FR2556264A1 - Outil de percussion rotatif ou non rotatif, notamment foret pour chevilles - Google Patents

Abstract

CET OUTIL CONVIENT POUR ETRE INSERE PAR SA TIGE2 DANS LE MANDRIN A TROIS MORS D'UNE MACHINE PORTATIVE. LA TIGE2 PRESENTE UN MOLETAGE LONGITUDINAL3 QUI S'ETEND SUR UNE PARTIE AU MOINS DE SA LONGUEUR. SUIVANT LA FORME EN SECTION DROITE DES MORS DU MANDRIN, ON OBTIENT AINSI UNE PENETRATION PLUS OU MOINS ACCENTUEE DANS LE MOLETAGE3, C'EST-A-DIRE UNE LIAISON PAR SURETE DE FORME ET NON PLUS SEULEMENT PAR SERRAGE ENTRE LA TIGE2 DE L'OUTIL ET LE MANDRIN. L'INVENTION EST APPLICABLE EN PARTICULIER AUX FORETS POUR CHEVILLES UTILISES DANS LES PERCEUSES A PERCUSSION.

Description

L'invention part d'un outil de percussion et/ou rotatif qui convient pour être inséré par sa tige dans le mandrin à trois mors d'une machine portative.

Les tiges de tels outils sont lisses ou possèdent des creux fermés en direction axiale et dans lesquels peuvent pénétrer les mors d'un mandrin de serrage en vue de la transmission du couple de rotation. Dans le premier cas, l'entraînement en rotation sûr de l'outil dépend du serrage radial plus ou moins fort de la tige d'outil par les mors du mandrin. Dans le deuxième cas, l'entraînement en rotation de l'outil s'effectue certes par la pénétration des mors du mandrin dans les creux de la tige, ce qui établit une liaison par sûreté de forme, de sorte qu'il ne dépend pas du serrage radial des mors. Cependant, outre les coûts de fabrication élevés pour de telles tiges d'outil, cette méthode d'entraînement en rotation présente l'inconvénient de ne convenir qu'à des outils dont la tige possède un certain diamètre minimal.La méthode ne convient pas pour des diamètres de tige plus petits parce qu'il n'y a pas assez de place pour loger les creux - fermés en direction axiale - dans la mince tige.

L'invention vise notamment à remédier aux inconvénients décrits ci-dessus de l'état de la technique.

Selon l'invention, la tige d'outil présente un moletage longitudinal qui s'étend sur une partie au moins de la longueur totale de la tige d'outil.

Comparé à l'état de la technique, un outil ainsi réalisé a l'avantage de pouvoir être fabriqué plus économiquement et de convenir dans la même mesure à tous les diamètres de tiges d'outils.

Grâce à la structure en section droite prévue par l'invention sur la tige d'outil, celle-ci peut être insérée et serrée, sans que cela demande une attention particulière en ce qui concerne l'orientation en rotation, dans tous les mandrins de serrage du commerce. Il s'établit alors - suivant la forme en section droite des mors du mandrin - une pénétration plus ou moins profonde des mors dans les rainures longitudinales formées par le moletage de la tige d'outil.

La liaison par sûreté de forme ainsi établie ne dépend pas de la pression de serrage des mors, de sorte que les outils réalisés selon l'invention conviennent également de façon particulièrement avanta- geuse aux applications demandant, outre une transmission sûre du couple de rotation à l'outil, une certaine mobilité axiale relative de la tige d'outil par rapport au mandrin. Ceci est particulièrement avantageux dans le cas des forets à employer dans les perceuses à percussion. Il importe en effet, dans cette application, que l'énergie d'impact appliquée à l'extrémité intérieure de la tige soit transmise par celle-ci - en rencontrant le moins de résistance possible - jusqu'à la pointe du foret, donc sans qu'une partie au moins de cette énergie soit absorbée par le serrage dans le mandrin.

Il est particulièrement avantageux que le nombre de dents du moletage soit divisible par trois, quel que soit le diamètre de la tige. Ceci permet en effet, en cas d'utilisation de mandrins à trois mors, un verrouillage-serrage uniformément réparti dans le sens circonférentiel de la tige, et l'outil tourne parfaitement rond.

Lorsque la tige d'outil présente à son extrémité intérieure libre un collet sans moletage, on obtient l'avantage que ce collet, en coopération avec les bords des mors tournés vers lui, empêche l'outil de tomber du mandrin et limite la course axiale de la tige.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation non limitatif, ainsi que du dessin annexé, sur lequel
- la figure 1 est une vue en élévation d'un foret réalisé selon l'invention; et
- la figure 2 est une coupe de la tige de ce foret, prise suivant la ligne II-II de figure 1.

Sur le dessin, 1-désigne un foret dit "pour chevilles", dont la tige 2, par laquelle il est serré dans un porte-outil-, présente un moletage 3 s'étendant parallèlement à l'axe du foret. Le moletage 3 forme une denture relativement grossière, avec un pas de l'ordre de 1 à 2 mm. Les dents 4 du moletage 3 présentent une section droite au moins à peu près en dièdre. Le diamètre de la partie moletée 3 de la tige d'outil 2 est au moins à peu près égal au diamètre de la partie lisse de la tige.

Le pas du moletage 3 est choisi de manière qu'on obtienne un nombre de dents qui, quel que soit le diamètre de tige, est divisible par trois. Ceci assure que les forets de tous les diamètres, lorsqu'ils sont serrés dans des mandrins à trois mors, sont tenus en des points uniformément répartis cîrconférentiellement et bien sur l'axe, de sorte. qu'ils tournent parfaitement ronds.

A son extrémité libre, la tige 2 présente un collet 5 qui n'est pas moleté et qui possède avantageusement le mzeme diamètre que la partie restante de la tige 2. Suivant la forme en section droite des mors du mandrin, non représenté, les mors pénètrent plus ou moins profondément entre les dents 4 du moletage 3. On obtient donc ainsi une liaison d'entraînement par sûreté de forme qui est plus ou moins complète entre les mors et la tige 2 du foret 1. Le mouvement axial éventuel du foret 1 est limité dans ce cas par le fait que le bord 6 du collet 5, situé du côté de la partie moletée 3 de la tige 2, vient buter contre les bords des mors du mandrin, qui ont pénétré jusqu'à un certain degré entre les dents 4. Le foret ne peut donc pas tomber du mandrin.

Les mandrins du commerce ont des longueurs de mors différentes. Pour que le foret 1 soit utilisable dans tous les mandrins courants, la partie moletée 3 de la tige 2 s'étend axialement sur une longueur d'au moins 35 et de tout au plus 45 mm.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Outil de percussion et/ou rotatif convenant pour être inséré par sa tige dans le mandrin à trois mors d'une machine portative, caractérisé en ce que la tige d'outil (2) présente un moletage longitudinal (3) qui s'étend sur une partie au mo#ins de la longueur totale de la tige d'outil (2).

2. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le nombre de dents du moletage (3) est divisible par trois, quel que soit le diamètre de la tige.

3. Outil selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la tige d'outil (2) présente un collet (5) non moleté à son extrémité libre.

4. Outil selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le diamètre extérieur de la partie moletée (3) de la tige d'outil (2) est au moins approximativement égal au diamètre de la partie non moletée de la tige d'outil (2).

5. Outil selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le moletage longitudinal forme une denture grossière d'un pas de l'ordre de 1 à 2 mm.

6. Outil selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les différentes dents (4) du moletage longitudinal possèdent une section droite essentiellement en dièdre.

7. Outil selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la partie moletée (3) de la tige d'outil (2) s'étend sur une longueur axiale d'au moins 35 et de tout au plus 45 Em.