FR2547983A1 - Appareil pour la mise en place de plombs sur un fil de peche sportive - Google Patents

Abstract

L'APPAREIL, POUR LA MISE EN PLACE DE PLOMBS SUR UN FIL 9 DE PECHE SPORTIVE, EST CARACTERISE PAR LE FAIT QU'IL EST CONSTITUE PAR UNE PINCE QUI COMPORTE: UNE PREMIERE POIGNEE 1; UNE SECONDE POIGNEE 2, MOBILE PAR RAPPORT A LA PREMIERE POIGNEE, GENERALEMENT GRACE A UNE ARTICULATION A PIVOT 3; UNE MATRICE 4 SOLIDAIRE DE LA PREMIERE POIGNEE; UN POINCON 6 MOBILE PAR RAPPORT A LA MATRICE SOUS L'EFFET DU DEPLACEMENT RELATIF DES POIGNEES; DES CAVITES COMPLEMENTAIRES EN REGARD MENAGEES DANS LA MATRICE ET DANS LE POINCON; UNE RESERVE 8 DE PLOMBS FILIFORMES; DES MOYENS D'AVANCE 10 POUR PRESENTER A L'UNITE LES PLOMBS 11 ENTRE LESDITES CAVITES; ET DES MOYENS DE GUIDAGE POUR PRESENTER LE FIL 9 EN POSITION APPROPRIEE DANS LE POSTE DE SERTISSAGE. APPLICABLE AU SERTISSAGE DE PLOMBS SUR UN FIL DE PECHE.

Description

L'invention est relative à la mise en place de plombs sur un fil de pêche sportive.

Actuellement, lorsque le pêcheur veut équiper de plombs la ligne, qu'il s'agisse du fil principal ou du Bas de ligne, pour réaliser une plombée adaptée aux conditions de la pêche (courant, profondeur, genre de poisson à pêcher, etc...), il procède manuellement ou à l'aide d'instruments inappropriés, ce qui est malcommode en raison, d'une part, de la petitesse des plombs et, d'autre part, du serrage incontrôlé qui est obtenu.

Par exemple, il est habituel que le pêcheur assujettisse une bille de plomb qui de fabrication a été fendue et conformée en V, en plaçant le fil dans le V, contre l'âme centrale, et en serrant le V avec les dents Ou en l'écrasant avec une pierre ou un marteau. L'opération de sertissage, outre qu'elle est délicate à réaliser car le pêcheur doit tout à la fois tenir le fil en bonne place et le morceau de plomb en V, et appliquer la force de serrage pour réaliser le sertissage, ne permet pas de doser le serrage du plomb sur le fil. Sur ce dernier point, le plomb peut soit ne pas être assez serré, auquel cas il risque de glisser de lui-même, soit être trop serré, auquel cas il risque de détériorer le fil en l'écrasant et interdit tout réglage de position le long du fil par glissement forcé.

L'invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients en fournissant un appareil de mise en place des plombs sur le fil de pêche qui soit d'un maniement aisé et sûr.

A cet effet, l'appareil selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il est constitué par une pince qui comporte : une première poignée 8 une seconde poignée, mobile par rapport à la première poignée, généralement grâce à une articulation à pivot; une matrice solidaire de la première poignée ; un poinçon mobile par rapport à la matrice sous l'effet du déplacement relatif des poignées des cavités complémentaires en regard ménagées dans la matrice et dans le poinçon ; une réserve de plombs filiformes ; des moyens d'avance pour présenter à l'unité les plombs entre lesdites cavités ; et des moyens de guidage du fil, sur une zone duquel un plomb doit être serti, agencés pour présenter ladite zone de fil sur le trajet du plomb en la maintenant sensiblement perpendiculaire, d'une part, à la direction de déplacement du poinçon par rapport à la matrice et, d'autre part, à un plan contenant ledit plomb filiforme à sertir.

Les plombs à sertir peuvent se présenter sous forme séparée ou sous forme continue. Dans le premier cas, ils sont avantageusement préformés en U et contenus dans un magasin à ressort en étant soit l'un contre l'autre dans des plans paralleles, à la manière d'agrafes dans un magasin d'agrafeuse,soit dans un même plan, les uns à la suite des autres. Dans le second cas, les plombs se présentent sous la forme d'un cordon continu non préformé, rectiligne ou en bobine, ou au contraire préformé pour avoir l'allure d'une succession d'ondes dont chacune est sensiblement en U ; pour obtenir les plombs unitaires successifs à partir du cordon continu, on a recours à des moyens de sectionnement constitués par une lame mobile ou encore par le bord de la matrice ou du poinçon.

Les moyens de guidage sont avantageusement constitués par des entailles et/ou des guide-fil portés par la matrice et/ou le poinçon.

On comprendra bien l'invention à la lecture de la description qui va suivre et en référence aux dessins annexés dans lesquels - les figures 1 et 2 sont des vues schématiques en perspec
tive montrant la structure générale d'un appareil du
type pince selon deux modes de réalisation de l'invention - les figures 3 et 4 sont des coupes verticales montrant la
matrice, le poinçon, un plomb et le fil, respectivement
en debut et en fin de sertissage ;; - la figure 5 est une vue partielle en perspective
montrant, pour la pince de la figure 1, le fil et le
magasin de plombs séparés préformés - la figure 6 est une vue partielle en perspective
montrant, pour la pince de la figure 2, le magasin de
plombs séparés préformés - la figure 7 est une vue partielle en perspective
montrant, pour une pince analogue à celle de la figure 2,
le magasin de plombs se présentant en continu sous la
forme d'une succession d'ondes en U - la figure 8 montre, en élévation schématique, une pince
pour le sertissage de plombs à partir d'une réserve
continue en bobine - les figures 9 à 11 montrent, en coupe verticale, les
phases de sertissage avec la pince de la figure 8 ;; - la figure 12 montre, en perspective, une variante des
moyens d'avance du cordon pour la pince de la figure 8 - les figures 13 et 14 montrent, vue en bout, la pince de
la figure 1 équipée des moyens de réglage de sertissage
et, selon deux dispositions, des moyens de guidage du
fil - les figures 15 et 16 sont des vues analogues aux figures
8 et 9 relativement à la pince de la figure 2 ou de la
figure 8
La pince selon l'invention, représentée suivant trois modes de réalisation aux figures 1, 2 et 8, comporte deux poignées d'actionnement 1, 2 qui sont mobiles l'une par rapport à l'autre, par exemple grâce à une articulation à pivot 3. La poignée 1 porte solidairement une matrice 4 qui présente une cavité de sertissage 5.La poignée 2 porte ou commande un poinçon 6 qui présente une cavité de sertissage 7 complémentaire de la cavité 5 de la matrice 4 pour définir avec elle, en position de fin de sertissage (figure 4), un volume fermé de profil courbe, par exemple cylindrique ou sphérique.

A l'intérieur de la pince est prévue une réserve 8 de plombs destinés à être sertis à l'unité sur un fil de pêche 9. Les plombs sont délivrés vers l'avant, entre la matrice et le poinçon, par des moyens d'avance 10 sollicitant la réserve 8 en continu (figures 1 et 2) ou en discontinu (figure 8).

Pour présenter le fil en position convenable en vue du sertissage, la pince comporte des moyens de guidage, visibles seulement aux figures 13 à 16, qui sont agencés pour que le fil, dans sa zone qui doit recevoir un plomb par sertissage, soit présenté entre la matrice et le poinçon, sensiblement perpendiculairement à la direction F de déplacement relatif de la matrice et du poinçon et egalement à un plan contenant ce plomb.

Alors que, dans les modes de réalisation des figures 1 et 2, les plombs à sertir sont préformés en U, dans le mode de réalisation de la figure 8, ils sont présentés entre la matrice et le poinçon à l'état rectiligne.

On a montré aux figures 3 et 4 le mode de sertissage avec les pinces des figures 1 et 2. Le plomb il à sertir est en forme générale de U , au début du sertissage (figure 3), il est reçu par son âme centrale dans la cavité 7 du poinçon 6, ses branches étant dirigées vers la cavité 5 de la matrice 4. Le fil 9 est présenté par ses moyens de guidage sur le trajet du plomb pendant le sertissage, de manière à être reçu par le plomb et à venir s'y loger intérieurement, en appui sur l'âme centrale, c'est-à-dire à distance des extrémités libres du plomb.

Quand le poinçon et la matrice se rapprochent, les extrémités libres du plomb s'engagent dans la cavité 5 de la matrice et se referment progressivement sur le fil 9, le plomb présentant, en fin de sertissage, la forme d'un anneau serré fermement sur le fil.

Dans les pinces des figures 1 et 2, les moyens d'avance des plombs sont constitués par un ressort de compression 12 logé dans un magasin 13 qui est solidaire du corps du poinçon et qui reçoit les plombs disposés en barette. Le ressort 12 sollicite en permanence les plombs vers le poinçon 6, à la manière de ce qui est connu pour les agrafeuses.

On a montré à la figure 5 une disposition des plombs 11 dans le magasin 13 suivant laquelle les plombs sont séparés, en appui les uns contre les autres, dans des plans parallèles adjacents, comme des agrafes.

Avec un tel agencement de plombs en réserve, il faut que le fil 9, dont on sait qu'il doit se présenter sensiblement perpendiculairement au plan du plomb à sertir, soit orienté, entre la matrice et le poinçon, pratiquement suivant la direction longitudinale de la pince, montré aux figures 1 et 5.

On a montré à la figure 6 une autre disposition des plombs 11 dans le magasin 13 suivant laquelle les plombs sont séparés, en appui les uns contre les autres, nais placés cette fois en file dans un même plan.

Avec un tel agencement de plombs en réserve, il faut que le fil 9, devant se présenter sensiblement perpendiculairement au plan du plomb à sertir, soit orienté pratiquement suivant une direction transversale à la pince, comme montré à la figure 2, c'est-a-dire perpendiculairement à la direction du fil montrée aux figures 1 et 5.

On a montré à la figure 7 une autre disposition encore des plombs 11 dans le magasin 13, suivant laquelle les plombs, par rapport à ceux de la figure 6, sont agencés géométriquement de la même manière mais sont solidaires les uns des autres pour constituer une succession d'ondes. La séparation du premier plomb pour le sertissage, peut se faire soit par le poinçon lui-même dans son mouvement de déplacement par rapport au magasin, soit par une lame, du genre de celle qui sera décrite à propos du mode de réalisation des figures 8 à 11.

Avec l'agencement de plombs de la figure 7, le fil est présenté dans la pince comme montré à la figure 2 pour l'agencement de plombs de la figure 6.

Avec la pince des figures 8 à 11, les plombs en attente ne sont ni séparés, ni préformés. La réserve 8 est constituée par un cordon continu 11'à partir duquel les plombs unitaires sont successivement coupés, préformés puis sertis lors du même cycle de sertissage.

Le cordon 8 peut se présenter sous forme rectiligne dans l'exemple représenté, on a cependant adopté une réserve en bobine 14.

L'avance pas-à-pas du cordon 11' vers le poste de sertissage est du type à friction. Une lame souple 15 inclinée est portée a une extrémité par un prolongement de la poignée 2 ; l'autre extrémité de la lame 15 appuie sur le cordon 1l' au-delà de la bobine, elle-même portée par un prolongement de la poignée 1. Lors du rapprochement des poignées 1,2, la lame appuie élastiquement sur le cordon et le sollicite par friction vers le poste de sertissage, à l'aplomb de la cavité 5 de la matrice 4, après avoir traversé un canal de guidage 20.

L'extrémité avant du cordon 11' vient en appui contre une butée 16 de limitation, portée par le corps de la matrice 4, qui définit la longueur dlun plomb unitaire 11 à sertir.

Le corps du poinçon 6 porte une lame coupante 17 dont le rôle est de sectionner le cordon 111 à la longueur définie par la butée 16. La butée 16 et la lame 17 sont disposées de part et d'autre de la cavité 5 de la matrice.

Le corps du poinçon 6 porte également un pointeau 18, parallèle à la direction F de sertissage et traversant axialement le corps du poinçon en 18'.

La lame coupante 17 et le pointeau 13 sont, comme indiqué, portés par le corps du poinçon 6 par l'intermediaire dlun coulisseau 19 sur lequel ils sont montés rigidement. Les longueurs et positions respectives de la lame coupante et du pointeau sont telles que, en fin de course de sectionnement (figure 10), la lame 17 forme butée pour le cordon 11' en attente et le pointeau 18 est engagé dans la cavité 5 de la matrice pour déformer le plomb 11 qui vient d'être coups et qui reposait par ses extrémités sur les bords de la cavité 5.

En fin de cette course de sectionnement, c'est-a-dire lorsque le doigt 32 que porte la face arrière de la lame 17 arrive en butée contre le massif 33 dans lequel est percé le canal de guidage 20, la position du pointeau 18 est telle, en profondeur à l'intérieur de la cavité 5, que là distance qui sépare l'extrémité du pointeau du fond de la cavité est égale à l'épaisseur du plomb qui va être serti dans ladite cavité (figure 11). Ainsi le pointeau n'interfèrera pas avec le plomb 11 tout au long de l'opération de sertissage et ledit plomb pourra être complètement refermé sur lui-meme. Dans le même temps, la lame 17 conserve une position telle qu'elle constitue une butée permanente pour le cordon continu 11' en attente.

Un ressort à boudin, logé en 34 entre le sommet du coulisseau 19 et le fond du corps du poinçon repousse naturellement le coulis seau en direction de la partie du corps du poinçon dans laquelle est formée la cavité 7, ainsi qu'il est schématisé par la fleche 35. Ce ressort est assez raide pour résister à la déformation à l'instant du sectionnement du cordon de plomb.

La position relative du poinçon et de la matrice, en fin de sertissage, sont définies par une butée 21 fixée au corps du poinçon 6, de préférence de manière réglable, et propre à venir, en fin de course de sertissage, contre un épaulement 22 de la matrice 4.

L'utilisation de la pince des figures 8 à 11 est la suivante. Le fil 9 est placé entre le poinçon et la matrice, transversalement au plan général de la pince.

Les poignées 1,2 sont rapprochées, ce qui provoque successivement la descente du coulisseau 19 pour le sectionnement du cordon 11' par la lame 17 et la déformation du plomb 11 dans la cavité 5 par le pointeau 18, le fil étant éventuellement légèrement chassé transversalement par le pointeau, puis la descente complete du corps du poinçon 6 pour le sertissage du plomb sur le fil, les extrémités du plomb venant se loger dans la cavité 6 du poinçon et se rapprochant progressivement l'une de l'autre jusqu'à fermeture de l'anneau.

On a montré à la figure 12 une variante des moyens d'avance 10. Sur cette figure, le poussoir souple 15 est remplacé par un galet 23 à gorge dont le mouvement de rotation est commandé par la rotation relative des poignées 1,2 et qui coopère par friction avec le cordon 11; de plomb en attente.

On a montré schématiquement aux figures 13 à 16 des moyens de guidage utilisables pour maintenir le fil 9 en position appropriée dans la pince pendant le sertissage.

Les agencements des figures 13 et 14 sont applicables aux pinces du genre de celle de la figure 1 dans laquelle la partie de fil qui reçoit le plomb serti s'étend sensiblement longitudinalement par rapport à la pince.

Sur la figure 13, le fil 9 est guidé sur le poinçon 6 et sur la matrice 4. Le poinçon porte à l'avant une entaille verticale centrale 24 et, sur sa face supérieure, un moyen d'immobilisation du fil, par exemple une lame élastique 25 agencée pour pincer le fil contre la face supérieure du corps du poinçon. La matrice porte, à l'arrière de sa cavité de sertissage, un guide-fil 26 et, sur le cette, un autre guide-fil 27, par exemple du type à queue de cochon. Entre le guide-fil 26 et l'entaille 24, le fil 9 s'étend ainsi dans un plan vertical longitudinal de la pince.

Dans la variante de la figure 14, le fil 9 est porté et guidé seulement par le poinçon 6. Celui-ci est muni, comme dans la figure 13, de la lame élastique 25 et de l'entaille 24; quant aux guide-fil 26,27, ils sont ramenés sur le poinçon dans des positions correspondantes.

Les agencements des figures 15 et 16 sont applicables aux pinces du genre de celles des figures 2 et 8 dans lesquelles la partie du fil qui reçoit le plomb serti s'étend transversalement au plan général de la pince.

Sur la figure 15, le poinçon 6 porte un guide-fil 28, qui peut être remplacé par une lame élastique analogue à la lame 25 des figures 13 et 14, et la matrice 4 porte, sur une face latérale et dans le même plan transversal que le guide-fil 28, un guide-fil 29, par exemple en queue de cochon. Le fil 9 passe ainsi d'une face latérale de la pince à l'autre en traversant transversalement le poste de sertissage.

Dans la variante de la figure 16, le fil 9 est porté et guidé seulement par le poinçon 6. Celui-ci est muni, comme dans la figure 15, du guide-fil 28; sa face supérieure porte un second guide-fil 30 , dans la même zone transversale.

Pour le sertissage, le fil fait ainsi pratiquement un tour sur le poinçon 6. Le cas échéant, les guide-fil 28 et 29 peuvent être constitués par un guide-fil unique.

On a également montré aux figures 13 à 16 une autre caractéristique, applicable en particulier aux pinces des figures 1 et 2. Cette caractéristique vise la limitation de la course de sertissage, et donc le degré de serrage du plomb sur le fil. La matrice 4 porte une vis verticale 31 dont la tête est accessible à l'utilisateur et dont l'ex- trémité opposée à la tête est dirigée vers le poinçon 6.

On comprend que la position de la vis 31 par rapport à la matrice définit la position relative du poinçon et de la matrice en fin de sertissage.

La vis 31 peut remplacer la vis 21 des figures 8 à 11.

I1 ressort de ce qui précède que l'appareil selon l'invention permet la pose aisée et rapide des plombs sur une ligne de pêche.

De plus, le sertissage peut se faire en réglant le serrage, ce qui permet, d'une part, de ne pas détériorer le fil comme par le passé et, d'autre part, si on le désire, de déplacer à force les plombs sur le fil.-
Naturellement, l'invention n'est pas limitée au mode d'application non plus qu'aux modes de réalisation qui ont été mentionnés et l'on pourrait concevoir diverses variantes sans sortir pour autant du cadre de ladite invention.

Ainsi, le cordon continu 11' peut présenter, selon un pas régulier, des encoches ou prédécoupes 36, visibles à la figure 12, dont le rôle est de faciliter la coupe du cordon 11' à l'instant de la descente de la lame 17.

En variante également, la pince des figures 8 à 12 peut etre simplifiée aux deux seules branches 1 et 2 s'articulant d'un seul côté du pivot 3. Cette variante simplifiée conviendra notamment dans les cas où le plomb à plier sera d'un diamètre de fil inférieur ou égal à un millimètre. En revanche, dans les cas où le fil de plomb à plier sera-d'un diamètre supérieur à un millimètre, c'est à dire dans les cas où'des efforts de pression importants seront à exercer selon la direction F, les branches 1 et 2 de la pince selon l'invention s'étendront de part et d'autre du pivot 3, ainsi qu'il est d'ailleurs représenté à la figure 8, de sorte qu'un bras de levier plus ou moins important autorise sous un effort réduit le pliage du plomb 11.

En variante d'entraînements successifs du coulisseau 19 puis du corps du poinçon 6, il est possible d'utiliser la construction de la figure 17 qui se définit et fonctionne de la manière ci-après exposée.

Comme précédemment, le coulisseau 19 mobile à l'intérieur du corps du poinçon entre le fond 37 de ce corps et sa position de descente maximale pour plier le plomb 11 comprend la lame coupante 17 et le pointeau 18 qui traverse le corps 6 par l'orifice 18', au droit de la cavité 7.

La face avant 38 du corps du poinçon 6 porte une lame flexible 39 qui est fixée par sa partie supérieure à la poi genre 2 , par des vis 40, et dont la partie inférieure est légèrement courbée ou inclinée vers l'avant en forme de spatule, ainsi qu'il est repéré par 41. Complémentairement, la matrice 4 présente sur sa face supérieure avant un plan in cliné 42 en direction duquel descend la spatule 41 de la lame 39 lorsque l'utilisateur rapproche les poignées 1 et 2.

La lame 39 est complétée d'un doigt 43 qui émerge de sa face arrière, traverse le corps du poinçon 6 par une lumière 44 oblongue et s'étend jusqu'au coulisseau 19 qutil pénètre légè- rement grâce à un trou borgne 45 percé dans la face avant dudit coulisseau.

En fin du sectionnement du plomb 11, ainsi qu'il a été décrit à propos de la pince des figures 8 à 12, la lame 17 arrive en butée contre le massif 33 par l'intermédiaire de son doigt 32. Le pointeau 18 est alors en profondeur à sa position de descente maximale selon laquelle le plomb 11 a été plié en U et la distance qui sépare l'extrémité du pointeau 18 du fond de la cavité 5 est égale à l'épaisseur du plomb qui va être serti dans ladite cavité.

Simultanément, la spatule 41 est venue au contact du plan incliné 42 et s'est relevé comme il a été indiqué par la flèche 46, de sorte que le doigt 43 est sorti du trou borgne 45 et laisse libre le coulisseau 19. il est ainsi possible, lorsque l'on poursuit le rapprochement des poignées 1 et 2, de faire descendre le corps du poinçon 6 en direction de la matrice 4 et de sertir le plomb 11 entre les cavités 5 et 7 alors que le mouvement de descente du coulisseau 19 est arrêté.

En retour, en relevant le corps du poinçon 6, le doigt 43 viendra à pénétrer le trou borgne 45 et entraînera dans le même mouvement de retour le relevement du coulisseau 19 sur lequel sont fixés le pointeau 18 et la lame 17 de manière à libérer le plomb serti et à autoriser le passage d'une nouvelle longueur de plomb enroulée en continu selon 11'.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Appareil pour la mise en place de plombs sur un fil (9)

de pêche sportive, caractérisé par le fait qutil est

constitué par une pince qui comporte : une première

poignée (1) ; une seconde poignée (2), mobile par

rapport à la première poignée, généralement grâce à une

articulation à pivot (3) ; une matrice (4) solidaire

de la première poignée ; un poinçon (6) mobile par

rapport à la matrice sous l'effet du déplacement

relatif des poignées ; des cavités complémentaires

(5,7) en regard ménagées dans la matrice et dans le

poinçon ; une réserve (8) de plombs filiformes ; des

moyens d'avance (10) pour présenter à l'unité les

plombs (11) entre les dites cavités ; et des moyens

(24-30) de guidage du fil, sur une zone duquel un plomb

(11) doit être serti, agencés pour présenter ladite

zone de fil sur le trajet du plomb en la maintenant

sensiblement perpendiculaire, d'une part, à la direc

tion de déplacement (F) du poinçon par rapport à la

matrice et, d'autre part, à un plan contenant ledit

plomb filiforme à sertir.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le

fait que les cavités complémentaires (5,7) définissent

un volume cylindrique.

3. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le

fait que les cavités complémentaires (5,7) définissent

un volume sphérique.

4. Appareil selon l'une quelconque des revendications

1 à 3, caractérisé par le fait que la réserve (8) de

plombs (11) est constituée par un alignement de plombs

distincts préformés en U, disposés les uns contre les

autres dans un magasin (13) à ressort, dans des plans

parallèles.

5. Appareil selon l'une quelconque des revendications

1 à 3, caractérisé par le fait que la réserve (8) de

plombs (11) est constituée par un alignement de plombs

préformés en U, distincts ou liés entre eux, disposés

en file dans un magasin (13) à ressort, dans un même

plan.

6. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à

3, caractérisé par le fait que la réserve (8) de plombs

est constituée par un cordon continu (11'), de préfé

rence en bobine, des moyens d'avance pas-à-pas (15,23)

étant prévus pour délivrer à la matrice une longueur

prédéterminée de cordon, et des moyens de coupe (17)

étant prévus pour sectionner ladite longueur de cordon.

7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé par le

fait qu'il comporte un pointeau (18) pour préformer

ladite longueur de cordon avant le sertissage.

8. Appareil selon la revendication 7, caractérisé par le

fait que le pointeau (18) est porté par un coulisseau

(19) mobile par rapport au corps du poinçon (6), le

pointeau étant susceptible de traverser en 18' ledit

corps de poinçon et la cavité (7) de celui-ci: pour

venir appuyer sur ladite longueur de cordon tronçonnée

et l'enfoncer par déformation dans la cavité (5) de la

matrice (4) jusqu'à une profondeur telle que la dis

tance séparant l'extrémité du pointeau du fond de la

cavité de la matrice est égale à l'épaisseur du plomb

(11) à sertir.

9. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à

8, caractérisé par le fait que les moyens de guidage du

fil comportent au moins une entaille, et/ou un guide

fil, et/ou un moyen de pinçage de fil prévu sur le

corps de poinçon et/ou de matrice.

10. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à

9, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens

réglables (21,31), notammentà vis, propres à définir la

position relative du poinçon et de la matrice en fin

de sertissage.

11. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1-4,

9 et 10, caractérisé par le fait que la zone de fil

devant recevoir le plomb serti s'étend sensiblement

dans le plan général de la pince.

12. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1-3,

6-10, caractérisé par le fait que la zone de fil devant

recevoir le plomb serti s'étend sensiblement perpendi

culairement au plan général de la pince.