FR2562725A1 - Procede d'insertion d'un contact male dans un contact femelle, et moyen de mise en oeuvre du procede - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN CONNECTEUR, UN PROCEDE D'INSERTION D'UN CONTACT MALE DANS UN CONTACT FEMELLE ET UN DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE. PLUS PRECISEMENT, LE CONNECTEUR COMPORTE UN CONTACT MALE 101 APTE A COOPERER AVEC UN CONTACT FEMELLE 102 ET SE CARACTERISE PAR LE FAIT QUE LE CONTACT FEMELLE 102 COMPREND, DANS UN CORPS, UN ORIFICE 103 AYANT UNE SECTION 2, LE CONTACT MALE ETANT CONSTITUE D'UNE PIECE OBLONGUE COMPORTANT AU MOINS UNE PREMIERE PARTIE 105 AYANT UNE SECTION DE VALEUR 1 SUPERIEURE A LA SECTION 2 DE L'ORIFICE DU CONTACT FEMELLE 102 ET UNE DEUXIEME PARTIE 106 D'UNE SECTION DE VALEUR 3, CETTE VALEUR 3 ETANT SUPERIEURE A LA SECTION DE VALEUR 2 DE L'ORIFICE 103, CETTE SECONDE PARTIE TERMINANT LE CONTACT MALE EST RELIEE A LA PREMIERE PARTIE 105 PAR UNE TROISIEME PARTIE 107 A SECTION PROGRESSIVE DONT LA VALEUR PASSE DE 1 A 3. APPLICATION AUX CONNECTEURS A MULTI-CONTACTS.

Description

-4-

CONNECTEUR, PROCEDE D'INSERTION D'UN CONTACT MALE

DANS UN CONTACT FEMELLE, ET DISPOSITIF DE MISE EN

OEUVRE DU PROCEDE

La présente invention concerne les connecteurs, les procédés d'insertion d'un contact mâle dans un contact femelle et les

dispositifs de mise en oeuvre des procédés applicables à la trans-

mission d'informations électriques multiples, notamment pour

les centraux téléphoniques, mais non exclusivement.

Dans le domaine des télécommunications au sens large du terme,

c'est-à-dire lorsqu'il s'agit de transmettre une information électri-

que d'un poste "A" à un poste "B" distant l'un de l'autre, il est nécessaire de faire appel. des connecteurs afin de relier les divers éléments entre eux. Ainsi, la liaison doit être la plus sûre possible. En effet, une mauvaise connexion, au niveau d'un

contact, vis-à-vis de son 1ogement respectif, entraîne automati-

quement le non fonctionnement d'un des éléments constituant l'ensemble transmetteur J'informations électriques. Pour cela, il est nécessaire de faire appel à un technicien pour, dans un premier temps, localiser la panne et dans un second temps, effectuer la réparation proprement dite. Donc la nécessité d'avoir

un matériel aussi sûr qua possible au niveau à la fois de sa concep-

tion, fabrication et contrôle, est primordiale.

La qualité dans ce domaine des transmissions d'informations

au moyen de connecteurs est un souci majeur que doivent respec-

ter scrupuleusement les fabricants de ce type de matériel, notam-

ment dans le cas o il s'agit de connexions électriques multiples, c'està-dire faisant appel à plusieurs dizaines de contacts disposés dans une surface aussi réduite que possible (de l'ordre de quelques _ 2 cm2) et dont les contacts doivent coopérer avec un connecteur

complémentaire ou, plus précisément suivant l'objet de l'inven-

tion, avec une plaque de circuits imprimés dans laquelle est

agencée des orifices complémentaires aptes à recevoir les con-

tacts d'un connecteur. De façon plus précise, les connecteurs utilisés actuellement pour ce genre de connexion comprennent des contacts ou fiches qui coopérent dans des logements ménagés dans un corps isolant servant ainsi de support. Le nombre de ces contacts placés dans ce corps est déterminé suivant l'utilisation et les normes

en vigueur et est ainsi très variable.

Lors de la fabrication de cet ensemble constitué par le corps isolant et les contacts, ces derniers sont positionnés dans le corps de façon à leur supprimer tout degré de liberté possible , et sont donc solidaires de celui-ci. Ainsi quand on assemble, au moyen d'une machine adéquate, ou voir même manuellement cet ensemble avec des orifices ménagés sur une carte de circuits imprimés, il arrive notamment, lorsque le nombre des contacts est important (par exemple entre 50 et 100) que l'un ou plusieurs de ceux-ci ne viennent pas totalement en correspondance avec l'orifice respectif pratiqué dans la carte à cause, principalement, du problème des tolérances de fabrication lié à l'assemblage

respectif des contacts, de l'isolant, et des orifices de la carte.

De ce fait, l'extrémité du contact détériore, par exemple, la couche conductrice déposée sur le circuit imprimé avant de pénétrer dans l'orifice en provocant ainsi une coupure électrique

au niveau du circuit.

Egalement, les contacts ayant des difficultés à s'engager dans leurs orifices subissent des contraintes mécaniques du genre flexion et flambage pouvant entraîner leur déformation partielle

ou totale.

-3 Ainsi, ce genre de connecteur, que les techniciens appellent connecteur par insertion globale, du fait que les contacts sont solidaires du corps isolant dans lequel ils sont agencés, présente quelques inconvénients qui, malgré la qualité de fabrication actuelle, peuvent causer les incidents tels que mentionnés ci-des- sus.

La présente invention a pour but de pallier ces divers inconvé-

nients en proposant pour cela, un procédé d'insertion d'un contact

mâle dans un contact femelle évitant ainsi d'éventuelles détériora-

tions de carte du circuit imprimé, de coupures électriques de la couche conductrice déposées sur la carte et d'assurer la bonne

tenue mécanique des contacts.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un procédé d'insertion d'un contact mâle dans un contact femelle et moyen de mise en oeuvre du procédé, ledit contact femelle comprenant un orifice ayant une section 0 2, le contact mâle étant constitué

d'au moins d'une première partie ayant une section 0 I légère-

ment supérieure de la section 0 2, d'une deuxième partie d'une section 0 3, ladite section 0 3 étant inférieure à la section 0 2, ladite seconde partie terminant ledit contact mâle étant reliée à la première partie par une troisième partie à sections progressives de 1 à 0 3, le procédé se caractérisant par le fait qu'il consiste:

- dans une première phase, à amener ladite seconde partie sensi-

blement en regard du4it orifice du contact femelle, tout en exerçant un maintien latéral dudit contact mâle, - dans un seconde phase, à amener, par translation longitudinale, ladite seconde partie dans ledit orifice femelle jusqu'à ce que la troisième partie vienne au contact du bord dudit orifice, - dans une troisièr le phase, à relâcher le maintien latéral dudit contact mâle, et, -4-

- dans une quatrième phase, à exercer, simultanément, une pres-

sion axiale pour introduire la deuxième partie dans l'orifice

de la partie femelle.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé se caractérise par le fait que le maintien latéral dudit contact mâle s'effectue dans un corps comportant un logement en creux ayant au moins deux sections intérieures différentes, ledit contact

mâle ayant une quatrième partie d'une section extérieure sensi-

blement égale, et la plus petite des deux sections intérieures dudit logement; ladite quatrième partie étant maintenue dans cette plus petite section pendant les première et seconde phases, et étant dégagée dans cette petite section par glissement dudit corps par rapport au dit contact pour que ladite quatrième partie

vienne en regard de la plus grande section.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention

apparaîtront au cours de la description suivante, donnée en regard

des figures annexées à titre illustratif, mais nullement limitatif dans lesquelles: - la figure I représente sous forme schématique un exemple d'un connecteur mâle et femelle pour illustrer le principe de

la mise en oeuvre de leur insertion l'un dans l'autre selon l'inven-

tion de façon partielle et schématique un mode de mise en oeuvre du procédé suivant l'invention, - la figure 2 représente de façon partielle et schématique un dispositif permettant Je mettre en oeuvre le procédé suivant l'invention dont les étapes sont représentées sur les figures 3 A, 3 B, 3 C et 3 D.

En revenant plus particulièrement à la figure 1, celle-ci représen-

te un ensemble d'un connecteur comportant un contact mâle 101 apte à coopérer avec un contact femelle 102. Le contact femelle comporte un orifice 103 ayant une section déterminée - par exemple s 2 dont les bords sont généralement métallisés

par différents moyens et constituent une chemise 104 d'un maté-

riau électriquement conducteur.

Il est bien évident que ce contact femelle peut être de différen-

tes sortes, et notamment d'une utilisation particulière constituée d'un circuit imprimé. Pour sa part, le contact mâle 101 comporte une première partie 105 d'une section,0 I qui est légèrement supérieure à celle e 2 de l'orifice 103. La partie 105 se continue par une deuxième partie 106 ayant une section 0 3 notamment inférieure à la section 0 2 de l'orifice 103. Les deux parties et 106 étant reliées par une troisième partie 107 à section progressive, tel que par exemple un tronc de cône faisant passer la section 0 I de la première partie 105 à la section 0 3 de

la deuxième partie 106.

D'une façon avantageuse, l'ensemble des éléments mentionnés ci-dessus seront décrits pour des pièces de révolution autour d'un axe de symétrie qui est l'axe 108 pour le contact mâle,

et 109 pour l'axe de symétrie de l'orifice 103.

Pour la mise en oeuvre et l'insertion du contact 101 dans l'orifice 103, le contact 101 est maintenu latéralement par tout moyen, tels comme ceux illustrés comme des patins en 110 sur ia figure I qui peuvent amener, dans une première étape, la seconde partie sensiblement en regard de l'orifice 103 de telle façon que les deux axes 103 et 109 soient situés à proximité l'un de l'autre, sinon confondus. Ensuite, on effectue une translation de l'ensemble des deux contacts l'un par rapport à l'autre, de

façon à ce que la deuxième partie 106 qui a une section nette-

ment inférieure à celle de l'orifice 103 pénètre sans difficulté dans celui-ci, même si les deux axes 108 et 109 ne sont pas

confondus bien entendu dans des limites acceptables.

Cette translation est effectuée en maintenant toujours le contact mâle par les patins 110 jusqu'à ce que la troisième partie 107 -6- vienne au contact de la bordure 111 de l'orifice 103, au moins

en un point si les deux axes ne sont pas confondus.

Arrivé dans cette position, le maintien latéral du contact mâle est relâché, et simultanément il est exercé une pression pour introduire la première partie 105 dans l'orifice 103 généralement en appuyant sur le contact mâle, et comme le maintien latéral du contact n'existe plus, si les deux axes 108 et 109 ne sont

pas parfaitement confondus pour appliquer cette pression longitudi-

nale suivant l'axe 108, le contact mâle peut s'y centrer par de légers déplacements latéraux, de façon à ce que son axe de symétrie 108 vienne se confondre avec l'axe 109 de l'orifice femelle 103. En exerçant des pressions supplémentaires de façon connue, la partie 105 vient pénétrer complètement dans l'orifice 103 afin d'assurer une connexion électrique parfaite, en précisant, bien entendu, que ce contact mâle est réalisé en un matériau du moins sa partie 105 conducteur de l'électricité. On voit donc avec cet exemple schématique l'intérêt du procédé qui permet quelles que soient les positions relatives initiales du

contact mâle et du contact femelle d'obtenir une parfaite intro-

duction de ces deux contacts l'un dans l'autre.

Bien entepdu, ce même procédé peut être appliqué simultanément à plusieurs couples de contacts mâles et femelles comme illustré sur la figure 1 et des moyens particuliers avantageux de maintien latéraux de ces contacts peuvent être réalisés afin d'obtenir une mise en oeuvre du procédé industriel. Les figures 2 et 3

A à D montrent un exemple de mise en oeuvre industrielle avanta-

geuse selon les caractéristiques du procédé qui a été illustré

schématiquement sur la figure 1.

Pour en revenir à la figure 2 celle-ci représente un dispositif de mise en oeuvre du procédé d'insertion selon l'invention qui

comporte d'une fEçon schématique et sommaire une machine

7-

I constituée d'un bâti 2 sur lequel est montée une colonne 3.

Le bâti 2 porte une table 4 qui a la possibilité de se déplacer

suivant deux coordonnées en X et Y définissant ainsi un plan.

Les moyens de déplacement de cette table 4, par rapport à son bâti 2 ne sont pas illustrés, mais ne présentent aucune difficul- té de compréhension puisqu'ils sont bien connus des hommes

de l'Art en la matière.

Sur la colonne 3 est fixée, d'une part, une platine support 6

qui comporte des moyens de maintien 5 et d'autre part, un disposi-

tif tel qu'un vérin 9 alimenté par un fluide quelconque (hydrauli-

que, pneumatique) constitué d'un cylindre 10 et d'une tige 1l dont l'extrémité 12 de cette dernière est équipée pour recevoir une coiffe 13. Bien évidemment, la platine support 6 et le vérin 9 sont disposés suivant un même axe vertical 7.Sur la table 4 du bâti 2, est disposée une carte 14 constituée d'un circuit imprimé et qui est fixée par des moyens de positionnement et de rétention définis, par exemple, par des doigts 16 ou tout

autre moyen procurant le même résultat.

Sur cette carte de circuit imprimé 14 sont prévus des perçages

17 aptes à coopérer avec les doigts 16.

Ainsi la carte 14 ne repose que sur ces doigts 16, et donc la surface intérieure face à la table 4 de la carte 14 n'est pas

en contact avec celle-ci et ainsi ne risque pas de se détériorer.

Sur cette carte 14 de circuit imprimé est déjà prévu les orifices

65 constituant des contacts femelles, qui vont être aptes à rece-

voir les contacts mâles d'un connecteur, ainsi que les diverses couches conductrices électriques reliant les divers circuits de

cette carte.

Pour en revenir à IE platine support 6, liée à la colonne 3, cel-

le-ci comporte des moyens de maintien 5 représentés schémati-

quement par des ressorts en agissant en pression contre une -8- plaque d'appui recevant le connecteur afin de le maintenir.Ce connecteur se définit par un corps isolant 15 dans lequel est pratiqué une pluralité de logements ou perçages 19 qui sont, à titre d'exemple, au nombre de quatre vingt seize répartis en trois rangées de trente deux logements. Ainsi, dans ces logements 19 sont maintenus les contacts mâles ou fiches 18 dont l'ajustement et le positionnement, dans le corps isolant 15 seront plus amplement décrits en regard des figures 3 A à 3 D qui représentent un contact mâle dans son

logement à une plus grande échelle.

Pour en revenir au vérin 9, l'extrémité 12 de la tige 11 du vérin est équipée d'une coiffe 13 qui d'une façon plus précise, va correspondre au complément de l'ensemble formé par le corps et ses contacts 18. Cette coiffe 13 va donc comporter autant d'alvéoles que de contacts 18, c'est-àdire dans le cas présent, quatre vingt seize. Ces alvéoles étant, par exemple, réalisées dans un élément en alliage léger et qui épousera, lors de son

fonctionnement, l'intérieur du corps 15 d'o émergent les extrémi-

tés supérieures des contacts 18. La structure et surtout le fonc-

tionnement de ladite coiffe qui fera office de presse, sera plus précisément explicitée en regard des diverses figures 3 A à

3 D qui représentent le processus de fonctionnement dudit procédé.

Avant d'introduire ce procédé, il est bien évident que tous les réglages de la table 4, au niveau de ces coordonnées en X et

Y, et du vérin 9, au niveau de sa course, seront effectués préala-

blement par un opérateur. En conséquence, les quatre vingt seize contacts définis précédemment, du corps isolant 15, seront sensiblement dans l'axe de quatre vingt seize orifices appartenant à la carte de circuit imprimé 14. Egalement, les moyens de commande assurant les diverses séquences de fonctionnement des organes en mouvement, seront donnés à l'aide d'un bloc - 9

d'asservissement 8.

En revenant plus particulièrement à la description des figures

3 A à 3 D, celles-ci montrent les diverses étapes du procédé

appliqué sur un seul contact, mais il est bien évident que l'opéra-

tion est la même pour un connecteur équipé d'une pluralité

de contacts, en l'occurrence 96 contacts.

La représentation de la figure 3 A montre le contact 18 monté dans le logement 19 du corps 15. D'une façon plus détaillée, ce contact 18 est constitué d'une première zone 20 correspondant

à une extrémité 22 de ce contact 18 appelée zone de raccorde-

ment définissant une première section nettement inférieure à la section de l'orifice 65 de la carte 14, une seconde zone située entre la première zone 20 et un épaulement 28 appelée zone de connexion inserrée par force définissant une seconde section, et une troisième zone 30 située à partir de l'épaulement 28 jusqu'à la seconde extrémité 32 du contact appelée zone d'activité mâle laquelle est apte à coopérer avec un élément femelle non représenté sur les figures. Cette troisième zone

comporte de plus un second épaulement 34.

Ainsi lorsque le contact 18 est introduit dans le logement 19

du corps 15, lors d'une précédente phase de montage, les épaule-

ments 28 et 34, de sections différentes, épousent parfaitement deux passages 36 et 38 qui définissent le logement 19. La section de l'épaulement 28 et du passage 36 est sensiblement identique, de même que la section de l'épaulement 34 avec le passage 38. Ainsi, l'ajustement réalisé entre le contact et le logement du corps est suffisamment serré pour que le contact ne présente pas de jeu. Cet ajustement est suffisamment efficace pour que ce contact ne prenne pas de jeu latéral au cours d'une quelconque

opération, mais par contre cette liaison contact-logement, per-

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met, au moyen d'un outil adapté sur ladite machine presse, telle que la coiffe précédemment définie, de faire coulisser

ce contact dans son logement.

De plus, dans la structure du contact 18, il est à noter que le raccordement entre les deux zones 20 et 25, c'est-à-dire, la première et la seconde s'effectue au moyen d'un chanfrein 39, lequel dans le procédé d'insertion du contact dans l'orifice de la carte de circuit imprimé, aura deux fonctions bien définies, à savoir, une première fonction de butée et une seconde

fonction de centrage.

Préalablement au montage de l'ensemble du corps isolant muni de ses contacts 18 dans la platine support 6 de la machine 1, ces contacts 18 son engagés dans le corps 15 lors d'une première

opération effectuée sur une machine spécifique et cette introduc-

tion des contacts 18 dans les logements 19 est déterminée pour que la distance I définie entre l'extrémité 32 du contact 18 et la surface extérieure 40 du fond 41 du corps 15 soit inférieure

à la distance B définie entre la même extrémité 32 et l'épaule-

ment 34 du contact. Cette cote B correspondant sensiblement,

à la norme en vigueur pour l'utilisation de ce type de connecteur.

Ainsi, lorsque cet ensemble sort de cette machine, les extrémités 32 du contact 18 émergent toutes d'une même cote A par rapport

au fond 41 du bloc 15.

A ce moment là, le connecteur peut être amené et positionné dans la machine tel que défini schématiquement d'après la figure 2 et plus particulièrement dans la platine support 6 en étant maintenu, grâce aux moyens de pression des plaques poussées

par les ressorts et 4ui s'exercent autour du corps 15 de l'ensem-

ble. Bien évidemment, ces moyens de maintien peuvent être de conception différente, leur but étant d'assurer un guidage

et une prise du corps suffisante.

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Ainsi l'opérateur, après avoir vérifié que le positionnement des divers contacts, par rapport aux orifices ménagés dans la

carte imprimé, soit sensiblement effectué, les moyens de com-

mande disposés dans le bloc d'asservissement 8 peuvent alors être actionnés et déclencher le processus d'insertion selon l'inven- tion. En regard des figures 2 et 3 A, la tige Il du vérin 9, sous l'effet d'une pression du fluide, se déplace suivant une direction verticale définie par l'axe 7, et son extrémité 12 supportant la coiffe 13 commence à ce moment là, à recouvrir l'ensemble formé

par le corps 15 et les contacts 18.

D'une façon structurelle, la coiffe 13 est constituée de deux éléments 50 et 51 aptes à se déplacer l'un par rapport à l'autre

et/ou l'un avec l'aut'e, suivant les diverses séquences de l'asservis-

sement. L'élément de presse 50 est 'constitué d'un nombrede percées borgnes ou d'alvéoles 52 égal au nombre de contacts 18 (dans ce cas 96) et débouche sur une surface principale 55

apte à s'appuyer contre la surface interne 40 du fond 41 apparte-

nant au corps isolant 15. Les extrémités de chaque alvéole, en regard de la surface principale 55, comportent un bossage 56 apte à venir en regard, par sa surface 57, de l'épaulement 34 de chaque contact. Aussi le diamètre intérieur des alvéoles est légèrement supérieur au diamètre de l'extrémité 32 des

contacts 18 afin de ne pas détériorer ces derniers lors de l'intro-

duction des alvéoles.

L'élément de presse 51 enveloppe le premier élément 50 et est de forme semsiblement complémentaire au volume interne défini par le fond 41 et les bords latéraux 42 du corps 15. Cet élément se déplace pour venir au contact de la surface interne 40, précédemment définie, au moyen de sa surface principale 58.

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Ainsi, le premier élément 50 arrive en regard de l'extrémité 32 du contact 18 et au fur et à mesure de la descente de cet

élément, les alvéoles vont recouvrir les extrémités 32 des diffé-

rents contacts et ce jusqu'à ce que la surface principale 55 de l'élément 50 arrive au contact de la surface interne 40 du corps 15. Dans cette position, presque la totalité de l'extrémité 32 du contact, plus précisément, la troisième zone 30, est en partie recouverte par cet élément 50, tandis que l'élément 51 s'arrête à une certaine distance de la surface interne 40. Il est à noter que l'introduction des contacts dans les alvéoles 52 de l'élément 50 s'effectue sans problème, puisque dans le bossage 56 est pratiqué un chanfrein assurant ainsi un meilleur

guidage lors de l'introduction des extrémités de ces contacts.

Ainsi, comme précédemment défini, le premier élément 50 est en contact avec le corps isolant 50 par sa surface principale et donc, puisque la pression est toujours appliquée dans la

tige du vérin 9, cet élément 50 continue sa descente en entraî-

nant avec lui le corps isolant 15. La force ou plus précisément, la pression exercée par la surface principale 55 contre la surface

interne 40 est suffisante pour vaincre le frottement dû à l'ajuste-

ment du ou des contacts 18 dans leur logement 19, notamment au niveau de leur deux épaulements 34 et 28 qui coopèrent avec les passages 38 et 36 du logement 19. Ainsi au fur et à mesure de la descente du corps entraîné par l'élément 50, les épaulements 34 et 28 du contact ne vont plus être maintenus dans leur passage respectif et de ce fait, il va se créer un certain jeu entre la surface latérale de l'épaulement 28 et le passage 38 ainsi qu'avec la surface latérale de l'épaulement 34 avec un troisième passage 60 de plus grande section que le passage 38. Mais, bien avant que ne se produise ce phénomène au niveau

des épaulements, l'extrémité 22 du contact 18 et plus particuliè-

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rement la première zone 20 définissant la zone de raccordement, s'est introduite au niveau de l'orifice 65 pratiqué dans la carte

de circuit imprimé 14.

Ainsi, tout en descendant le corps 15 et en dégageant progressive-

ment les épaulements maintenus dans l'ajustement respectif, l'extrémité 22 s'était engagée quant à elle, dans l'orifice 65

de la carte 14.

La figure 3 B montre justement cette présentation au niveau de cette séquence préalablement décrit o l'on voit que les deux épaulements 28 et 34 du contact 18 ne sont plus maintenus dans leur passage respectif 36 et 38, et sont en regard avec

le passage 38 pour l'épaulement 28 et le passage 60 pour l'épaule-

ment 34 du fait de leur différence de section. De plus, la pre-

mière zone de raccordement 20 est rentrée en totalité dans

l'orifice 65 de la carte 14 jusqu'au niveau du chanfrein 39 précé-

demment défini et qui là fait office de butée. Ainsi dans cette position, les contacts 18 sont libres dans le sens latéral, en comportant donc un certain jeu, et sont pris entre la carte de circuit imprimé qui maintient l'extrémité 22 du contact 18 et l'alvéole 52 qui maintient l'autre extrémité 32 du contact. Ainsi le contact 18 n'épouse plus le logement 19 du corps isolant

15. De plus, dans cette phase d'opération, la surface 57 du bos-

sage 56 de l'élément 40 est arrivé presque sensiblement au con-

tact de l'épaulement 34.

La figure 3C représente, plus précisément, l'emmanchement du contact 18 qui s'effectue au moyen de la surface du bossage 56 contre l'épaulement 34. Dans cette figure, le second élément de presse 51 poursuit sa descente entraînant avec lui, par sa surface principale 58, le corps isolant 15 tel que représenté sur cette figure 3C, qui montre également que le contact 18 est pris en sandwich contre le bossage 56 de l'élément 50 et

l'orifice 65 de la carte 14.

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La figure 3 D représente la phase après l'insertion proprement

dite du contact dans l'orifice 65 de la carte 14 jusqu'à sa réalisa-

tion complete.

Ainsi, la pression exercée sur l'élément 50 par le fluide provenant du vérin 9, est suffisante pour vaincre les forces de contre-réac- tion qui se situent au niveau de l'orifice 65 contre le chanfrein 39. Progressivement, l'insertion de cette deuxième zone 25 du contact 18 s'effectue en modifiant la section de cette deuxième

zone qui se déforme pour assurer ainsi une adhérence avec l'ori-

fice correspondant 65 suffisamment solide pour éviter, par la suite, une déconnexion. Ce procédé d'insertion par force remplace en fait les soudures pratiquées auparavant pour ce genre de technique. Il est à remarquer que du fait que le contact n'était plus dans son logement du corps 15 puisqu'il n'était plus en regard des épaulements respectifs, ce contact est donc rentré, avec une certaine mobilité grâce à ses jeux fonctionnels et qu'en conséquence l'extrémité 22 s'autocentre dans l'orifiGe

sans détériorer en aucune façon la métalisation des orifices.

En fin d'insertion, le corps 15 est en butée sur la carte, mais

bien évidemment, ne repose pas sur des parties actives de cel-

le-ci, tandis que la descente du premier élément 50, s'arrête une fois que la cote B précédemment définie et correspondant à la norme en vigueur, soit atteinte. Dans cette représentation finale de cette figure 2D, nous remarquons également que le contact 18 est toujours flottant au niveau de son logement 19, mais n'est plus en ccntact avec les passages qui coopéraient avec ses épaulements. Ainsi, lors de l'emmanchement d'un autre connecteur, en regard des extrémités 32 du contact, celles-ci vont pouvoir également s'orienter d'une certaine valeur, afin

de s'enclencher dans les orifices qui vont correspondre aux extré-

mités 32.

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Une fois ces diverses séquences terminées, l'opération suivante consiste à remonter la tige du vérin munie de sa coiffe et à déplacer la table 4 de la machine d'une certaine quantité pour établir à nouveau le processus de connexion électrique avec un autre connecteur en regard d'orifices correspondants de la carte. Ainsi, ce procédé permet d'obtenir une connexion très rigoureuse en évitant tous les inconvénients mentionnés précédemment, inconvénients qui provenaient du type de connecteur utilisé

dans lequel les contacts étaient montés solidaires du corps isolant.

Il est bien évident qu'un tel procédé marcherait aussi bien pour l'emploi d'un connecteur comportant moins de contacts, voir qu'un seul. Ce procédé est avantageux, notamment dans le cas d'un connecteur à plusieurs contactso le problème du centrage et d'introduction entre les axes définis par les contacts et les

axes définis par les orifices est résolu.

Bien évidemment, la description de la machine permettant d'utili-

ser un tel procédé, n'a étà décrit que très schématiquement et il est bien évident qu'un changement d'un ou plusieurs organes

procurant un même résultat, rentrerait dans le cadre de l'inven-

tion.

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Claims (8)

REVENDICATIONS.

1) - Connecteur comportant un contact mâle (101) apte à coopérer avec un contact femelle (102)-caractérisé par le fait que ledit contact femelle (102) comprend dans un corps (14) un orifice (103) ayant une section 0 2, ledit contact mâle étant constitué d'une pièce oblongue comportant au moins une première partie (105) ayant une section de valeur 0 I supérieure à celle de 1 2 de l'orifice dudit contact femelle (102) et une deuxième partie (106) d'une section de valeur 5 3, ladite valeur f 3 étant inférieure à 0 2 de la section dudit orifice (103), ladite seconde partie terminant ledit contact mâle en étant reliée à ladite première partie (105) par une troisième partie (107) à section progressive

dont la valeur passe de 9 1 à * 3.

2) - Connecteur selon la revendication I caractérisé par le fait que ladite troisième partie (107) à section progressive est en

forme de tronc de cône.

3) - Connecteur selon l'une des revendications 1 et 2 caractérisé

par le fait qu'il comporte au moins une couronne de préhension

(28), située sur ladite première partie (105), et centrée sur cel-

le-ci, la valeur de la section de cette dite couronne étant supé-

rieure à celle de ladite première partie.

4) - Procédé d'insertion d'un contact mâle dans un contact femelle formant connecteur, ledit contact femelle comprenant un orifice ayant une section 0 2, le contact mâle étant constitué d'au moins une première Fpartie ayant une section 0 I légèrement supérieure de la section 0 2, d'une deuxième partie d'une section b 3, ladite section 0 3 étant inférieure à la section 0 2, ladite seconde partie terminant ledit contact mâle étant reliée à la première partie par une troisième partie à sections progressives

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de 0 1 à 3, le procédé se caractérisant par le fait qu'il consiste dans une première phase: - a amener ladite seconde partie sensiblement en regard dudit orifice du contact femelle, tout en exerçant un maintien latéral dudit contact mâle, dans une seconde phase - à amener, par translation longitudinale, ladite seconde partie dans ledit orifice femelle jusqu'à ce que la troisième partie vienne

au contact du bord dudit orifice.

dans une troisième phase: - a relâcher le maintien latéral dudit contact mâle, et, dans une quatrième phase:

- a exercer, simultanément, une pression longitudinale pour intro-

duire ladite deuxième partie dans l'orifice de la partie femelle.

5) - Procédé selon la revendication 4 caractérisé par le fait que le maintien latéral dudit contact mâle s'effectue dans un corps comportant un logement en creux ayant au moins deux sections intérieures différentes, ledit contact male ayant une quatrième partie d'une section extérieure sensiblement égale, et la plus petite des deux sections intérieures dudit logement, ladite quatrième partie étant maintenue dans cette plus petite section pendant la première et seconde phases, et étant dégagée dans cette petite section par glissement dudit corps par rapport audit contact pour que ladite quatrième partie vienne en regard

de la plus grande section.

6) - Dispositif d'insertion d'un contact mâle dans un contact femelle, ledit contact femelle comprend dans un corps un orifice ayant une section 0 2, ledit contact mâle étant constitué d'une pièce oblongue comportant au moins une première partie ayant une section de valeur X I supérieure à celle 2 de l'orifice dudit contact mâle d'une deuxième partie d'une section ayant une valeur ó 3 ladite valeur 0 3 étant inférieure à 0 2 de la

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section dudit orifice, ladite seconde partie terminant ledit contact mâle en étant reliée à ladite première partie par une troisième partie à section progressive dont la valeur passe de 0 I à

3, et au moins une couronne de préhension située sur ladite pre-

mière partie et centrée sur celle-ci la valeur de la section de cette dite couronne étant supérieure à ladite section 0 3 de ladite première partie caractérisé par le fait qu'il comprend: -une première pièce de support (4) dudit contact femelle, - une deuxième pièce de préhension (15) comportant au moins un première alésage (361 dont la section est complémentaire de ladite couronne, de façon que ce dit premier alésage enserre ladite couronne, - un deuxième alésage (38), dont la section est supérieure audit premier alésage de façon que ladite couronne puisse coulisser librement dans cette dite seconde section, cedit deuxième alésage (38) étant contigu audit premier alésage (36), - une troisième pièce de poussée (50) ayant une butée (56, 57) apte à coulisser dans ledit second alésage pour venir coopérer avec ladite couronne quand ledit contact mâle est disposé dans

ladite deuxième pièce.

7) - Dispositif selon la revendication 6 caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens commandables pour translater ladite

deuxième pièce (15) par rapport à ladite première (4).

8) - Dispositif selon l'une des revendications 6 et 7 caractérisé

par le fait qu'il comporte des moyens commandables pour transla-

ter ladite troisième pièce (50) par rapport à ladite première (4).