FR2563740A1 - Dispositif d'escalade pour alpinistes - Google Patents

Abstract

UN DISPOSITIF DE COINCEMENT AMOVIBLE POUR ALPINISTES COMPREND UNE TIGE DE SUPPORT 2 A L'UNE 3 DES EXTREMITES DE LAQUELLE SE TROUVE UN TOURILLON 4, AINSI QU'AU MOINS UNE PLAQUE DE COINCEMENT 1 POUVANT PIVOTER SUR L'AXE 15 DU TOURILLON ET POUVANT ETRE DEPLACEE PAR UN ORGANE D'ACTIONNEMENT 5 GUIDE SUR LA TIGE DE SUPPORT 2. CHAQUE PLAQUE DE COINCEMENT 1 PRESENTE DES SURFACES D'APPUI MUTUELLEMENT OPPOSEES ET REALISEES EN TANT QUE REGIONS CURVILIGNES DONT L'UNE EST DE PREFERENCE DENTEE, L'AUTRE ETANT DE PREFERENCE LISSE.

Description

DISPOSITIF D'ESCALADE POUR ALPINISTES

La présente invention se rapporte à un dispositif d'escalade pour

alpinistes, permettant un coincement amovible dans une crevasse rocheu-

se, une fissure rocheuse ou emplacement analogue, et comprenant une tige de support et un tourillon installé à l'une des extrémités de cette tige, ainsi qu'au moins une plaque de coincement qui est montée excentriquement sur ce tourillon, peut pivoter autour de l'axe de ce dernier, peut être sollicitée par une force en direction de sa position

de coincement et peut être déplacée dans le sens opposé par l'intermé-

diaire d'mun organe d'actionnement guidé sur la tige de support.

Un dispositif d'escalade de ce genre est connu d'après le modèle d'utilité DE-U-7 816 861. Deux excentriques, prévus en tant que plaques de coincement, sont mobiles dans des directions opposées l'une à l'autre de chaque côté du tourillon traversant la tige de support, chaque excentrique venant seulement s'appliquer contre l'une des parois latérales opposées d'une fissure. Dans ces conditions, une paire d'excentriques prenant appui d'un côté contre les parois opposées d'une fissure rocheuse présente des plans juxtaposés d'application de force, d'o il résulte une allure défavorable des couples des forces de

coincement et de traction qui se manifestent. Par conséquent, de cha-

que côté de la tige de support, deux forces agissent à distance l'une de l'autre sur le tourillon, si bien que ce dernier subit une forte

contrainte correspondante. Pour résister à ces charges et pour garan-

tir une sûreté suffisante, le tourillon doit être d'un très grand

dimensionnement. En outre, les disques à excentriques mobiles mutuel-

lement donnent naissance à un système mécaniquement instable, ce qui,

là encore, impose néfastement des efforts aux tourillons.

Il est par ailleurs à craindre que, en présence de fissures ro-

cheuses de forme correspondante - c'est-à-dire ouvertes d'un côté ou insuffisamment profondes -, le dispositif d'escalade ne puisse pas être introduit d'une profondeur suffisante dans la fissure à cause de sa réalisation en porte-à-faux, si bien que seule l'une des deux paires

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d'excentriques mobiles dans des sens opposés peut exercer son action.

De plus, étant donné que les excentriques de cette paire sont distants

l'un de l'autre, il peut en résulter soit une défaillance du disposi-

tif due au bras de levier existant, parce qu'un coincement dans la fissure est impossible; soit la génération d'un couple de basculement, ce qui, après une amorce de coincement, peut entraîner un arrachement du

dispositif d'escalade par suite des efforts imposés.

De surcroît, le dispositif d'escalade connu souffre de l'inconvé-

nient consistant en ce que, dans certaines circonstances, il ne peut plus être débloqué de sa position de coincement dans une fissure ou emplacement analogue. En effet, lorsque la tige de support est chargée ou soulagée, ou bien lorsque le dispositif de coincement occupant sa

position de coincement est légèrement déplacé par le câble par l'inter-

médiaire de ladite tige, les plaques de coincement mobiles dans des

sens opposés ont tendance à se resserrer ou à se décaler vers l'inté-

rieur dans la fissure ou la crevasse, respectivement, ce qui n'offre

plus aucune course libre de pivotement permettant de se dégager, c'est-

à-dire de ramener les plaques de coincement à leur position inefficace.

Un dispositif resté coincé de la sorte ne peut être dégagé que diffi-

cilement (voire même plus du tout) de sa position de coincement dans

la crevasse ou la fissure.

Il est par ailleurs à craindre que, lors de l'engagement dans une fissure, les excentriques du dispositif connu dépassent leur point de délimitation ou de butée et qu'ils viennent se plaquer, au-delà de leur position inefficace, à une position à partir de laquelle ils ne

peuvent plus être ramenés à une position de coincement. Cet inconv6-

nient existe en particulier lors de l'engagement dans des fissures très étroites dans lesquelles les forces de friction qui se manifestent au cours de la mise en place, et sont notamment engendrées par des

irrégularités dans la fissure ou la crevasse, impriment aux excentri-

ques un pivotement hors de leur position inefficace.

Un inconvénient particulièrement lourd de conséquences réside dans le fait que le dispositif connu fonctionne, avec une sécurité suffisante, seulement jusqu'à une position de coincement dans laquelle l'angle, que forment avec l'axe longitudinal de la tige de support les lignes de jonction entre le point d'attaque sur l'excentrique et l'axe du tourillon du dispositif, mesure au maximum 78 . Dès que cet angle d'écartemt excède 78 , et notamment lorsque le dispositif est inséré dans une position extrême avec un angle de 90 , ce dispositif ne peut plus

garantir une retenue sûre. Dans des positions excédant 78 , les tou-

rillons de butée, prévus à la face interne des plaques de coincement et orientés axialement, portent l'un contre l'autre en vue de limi- ter le mouvement pivotant; par conséquent, lorsque des efforts sont imposés au dispositif d'escalade, ces tourillons sont sollicités au cisaillement et peuvent se rompre facilement, ce qui annule l'effet de coincement. Ainsi, le dispositif d'escalade connu ne peut pas être employé dans tous les cas d'utilisation; de surcroît, la valeur limite de 78 ne peut être que difficilement appréciée dans la pratique, si bien que l'utilisation concrète est toujours affectée d'un facteur d'incertitude. Ce danger est notamment très grand lorsque le dispositif est utilisé dans une fissure à parois rocheuses friables. Si ces

parois rocheuses viennent à céder, l'angle d'écartement des excentri-

ques augmente et ceux-ci se déplacent jusque ou au-delà de l'angle de 78 synomyne de danger, ce qui met l'alpiniste considérablement en péril. Etant donné que le dispositif d'escalade se compose en outre de nombreuses pièces individuelles, il est sujet à des pannes, onéreux et relativement lourd; sa fabrication requiert de surcroît une certaine précision car les tétons de butée, délimitant les positions extrêmes des deux excentriques mobiles dans des directions opposées,

doivent être installés à des emplacements précis.

Par ailleurs, un autre inconvénient fonctionnel du dispositif connu consiste en ce que, lorsque ce dispositif occupe une position de travail inclinée ou horizontale (comme par exemple dans le cas d'une utilisation dans des fissures ou crevasses transversales, ou bien encore dans des failles argileuses), le point d'application de force de la charge à l'extrémité externe de la tige de support implique un bras de levier néfastement long, de sorte que la tige de support subit un couple de flexion considérable. Il est par conséquent à craindre que cette tige de support fléchisse et/ou que sa liaison articulée avec l'axe du tourillon se rompe ou flambe, si bien que le dispositif

peut défaillir.

Le dispositif connu d'après le brevet US-A-3 877 679 ne peut pas,

lui non plus, éliminer les inconvénients précités.

L'invention a pour objet de perfectionner un dispositif d'escalade du type susmentionné, de telle sorte qu'une possibilité d'utilisation quasiment illimitée soit offerte moyennant une réalisation simple et légère, en particulier pour ce qui concerne la limitation de l'angle d'écartement, et que les efforts imposés soient réduits jusqu'à tm

S minimum.

Conformément à l'invention, cet objet est atteint par le fait que chaque plaque Je coincement présente des surfaces d'appui situées aux faces extrêmes, mutuellement opposées et assurant de part et d'autre l'appui de la plaque de coincement dans sa position coincée dans la fissure; et par le fait que lesdites surfaces d'appui sont réalisées sous la forme de régions curvilignes. Etant donné que les forces de coincement agissant entre deux parois ont leur point d'application sur une seule et même plaque de coincement, le tourillon du dispositif n'est pas contraint par des forces transversales résultant desdites forces de coincement. Seule la plaque de coincement proprement-dite doit absorber ces forces de coincement, si bien que le tourillon du

dispositif est seulement sollicité par les forces de traction appli-

quées à la tige de support. Il en résulte une grande faculté du dispo-

sitif à supporter des efforts, parce que la plaque de coincement peut être configurée et dimensionnée uniquement d'une manière correspondant aux forces transversales devant être absorbées. De plus, le nombre

restreint d'éléments constitutifs permet d'atteindre, outre une hau-

teur modeste, une réalisation simple et une grande fiabilité de fonc-

tionnement inhérente, une réduction notable du poids.

De surcroît, une réalisation congruente des régions curvilignes de la plaque de coincement agencées spéculairement permet d'atteindre

un coincement sûir dans une fissure. En particulier, les régions curvi-

lignes d'une plaque de coincement mutuellement opposées aux faces

extrêmes sont réalisées et disposées de telle façon que, dans une posi-

tion de coincement dans une fissure à parois latérales parallèles, les points d'appui de ces régions curvilignes aient les mêmes coordonnées

de courbe.

Dans un perfectionnement avantageux de l'invention, au moins l'une des régions curvilignes de la plaque de coincement est réalisée profilée, de préférence dentée, tandis que la région curviligne de la même plaque de coincement, située à la face extrême opposée, est de réalisation lisse. Du fait que la plaque de coincement appliquée contre les deux parois d'une fissure est montée excentriquement sur le tourillon, la tige de support se trouve, dans la position coincée de l'appareil, à l'extérieur du centre de la fissure et à proximité d'une

paroi de cette dernière. La plaque de coincement est alors calée sensi-

blement dans sa moitié inférieure sur le tourillon, dans la zone de faible inclinaison de la région curviligne lisse, de sorte que la ré- gion curviligne profilée est davantage espacée de l'axe de pivotement de cette plaque de coincement que la région curviligne lisse. Lorsqu'une

charge est imposée à la tige de support, la plaque de coincement accom-

plit assurément une quasi-rotation jusqu'à sa position de coincement

définitive, si bien que la région curviligne lisse garantit un déra-

page assuré en douceur et que la région curviligne profilée évite une sortie hors de la fissure par dérapage. Une assise absolument rigide est de la sorte garantie; si les parois rocheuses cèdent pour une

quelconque raison, la forme des régions curvilignes garantit un déra-

page assuré en douceur et un blocage assuré, sans que l'alpiniste lâche prise brutalement ou soudainement. La région curviligne profilée garantit par ailleurs, dans la position coincée, une friction accrue recherchée et un point déterminé de venue en prise, ce qui garantit à son tour l'établissement d'un point de rotation bien défini et dont

la position de venue en prise est invariable.

En outre, grâce au fait que les organes de liaison s'étendant de l'organe d'actionnement aux plaques de coincement se trouvent devant la tige de support, le trou ménagé dans cette tige de support en vue de la fixation d'un câble peut être pratiqué entre le tourillon et

ledit organe d'actionnement. De préférence, ce trou est situé à fai-

ble distance au-dessus de la position supérieure de repos de l'organe d'actionnement. Cela confère l'avantage que, lorsque le dispositif est utilisé horizontalement ou à l'oblique, le bras de levier chargeant le tourillon est considérablement plus court que dans les formes de réalisation connues. Par conséquent, le risque d'une détérioration

du dispositif d'escalade est exclu dans une large mesure.

Selon d'autres caractéristiques avantageuses du dispositif de l'invention, les régions curvilignes peuvent être réalisées sous la forme de développantes de cercle, de cycloîdes ou d'orthocycloîdes. En outre, les forces de coincement qui agissent de part et d'autre d'une plaque de coincement réalisée de préférence spéculairement peuvent être appliquées à des distances différentes par rapport à l'axe du tourillon. Chaque plaque de coincement peut être reliée à l'organe d'actionnement par l'intermédiaire d'un organe de liaison doté d'une grande rigidité et chaque organe de liaison peut être en prise avec une plaque de coincement dans la moitié supérieure de cette dernière,

en étant sensiblement diagonalement opposé à l'axe de pivotement.

L'organe d'actionnement peut entourer la tige de support et être guidé à coulissement sur cette tige. La plaque de coincement peut être

sollicitée, dans sa position coincée, par une force appliquée à l'or-

gane d'actionnement, et un ressort de pression peut être intercalé entre l'extrémité inférieure de la tige de support et ledit organe d'actionnement. Le tourillon peut traverser la tige de support et une plaque respective de coincement peut être installée aux extrémités libres de cette tige. Un ressort à branches peut en outre agir, entre chaque plaque de coincement et la tige de support, afin d'appliquer à cette plaque de coincement une force de sollicitation à sa position coincée. Par ailleurs, la tige de support peut se composer de deux profilés aplatis de mêmes silhouettes respectives et distants l'un de l'autre; la plaque de coincement peut être montée à une extrémité de la tige de support entre lesdits profilés aplatis, l'agencement étant de préférence tel qu'un organe respectif de liaison reliant la plaque de coincement à l'organe d'actionnement soit en prise de part et d'autre avec ladite plaque de coincement, les organes de liaison s'étendant de préférence entre lesdits profilés aplatis. Enfin, l'organe d'actionnement peut être guidé, en étant appliqué avec jeu, sur le bord longitudinal de la tige de support qui est tourné à

l'opposé de la région curviligne la plus éloignée de la douille d'espa-

cement constituant le tourillon; chaque plaque de coincement peut être reliée à l'organe d'actionnement par l'intermédiaire d'au moins un organe de liaison doté d'une grande rigidité; et les organes de liaison peuvent s'étendre à peu près linéairement au-dessous de ladite douille d'espacement en étant inclinés vers l'avant, et venir en prise avec la plaque de coincement sur le bord longitudinal de la

tige de support tourné à l'opposé de l'organe d'actionnement.

L'invention va à présent être décrite plus en détail à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels:

la figure 1 est une élévation schématique par-devant d'un dispo-

sitif d'escalade conformément à l'invention, comportant des ressorts à branches intercalés entre les plaques de coincement et la tige de support; la figure 2 est une élévation latérale schématique du dispositif de la figure 1, sur laquelle les ressorts à branches ne sont pas représentés la figure 3 est une vue en plan d'un dispositif d'escalade selon la figure 2; les figures 4a à 4c sont des élévations latérales schématiques

du dispositif conformément à l'invention, occupant différentes posi-

tions de coincement dans des fissures à parois latérales parallèles la figure S est une élévation schématique par-devant d'un autre

exemple de réalisation d'un dispositif d'escalade conformément à l'in-

vention: la figure 6 est une élévation latérale schématique d'un troisième

exemple de réalisation de l'invention, comprenant une plaque de coin-

cement et une tige de support constituée par deux profilés aplatis;

la figure 7 est une élévation schématique par-devant d'un dispo-

sitif d'escalade selon la figure 6, n'illustrant pas les ressorts à branches; et

la figure 8 est une élévation schématique par-devant d'un exem-

ple de réalisation conformément à la figure 7, représentant les ressorts à branches et deux plaques de coincement reléguées à l'extérieur des

profilés aplatis.

Le dispositif d'escalade conforme aux figures I à 3, également qualifié de "coinceur", comporte une tige de support 2 à l'une, 3, des extrémités de laquelle deux plaques de coincement 1 sont disposées

au moyen d'une broche, d'un boulon, d'un tourillon 4 ou élément analogue.

Les plaques de coincement 1 ont une forme de base sensiblement rectan-

gulaire et sont approximativement parallèles aux plans délimités par les côtés larges de la tige de support 2, le tourillon 4 traversant

perpendiculairement les côtés larges de cette tige 2 de section rectan-

gulaire. Observées en élévation latérale (dans la direction d'un axe

du tourillon), les plaques de coincement 1 de réalisations identi-

ques ont les mêmes silhouettes respectives et le tourillon 4 traverse ces plaques 1 approximativement au voisinage d'un coin inférieur, ce qui sera décrit plus en détail ci-après. Les plaques 1, pouvant pivoter

à chaque fois dans le même sens de rotation autour de l'axe 15 du tou-

rillon, sont maintenues de manière imperdable sur le tourillon 4 au moyen de goupilles d'arrêt 9. Entre chaque goupille 9 et la plaque 1, ainsi qu'entre cette plaque 1 et l'extrémité 3 de la tige de support 2, on a prévu à chaque fois une rondelle respective de garniture 6,de

telle sorte que les plaques de coincement 1 puissent être mues aisé-

ment sans grandes pertes par friction. Chaque plaque de coincement 1 est reliée par l'intermédiaire d'un organe rigide de liaison 10 à un organe d'actionnement S qui, dans l'exemple de réalisation illustré, est guidé sur la tige de support 2 et entoure cette dernière; la région inférieure de la tige 2 peut

être revêtue d'une gaine thermorétractible 8.

L'organe d'actionnement S comporte deux bras 16 qui s'étendent parallèlement à l'axe 15 et sont reliés à chaque fois à un organe de liaison 10, de préférence par concordance de formes. Dans l'exemple

considéré, cet organe S consiste en une pièce profilée approximative-

ment rectangulaire observée en plan (figure 1), chaque bras 16 étant

percé de deux trous se succédant dans le sens longitudinal d'un bras.

L'une des extrémités de l'organe de liaison 10 (constitué de préfé-

rence par un fil d'acier à ressorts d'environ I mm de diamètre) s'engage dans le trou de chaque bras 16 le plus rapproché de la tige de support. L'autre extrémité 17 du fil d'acier à ressorts est cintrée et pénètre, de l'intérieur, dans un logement correspondant ménagé dans la plaque de coincement 1. Dans cette plaque 1, le logement occupe sensiblement une position diagonalement opposée à l'axe 15 du tourillon (axe de pivotement de la plaque de coincement); l'axe de pivotement de la plaque se trouve dans l'un de ses coins inférieurs et l'organe de liaison 10 vient en prise avec le coin de ladite plaque qui est diagonalement opposé au coin précité. En outre, observé en élévation latérale (figure 2), l'organe 10 s'étend en permanence, c'est-à-dire dans chaque position de la plaque 1 ou de l'organe 5 prise par pivotement, devant la tige de support 2. Dans ce cas, les organes de liaison 10 passent à chaque fois à proximité des plans

déterminés par les côtés larges de ladite tige 2.

Un ressort respectif 7 à branches, intercalé entre les plaques de coincement 1 et la tige de support 2, coincide à peu près avec l'axe 15 du tourillon. Une première branche de ce ressort 7 est alors accrochée à la tige 2 et une seconde branche est en prise avec la face interne

de la plaque de coincement 1 considérée, de telle sorte que les or-

ganes de liaison 10 appliquent à l'organe d'actionnement S une force agissant en direction de l'axe de pivotement!5, et que cet organe d'actionnement soit appliqué contre un téton de butée 12 limitant la course de mouvement, ce qui correspond à la position supérieure de

repos de cet organe 5 (figure 1).

Par l'intermédiaire des ressorts 7 à branches précités, urne force peut être appliquée aux plaques de coincement 1, indépendamment l'une de l'autre, jusqu'à leur position coincée. Par "position coincée", il faut entendre la position desdites plaques dans laquelle la distance (mesurée perpendiculairement à l'axe longitudinal de la tige de support)

entre l'axe 15 du tourillon et les surfaces d'appui (régions curvili-

gnes 21, 22) desdites plaques est maximale; cette distance accuse sa valeur minimale lorsque les plaques dle coincement 1 occupent leur

position inefficace.

Conformément à l'invention, les plaques de coincement 1 sont réalisées de façon que, dans une position coincée, une plaque 1 soit appliquée par les deumx surfaces d'appui 21 et 22 de ses faces extrêmes contre les parois opposées 19 d'une fente, d'une crevasse, d'une brèche ou d'une anfractuosité analogue d'un mur rocheux, et qu'elle puisse ainsi rester coincée entre ces deux parois rocheuses 19 (figures 4a à 4c). Les surfaces d'appui d'une plaque 1 sont alors réalisées en tant

que régions curvilignes, au moins l'une de ces régions étant discon-

tinue. De préférence cependant, lesdites régions curvilignes sont des tronçons de courbes dont les lignes géométriques se correspondent mutuellement de manière précise, c'est-à-dire des régions curvilignes congruentes conçues comme des développantes de cercle, des cyclo5des, des orthocycloîdes ou courbes géométriques analogues. Dans ce cas, la plaque de coincement est de préférence d'une réalisation spéculaire: la région curviligne 21 correspond alors à la région curviligne 22 par rapport à un point 20 de symétrie spéculaire, lequel correspond au

centre de la plaque 1 (figure 2). Par conséquent, cette plaque 1 pour-

rait aussi être qualifiée de "double développante de cercle", "double

cycloîde", etc..

Par suite du montage excentré susdécrit de la plaque de coince-

ment 1 sur le tourillon 4, la région curviligne 21 est davantage distan-

te de l'axe 15 de ce tourillon que la région curviligne 22. Dans un

perfectionnement de l'invention, il est prévu de réaliser avec un cer-

tain profil la région curviligne 21 (surface d'appui) davantage éloignée de l'axe 15 du tourillon, et de la munir de préférence d'un profil denté. En revanche, la région curviligne 22 (surface d'appui) opposée à cette région curviligne 21 profilée est de réalisation lisse, ce

qui garantit un blocage stir par coincement. Chaque plaque de coince-

ment est alors montée approximativement dans sa moitié inférieure sur

le tourillon 4, dans la zone de faible inclinaison de la région curvi-

ligne 22 à face frontale lisse. Un pivotement dans la même direction

est toujours imprimé conjointement aux deux plaques 1.

Les régions curvilignes des faces extrêmes opposées de chaque plaque de coincement 1 sont disposées et réalisées de façon que, dans une position coincée dans une fente à parois latérales parallèles 19 conformément aux figures 4a à 4c, des points d'appui 23 et 24 situés de part et d'autre présentent, par rapport auxdites régions curvilignes,

les mêmes coordonnées de courbe à pente identique; unle ligne de jonc-

tion 25 entre les points d'appui 23 et 24 décrit en permanence,avec

l'horizontale,un angle î d'environ 7 à 16 .

Dans le dispositif d'escalqde pourvu de deux plaques de coince-

ment dans l'exemple de réalisation (une seule plaque, agencée par exemple en tant que fourche à une extrémité de la tige de support, suffit en soi pour obtenir l'effet conformément à l'invention), un mouvement de l'organe d'actionnement 5 en direction de l'extrémité inférieure 18

de la tige de support déplace conjointement les deux plaques de coin-

cement jusqu'à leur position inefficace pour engager le dispositif

d'escalade dans une fissure rocheuse, auquel cas les deux régions cur-

vilignes 21 et 22 aux faces extrêmes d'une plaque 1 sont à chaque fois dirigées vers une paroi 19 de ladite fissure. Après le relâchement de l'organe d'actionnement 5 (levier), la force des ressorts 7 à branches amène les plaques I respectives au contact des parois 19 (voir la figure 4b), de sorte que, dans cette position coincée, chaque plaque

est appliquée contre les parois 19 par ses régions curvilignes 21 et 22.

Par la force de réaction des ressorts à branches, un pivotement est

imprimé à la tige de support jusqu'à l'une des parois 19 contre la-

quelle elle se plaque par exemple par son extrémité inférieure 18 (figure 4a), ce qui fait que le dispositif d'escalade est déjà maintenu rigidement et imperdablement dans la fissure rocheuse, sans imposer

aucune contrainte de traction à la tige de support 2. Dans cette posi-

tion coincée, le dispositif leut à présent être sollicité à la traction par l'intermédiaire de la tige 2. Pour permettre la fixation d'un câble d'escalade ou objet analogue, un trou 11 est ménagé dans la tige de support entre le tourillon 4 et le téton de butée 12. En variante

ou en plus de ce trou 11, il peut être avantageux de prévoir égale-

ment un trou 11a à l'extrémité inférieure 18 de la tige de support, en vue de la fixation d'un câble porteur. Le façonnage d'un trou 11

au-dessus du téton de butée 12 garantit la présence d'un bras de le-

vier court lorsque le dispositif d'escalade est utilisé horizontalement.

ce qui exclut dans une large mesure une détérioration de la tige de

support.

Lors d'une contrainte de traction imposée à la tige de support 2, la force agissant dans l'axe du tourillon provoque un roulement des régions curvilignes 21 et 22 vers le bas contre les parois rocheuses 19, la région profilée 21 empêchant une extraction par dérapage hors de la fissure. En revanche, la région lisse 22 garantit un dérapage

assuré en douceur ou bien, respectivement, une traction assurée jus-

qu'à la position de coincement définitive. De la sorte, chaque plaque 1 est retenue à coup sûr entre deux parois lrocheuses 19, sans qu'un effort soit imposé au tourillon 4 à cause des forces de coincement

engendrées.

Pour dégager le dispositif d'escalade, il suffit - indépendamment de l'ampleur des forces de coincement agissant - de déplacer l'organe d'actionnement 5 en direction de l'extrémité inférieure 18 de la tige de support 2, ce qui imprime un pivotement aux plaques de coincement de leur position coincée à leur position inefficace, à l'encontre de la force du ressort hélicoïdal 7, si bien que le dispositif peut être

enlevé de la crevasse.

Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 5, les par-

ties identiques sont affectées des mêmes indices de référence que dans l'exemple de réalisation d'après les figures 1 à 3. La tige de support 2 comporte une région extrême inférieure 2a-de dimensions plus modestes, ce qui délimite, par rapport à ladite tige 2, un décrochement servant de butée à l'organe d'actionnement S mobile sur ladite région inférieure

2a. L'organe 5 est percé de préférence, en son centre, d'un trou tra-

versé par la région 2a de la tige 2. Une tête sphérique 14 est fixée, parexemple vissée à l'extrémité libre de la région 2a, un ressort de pression 13 étant interposé entre la tête sphérique 14 et l'organe d'actionnement 5. Grâce à ce ressort 13, une force est appliquée à

l'organe 5 en direction de sa position supérieure de repos, dans la-

quelle il bute contre la tige de support 2. L'organe d'actionnement est relié aux plaques de coincement 1 par l'intermédiaire d'organes rigides de liaison 10, si bien que, par l'entremise de ces organes 10, le ressort de pression 13 peut-également appliquer aux plaques 1 une

force dans la même direction, jusqu'à leurs positions de coincement.

Il est de ce fait possible de se dispenser des ressorts à branches intercalés entre les plaques de coincement 1 et la tige de support 2 dans l'exemple de- réalisation d'après les figures 1 à 3, de sorte que l'espacement entre lesdites plaques 1 et ladite tige 2 est réduit davantage encore. Les plaques de coincement sont fixées à l'extrémité de la tige 2 au moyen d'un boulon de portée 4' et d'un écrou 4" vissé sur ce boulon 4', des rondelles de garniture 6 étant seulement prévues -15 de part et d'autre d'une plaque de coincement. Les forces de flexion agissant sur le boulon de portée 4' sont réduites à une valeur minimale

si bien que, pour l'essentiel, ce boulon ne subit plus que des con-

traintes de cisaillement. Partant, le boulon de portée proprement dit peut être dimensionné plus modestement que dans l'état de la technique, ce qui implique des avantages notables quant à la diminution du poids du dispositif d'escalade conformément à l'invention. De plus, le court tourillon ou boulon de portée 4' réduit la longueur axiale de réalisation, c'est-à-dire la largeur du dispositif, de sorte que ce

dernier peut désormais être également coincé à coup sûr dans des fis-

sures étroites et relativement plates.

Le dispositif d'escalade représenté sur les figures 6 et 7 compor-

te une tige de support 2 constituée par deux profilés aplatis 2b mu-

tuellement parallèles, de préférence rectangulaires. Un boulon 31, sup-

portant une douille d'espacement 30 intercalée entre les profilés 2b, est enfiché sensiblement au centre de ces profilés 2b. Ce boulon 31 est bloqué par un écrou 35, ce qui fait que les profilés aplatis sont fermement retenus à distance et avec les mêmes silhouettes respectives,

d'une manière correspondant à la hauteur de la douille d'espacement.

Un boulon 33, supportant une douille d'espacement 32 et bloqué par un écrou 34, traverse de part en part une extrémité de la tige 2

ou des profilés 2b, respectivement. La douille 32 est située de préfé-

rence entre les profilés 2b et forme un tourillon pour la seule et unique plaque de coincement 1 qui, au moyen respectivement de disques d'espacement ou de rondelles de garniture 6 intercalés à chaque fois entre les profilés 2b et ladite plaque 1, est montée excentriquement à peu près au centre de la douille d'espacement 32 et est retenue entre lesdits profilés aplatis. L'organe d'actionnement S occupe une position perpendiculaire par rapport aux plans délimités par les profilés aplatis 2b, et il consiste en une barre ronde qui est plus longue que la distance séparant mutuellement lesdits profilés 2b, et fait ainsi saillie des deux côtés de la tige de support 2. De préférence, cet organe 5 est appliqué contre les bords longitudinaux 36 des profilés 2b qui se trouvent du côté de la tige de support 2 tourné.à l'opposé de la région curviligne 21 de la plaque de coincement 1. Cette région curviligne 21 est la région de la plaque de coincement qui eit la plus éloignée du tourillon ou douille 32 lorsque ladite plaque 1 occupe sa position de repos

selon la figure 6, la distance précitée étant mesurée perpendiculai-

rement à l'axe médian longitudinal de la tige de support 2.

Les organes de liaison 10 fixés à l'organe d'actionnement 5 s'étendent sensiblement rectilignement et à l'oblique vers le haut entre les profilés aplatis 2b, au-dessous du boulon 33 ou de la douille d'espacement 32 et entre cette douille 32 et la douille d'espacement 30. L'extrémité libre 17 de chaque organe de liaison 10 est coudée et s'engage dans la plaque de coincement 1 légèrement au-dessus du tourillon (douille d'espacement 32). Dans l'exemple de réalisation montré par les figures 6 et 7, un organe de liaison 10 respectif est prévu de part et d'autre de l'unique plaque de coincement 1, ce qui garantit un mouvement d'ajustement aisé et sans grippage de cette

plaque 1.

Dans l'exemple de réalisation d'après la figure 8, deux profilés aplatis 2b possèdent à nouveau les mêmes silhouettes de la manière décrite ciavant, ils sont reliés à distance l'un de l'autre et forment la tige de support 2. Une extrémité de cette tige 2 est traversée par une douille d'espacement 32 dont les extrémités libres constituent le tourillon d'une plaque respective de coincement 1. Les plaques 1 sont retenues sur la douille d'espacement 32 au moyen du boulon 33

enfiché dans cette douille, ainsi que d'un contre-écrou 34. Une ron-

delle de garniture 6 est à cLaque fois prévue des deux côtés de chaque plaque 1, de sorte qu'une rondelle respective 6 se trouve entre ladite

plaque de coincement et la face externe d'un profilé aplati 2b, ain-

si qu'entre ladite plaque 1 et la tête du boulon 33 ou le contre-écrou

34 de ce dernier, respectivement.

Là encore, l'organe d'actionnemènt 5 est appliqué avec jeu contre

le bord longitudinal 36 des profilés aplatis 2b qui est tourné à l'oppo-

sé de la région curviligne 21 accusant la plus grande distance par

rapport au tourillon (douille d'espacement 32) de la plaque de coince-

ment 1 (laquelle distance est mesurée perpendiculairement à l'axe médian longitudinal de la tige de support 2). Les organes de liaison 10

s'étendent à l'extérieur de la tige 2,à une faible distance parallèle-

ment aux profilés aplatis 2b et ils viennent en prise de l'intérieur avec une plaque de coincement respective 1, sensiblement au-dessus du

point de montage, par une extrémité respective 17 coudée vers l'extérieur.

Observés en élévation latérale, ces organes de liaison 10 s'étendent à nouveau au-dessous de la douille d'espacement 32, sensiblement en ligne droite et à l'oblique vers l'avant entre les axes médians longitudinaux

des boulons 31 et 33.

Le système de guidage des organes de liaison,illustré dans les

exemples de réalisation des figures 6 à 8, comporte l'avantage consis-

tant en ce que la douille d'espacement 32, servant en particulier de tourillon, peut être simultanément utilisée en tant que butée pour

limiter la position supérieure de repos de la plaque de coincement.

Les ressorts 7 à branches (ou respectivement les ressorts hélicoïdaux) appliquent à une plaque de coincement une force de rappel agissant dans le sens d'une flèche 40 (figure 5), et ils déplacent ladite plaque dans la direction de cette flèche jusqu'à ce que les organes rigides de liaison 10 viennent en butée contre la douille d'espacement 32; de ce fait, étant donné que l'organe d'actionnement 5 est appliqué contre le bord longitudinal 36 et que les organes de liaison 10 sont rigides, le mouvement de rappel est stoppé. Au moyen de l'organe d'actionnement , un pivotement peut être imprimé aux plaques de coincement jusqu'à ce que leurs arêtes sensiblement parallèles, qui relient l'une à l'autre les régions curvilignes 21 et 22, soient approximativement parallèles aux bords longitudinaux 36 et 37 de la tige de support 2 ou des profilés aplatis 2b, respectivement. Ainsi, les plaques de coincement ont une plage de pivotements d'environ 90 pouvant être obtenue grâce au fait que l'organe d'actionnement 5 est respectivement appliqué ou guidé

avec jeu contre le bord longitudinal 36 de la tige de support 2.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être appor-

tées au dispositif décrit et représenté, sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'escalade pour alpinistes, permettant un coince-

ment amovible dans une crevasse rocheuse, une fissure rocheuse ou

emplacement analogue, et cemprenant une tige de support (2) et un tou-

rillon (4) installé à l'une (3) des extrémités de cette tige, ainsi s qu'au moins une plaque de coincement (1) qui est montée excentriquement sur ledit tourillon, peut pivoter autour de l'axe (15) de ce dernier, peut être sollicitée par une force en direction de sa position de coincement et peut être mue, dans le sens opposé, par l'intermédiaire d'un organe d'actionnement (5) guidé sur ladite tige de support (2), dispositif caractérisé par le fait que chaque plaque de coincement

(1) présente des surfaces d'appui situées aux faces extrêmes, mutuel-

lement opposées et assurant de part et d'autre l'appui de la plaque de coincement (1) dans sa position coincée dans la fissure; et par le fait que lesdites surfaces d'appui sont réalisées sous la forme de

régions curvilignes (21, 22).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les régions curvilignes (21, 22), mutuellement opposées aux faces extrêmes et sensiblement congruentes, sont réalisées et disposées de telle sorte que, dans une position de coincement dans une fissure à

parois latérales parallèles (19), les points d'appui (23, 24) des-

dites régions curvilignes (21, 22) aient les mêmes coordonnées de courbe.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé

par le fait qu'au moins l'une des régions curvilignes (21, 22) est discontinue, de préférence la région curviligne (21) d'une surface

d'appui étant réalisée profilée, de préférence dentée.

4. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé

par le fait que les régions curvilignes (21, 22) sont réalisées sous la

forme de développantes de cercle, de cycloîdes ou d'orthocycloîdes.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4,

caractérisé par le fait que les forces de coincement, agissant de part

et d'autre d'une plaque de coincement (1) réalisée de préférence spé-

culairement, sont appliquées à des distances différentes par rapport à

l'axe (15) du tourillon.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à S,

caractérisé par le fait que la région curviligne (22) d'une surface d'appui est de réalisation lisse, l'agencement étant tel que la région

curviligne profilée (21) soit davantage espacée de l'axe (15) du tou-

rillon que la région curviligne lisse (22) et que, de préférence, la

plaque de coincement (1) soit montée sensiblement dans sa moitié in-

férieure sur le tourillon (4), dans la zone de faible inclinaison de la région curviligne lisse (22).

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,

caractérisé par le fait que chaque plaque de coincement (1) est reliée à l'organe d'actionnement (5) par l'intermédiaire d'un organe de liaison (10) doté d'une grande rigidité; et par le fait que chaque organe de liaison (10) est en prise avec une plaque de coincement (1) dans la moitié supérieure de cette plaque de coincement (1) en étant sensiblement diagonalemenit opposé à l'axe de pivotement (15), et s'étend devant la tige de support (2) en observant dans la direction

de l'axe (15) du tourillon.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7,

caractérisé par le fait que l'organe d'actionnement (5) entoure la tige de support (2) et est guidé à coulissement sur cette dernière et par le fait que, dans sa position coincée, la plaque de coincement (1) est sollicitée par une force appliquée à l'organe d'actionnement (5), un ressort de pression (13) étant intercalé entre l'extrémité inférieure (tête sphérique 14) de la tige de support (2) et ledit

organe d'actionnement (5).

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8,

caractérisé par le fait que le tourillon (4) traverse la tige de sup-

port (2) et qu'une plaque respective de coincement (1) est installée aux extrémités libres de ladite tige; et par le fait qu'un ressort (7) à branches agit, entre chaque plaque de coincement (1) et la tige de support (2), afin d'appliquer à cette plaque de coincement (1) une

force de sollicitation à sa position de coincement.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9,

dans lequel la tige de support (2) est percée d'un trou (11) permettant le passage et la fixation d'un câble, dispositif caractérisé par le fait que ledit trou (11) est ménagé entre le tourillon (4) et l'organe d'actionnement (5), de préférence à faible distance au-dessus de la

position supérieure de repos dudit organe d'actionnement (5).

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10,

caractérisé par le fait que la tige de support (2) se compose de deux profilés aplatis (2b) de mêmes silhouettes respectives et distants l'un de l'autre; et par le fait que la plaque de coincement (1) est montée à une extrémité de la tige de support (2) entre les profilés

aplatis (2b), l'agencement étant de préférence tel qu'un organe res-

pectif de liaison (10) reliant la plaque de coincement (1) à l'organe d'actionnement (5) soit en prise de part et d'autre avec ladite plaque

de coincement (1), les organes de liaison (10) s'étendant de préfé-

rence entre lesdits profilés aplatis (2b).

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11,

caractérisé par le fait que l'organe d'actionnement (5) est guidé, en étant appliqué avec jeu, sur le bord longitudinal (36) de la tige de support (2) qui est tourné à l'opposé de la région curviligne (21) la plus éloignée du tourillon (douille d'espacement 32); par le fait

que chaque plaquede coincement (1) est reliée à l'organe d'actionne-

ment (5) par l'intermédiaire d'au moins un organe de liaison (10) doté d'une grande rigidité; et par le fait que les organes de liaison (10) s'étendent à peu près rectilignement au-dessous du tourillon (douille d'espacement 32) en étant inclinés vers l'avant, et viennent en prise avec la plaque de coincement (1) sur le bord longitudinal (37) de la

tige de support (2) tourné à l'opposé de l'organe d'actionnement (5).