 et le doigt 62 de la poulie 15 à la moindre rotation de celle-ci dans le sens de déroulement du câble 8, par rapport à l'ensemble carter

34 - plaque de base 20, autour des axes 157 et 28.

Alors, l'utilisateur appuie sur le bouton 81 pour amner en contact mutuel les faces 88 et 47, ce qui rompt la prise entre les faces dentées 44 et 73, c'est-à-dire libère le tambour à la rotation autour des axes 157 et 28 par rapport à l'ensemble carter 34 - plaque de base 20; simultanément, l'utilisateur applique une traction manuelle, vers l'arrière, sur la zone

supérieure 17 du capot 5 pour amener celui-ci à la position d'ouver-

ture schématisée en traits mixtes à la figure 4 et en traits pleins à la figure 5; au cours de cette phase, la longueur de câbie.8 entre l'extrémité 9 de celui-ci et le tambour d'enroulement 15 doit croitre, et le câble 8,retenu à son extrémité 9 par le crochet 11, coulisse dans le passant 18 et se déroule vis-à-vis du tambour 15, qui tourne dans le sens 66 autour de l'axe 157 sur le deuxième tronçon 94.de la tige 89 du bouton 86, c'est-à-dire

également, compte tenu de la faible valeur du déca-

lage entre les axes 157 et 28, autour de ce dernier axe 28 par rapport à l'ensemble carter 34 - plaque de base 20; il en résulte une mise en tension du ressort de rappel 60; le bouton 81 reste immobile à la rotation

lors de cette phase d'ouverture de la tige de la chaussure.

Lorsque la position d'ouverture de la tige est atteinte, comme on l'a illustré à la figure 5, l'utilisateur supprime sa pression sur le bouton 81, si bien que le ressort 91 ramène ce bouton, par rapport à l'ensemble carter 34 - plaque de base 20, dans la position initiale dans laquelle, notamment, les faces dentées 44

et 73 sont en prise mutuelle; compte tenu de l'irréversi-

bilité du train d'engrenage constitué par les faces dentées 44 et 73, les moyens 19 sont alors bloqués à l'encontre d'un enroulement du câble 8 sur le tambour 15; en d'autres termes, cette irréversibilité s'oppose notamment à l'action du ressort 60 tendant à provoquer un enroulement

à nouveau; par conséquent, la position d'ouverture cons-

titue une position stable et l'utilisateur peut librement

chausser la chaussure 1.

Une fois le chaussage effectué, l'utilisateur appuie à nouveau sur le bouton 81 pour rétablir un contact entre les faces 48 et 47, ce qui libère à nouveau la prise entre les faces dentées 44 et 73; plus rien ne s'oppose alors à l'action du ressort 60 qui provoque, élastiquement, une rotation du tambour 15 dans le sens d'enroulement 67, autour de l'axe 1- 57 par rapport au deuxième tronçon 94 de la tige 89 du bouton maintenu immobile à la rotation, c'est-à-dire également autour de l'axe 28 par rapport à l'ensemble carter 34 - plaque de

base 20.

Cet enroulement produit sur le câble 8, toujours retenu à son extrémité 9, une traction qui a pour résultat un mouvement du capot 5 de sa position d'ouverture vers sa. position de fermeture, mais ce mouvement s'interrompt de lui-même dès que le

capot 5 parvient au contact du bas de la jambe de l'uti-

lisateur. Ce dernier supprime alors son appui sur le bouton 81, que le ressort 91 ramène dans une position d'embrayage mutuel des faces dentées 44 et 73; en raison de l'irréversibilité du train d'engrenage constitué par ces faces, le blocage du câble à la position atteinte est assuré; alors, par une rotation du bouton 81 dans le sens 67 par rapport à l'ensemble carter 34 - plaque de base 20, autour de l'axe 28, l'utilisateur peut provoquer une rotation démultipliée du tambour 15 dans le même sens, autour des axes 157 et 28, par rapport à l'ensemble carter 34 - plaque de base 20, pour affiner le serrage qu'appliquent la manchette 4 et le capot 5 au bas de la jambe; éventuellement, il peut réduire ce serrage par une rotation du bouton 81 en sens inverse,

par rapport -à-l'ensemble carter 34 - plaque de base 20.

Le déchaussage peut s'effectuer ensuite en appliquant à nouveau une pression au bouton 81 dans le sens d'une libération mutuelle des faces dentées 44 et73, et une action manuelle sur la zone supérieure 17 du capot 5 pour ramener celui-ci à la position d'ouverture, ce qui provoque une traction sur le câble 8 et son déroulement vis-à-vis du tambour 15 comme il a été

décrit plus haut en référence à la figure 4.

Naturellement, la structure qui vient d'être décrite ne constitue qu'un exemple non limitatif de mise en oeuvre de l'invention, et de nombreuses variantes sont accessibles à l'Homme du métier sans que l'on sorte

pour autant du cadre de la présente invention.

Par exemple, à la figure 7, on a illustré une variante de positionnement des moyens de verrouillage

déverrouillable de la tige de la chaussure.

Dans le cas de cette variante, on retrouve une chaussure la en tout point semblable à la chaussure 1 illustrée aux figures 4 et 5, et comportant notamment une coque 2a et une tige 3a en tout point semblable respectivement à la coque 2 et à la tige 3; notamment, la tige 3a se compose d'une manchette 4a identique à la manchette 4 et d'un capot 5a identique au capot 5, articulés mutuellement autour d'un axe 6a disposé de façon identique à l'axe 6 de telle sorte que le capot a puisse occuper par rapport à la manchette 4a, fixe par rapport à la coque 2a, une position d'ouverture illustrée en traits pleins et une position de fermeture illustrée en traits mixtes, comme il a été décrit plus

haut à propos du capot 5 et de la manchette 4.

Un câble 8a, en tout point semblable au câble 8, est ancré à l'une de ses extrémités sur l'un 11a de deux crochets 12a en tout point semblablesaux crochets 11 et 12 décrits précédemment et disposes comme eux dans une zone latérale supérieure de la manchette 4a; si l'on parcourt le câble 8a à partir de cette extrémité ancrée sur la manchette 4a, ce câble 8a contourne ensuite par l'arrière une zone supérieure 17a du capot 5a, sur lequel il est guidé par un passant 18a en tout point semblable au passant 18, puis il longe la zone latérale supérieure 16a de la manchette 4a opposée à la zone de celle-ci portant les crochets lia, 12a, pour venir en

prise par sa deuxième extrémité avec un tambour d'enrou-

lement de moyens 19a en tout point semblablesaux moyens 19 si ce n'est qu'au lieu d'être disposes dans la zone 16a, ilssont portés par une zone antérieure supérieure de la manchette 4a; le chaussage et le déchaussage de cette chaussure s'effectuent comme il a été décrit précédemment en référence à la chaussure 1, moyennant une utilisation des moyens 19a tout à fait identique

à celle des moyens 19.

Les figures 8 à 10 sont relatives à une autre

variante, mettant en oeuvre des moyens 19b en tout -

point semblable aux moyens 19, si ce n'est que chacun

des orifices 54b et 55b de leur carter 34b, correspon-

dant respectivement aux orifices 54 et 55 du carter 34, reçoit un câble respectif 8b, 8c; chacun de ces câbles

8b, 8c présente une extrémité respective 14b, 14c soli-

daire du tambour d'enroulement 15b correspondant au tambour 15, de telle sorte qu'une rotation de ce tambour b dans un sens déterminé 67b par rapport au carter 34b se traduise par un enroulement des deux câbles 8b et 8c sur ce tambour, et qu'une rotation en sens inverse

s'accompagne d'un déroulement des deux câbles.

Dans le cas de cette variante, qui peut être utilisée conjointement avec une chaussure lb en tout point semblable à la chaussure la et comportant notamment une coque 2b portant une tige 3b formée d'une manchette 4b solidaire de la coque et d'un capot 5b articulé autour d'un axe 6b par rapport à la coque 2b et par rapport à la manchette 4b d'une façon tout à fait semblable à ce qui a été décrit en référence aux figures 4 et 5, les moyens 19b sont portés vers l'arrière de la tige par la zone supérieure 17b du capot 5b, de telle sorte que les câbles 8b et 8c soient placés approximativement suivant un même plan horizontal respectivement de part et d'autre ducapot pour venir en prise, par leur extrémité opposée à leur

extrémité de solidarisation avec le tambour 15b, respecti-

vement sur l'un parmi des crochets tels que llb, 12b portés de façon solidaire par une zone latérale supérieure 13b de la manchette 4b, et sur l'un parmi des crochets tels que 11c, 12c portés de façon solidaire par la zone latérale supérieure opposée 16b de la manchette 4b; l'Hcmme du métier comprendra immédiatement que le fonctionnement d'une chaussure lb ainsi équipée est tout à fait analogue à celui de la chaussure 1 qui a été décrite en référence aux figures 4 et 5, le fonctionnement des moyens 19b étant en tout point

semblable à celui des moyens 19.

Dans chacune des variantes qui viennent d'être décrites, on pourrait ajouter aux moyens 19, 19a, 19b un dispositif coaplémentaire, actionnable manuellement, permettant à volonté d' immobiliser le tambour d'enroulement dans toute position voulue ou d'autoriser librement un fonctionnement selon le mode qui vient d'être décrit; la conception et la réalisation d'un tel dispositif entrent dans les compétences

normales d'un Homme du métier.

Naturellement, toute variante combinée des variantes respectives des figures 4 à 6, 7, 8 à 10 pourrait également être choisie sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, celui des éléments de la tige, à savoir le capot ou la manchette, sur lequel s'ancre le câble unique ou sur lequel s'ancrent les deux câbles et celui de ces éléments qui porte' les moyens de traction sur ce câble ou sur ces câbles pouvant être choisisindifféremment dès lors que s'établit une coopération dans le sens de la fermeture de la tige lors de l'enroulement du câble ou des câbles, avec déroulement du câble ou des câbles lors du passage à la position

d'ouverture de la tige.

Les variantes de mise en oeuvre de l'invention pourraient également porter sur le mode de réalisation

des moyens de traction sur le câble ou sur les câbles.

Ainsi, aux figures 11 à 13, on a illustré une version simplifiée de ces moyens, utilisable notamment, mais non exclusivement, avec une chaussure du type décrit dans la demande de brevet français N 83 02437, comportant des moyens propres permettant de faire de la position

d'ouverture de la tige une position stable.

Plus précisément, on a illustré à la figure 13 une chaussure ld comportant, de même qu'il a été décrit en référence aux figures 4 et 5, une coque 2d destinée à recevoir le pied, et portant vers le haut une tige 3d formée d'une manchette 4d fixe par rapport à la coque 2d, et d'un capot 5d quant à lui monté pivotant,

autour d'un axe 6d disposé horizontalement, transversale-

ment par rapport au sens de marche avant 7d, sur la coque 2d et la manchette 4d, en bas de la tige; le capot 5d peut ainsi occuper une position de fermeture de la tige, illustrée en traits mixtes, et une position d'ouverture illustrée en traits pleins; la chaussure ld diffère essentiellement de la chaussure 1 décrite en référence aux figures 4 et 5 par le fait que, dans cette position

d'ouverture de la tige, le capot 5d se verrouille élasti-

quement, de façon déverrouillable, sur un ergot 110 porté vers l'arrière par la coque 2d, si bien que la position d'ouverture de la tige constitue une position stable par le seul fait d'éléments formant partie intégrante

de la chaussure.

On remarquera que les différents montages de câbles et de moyens de traction décrits en référence aux figures précédentes pourraient être également utilisés sur ce type de chaussure; de même, le montage qui va être

décrit peut également être utilisé dans le cas des chaus-

sures du type illustré aux figures précédentes.

Comme il a été décrit à propos des figures 4 et 5, sur une zone latérale supérieure de la manchette 4d

est ancrée,par exemple grâce à des crochets (non représen-

tés) une extrémité d'un câble 8d dont l'autre extrémité est solidaire d'un tambour d'enroulement 15d faisant partie de moyens 19d de traction sur le câble 8d, portés par la zone latérale supérieure 16d de la manchette 4d opposée à la zone latérale supérieure précitée de celle-ci; entre ces deux extrémités, le câble 8d contourne par l'arrière le capot 5d, qui présente un passant de guidage 18d en tout point comparable auxpassantsl8 et 18a décrits précédemment; ce montage est tout à fait comparable à celui qui a été décrit en référence aux figures 4 et 5, si l'on excepte la présence de l'ergot 110 sur la coque 2d et la structure concrète des moyens 19d de traction sur le câble 8d, lesquels vont être décrits à présent

plus particulièrement en référence aux figures 11 et 12.

Comme les moyens 19 décrits en référence aux figures 1 à 3, les moyens 19d comportent une plaque de base 20d susceptible d'être solidarisée à plat, par une face 25d, contre la manchette 4d dans la zone 16d de celle- ci, laquelle plaque de base présente à l'opposé de sa face 25d une face 26d coiffée par un carter34d en tout point comparable au carter 34, notamment en ce qu'il comporte une paroi de fond 48d placée en regard de la face 26d,à distance de celle-ci, et une paroi latérale

49d solidaire de la paroi de fond 48d et reliant celle-

ci à la face 26d de la plaque de base 20d, avec laquelle

elle est solidarisée par exemple par vissage.

* La plaque de base 20d et le carter 34d présentent une forme générale de révolution autour d'un axe 28d perpendiculaire aux faces 25d

et 26d, centralement par rapport à celles-ci.

Comme la face 26 de la plaque de base 20, la face 26d de la plaque de base 20d porte une protubérance centrale 29d présentant une face 30d cylindrique de révolutioh autour de l'axe 28d et tournée dans le sens d'un éloignement radial par rapport à celui-ci, à l'intérieurdu carter 34d; cette face 30d est entourée d'un ressort spiral 60d en tout point comparable au ressort 60, et notamment solidarisé, vis-à-vis d'une rotation relative autour de l'axe 28d, d'une part avec la protubérance 29d et d'autre part avec un doigt 62d porté de façon solidaire par le tambour d'enroulement

d; ce dernier est disposé à 1' intérieur de l'ensemble carter 34d -

plaque de base 20d, et solidarisé à l'encontre d'une translation par rapport à cet ensemble le long de l'axe 28d par tout moyen approprié,

et par exemple par butée d'une part contre une face 33d, plane, per-

pendiculaire à l'axe 28d, délimitant la protubérance 29d vers la paroi de fond 48d du carter 34d, et d'autre part par une face 45d, également plane et perpendiculaire à l'axe 28d, délimitant vers la plaque de base 20d une protubérance 43d que la paroi de fond 48d du carter 34d présente vers la plaque de base 20c; le doigt 62d forme, par rapport au tambour 15d, une saillie parallèlement à l'axe 28d vers

la face 26d de la plaque de base 20d, entre la face 30d de la protu-

bérance 29d et la paroi 49d du carter 34d; on remarquera que, dans ce mode de réalisation des moyens 19d de traction sur le câble 8d,

le tambour d'enroulement 15d présente une fonrme annulaire de révolu-

tion autour de l'axe 28d.

Les protubérances 43d et 29d présentent elles aussi une forme annulaire de révolution autour de l'axe 28d, et sont percées le long de cet axe d'alésages respectifs traversant également respectivement la plaque de base 20d et la paroi de fond 48d du carter34d, de part en part; l'alésage de la protubérance 43d est

ainsi délimité- par une face 46d cylindrique de révolu-

tion autour de l'axe 28d, et celui de la protubérance29d par une face 31d également cylindrique de révolution autour de l'axe 28d et présentant deux tronçons reliés par une face annulaire plane, de révolution autour de l'axe 28d, à raison d'un tronçon jouxtant la face 33d et présentant un diamètre relativement plus petit et d'un tronçon jouxtant la face 25d et présentant un diamètre relativement plus grand; l'épaulement de liaison entre ces deux tronçons a été désigné par la référence

111 à la figure 11.

Les faces 46d et 31d servent ainsi au guidage, à la rotation autour de l'axe 28d par rapport à l'ensemble carter 34d - plaque de base 20d, d'une tige 89d d'un bouton de manoeuvre 81d coiffant la paroi de fond 48d du carter34d et la zone de la paroi49d de celui-ci adjacente à cette paroi 48d, toutefois sans possibilité de translation relative suivant l'axe 28d contrairement au cas du bouton 81 des moyens 19 décrit en référence aux figures 1 à 3; à cet effet, par exemple, le bouton81d

est en appui contre la paroi48d dans le sens d'un rappro-

chement vis-à-vis de cette dernière, et une vis 106d est vissée par sa tige 107d dans unalésage axial de la tige 89d à 1'opposé de la jonction de cette dernière avec. le bouton 81d et s'appuie par une tète 109d contre l'épaulement 111, la tige 89d reliant la paroi de fond 48d du carter34d à la plaque de base 20d en traversant de part en part le tambour 15d dont elle est solidarisée, notamment à la rotation autour de 1 'axe 28d, par tout moyen et par exemple

par clavetage comme on l'a indiqué en 112.

Le tambour 15d présente dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe. 28d une gorge 61d d'enroulement du câble8d, devant laquelle la paroi 49d du carter 34d présente deux orifices de passage de câble 54d et 55d en tout point caoparables aux orifices 54 et 55 prévus aux figures 1 à 3;

en outre, à la gorge 61d est juxtaposée, à l'opposé du doigt 62d, sui-

vant la direction de l 'axe 28d, une denture 113 solidaire du tambour 15d et définissant une roue à rochets qui coopère avec un cliquet 114 monté pivotant à l'intérieur du carter 34d, autour d'un axe 115 fixe par rapport à la paroi 49d de ce dernier et par rapport au cliquet 114, cet axe 115 étant par ailleurs parallèle à l'axe 28d; le cliquet 114 est constitué par une zone d'extrémité d'un levier 116 traversant la paroi 49d via une lumière 118 de cette dernière, dans une zone intermédiaire du levier dans laquelle se situe l'axe d'articulation 115, et présentant par ailleurs en dehors du carter 34d une deuxième extrémité 117 sur laquelle l'utilisateur peut agir manuellement pour dégager le cliquet 114 vis-à- vis de la denture 113 ou l'engager dans celle-ci; de préférence, des moyens schématisés par une flèche 119, et avantageusement constitués par un ressort et par exemple par un ressort en épingle disposé autour de l'axe 115, sollicitent le cliquet 114 dans le

sens d'un engagement avec la denture 113, seul le dégage-

ment nécessitant une intervention manuelle sur la zone d'extrémité 117 du levier 116 et la cessation de cette action se traduisant par un engagement à nouveau du

cliquet 114 dans la denture 113, de façon automatique.

La denture 113 et le cliquet 114 sont conçus de telle sorte que, lorsqu'ils sont en-prise mutuelle, ils s'opposent. à une rotation du tambour 15d en sens inverse d'un sens 67d correspondant à un enroulement du câble 8d sur le tambour 15d, en laissant par contre libre la rotation dans le sens 67d, que cette rotation soit provoquée par action manuellesur le bouton 81d, ou qu'elle soit provoquée par le ressort 60d, qui agit élastiquement sur le tambour

d dans le sens d'enroulement 67d.

Lorsque le capot 5d occuoe la position limite de ferme-

ture de la tige, illustrée en traits mixtes à la figure 13, le câble 8d solidaire de la manchette par son extrémité opposée à son extrémité solidaire du tambour d'enroulement 15d est enroulé au maximum sur ce dernier et le ressort 60d est de préférence tendu, mais apte à être mis davantage en tension par la moindre

rotation du tambour 15d en sens inverse du sens d'enrou-

lement 67d; le cliquet 114 est quant à lui en prise avec

la denture 113.

Pour provoquer le passage à la position d'ouverture, illustréeen traits pleins à la figure 13, l'utilisateur applique sur l'extrémité 117 du levier 116 une poussée dans le sens du dégagement du cliquet 114 vis-àvis de la denture 113 puis, en maintenant cette action, il écarte vers l'arrière, par rapport à la manchette 4d, la zone d'extrémité supérieure 17d du capot 5d jusqu'à ce que ce dernier vienne en prise avec l'ergot 110 qui l'immobilise dans la position d'ouverture au cours de ce mouvement, le câble 8d se déroule du tambour 15d, tournant en sens inverse du sens 67d autour

de l'axe 28d par rapport à l'ensemble carter 34d -

plaque de base 20d, et le ressort 60d est mis en tension.

Dès lors que le capot 5d s'encliquette sur l'ergot 110, l'utilisateur peut relâcher le levier 116 qui regagne sa position d'engagement du cliquet 114 dans la denture 113, de même que l'utilisateur peut également

lâcher la zone d'extrémité supérieure 17d du capot 5d.

L'utilisateur chausse alors la chaussure, puis libère le capot 5d de l'ergot 110; alors, le ressort d provoque un pivotement du capot 5d vers la position de fermeture, autour de l'axe 6d, par rotation du tambour 15d dans le sens d'enroulement 67d et traction

sur le câble 8d, sans que l'ensemble cliquet 114 -

denture 113 s'oppose à un tel mouvement. Lorsque le capot 5d arrive en position d'appui

sur la jambe du skieur, ce mouvement cesse mais l'utili-

sateur, en agissant sur le bouton 81d dans le sens 67d, peut poursuivre l'enroulement du câble 8d pour appliquer à celui-ci une traction déterminée, et appliquer le capot d sous une pression déterminée contre le bas de jambe. L'ouverture à nouveau de la tige 3d de la chaussure s'effectue en dégageant à nouveau le cliquet

114 de la denture 113 et en repoussant la zone d'extré-

mité supérieure 17d du capot 5d vers l'arrière jusqu'à ce que le capot 5d vienne en prise avec l'ergot 110

comme on l'a dit précédemment.

256U9087

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Chaussure de ski alpin, du type comportant: - deux éléments de tige rigides (4, 5) à raison d'un élément antérieur ou manchette (4) et d'un élément postérieur ou capot (5), articulés mutuellement dans une zone inférieure de la tige (3) de façon à pouvoir évoluer entre une position relative d'ouverture de la tige (3) et une position relative de fermeture de la tige (3), et à pouvoir notamment occuper une position variable d'appui des deux éléments (4, 5) contre une jambe de skieur, cette position étant intermédiaire entre les positions d'ouverture et de fermeture, - des moyens de verrouillage d6verrouillable (8, 19), pour retenir les éléments de tige (4, 5) en position d'appui contre la jambe et autoriser à volonté leur passage en position d'ouverture de la tige (3) , lesdits moyens de verrouillage déverrouillable. (8, 19) comportant à cet effet au moins un lien souple (8) sensiblement inextensible, en liaison fonctionnelle avec au moins un premier des éléments (4, 5) de la tige (3) dans une zone supérieure de celle-ci, et des moyens (19) de traction sur le lien souple (8), portés par le second des éléments (4, 5) de la tige (3), caractérisée en ce que les moyens (19) de traction, sur le lien souple (8) comportent: - un tambour (15) d'enroulement du lien souple (8), dont une zone (14) est solidaire d'une zone du tambour (15), - des moyens.(20, 34, 89), portés par le second élément de tige (3), pour définir au moins un axe (28, 157) de rotation du tambour (15) par rapport au second élément de tige (3), - des moyens (60) de sollicitation élastique du tambour (151 dans un sens déterminé (67) de rotation autour dudit axe (28, 157), correspondant à un enroulement du lien souple (8), pour solliciter élastiquement les éléments (4, 5) de tige (3) vers la position de fermeture de la tige (3), - des moyens (81) d'entraînement manuel du tambour dans ledit sens (67), pour autoriser un enroulement complémentaire du lien souple sur le tambour <15) lorsque les éléments (4, 5) de tige (3) occupent une position d'appui contre une jambe de skieur,

- des moyens (44, 73, 113, 114) d'immobilisa-

tion provisoire du tambour (15) à la rotation en sens

inverse dudit sens déterminé (67).

2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (44, 73, ) pour s'opposer provisoirement à l'action des moyens

(60) de sollicitation élastique sur le tambour (15).

3. Chaussure selon l'une quelconque des

revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le lien

souple (8) présente en outre une zone (9) solidaire dudit second élément, et contourne le premier élément à l'opposé

du second entre ses zones (14, 8) solidaires respective-

ment du tambour (15) et du second élément.

4. Chaussure selon la revendication 3,

caractérisée en ce que le lien souple (8) est unique.

5. Chaussure selon l'une quelconque des reven-

dications 3 et 4, caractérisée en ce que le premier élé-

ment présente des.moyens (18) de guidage du lien souple

(8) au coulissement.

6. Chaussure selon l'une quelconque des reven-

dications 1 et 2, caractérisée en ce que le lien souple (8) présente en outre une zone solidaire du premier élément.

7. Chaussure selon la revendication 6, caractérisée en ce qu'il est prévu deux liens souples (8) , sensiblement inextensibles, dont chacun présente une zone (14) solidaire du tambour (15) et une zone solidaire du premier élément, et qui sont disposés respectivement

de part et d'autre de la tige (3).

8. Chaussure selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisée en ce que les

moyens (60) de sollicitation élastique du tambour (15) comportent un ressort en spiral (60) disposé autour dudit axe (28, 157) et présentant deux extrémités en liaison fonctionnelle respectivement avec le second

élément de tige (3) et avec le tambour (15).

9. Chaussure selon l'une quelconque des

revendications-précédentes, caractérisée en ce que les

moyens (44, 73, 113, 114) d'immobilisation provisoire du tambour (15) à la rotation en sens inverse dudit sens déterminé (67) comportent une roue à rochet (113) solidaire du tambour (15) à la rotation, un cliquet (114) monté mobile par rapport au second élément de tige (3)

et sollicité élastiquement (119) dans le sens d'un enga-

gement avec la roue à rochet (113), et des moyens (117) de manoeuvre du cliquet (114) dans le sens d'un dégagement

vis-à-vis de la roue à rochet (113).

10. Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens (81) d'entraînement manuel du tambour (15) comportent un bouton de manoeuvre

(81) directement solidaire du tambour (15).

11. Chaussure selon l'une quelconque des

revendications 1 à 8, caractérisée en ce que les moyens

(81) d'entraînement manuel du tambour (15) comportent un bouton de manoeuvre (81), des moyens (46, 92, 31, 98, 101) définissant un axe (28) de rotation du bouton (81) par rapport au second élément de tige (3), cet axe (28) étant fixe par rapport au bouton (81) et au second élément de tige (3), des moyens (72, 81) définissant un axe (157) de rotation du tambour (15) par rapport au bouton (81), cet axe (157) étant fixe par rapport au tambour (15) et au bouton (81) et disposé parallèlement, de façon excentrée, par rapport à l'axe (28) de rotation du bouton (81) par rapport au second élément de tige (3), une couronne dentée (44)-axée sur l'axe (28) de rotation du bouton (81) par rapport au second élément de tige (3) et portée de façon solidaire, au moins à la rotation autour de cet axe (28), par le second élément de tige (3), une couronne dentée (73) axée sur l'axe (157) de rotation du tambour (15) par rapport au bouton (81) et portée de façon solidaire, au moins à la rotation autour de cet axe (157), par le tambour (15), lesdites couronnes (44 et 73) définissant un train épicycloidal réducteur dans un sens de transmission de rotation du bouton (81) au tambour (15) et irréversible, et des moyens (81) pour mettre lesdites couronnes (44,

73) à volonté en prise mutuelle ou hors de prise mutuelle.

12. Chaussure selon la revendication 11, caractérisée en ce qu'elle comporte: - des moyens (42, 60) pour immobiliser le tambour (15) à l'encontre d'une translation parallèlement auxdits axes (28, 157), par rapport au second élément de tige, - des moyens (96, 101, 109) d'immobilisation, au coulissement parallèlement auxdits axes (28, 157) par rapport au second élément de tige (3), de la couronne (44) solidaire de cet élément à la rotation autour de l'axe (28) de rotation du bouton (81) par rapport à ce second élément de tige (3), - des moyens de guidage, à la translation parallèlement auxdits axes (28, 157) par rapport au tambour (15), de la couronne (73) solidaire de ce dernier à la rotation autour de l'axe (157) de rotation du tambour (15) par rapport au bouton (81), - des moyens de solidarisation mutuelle,

à l'encontre d'un coulissement relatif parallèlement aux-

dits axes (28, 157), du bouton (81) et de la couronne (73) solidaire du tambour (15) à la rotation autour de l'axe (157) de rotation du tambour (15) par rapport au bouton (81), - des moyens (46, 93, 31, 101) de guidage du bouton (81) au coulissement par rapport au second élément de tige (3) parallèlement auxdits axes (28, 157), avec une course suffisante pour mettre lesdites couronnes (44, 73) soit en prise mutuelle, soit hors de prise mutuelle, - des moyens (91) de sollicitation élastique du bouton (81) vers une position correspondant à la

position de prise mutuelle desdites couronnes (44, 73).