FR2564300A1 - Botte fourree a tige rabattable - Google Patents

Abstract

LA TIGE MATELASSEE 4 EST RENDUE RIGIDE LOCALEMENT PAR UNE PIECE DE SOUTIEN ARRIERE 5 MENAGEANT ENTRE UN NIVEAU 7 ET UN NIVEAU 9 UNE ZONE OU EST MONTEE UNE CHARNIERE A CONFIGURATION GENERALE EN CROISSANT, AVEC UN AXE TRANSVERSAL D'ARTICULATION 10, CETTE CHARNIERE PERMETTANT DE COUCHER TOTALEMENT LE HAUT DE TIGE 4A POUR REDUIRE L'ENCOMBREMENT DE LA BOTTE.

Description

L'invention a pour objet une botte isolante à tige fourrée ou matelassée, utilisable principalement mais non exclusivement comme chausson apres-ski.

Il est clair qu'une tige fourrée ou rembourrée de matière isolante a un haut de tige qui est souple et qui a tendance à s'affaisser sur luimême. On sait fabriquer des bottes à haut de tige rigide qu'il est facile de matelasser, mais alors de telles bottes sont volumineuses et très encombrantes.

Selon l'invention, une botte isolante à tige fourrée est rigide sur une fraction seulernent du haut de tige, la fraction non rigide comprenant au moins la zone inférieure situe sensiblement entre la semelle et le niveau qui correspond à la cheville du pied.

De préférence, la fraction rigide est limitée a une bande longitudinale qui s'étend sensiblement à partir du sommet du haut de tige jusqu'à ladite zone inférieure, la rigidité étant réalisée à l'aide d'une pièce de soutien rapportée ou incorporée, de préférence à l'arrière du haut de tige.

Selon une caractéristique supplémentaire de l'inveno tion, la partie de la zone inférieure située à l'arrière du haut de tige en-dessous de la pièce de soutien, est en matière extensible élastiquement.

Dans un exemple de réalisation de l'invention, la partie arrière en matière extensible est réunie à au moins un élément de blocage en matière rigide qui est séparé par un plan de joint transversal à la tige dressée d'une part de ladite pièce de soutien, d'autre part de la semelle, cet élément de blocage ayant dans le sens de la dimension longitudinale de la tige une épaisseur telle que, quand la tige est dressée, elle est bloquée dans son mouvement vers l'arrière par la rencontre de la pièce de soutien avec l'élément de blocage qui bute à son tour contre la semelle.De préférence, l'élément de blocage est divisé en plusieurs élements de blocage individuels separés par des plans de joint
Dans un autre exemple de réalisation de l'invention, la partie de la zone inférieure située à l'arrière de la tige est constituée par une charnière dont l'axe d'articula- tion est un axe transversal à la tige passant en-dessous et en avant de l'emplacement qui correspond à la cheville cette charnière passe d'une position d'ouverture totale à une position de fermeture et de blocage total quand la tige passe d'une position inclinée vers l'avant à sa position.

normale d'utilisation.

On donnera maintenant, sans intention limitative et sans exclure aucune variante, une description de plusieurs exemples de réalisation. On se reportera au dessin annexé dans lequel
- la figure 1 est une vue de caté d'une botte fourrée conforme à l'invention représentée à son état normal d'utilisation,
- la figure 2 est une vue de c8té analogue à la figure 1 montrant une botte semblable à celle de la figure 1 perfectionnée par l'adjonction d'un élément de blocage,
- la figure 3 est une vue de côté de la botte de la figure 2, représentée à l'état plié,
- is figures 4 et 5 sont des vues partielles d'une tige en cours de pliage montrant deux variantes de réalisation.

La figure 1 représente une botte 1 fourrée ou matelassée en totalité afin qu'elle soit bien isolante comprenant une semelle 2 à laquelle est fixée une tige montante 3 dans laquelle on peut distinguer un haut de tige 4.

Pour que la botte 1 soit légère et agréable à porter, la tige 3 est réalisée en tissu à deux épaisseurs contenant entre elles une matière isolante thermiquement, pour devenir une tige fourrée ou matelassée. De ce fait, cette tige 3 et principalement le haut de tige 4, n'a pas beaucoup de tenue mais tend, au contraire, à s'affaisser ou à se replier sur elle-même. On remédie à ce défaut en fixant à la partie arrière 4A du haut de tige 4 une pièce de soutien 5 analogue à une bande longitudinale , en cuir ou en matière plastique, qui est rigide et qui donne de la rigidité à l'ensemble du haut de tige 4.Cette pièce de soutien 5 peut être rapportée et fixée par tout moyen convenable à la face extérieure de la partie arrière 4A ; elle peut aussi être incorporée à celle-ci dans son épaisseur pour ne pas être visible. I1 n'est pas obligatoire que la pièce de soutien 5 soit de largeur réduite de manière à n' intéresser que la partie arrière du haut de tige 4A ; elle pourrait être plus large et s'éten- dre davantage sur un côté ou sur les deux côtés jusque sur le devant du haut de tige 4A. Elle pourrait même entourer complètement ce dernier. L'exemple de réalisation représenté est préféré parce qu'il donne une rigidité suffisante au haut de tige 4A en conservant au maximum sa souplesse et sa douceur.

Dans tous les cas, quel que soit le développement en largeur de la pièce de soutien 5, celle-ci s'étend seulement sur une longueur limitée à partir du sommet, ou sensiblement à partir du sommet 6, du haut de tige 4A jusqu'à un niveau supérieur indiqué par un trait mixte 7 sur les figures 1 et 2, situé juste au-dessus du niveau qui correspond au niveau de la cheville. A partir de ce niveau supérieur 7 jusqu'à la semelle 2, il existe dans la partie latérale et arrière de la tige 4 une zone 8 dont la limite inférieure est indiquée sur les figures 1 et 2 par un autre trait 9 qui se confond en pratique avec la semelle 2. Cette zone 8 n'étant pas rendue rigide par la pièce de soutien 5, elle reste souple et pliable, de sorte que l'on peut rabattre le haut de tige 4A et diminuer l'encombrement de la botte.

Selon un premier perfectionnement, pour que le haut de tige 4A se plie aisément vers l'avant, comme indiqué par une flèche F, et comme le montre la figure 3, la zone 8 est réalisée en matière extensible élastiquement, de préférence avec une configuration générale en croissant esquissée en trait mixte sur la figure 1, faisant apparaître deux extrémi tés pointues, opposées, de part et d'autre de la tige 4 et situées sur un axe d'articulation fictif 10 qui passe à travers la tige, en sens transversal à la semelle 2. Toute matière élastique (caoutchouc, mousse synthétique, tissu ou tricot en fil élastique, etc...) peut convenir pour réaliser la zone extensible 8 qui peut être rapportée ou incorporée à la tige 4.

Si le haut de tige 4A se plie alors aisément vers l'avant, il n'en reste pas moins que la tige est dépourvue de rigidité dans la zone 8 et qu'elle a tendance à se plier aussi vers l'arrière ; cette particularité n'est pas toujours acceptable dans toutes les circonstances, spécialement quand une marche assez longue est à effectuer avec la botte.

Selon un perfectionnement supplémentaire, la zone 8 réalisée en matière extensible élastiquement est couverte d'au moins un, et de préférence, de plusieurs éléments de blocage 11A, 11B, 11C qui ont une configuration en croissant et qui sont distincts les uns des autres. L'élément de blocage 11A proche de la pièce de soutien 5 est séparé de celle-ci par un plan de joint 12 indiqué en trait mixte sur les figures 2 et 3 ; l'élément de blocage 11B proche de la semelle 2 est séparé de celle-ci par un plan de joint 13 indiqué aussi en trait mixte sur les mêmes figures 2 et 3.

Les éléments de blocage llA, 11B, 11C en croissant convergent sur chacun des côtés opposés de la tige en un point qui se trouve sur l'axe transversal 10 ou qui est peu éloigné de ce dernier. Ils sont rapportés par collage à la surface de la matière extensible ou incorporés à celle-ci pendant sa fabrication de préférence autour de l'axe 10.

L'épaisseur de ces éléments de blocage liA, 11B, 11C en croissant est déterminée pour que le haut de tige 4A soit arrêté dans son mouvement vers l'arrière, en sens opposé à la flèche F, par la rencontre de la pièce de soutien 5 avec le premier élément de blocage liA dans le plan de joint 12 quand cet élément est appliqué contre le suivant llB qui est lui-même appliqué contre le troisième élément de blocage lIC ; ce dernier est alors en butée dans le plan de joint 13 contre la semelle 2.

Quand la tige 4 est pliée au maximum dans le sens de la flèche F (figure 3), la zone 8 en matière extensible apparaît entre les éléments de blocage llA, 11B, llC.

Selon un autre aspect de l'invention, la zone infé- rieure 8 située entre la pièce de soutien 5 est constituée par une charnière souple 14 (figure 4) plissée en soufflet, avec une configuration générale en croissant, ayant l'axe 10 comme axe d'extension et de repliement. Les différents plis 15 sont appliqués complètement les uns sur les autres, entre la pièce de soutien 5 et la semelle 2 quand la tige 4 est dressée. On remarquera que dans l'exemple de réalisation décrit plus haut, quand la zone inférieure arrière 8 est en matière extensible, munie ou non des éléments de blocage llA à 11C, cette zone 8 déformable élastiquement constitue déjà une charnière souple.

Selon une variante illustrée par la figure 5, la charnière utilise dans le cadre de l'invention peut être une charnière mécanique réelle 16 ayant l'axe 10 comme axe de pivotement. Cette charnière a encore une configuration géné rale en croissant, avec une branche supérieure incurvée et rigide 17 fixée ou incorporée à la tige 4 en-dessous de la piece de soutien 5, une branche inférieure incurvée et rigide 18 fixée ou incorporée à la semelle 2, et avec deux coquilles 19, 20, l'une extérieure, autre intérieure, se recouvrant et glissant l'une sur l'autre, l'une étant réunie à la branche supérieure 17 et l'autre réunie à la branche inférieure 18. Quand la tige 4 de la botte 1 est dresse, les deux coquilles 19, 20 se recouvrent totalement et la charnière est bloquée dans le sens inverse à celui de la flèche F de la figure 1, par exemple par la rencontre de la coquille extérieure 19 avec la branche incurvée inférieure 18.

Dans tous les cas, il est avantageux de conformer et de disposer les éléments de blocage 11A a lic, ou le soufflet 14, ou les coquilles 20, 19, de façon qu'ils jouent le rôle d'un contrefort vis à vis du talon quand un pied est enfilé dans la botte.

Quand le haut de tige (4A) est rabattu (figure 3) la botte a un encombrement général qui est celui d'une semelle 2 dont 11 épaisseur serait simplement doublée.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Botte isolante ayant une tige (4) fourrée, caractérisée en ce qu'elle est rendue rigide au moins dans la partie arrière du haut de tige (4A) par une pièce de soutien rigide (5) qui s'étend sensiblement à partir du sommet de la tige (4) jusqu'à une zone inférieure non rendue rigide se trouvant sensiblement entre un niveau (7) qui correspond à la cheville du pied et la semelle (2).

2. Botte selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie (8) de la zone inférieure située à l'arrière de la tige (4) en-dessous de la pièce de soutien (5) est réalisée en matière extensible élastiquement.

3. Botte selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite partie (8) en matière extensible élastiquement a une configuration générale en croissant ayant deux extrémités pointues opposées de part et d'autre de la tige (4) et situées sur un axe d'articulation (10) qui passe à travers cette tige transversalement à la semelle (2).

4. Botte selon la revendication 3, caractérisée en ce que la partie (8) en matière extensible élastiquement est couverte d'un et de préférence de plusieurs éléments de blocage distincts (1 lA, llB, llC) à configuration générale en croissant séparés par des plans de joint, d'une part de la pièce de soutien (5), d'autre part de la semelle (2), ce ou ces éléments de blocage (lIA, llB, llC) bloquant le mouvement vers l'arrière de la tige (4) en s'interposant entre la pièce de soutien (5) et la semelle (2).

5. Botte selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie (8) de la zone inférieure située à l'arrière de la tige (4) en-dessous de la pièce de soutien (5) est constituée par une charnière d'un type quelconque approprié tel qu'une charnière souple, une charnière à soufflet, une charnière mécanique, à configuration générale en croissant.

6. Botte selon la revendication 5, caractérisée en ce que la charnière a un axe d'articulation (10) transversal à la tige (4) passant en-dessous et en avant de l'emplacement qui correspond à la cheville, cette charnière étant en position de fermeture totale et de blocage quand la tige (4) est à sa position normale d'utilisation.

7. Botte selon la revendication 5, caractérisée en ce que la charnière du type à soufflet a des plis (15) qui sont appliqués complètement les uns sur les autres entre la pièce de soutien (5) et la semelle (2) quand la tige (4) est dressée.

8.Botte selon la revendication 5, caractérisée en ce que la charnière mécanique (16) comprend une branche supérieure et rigide (17) fixée à la tige (4) en-dessous de la pièce de soutien (5), une branche inferieure et rigide (18) fixée à la semelle (2) et deux coquilles (19, 20) se recouvrant et glissant l'une sur l'autre et réunies respectivement l'une à la branche supérieure (17), l'autre à la branche inférieure (18).

9. Botte selon l'une quelconque des revendications 4 à 8, caractérisée en ce que les éléments de blocage (llA à llC), la charnière àsoufflet (14), la charnière mécanique (16) sont conformés et disposés pour jouer le rôle d'un contrefort vis à vis du talon quand la tige (4) est dressée.