FR2536102A1 - Parpaing pour construction - Google Patents

Abstract

CE PARPAING COMPORTE DANS LE PLAN MOYEN DEFINI PAR DEUX FACES LATERALES PRINCIPALES 2, 3, DEUX NERVURES 8, 9 INTERESSANT DEUX COTES ADJACENTS ET DEUX RAINURES CORRESPONDANTES 10, 11 PREVUES DANS LES DEUX AUTRES, DE FACON A PERMETTRE L'EMBOITEMENT DES PARPAINGS ENTRE EUX. DES ALVEOLES 12 SONT PRATIQUES ENTRE LES FACES LATERALES 4, 5, LA PAROI DE CHACUN D'EUX VOISINE DU PLAN MOYEN ETANT OBLIQUE DE FACON A CE QUE L'EPAISSEUR DU VOILE INTERMEDIAIRE AILLE EN AUGMENTANT DEPUIS LA NERVURE 8 JUSQUE VERS LA FACE LATERALE OPPOSEE EN MENAGEANT UNE QUANTITE DE MATIERE SUFFISANTE DE PART ET D'AUTRE DE LA RAINURE SITUEE SUR CETTE FACE.

Description

La présente invention a trait a un parpaing comportant des moyens d'emboîtement avec ceux qui l'entourent.

On connait des parpaings du genre en question dans lesquels les moyens d'emboîtement réciproque sont constitués par des saillies et par des rainures de forme correspondante, certaines au moins de ces saillies et rainures étant en queue d'aronde. Lors de la pose9 on peut ainsi -faire glisser la saillie d'un parpaing dans la rainure d'un autre en réalisant un assemblage qu'osa parfait ensuite en coulant du mortier dans le jeu ménagé entre les deux éléments. Toutefois, cette conformation complique notablement la fabrication. En outre, les saillies en queue d'aronde sont fragiles et risquent de se briser au cours des diverses manutentions.

L'invention vise à réaliser un parpaing qui ne présente pas ces inconvenients.

Conformément a l'invention, un parpaing parallelepipedique comporte dans l'un de ses plans moyens une nervure substantiellement trapézoïdale en saillie sur deux des quatre cotes de sa section par le plan moyen précite et une rainure de forme correspondante sur chacun des deux autres.

Dans une forme d'exEcution préférée, le parpaing est creuse d'alvéoles à la façon en soi connue, et qui s'etendent parallèlement au plan moyen dans lequel se trouvent les nervures et les rainures9 de part et d'autre de ce plan, les parois de ces alvéoles les plus voisines dudit plan étant orientes obliquement depuis les faces latérales d'une saillie jusqu'à une ligne située sur la face opposée du parpaing, à une distance du bord de la rainure de cette face propre à ménager une épaisseur de matière suffisante entre ladite rainure et ladite ligne.

Dans une variante, la moitié du parpaing située sur l'un des cotes du plan moyen précite est decalee par rapport a l'autres de manidre que les nervures et les rainures apparaissent sous la forme de rebords sur au moins deux faces opposees du parpaing
Le dessin annexE; donne à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle pressente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer
Fig. 1 est une vue en perspective d'une forme d'exécution d'un parpaing suivant l'invention supposé couché à plat sur l'une de ses grandes faces.

Fig. 2 est la vue en plan correspondante.

Fig. 3 est une coupe suivant III-III (fig. 1).

Fig. 4 est une vue partielle montrant en coupe une variante de rainure a entrée épanouie avec en vis-à-vls la nervure du parpaing voisin destinée à y pénétrer.

Fig. 5 est une vue de face d'une variante dans laquelle l'une des moities déterminées par le plan moyen du parpaing est décalée lateralement par rapport à l'autre.

6 6 est une vue de face d'un parpaing comportant deux alvéoles dans l'une de ses moities et trois dans l'autre.

Fig. 7 est une vue en perspective d'un parpaing d'angle, suppose à la position relevée.

Fig. 8 à 10 montrent en perspective, là encore à la position relevée, des parpaings propres à former intermédiaires dans un mur établi a l'aide de parpaings suivant fig. 1 8 4.

Le parpaing 1 représente en fig. 1 à 3 se présente sous la forme d'un parallélépipède rectangle sur lequel on peut distinguer deux faces planes opposes 2 et 3 ne comportant ni saillie, ni dépression ou creusure d'aucune sorte, et qu'on appellera ci-après faces principales, deux autres faces opposées 4 et 5 ou faces latérales, perches d'alvéoles, et deux faces d'extrémité 6 et 7.

Pour simplifier les explications, l'on appellera plan moyen du parpaing celui qui s'étend parallèlement aux deux faces principales 2, 3 à égale distance de celles-ei et quton a référence X-X en fig. 3.

Dans le plan moyen ainsi défini, la face latérale 4 et la face d'extrémité 6 portent chacune une nervure, respectivement 8 et 9, à profil de section trapézoIdal, ces deux nervures se rejoignant dans l'angle défini par les deux faces precitees dans le plan moyen du parpaing. Par ailleurs, la seconde face laterale 5 et la seconde face d'extremîte 7 sont chacune creusées dans ce meme plan d'une rainure 10, respectivement 11, présentant, au jeu indispensable pris, le même profil que les nervures 8 et 9. Enfin, dans la face latérale 4 s'ouvrent deux alvéoles 12 qui débouchent sur l'autre face laterale 5.

Comme le montre clairement la coupe de fig. 3, chaque alvéole 12 est délimité entre les faces 4 et 5 par une paroi 13 voisine de la face principale 2 situe du meme c8te du plan moyen X-X et qui, à la dépouille nécessaire près, est parallèle à cette face, tandis que la paroi opposée 14 s'entend obliquement à partir du bord adjacent de la nervure 8 jusqu'd un point ou ligne 15 situé à une certaine distance du bord correspondant de la rainure 10, de sorte que le voile 16 qui sépare les deux alvéoles 12 présente en coupe un profil trapezoldal allongé dont la grande base comporte la rainure précitée bordée par une épaisseur de matiere suffisante pour assurer la résistance mécanique nécessaire, tandis que la petite base est constituée par la facette terminale de la nervure 8.

On comprend que les parpaings ainsi établis peuvent s'assembler les uns avec les autres par emboîtage de leurs nervures 8, 9 dans leurs rainures 10, 11 de manière à réaliser des murs ou cloisons parfaitement satisfaisants. Dans la pratique, les faces principales 29 3 sont verticales et les faces latérales 4, 5 horizontales, celle 4 qui comporte la nervure 8 étant préférablement au-dessus de l'autre. Le jeu ménagé entre les nervures et les rainures peut recevoir un mortier qui -contribue à assurer la liaison.

Fig. 4 indique une variante de détail dans laquelle on a prévu a l'entrez de la rainure 10 une sorte d'épanouissement 17 qui, lorsque la nervure 8 du parpaing adjacent est enfonce en place, délimite un espace facilitant l'écoulement du mortier de liaison. Bien entendu, la même conformation est applicable a la rainure 11.

Fig. 5 montre une autre variante dans laquelle l'une des deux moitiés du parpaing (ici référence 20) dEterminEes par le plan moyen X-X a été décalée par rapport d l'autre, parallèlement aux faces latérales 4 et 5, d'une quantité égale à la hauteur des nervures. De ce fait, si la nervure 8 subsiste entièrement, la nervure 9 de fig. 1 et 2 est en quelque sorte à demi efface et se présente sous la forme d'un simple rebord 21. I1 en va de même pour la rainure opposée (11 en fig. 1 et 2) qui devient ici le rebord 22.

On notera qu'il serait également possible d'effectuer le décalage d'une moitie du parpaing non plus parallèlement à ses faces latérales 4, 5, mais bien perpendiculairement à celles-ci. Ce seraient alors la nervure 8 et la rainure 10 qui deviendraient de simples rebords. Une troisième possibilité consisterait z opérer le décalage dans les deux sens, mais alors tout embottage disparattrait, ce qui niest en général pas désirable.

Une quatrième variante consiste à prévoir plus de deux alvéoles 12 sur l'un au moins des côtes du plan moyen X-X. C'est ainsi qu'on peut établir des parpaings comportant six alvéoles (trois de chaque côté du plan X-X), ou cinq (trois sur un côté du plan précité, deux sur l'autre).

On conçoit que ces dispositions puissent avoir de l'importance pour les parpaings de grandes dimensions, ainsi qu'en ce qui concerne les pertes de chaleur à travers la maçonnerie. Fig. 6 montre à titre d'exemple sous la référence 30 un parpaing à cinq alvéoles, toujours à la position couchée, comme en fig. 1 et 4.

I1 va sans dire que pour adapter l'invention aux conditions rencontrEes, l'on doit prévoir des parpaings d'angle. Fig. 7 montre une forme d'exécution d'un tel parpaing, reference 40 et qui a été represen- té à sa position relevée d'utilisation normale, c'est-à-dire avec les alvéoles 12 verticaux et la nervure 8 dans le haut. On voit aisément que cette nervure s'arrête å une certaine distance de la face d'extrémité 6, laquelle est lisse, ce qui revient à dire que la nervure 9 est supprimée.

D'autre part, l'un des alvéoles 12 situes près de cette face 6 a été remplacé par une partie pleine 41 dans laquelle est creusée une rainure verticale 42 propre à coopérer avec la nervure 9 d'un parpaing orienté perpendiculairement au parpaing d'angle 40 représenté.

Bien entendu, pour correspondre à tous les cas possibles, on peut prévoir des parpaings d'angle semblables à celui 40 de fig. 7, mais dans lesquels la rainure 42 se trouverait sur l'autre face principale. On peut éviter un tel type supplémentaire de parpaing en utilisant des intermédiaires de dimensions réduites susceptibles de réunir deux rainures ou deux nervures orientees en vis-a-vis.

Fig. 8 montre à l'état relevé un tel parpaing 50 intermédiaire propre à relier deux rainures en vis-a-vis. Si on le compare au parpaing 1 de fig. 1 en tenant compte du fait que celui-ci est représente couche, alors qu'en fig. 8 cet intermédiaire est montre dresse, on voit tout d'abord qu'il est beaucoup plus court et ne comporte que deux alvéoles 12. De plus, outre les nervures 8 et 9, on en trouve une troisième 51 disposée à la place de la rainure 11 ici supprimée.

Fig. 9 montre un autre parpaing intereédiaire 60 dans lequel la nervure 9 a été remplacée par une rainure 61. On comprend qu'un tel élément puisse servir a relier deux parpaings normaux comportant des nervures en vis-à-vis.

Enfin, fig. 10 représente un parpaing intermediaire 70 qui est en tous points semblable à celui de fig. 1 a 3, sauf qu'il est plus court et ne comporte que deux alvéoles.

On comprend sans explications complementaires que la forme d'exécution de fig. 5 se prête également a la réalisation de parpaings d'angle et de parpaings intermédiaires similaires à ceux qu'on vient de décrire.

I1 doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnéequ'a titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Parpaing du genre comportant sur certaines de ses faces des saillies et/ou des nervures, éventuellement à profil de section trapezoldal, propres a s'embosser avec des rainures et/ou des saillies d'au moins un parpaing voisin dans un mur ou autre, caractérisE en ce qu'il comprend dans un plan moyen parallèle à deux de ses faces extérieures opposées l'une à l'autre, d'une part une nervure (8, 9) à profil de section substantiellement trapézoIdal sur deux côtés adjacents et d'autre part une rainure (10, 11) à profil correspondant sur les deux autres.

2. Parpaing suivant la revendication 1, comportant des alvéoles qui le traversent de part en part parallèlement a un plan moyen et qui s'étendent parallélement les uns aux autres entre deux faces latérales perpendiculaires à ce plan, caracterise en ce que la paroi (14) de chaque alvéole (12) la plus rapprochee du plan moyen (X-X) du parpaing s'retend obliquement entre le bord adjacent d'une nervure (8) et une ligne (15) situe sur le meme c8té de ce plan a une distance du bord de la rainure opposée (10) propre a ménager une épaisseur de matière suffisante, de part et d'autre de cette rainure.

3. Parpaing suivant la revendication 1, caracterise en ce que l'une des moities de celui-ci déterminées par son plan moyen (X-X) est décalée par rapport à l'autre de manière que les nervures et les rainures apparaissent sous la forme de simples rebords (21, 22) sur deux faces opposées du parpaing (20).