FR2540737A1 - Appareil de distribution de cartes a jouer, cartes a jouer et carte d'introduction de donnees pour cet appareil - Google Patents

Abstract

L'APPAREIL COMPREND UN RECEPTACLE 120 POUR UNE PILE DE CARTES 119 A DISTRIBUER; DES MOYENS D'EJECTIONS SUCCESSIVES DES CARTES DE LA PILE HORS DU RECEPTACLE; DES MOYENS DE RECONNAISSANCE DE LA VALEUR DE CHAQUE CARTE DE LA PILE, APTES A LIRE, AVANT CHAQUE EJECTION DE CARTE, UNE INFORMATION PORTEE PAR CELLE-CI ET A TRANSFORMER CETTE INFORMATION EN UN SIGNAL DE VALEUR DE CARTE; DES MOYENS DE COMMANDE, APTES A ASSOCIER AU SIGNAL DE VALEUR DE CARTE AINSI OBTENU UN SIGNAL DE DIRECTION SELON UNE LOI DE DISTRIBUTION PREDETERMINEE; DES MOYENS D'ORIENTATION, FONCTIONNANT EN REPONSE AU SIGNAL DE DIRECTION, APTES A DIRIGER LA CARTE DANS UNE DIRECTION PHYSIQUE D'EJECTION CORRESPONDANT A LA DIRECTION DETERMINEE PAR LES MOYENS DE COMMANDE. L'INFORMATION PORTEE PAR LA CARTE PEUT ETRE PAR EXEMPLE UN CODE A BARRES. IL PEUT ETRE EGALEMENT PREVU UNE CARTE D'INTRODUCTION DE DONNEES DE DISTRIBUTION, LUE PREALABLEMENT A L'EJECTION DE LA PILE DE CARTES.

Description

La présente invention concerne un appareil de distribution de cartes à jouer selon un programme prédéterminé, des cartes à jouer et une carte d'introduction de données pour cet appareil.

De nombreux distributeurs automatiques de cartes ont déja été proposés ; ils ont généralement pour objet de répartir en parts Egales un paquet de cartes introduit dans un réceptacle de l'appareil. Dans l'exemple d'un jeu de bridge, le paquet est ainsi distribué par l'appareil en quatre lots d'un nombre identique de cartes.

Ces appareils ne tiennent cependant aucun compte de la valeur individuelle des cartes , en divisant le paquet initial en quatre parts égales, ils ne font qu'accomplir automatiquement l'opération manuelle classique de distribution des cartes. De cette façon, la donne de chaque joueur est purement aléatoire si le paquet a été préalablement battu.

Si l'on souhaite au contraire affecter à chaque joueur une donne particulière, prédéterminée (par exemple pour reconstituer une partie déjà jouée, ou pour distribuer à plusieurs tables des donnes identiques, dans le cas des concours notamment), il faut alors qu'une personne autre qu'un joueur examine une à une chaque carte pour l'affecter au joueur à qui elle est destinée. Cette opération de tri manuel est fastidieuse ; le risque d'erreur est en outre important.

Un des buts de l'invention est de proposer un appareil qui puisse procéder automatiquement à une distribution selon une loi ou un programme prédéterminé, sans pour autant procéder à un tri préalable du jeu de cartes, et notamment pour procéder à une telle distribution sans qu'il soit nécessaire de faire intervenir une personne autre qu'un joueur pour examiner une à une la valeur de chaque carte avant sa distribution.

La loi de distribution peut être une loi aléatoire. L'appareil détermine alors une donne, il la memorise et effectue ensuite pour chaque payuet.introduit en vrac dans l'appareil autant de distributions de cartes qu'il est nécessaire, toujours selon la même loi. L'appareil permet ainsi, par exemple lors d'un concours, de répéter à chaque table la même donne à partir d'un paquet introduit chaque fois en vrac, c'est- -dire=dont l'ordre des cartes est quelconque et différent d'une table à l'autre.

A cet effet, le distributeur comprend un réceptacle pour une pile de cartes à distribuer . des moyens d'éjection successive des cartes de la pile
hors du réceptacle . des moyens de reconnaissance de la valeur de chaque
carte de la pile, aptes à lire, avant chaque éjection
de carte, une information portée par celle-ci et à
transformer cette information en un signal de valeur de carte . des moyens de commande, aptes à associer au signal de
valeur de carte ainsi obtenu un signal de direction selon
une loi de distribution prédéterminée;; . des moyens d'orientation, fonctionnant en réponse au
signal de direction, aptes à diriger la carte dans une
direction physique d'éjection correspondant à la
direction déterminée par les moyens de commande.

De préférence, l'éjection hors du réceptacle se fait dans une direction fixe par rapport au réceptacle, et les moyens d'orientation comprennent des moyens d'entraînement du réceptacle en rotation pas à pas, des moyens pour reconnastre la direction physique du réceptacle par rapport à un boîtier fixe, ainsi que des moyens pour faire tourner le réceptacle, préalablement à l'éjection, d'autant de pas qu'il est nécessaire pour que la direction physique de celui-ci corresponde à la direction déterminée par les moyens de commande.

Un autre but de l'invention est de pouvoir également, au lieu d'effectuer la distribution à partir d'une loi aléatoire , lire préalablement une loi de distribution préenregistrée (par exemple lorsqu'il s'agit de reconstituer une partie), soit enregistrée ou transmise a partir de moyens extérieurs à l'appareil (bande magnétique, transmission téléphonique, . . .)soit, selon un aspect avantageux de l'invention, sur une carte de même format que les cartes à jouer et qui sera lue par l'appareil ralablement à la distribution; par exemple en l'introduisant comme première carte de la pile.

Dans ce dernier cas, les moyens de reconnaissance peuvent assurer, en outre, la lecture des informations d'entrée des moyens de commande indiquant, pour chaque valeur de carte, une direction prédéterminée de distribut ion.

L'invention concerne également les cartes utilisées en coopération avec le distributeur : ces cartes peuvent être des cartes à jouer portant un code représentatif de la valeur individuelle de la carte et étant lisible par les moyens de reconnaissance du distributeur.

L'invention propose également, lorsque les moyens de reconnaissance assurent la lecture des infor mations d'entrée des moyens de commande, une carte d'introduction de données portant une série de codes, lisibles par les moyens de reconnaissance du distributeur, représentatifs de la direction de distribution à associer à chaque carte du jeu selon la loi de distribution prédéterminée.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-dessous d'un mode de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels :
. la figure 1 représente une coupe verticale du distributeur de l'invention,
les figures 2 et 3 sont des vues partielles des mécanismes d'entraînement de l'appareil, vus en coupe selon les lignes II-II et III-III, respectivement, de la figure 1,
. la figure 4 montre la disposition de la piste de synchronisation de l'appareil,
. la figure 5 montre un exemple de carte à jouer utilisable avec le distributeur de la figure 1,
. la figure 6 est un détail de la figure 5 montrant la structure du code porté par la carte,
. la figure 7 montre un exemple de carte programme ppur l'introduction d'une donne préenregistrée,
. la figure 8 est un schéma synoptique du circuit électronique de l'appareil.

Sur la figure 1, la référence 101 désigne le motoréducteur d'entraînement du dispositif, qui transmet son mouvement à un arbre 102. Ce motoréducteur, solidaire du corps de l'appareil formé des pièces référencées 103, 104 et 105, entraîne un engrenage 108 et un porte-maneton 109 au moyen d'un dispositif à roueslibreslO6, 107 de telle sorte que, dans un sens de rotation, l'arbre moteur 102 entraîne seulement l'engrenage 108 et, dans autre sens de rotation, il entrain seulement le porte-maneton 109
Dans le premier casa lsengrenage 108 entraine l'arbre central 110 par l'intermédiaire d'un autre engrenage 111, de manière à entraîner l'axe 112 au moyen d'une bielle excentree 113 (ces éléments sont également visibles sur la figure 3) Sur l'axe 112 est monté à pivotement un engrenage 114 venant en prise avec un autre engrenage à denture intérieure 115, ayant un nombre de dents double de celui de l'engrenage 114. On obtient ainsi un train hypocycloidal dont l'engrenage 114 est le satellite et l'engrenage 115, qui est fixe, le planétaire. Dans ces conditions, lorsque le satellite 114 est entraîné par l'excentrique 113, un point de sa circonférence décrit une hypocycloide à deux rebroussements, cest-à-dire un diamètre du cercle primitif du planétaire 115.

De cette manière, on peut animer un chariot d'éjection 116 d'un mouvement rectiligne sinusoïdal à partir d'un mouvement de rotation uniforme du moteur, de façon à éviter tout choc de fin de course. Ce mouvement alternatif est transmis par un maneton 117 dont l'axe est situé au droit de la circonférence primitive de l'engrenage
114.

Le chariot 116 est pourvu d'un talon 118 ayant une épaisseur e voisine de celle d'une carte à jouer, de manière à désolidariser la carte inférieure du paquet 119 immobilisé dans un réceptacle 120 lui-meme solidaire de l'engrenage 115.

Ce réceptacle 120 possède en effet une paroi 121 laissant au-dessus du chariot éjecteur 116 une fente d'épaisseur ~'voisine de celle d'une carte, évitant ainsi que les autres cartes, qui pourraient être entraînées par frottement en même temps que la carte inférieure du paquet, ne soient éjectées en même temps que cette dernière.

La course du chariot éjecteur 116 est telle que la carte entrainée par le talon 118 se désolidarise complètement du paquet de cartes 119 et puisse tomber à un emplacement désiré, par exemple un réceptacle (non représenté) individuel pour chaque joueur. Par ailleurs, cette course est limitée de manière que le talon du chariot ne quitte pas la pile de cartes 119, ce quipu bloquerait le mouvement de retour du chariot ; un biseau 125 permet au chariot de se glisser sous la pile de cartes 119. En outre, un poids 122 presse la pile de cartes pour permettre une bonne présentation de celles-ci en vue de leur éjection, un biseau 123 évitant qu'en fin de distribution le talon 118 vienne buter contre le poids 122.

I1 est prévu sur les côtés du réceptacle une fente 124 pour saisir les cartes 119 ou le poids 122 en cas d'erreur de manipulation ou pour recharger l'appareil.

Une rotation d'un tour de l'axe 110 provoque ainsi un va-et-vient du chariot 116 et donc l'éjection d'une carte et le retour du chariot en position initiale.

Lorsque le motoréducteur 101 change de sens de rotation, c'est le porte-maneton 109 qui est seul entraîné ce dernier supporte un maneton 126 venant entraîner (figure 2) une came en forme de croix de Malte 127 formée dans la masse de la pièce 115 solidaire du réceptacle et portant par ailleurs la denture intérieure du planétaire du train hypocycloîdal d'éjection.

Cet entraînement à croix de Malte produit, de façon connue, une rotation pas à pas, donc par fraction de tour , de la pièce 115 (c'est- -dire du réceptacle 120) lors de chaque nombre entier de tours du porte-maneton 109.

I1 a été représenté une croix de Malte a quatre branches, ce qui permet une rotation par quart de tour , et donc une orientation du réceptacle dans quatre positions différentes. Cette disposition convient au jeu de bridge, mais elle n'est pas limitative et il serait possible de prévoir par exemple un nombre supérieur de directions, une ou plusieurs directions'pouvant éventuellement rester inutilisées dans certains cas.

De préférence, la croix de Malte est une croix de type intérieur,=x=e représenté1 réduisantainsi l'encombrement de l'ensemble, et elle comporte également des moyens d'immobilisation en rotation pendant une partie de la course du porte-maneton, la surface 128 de celui-ci venant se conjuguer avec la surface 129 de la croix de Malte évitant ainsi la rotation de cette dernière pendant environ un quart de tour de rotation du porte-maneton 109. Une immobilisation parfaite et précise en fin de course peut ainsi être obtenue.

Par ailleurs, un microcontact 130 (figure 1) est commandé par des bossages 131 (figure 2) solidaires en rotation de la pièce 115 -et donc du réceptacle. Le microcontact permet donc de repérer électriquement les fins de pas de rotation du réceptacle, afin de transmettre cette information à la logique de commande qui fournira au moteur le courant correspondant à l'ordre suivant.

Pour permettre la lecture de la valeur de la carte, le chariot éjecteur 116 comporte une fente trans versale 132 permettant l'accès optique à une zone de la face avant des la carte inférieure de la pile 119. Cette zone de carte peut recevoir des caractères identifiables par un détecteur 136 situé dans le corps de l'appareil, par exemple un code à barres, le détecteur 136 se composant d'un dispositif d'éclairage de la zone de la carte, associé à une cellule photodétectrice. Cet exemple n'est cependant pas limitatif et d'autres types de codes (par exemple des codes magnétiques) pourraient être utilisés, en coopération avec les dispositifs détecteurs appropriés.

La figure 5 représente une telle carte à jouer 200 portant, sur un arc de cercle de rayon R correspondant au rayon de rotation du réceptacle (Fig. 1), une zone 210 (de préférence répétée de façon symétrique par rapport au centre de la carte de manière que la position de celle-ci dans la pile soit indifférente) et portant les informations de valeur de la carte.

La figure 6 montre un agrandissement de cette zone 210 : on peut par exemple prévoir deux barres 211, 212 de synchronisation, précédant quatre barres 213 à 216 représentatives de la valeur de la carte indépendamment de sa couleur, ainsi que deux barres 217, 218 représentatives de la couleur de la carte.

Chaque barre fournit ainsi, par exemple selon qu'elle est noire ou blanche, un bit d'information élémentaire transformable en signal électrique par le détecteur 136, la lecture étant réalisée par défilement pendant un pas de rotation du réceptacle.

En cas de besoin, une synchronisation peut être obtenue par un second détecteur 139, fixe, lisant une piste 140 (figure 4) portant une série de repères 141 gravés sur la face inférieure de la pièce 115 solidaire en rotation du réceptacle, et distribués suivant un pas constant. En outre, le détecteur 136 (figure 4) peut également servir à repérer les fins de rotation du réceptacle, par l'intermédiaire de repères optiquement détectables 142 également gravés sur la pièce 115, remplaçant ainsi le microcontact 130.

La figure 7 présente une carte d'introduction de données 250 portant, sur une zone 260 également en forme d'arc de cercle de rayon R, une série d'informations lisibles par le détecteur 136, qui seront mémorisées par l'appareil. Dans l'exemple d'un jeu de bridge, où 52 cartes peuvent être distribuées selon quatre directions différentes, il suffit de prévoir deux bits d'information affectés à chaque carte, soit au total 104 bits, donc par exemple 104 barres, dans la zone 260, en faisant abstraction desbarresde synchronisation.

L'appareil est commandé par un circuit 300 que l'on va maintenant décrire schématiquement, en référence à la figure 8.

Un microprocesseur 310, piloté par un quartz 311, communique avec une mémoire morte programmable 320 (séquence de fonctionnement de l'appareil), une mémoire vive 330 (dans laquelle est enregistrée la loi de distribution des cartes) et un interface d'entrée-sortie 340.

Cet interface reçoit les signaux des détecteurs 136 (lecture des infiormations), 139 (slchronisation) et/ou du micro oontact 130, ainsi que les romandes introduites par l'operateur au moyen des poussoirs 380 (mode de fonctionnement : génération d'une donne ou donne introduite par carte programme ; répétition de la donne ; ...).

Je microprocesseur commande nar ailleurs le fonctionnement (sens de rotation et nombre de tours) du motoréducteur 101 au moyen de deux amplificateurs 350 et 360 : comme indiqué plus haut, un sens de rotation du moteur commande l'orientation du réceptacle, et l'autre sens commande l'éjection de la carte. En outre, une série d'indicateurs lumineux 370 indiquent à l'opérateur un certain nombre d'informations ou de défauts détectés lors de la distribution (absence de donne en mémoire, fausse donne, ...).

Le fonctionnement de l'appareil est le suivant on introduit une donne dans la mémoire vive 330 associée au microprocesseur soit en faisant générer à celui-ci une donne aléatoire, soit en y inscrivant une donne transmise de l'extérieur (lue sur bande magnétique, transmise par ligne téléphonique, ....) soit enfin en lisant celle-ci sur une carte programme telle que celle représentée figure 7. Dans ce dernier cas, il est procédé à une rotation préalable du réceptacle, de manière à provoquer le défilement permettant la lecture du code à barres.

Une fois la donne mise en mémoire, le microprocesseur gère le distributeur de la manière suivante
rotation du réceptacle d'un pas de manière à lire la valeur de la carte inférieure du paquet,
recherche dans la mémoire vive 330 de la direction de distribution associée à cette valeur de carte, selon la loi de distribution prédéterminée,
comparaison de l'orientation physique du réceptacle par rapport à la direction ainsi déterminée,
le cas échéant, rotation du réceptacle d'autant de pas qu'il est nécessaire pour que ces deux directions concordent,
éjection de la carte (par inversion du sens de rotation du moteur).

Le cycle recommence alors avec la carte suivante, jusqu a éjection-de la dernière carte du paquet.

I1 est à noter que le microprocesseur peut effectuer un certain nombre de vérifications, par exemple vérifier qu'une valeur de carte n'a pas déjà été lue précédemment pendant la même donne, vérifier qu'aucune carte n'est manquante, que chaque joueur a bien le nombre correct de cartes en main, ... En cas de non-conformité, une fausse donne est détectée et affichée.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Un distributeur de cartes a joueur, caracté- risé en ce qu'il comprend : . un réceptacle (120) pour une pile de cartes (119) à

distribuer, . des moyens d'éjection successive des cartes de la pile

hors du réceptacle, . des moyens de reconnaissance de la valeur de chaque carte

de la pile, aptes à lire, avant chaque éjection de

carte, une information portée par celle-ci et à trans

former cette information en un signal de valeur de carte, . des moyens de commande, aptes à associer au signal de

valeur de carte ainsi obtenu un signal de direction selon

une loi de distribution prédéterminée, . des moyens d'orientation, fonctionnant en réponse au

signal de direction, aptes diriger la carte dans une

direction physique d'éjection correspondant à la

direction déterminée par les moyens de commande.

2. Un distributeur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'éjection hors du réceptacle se fait dans une direction fixe par rapport au réceptacle, et en ce que les moyens d'orientation comprennent des moyens d'entrainement du réceptacle en rotation pas à pas, des moyens pour reconnaître la direction physique du réceptacle par rapport à un boîtier fixe, ainsi que des moyens pour faire tourner le réceptacle, préalablement à l'ejec- tion, d'autant de pas qu'il est nécessaire pour que la direction physique d-e celui-ci corresponde à la direction déterminée par les moyens de commande.

3. Un distributeur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de reconnaissance sont des moyens de lecture par défilement d'un code (210) porté par la carte (200), représentatif de la valeur de celle-ci, devant un organe fixe (136) de lecture, le defilement étant réalisé par un pas de rotation du réceptacle préalablement à l'orientation de celui-ci.

4. Un distributeur selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement du réceptacle en rotation pas à pas comprennent un entraînement a croix de Malte intérieure avec une came (127) solidaire en rotation du réceptacle et un maneton (126) excentrique entraîné par un motoréducteur (101) en réponse au signal de direction.

5. Un distributeur selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les moyens d'éjection comprennent un chariot éjecteur (116) formant fond du réceptacle, et mobile en translation alternative au moyen d'un train hypocycloidal de rapport 1:2 dont le planétaire (115) est fixe par rapport au réceptacle, le satellite (114) étant entraîné par un excentrique (112, 113) lui-même entraîné par un motoréducteur (101) en réponse à un signal de fin d'orientation emis après le dernier pas de rotation du réceptacle, ce satellite portant un maneton (117) solidaire en translation du chariot éjecteur.

6. Un distributeur selon la revendication 5, en dépendance de la revendication 4, caractérisé en ce que la croix de Malte entraîne en rotation pas à pas le planétaire du train hypocycloldal, et en ce que les moyens d'entrainement du réceptacle en rotation pas à pas et les moyens d'éjection sont entraînés séparément selon le sens de rotation d'un motoréducteur unique, ce changement de sens étant commandé en réponse à un signal de fin d'éjection ou au signal de fin dlorientation.

7. Un distributeur selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une piste de synchronisation (140) entraînée en même temps que le réceptacle, et portant une série de repères (141) défilant, lors de la rotation du réceptacle, devant un second organe fixe (139)- de lecture.

8. Une carte à jouer (200) utilisable en coopération avec le distributeur selon l'une des revendications 1 à 7; caractérisée en ce qu'elle porte un code (210) représentatif de sa valeur individuelle, ce code étant lisible par les moyens de reconnaissance du distributeur.

9. Une carte selon la revendication 8, caractérisée en ce que le code qu'elle porte est un code à barres avec au moins une barre de synchronisation (211, 212), quatre barres (213-216) représentatives de la valeur de la carte indépendamment de sa couleur, et deux barres (217, 218J représentatives de la couleur de la carte.

10. Distributeur selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de reconnaissance peuvent assurer, en outre, la lecture des informations d'entrée des moyens de commande indiquant, pour chaque valeur de carte de toutes les cartes du jeu, une direction respective prédéterminée de distribution.

11. Une carte d'introduction de données (250) utilisable en coopération avec le distributeur selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle porte une série de codes (260), lisibles par les moyens de reconnaissance du distributeur, et représentatifs de la direction de distribution à associer à chaque carte du jeu selon la loi de distribution prédéterminée.