FR2534616A1 - Dispositif de verrouillage automatique pour porte actionnable mecaniquement - Google Patents

Abstract

LE DISPOSITIF AGIT SUR LES MOYENS DE TRANSMISSION 16, 17 ENTRE UN MOTEUR 2 D'ACTIONNEMENT DE LA PORTE ET LE VANTAIL A MANOEUVRER. LES MOYENS DE TRANSMISSION SONT SUBDIVISES EN UN ETAGE PRIMAIRE AUQUEL EST RELIEE UNE CAME 28, ET UN ETAGE SECONDAIRE AUQUEL EST RELIE UN DISQUE DE VERROUILLAGE 6 CO-AXIAL A LA CAME. UN COUPLAGE EN ROTATION RELIE AVEC UN CERTAIN JEU LA CAME 28 ENTRAINEE PAR LE MOTEUR ET LE DISQUE DE VERROUILLAGE 6 ENTRAINANT LE VANTAIL. LE DISPOSITIF COMPREND EN OUTRE UN PENE OSCILLANT 32 CAPABLE DE VENIR EN PRISE AVEC DES DECROCHEMENTS 7 DU DISQUE 6, MAIS POUVANT ETRE SOULEVE DE CES DECROCHEMENTS PAR DES RAMPES 112 DE LA CAME 28, LORSQUE CELLE-CI PREND DE L'AVANCE SUR LE DISQUE 6 DANS LE SENS 8 DE LA ROTATION A INTERDIRE. UTILISATION POUR ASSURER LE DEVERROUILLAGE SANS AVOIR RECOURS A UN PUISSANT ELECTRO-AIMANT.

Description

La présente invention concerne un dispositif pour verrouiller et déverrouiller automatiquement une porte actionnée mécaniquement, notamment au moyen d'un moteur électrique. Dans de nombreuses applications, on souhaite non seulement qu'une porte puisse être actionnée mécaniquement mais en outre qu'elle ne puisse pas être actionnée d'une autre manière, et notamment manuellement. Dans certains cas, il suffit de n'interdire que certaines des manoeuvres manuelles. Par exemple, si l'on désire fermer un local à toute personne n'ayant pas accè-s aux moyens d'actionnement mécaniques,il suffit que le dispositif de verrouillage s'oppose à l'ouverture manuelle.

Par contre, s'il s'agit d'une porte tendant à passer par gravité de la position d'oúverture à la position de fermeture, le dispositif de verrouillage devra, pour des questions de sécurité, s'opposer aux mouvements de fermeture de la porte, mais non nécessairement aux mouvements d'ouverture.

Pour que l'actionnement mécanique de la porte présente tout son intérêt, c'est-à-dire permette la manoeuvre de la porte sans aucune intervention directe, il est nécessaire que le verrouillage et le déverrouillage s'effectuent automatiquement lorsque l'on met en service le mécanisme d'actionnement. En outre, dans certaines applications au moins, la porte ne comporte pas elle- même de mécanisme de verrouillage et pour diverses raisons, celui-ci est reporté sur le mécanisme de commande.

On sait à cet effet prévoir sur l'arbre -d'entrai- nement un pene sollicité par gravité ou par ressort dans des gâches solidaires d'un organe rotatif lié au moteur. Un électro aimant dont l'alimentation est subordonnée à celle du moteur sollicite, lorsqu'il est alimenté, le péne hors des gâches.

Cependant, lorsque le pêne doit être extrait de la gâche, il peut y avoir une pression importante au contact entre le pene et la gâche. C'est le cas notamment si la porte tend à se déplacer par gravité.

L'électro-aimant doit donc être apte à vaincre l'effort de rappel auquel s'ajoute ce frottement, alors qu'il est dans celle de ses positions extrêmes où il est le moins efficace. Dans les dispositifs connus, on est donc amené par sécurité à prévoir un électro-aimant d'une taille considérable dont le coût et la consomma tion en courant sont prohibitifs.

Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif simple n'impliquant qu'une très faible consommation d'énergie pour le deverrouillage.

Suivant l'invention, le dispositif pour verrouiller et déverrouiller automatiquement une porte actionnée par un mécanisme comprenant un moteur et des moyens de transmission entre le moteur et le vantail ou les vantaux de la porte, ce dispositif agissant sur les moyens de transmission et comprenant des moyens du type pêne et gâche associés à des moyens efficaces, du moins lorsque le moteur est à l'arrêt, pour engager le pêne dans la gâche, est caractérisé en ce qu'il comprend un couplagereliantavecuncerttin jeu un étage primaire et un étage secondaire des moyens de transmission, en ce que les moyens du type pêne et gâche coopèrent avec l'étage secondaire, et en ce que l'étage primaire, entraî- né par le moteur, porte des moyens pour transformer le décalage permis par le couplage entre les étages primaire et secondaire en. une levée interdisant au pêne d'occuper la gâche.

Le pène étant supposé engagé dans la gache, lorsqu' on met en route le moteur dans le sens où la manoeuvre manuelle est interdite, seul l'étage primaire démarre car l'étage secondaire est retenu par le pène. Il s'ensuit entre les étages primaire et secondaire un décalage permis par le couplage, ce qui provoque la levée du pene et libère l'étage secondaire. Il y a ensuite entraînement direct de l'étage secondaire, et donc du vantail par le moteur.

Lorsque l'on arrête le moteur, le pêne n'est pas nécessairement en face de la gâche. D'autre part, si le couplage assure même sans effort de transmission le jeu entre les étages primaire et secondaire, les étages demeurent en fin de fonctionnement dans leur position relative interdisant au pêne d'occuper la gâche. Le mécanisme n'est donc pas nécessairement verrouillé dès que l'on arrête le moteur. Ceci est sans inconvénient et a même l'avantage de favoriser le redémarrage ultérieur s'il a lieu dans le même sens car la phase de déverrouillage n'a pas lieu.Cependant si, moteur à l'arrêt, une personne tente de manoeuvrer le vantail dans la direction interdite, alors l'étage secondaire, grâce au jeu permis par le couplage, regagne son retard dans cette direction par rapport à l'étage primaire, à moins que cela n'ait déjà eu lieu du fait du couplage lui-même tendant à revenir vers une position neutre. Quoiqu'il en soit, les étages primaire et secondaire reprennent leur position relative où le pène pénètre-dans la première gâche qui passe devant lui. La manoeuvre manuelle dans la direction interdite est donc bien impossible.

Il est avantageux d'utiliser un couplage tendant en permanence à ramener les étages primaire et secondaire vers une position relative neutre où le pène peut pénétrer dans la gâche. Il est alors aisé d'interdire toute manoeuvre non autorisée dans les deux sens, des lors que les structures du pène et de la gâche s'y prêtent et que tout décalage dans un sens ou dans l'autre entre les deux étages can mande lalevée du pène.

Par contre, Si le blocage n'est nécessaire que dans un seul sens, il est aisé de faire en sorte que le décalage entre les étage ne puisse avoir lieu que dans un seul sens,- ou alors qu'il soit inopé- rant pour lever le pène dans l'un des sens.

Si le vantail ne peut être manoeuvré que moyennant un certain effort, le décalage assuré par le couplage subsiste pendant toute la manoeuvre et le pêne ne peut donc à aucun moment pénétrer dans la gâche. Par contre, si un faible effort suffit à mouvoir le vantail après son démarrage, il peut n'y avoir décalage qu'au démarrage. Si le dispositif est prévu avec une gâche rotative ou avec une série de gâches linéaires permettant de verrouiller la porte, non seulement dans ses positions extrêmes mais dans un grand nombre de positions intermédiaires, il est alors souhaitable d'éviter que faute de décalage dans le couplage par l'effort strictement nécessaire à la manoeuvre, il se produise au passage de chaque position intermédiaire, un verrouillage éphémère immédiatement suivi d'un processus de déverrouillage par déformation du couplage.On remédie très simplement à cela en prévoyant des moyens électriques alimentés en même temps que le moteur pour maintenir le pêne en position rétractée, hors de la gâche de façon que dès que le pêne a quitté la gâche et tant que le moteur est alimenté, il ne puisse plus regagner la gâche. De préférence, ces moyens électri ques comprennent un électro-aimant agissant sur le pêne, sensiblement dans la direction de son mouvement relativement à la gâche. Ainsi, après que la déformation du couplage a permis d'extraire le pêne de la gâche, l'électro-aimant peut écarter légèrement le pêne des moyens qui le sollicitent en position rétractée, de façon à éviter un frottement tout au long de chaque manoeuvre. On notera cependant qu'il suffit que l'électro-aimant ait une puissance très faible car il n' a pas à fournir lteffort d'extraction du pêne hors de la gâche. En outre, si le vantail n'est soumis à aucun effort lorsqu'il est à l'arrêt, dans la plupart des cas, la gâche ne s'arrête pas en face du pêne et le verrouillage n'a donc pas effectivement lieu. Ainsi, dès que l'on remet le moteur en route, l'électro-aimant attire immédiatement le pêne à lui et le processus de déverrouillage n'a donc pas lieu non plus.

D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs:
- la figure 1 est une vue d'un premier mode de réalisation de l'invention, en coupe longitudinale selon le plan I-I de la figure 2;
- la figure 2 est une vue du dispositif de la figure 1 en coupe transversale, selon le plan II-II de la figure 1;
- les figures 3 à 5 sont des vues du dispositif de la figure 1 en coupe transversale, selon le plan
III-III de la figure 1 montrant trois étapes du déverrouillage; et
- la figure 6 est une vue analogue à la figure 1 mais concernant un second mode de réalisation de l'invention.

Dans l'exemple des figures 1 à 5, le dispositif de verrouillage et déverrouillage automatiques est associé à un mécanisme pour manoeuvrer le vantail d'une porte (non représentée) et couplé mécaniquement à un arbre 1 L'entrainement se fait à partir d'un moteur électrique 2 ayant un arbre desortie 3 ayant même axe X-X que l'arbre 1.

Comme le montrent les figures 1 et 2, le dispositif de verrouillage et déverrouillage comprend un disque de verrouillage 6 fixé à l'extrémité de l'arbre 1 dirigée vers le moteur 2. Le disque 6 présente deux découpes 7 constituant les gâches de verrouillage.

Dans l'exemple représenté, dans lequel on ne désire, lorsque le moteur 2 n'est pas alimenté, interdire que le mouvement de la porte dans un seul sens, à savoir celui correspondant à la rotation de l'arbre 1 dans le sens de la flèche 8 de la figure 2, les gâches 7 consistent en deux décrochements diamétralement opposés portés par un même plan axial. Les décrochements 7 assurent chacun la transition entre une zone basse cylindrique 9 du pourtour du disque 6, relativement rapprochée de l'axe X-X, et une zone haute cylindrique 11 plus éloignée de l'axe X-X. Les paires de zones9, 11 qui ne sont pas raccordées par un décrochement 7 le sont par une rampe plane 12 tangente à la zone 9. Comme le montrent les flèches 14 (figure 2), la surface desdécrochements 7 regarde dans le sens circonférentiel de la rotation 8 qui peut être interdite.

Les moyens de verrouillage proprement dits comprennent encore un loquet 13 monté à pivotement autour d'un axe Y-Y parallèle à l'axe X-X. Le loquet 13 peut prendre autour de l'axe Y-Y diverses positions dans lesquelles il est sensiblement tangent aux zones 9 ou 11, son extrémité libre étant dirigée en sens circonférentiel opposé à celui correspondant à la rotation 8 qui doit être interdite lorsque le moteur est à l'arrêt.

Le loquet 13 est sollicité en permanence par son propre poids vers une position de verrouillage représentée en traits pleins à la figure 2, dans laquelle il repose sur l'une des zones 9. Grâce à des moyens qui seront décrits en détail plus loin, le loquet 13 peut être amené à l'encontre du rappel exercé par son propre poids en une position de déverrouillage représentée en pointillés à la figure 2, dans laquelle il est entièrement hors de contact des zones 9 et 11.

Conformément à l'invention, la sortie 3 du moteur 2 et tous les éléments solidaires d'elle constituent un étage primaire de transmission 16, tandis que l'arbre 1, le disque 6 et tous les éléments qui sont solidaires d'eux, constituent un étage secondaire de transmission 17. En outre, les étages primaires 16 et secondaires 17 sont reliés par un couplage rotatif déformable 18 comprenant un ressort hélicoïdal 19 d'axe X-X dont les extrémités sont fixées aux étages de transmission 16 et 17 respecti- vement. Du côté de l'étage 17, un manchon 21 claveté en bout d'arbre 1, porte à son extrémité dirigée vers le moteur 2 un embout tronconique 22 se rétrécissant vers le moteur 2. Du côté opposé au moteur 2, le manchon 22 forme un épaulement 23 suivi d'une portée cylindrique 24.Le disque 6 est monté sur la portée 24 et appuyé contre l'épaulement 23, et relié par des tirants axiaux 26 à une bague 27 qui entoure l'embout 22 à une certaine distance radiale de ce dernier. L'extrémité du ressort 19 est pincée entre la surface latérale de l'embout tronconique 22 et la paroi interne de la bague 27 qui présente une conicité correspondant à celle de l'embout 22.

Du côté de l'étage primaire 16, l'arbre 3 est rendu solidaire en rotation d'une came 28.

L'extrémité du ressort 19 est fixéeàl'étageprimaire pourunarrangement d'embout 22, de bague 27 et de tirant 26, symétrique, relativement au plan médian transversal du couplage, de celui utilisé pour fixer le ressort 19 à l'étage secondaire 17. Pour cette fixation, la came 28 joue le rôle joué par le disque 6 à l'étage secondaire.

L'arbre 3 est prolongé à l'intérieur du ressort 19 jusqu'à proximité immédiate de l'embout 22 porté par l'arbre 1, et présente à son extrémité un ergot radial 29 qui, lorsque le ressort 19 est détendu est diamétralement opposé à un ergot axial 31, porté par l'embout 22 de l'arbre 1 et se trouvant dans la trajectoire de l'ergot 29; Les ergots 29 et 31 limitent le jeu rotatif permis par le couplage 18 et assurent la manoeuvre à l'aide du moteur 2 en cas de rupture du ressort 19.

Comme le montre la figure 1, le loquet 13 fat partie d'une palette plane 32, parallèle à l'axe X-X et montée à pivotement selon l'axe Y-Y dans un étrier 33 fixé par sa partie centrale à un bâti 34. La palette 32 s'étend tout le long du couplage 18 et sa partie 36 située en face de la came 28 constitue un moyen de commande
pour le loquet 13.

Comme le montrent les figures 3 à 5, la came 28 est identique au disque de verrouillage 6, mais elle est retournée par rapport au disque de verrouillage 6. Ainsi, la came 28, qui présente comme le disque 6 deux zones basses 109, deux zones hautes 111, deux décrochements 107 et deux rampes 112, a ces rampes 112 qui regardent dans le sens de la rotation 8 qui peut être interdite, comme le montrent les flèches 114 (Fig.3).

Quand le ressort 19 est détendu, et que les ergots 29 et 31 sont diamétralement opposés, ou que, en d'autres termes, le couplage 18 assure à l'étage primaire 16 du jeu relativement à l'étage secondaire dans le sens de rotation 8 à interdire, chaque décrochement 7 du disque de verrouillage 6 est aligné axialement avec l'une des zones basses 109 de la came 28, et plus précisément avec la jonction entre la zone basse 109 et la rampe 112 adjacente. Cette position relative des étages primaires 16 et secondaires 17 est appelée ci-après "position neutre" (figures 2 et 3).

Comme le montre la figure 3, les rampes 112 s'détendent autour de l'axe XX sur un angle A voisin de 300,
et en tout cas inférieur à l'angle que doit parcourir depuis la position neutre l'ergot 29 dans le sens 8 pour rencontrer l'ergot 31 (figure 1).

Les zones basses 109 de la came 28 s'étendent chacune sur un angle B de l'ordre de 900. On assure ainsi que le verrouillage peut avoir lieu même si pour une raison quelconque, notamment inertie après l'arrêt du moteur, l'étage secondaire 17 est en avance sur l'étage 16, dans le sens de rotation 8.

Pour simplifier la construction, le disque 6 et la came 28 sont rigoureusement identiques, mais retournés l'un par rapport à l'autre pour assurer que les rampes 112 de la came 28 et les décrochements 7 du disque 6 regardent tous deux dans le sens de la rotation 8 à interdire comme on l'a exposé plus haut. Le disque 6 et la came 28 présentent tous deux quatre encoches périphériques réparties angulairement 37,-servant à accueillir les tirants 26.

Comme lemontrent les figures 2 à 5, au-dessus de la palette 32, un électro-aimant 38 est fixé à une languette 39 prolongeant la partie centrale de l'étrier 33.

L'électro-aimant 38 est branché de façon à être automatiquement mis en service et arrêté en même temps que le moteur 2. Lorsqu'il est en service, l'électro-aimant 38 agit dans la direction du mouvement de la palette 32 et tend à attirer celle-ci vers lui. Sa face active 41 est disposée de telle manière que la face supérieure de la palette 32 peut venir s'y coller dans la position représentée en pointillés à la figure 5, et la face inférieure de la palette 32 est alors à une distance telle de l'axe X-X qu'elle ne peut avoir de contact avec les zones hautes Il et 111 du disque 6 et de la came 28.

Le dispositif qui vient d'être décrit fonctionne de la façon suivante:
Lorsque le moteur 2 n'est pas alimenté, l'électro- aimant 38 ne l'est pas non plus, et la palette 32 pend librement sur le disque 6 et/ou la came .28. Le ressort 19 est détendu, et les étages 16 et 17 sont dans leur position relative neutre. Le vantail de porte peut se déplacer librement dans un sens correspondant à la rotation des étages 16 et 17 en sens contraire de la flèche 8 (figure 3). Par contre, si le vantail est soumis à effort dans le sens correspondant à la rotation selon la flêche 8, alors l'étage 17 ne pourra effectuer au maximum qu'une rotation des1800, jusqu'à ce que l'extrémité libre de la palette 32 soit en appui contre l'un des décrochements 7 du disque 6.En effet, dans cette hypothèse, les décrochements 7 sont alignés axialement avec les jonctions entre les zones basses 109 et les rampes 112 de la came 28.

Comme le montre la figure 3, la came 28 n'empêche donc pas l'appui de la palette 32 contre l'un des décrochements 7 du disque 6.

Si on met en marche le moteur 2 dans le sens de la flèche 8, seul l'étage primaire 16 entraînant la came 28 peut d'abord démarrer. En effet, l'étage secondaire 17 est toujours immobilisé par l'engagement de la plaquette 32 contre le décrochement 7. La rotation de la came 28 fait progressivement passer la rampe 112 sous la palette 32, ce qui soulève la palette 32, comme le montre la figure 4.

Comme le montre la-figure 5, quand la jonction entre la rampe 112 et la zone haute 111 coincident avec le bord de la palette 32, celle-ci est dégagée du décroche- ment 7. L'étage secondaire 17 est donc déverrouillé.

Par ailleurs, l'électro-aimant 38 qui a été mis en fonctionnement en même temps que le moteur 2 est désormais assez puissant pour attirer à lui la palette 32 qui n'est plus sollicitée que par son propre poids, et en particulier n'est plus soumise à aucun frottement contre le décrochement 7.

Dans la suite du mouvement, même si le ressort 19 ramène les étages 16 et 17 en position relative sensiblement neutre, la palette 32 ne peut revenir en position de verrouillage grâce à l'électro-aimaht 38.

En cas de rupture du ressort 19, ltentratnement du vantail s'effectue par appui mutuel des ergots 29 et 31, tandis que la palette 32, repoussée vers le haut par la rotation initiale de la came 28, est maintenue en position haute par ltélectro-aimant 38.

Dans l'exemple de réalisation représenté à la figure 6, les éléments analogues au mode de réalisation des figures 1 à 5, portent les mêmes numéros de référence et ne seront pas décrits à nouveau en détail.

Dans l'exemple de la figure 6, les étages primaire. 16 et secondaire 17 sont reliés avec jeu par un couplage 218 comprenant un disque de verrouillage 206 fixé en rotation à l'arbre 1 et présentant sur son pourtour des décrochements 207 analogues aux décrochements 7 du disque 6 des figures 1 à 5. Le couplage 218 comprend en outre un disque d'entraînement 228 solidaire en rotation de l'arbre de sortie 3 du moteur 2, mais coulissable sur l'arbre 3. Le disque d'entratnement 228 est sollicité en permanence vers une position extrême éloignée du disque 206, par un ressort hélicoidal de compression 219 interposé entre les disques 206 et 228. En outre, les disques 206 et 228 sont reliés entre eux par une série de biellettes 251 toutes de la meme longueur, et articulées chacune aux disques 206 et 228 par des rotules 252.Les rotules 252 sont toutes disposées à la même distance de l'axe X-X. Quand le disque d'entrainement 228 est dans sa position extrême precitée, les biellettes 251 sont parallèles à l'axe X-X. Le dispositif comprend encore un pêne 213 constitué par une cornière dont un bord longitudinal 253 est articulée au bâti 34, selon un axe Z-Z horizontal et perpendiculaire à l'axe X-X et situé au-dessus du cylindre balayé par le disque d'entraînement 228 dans son coulissement sur l'arbre 3.

L'angle 254 de la cornière 213 est au contraire situé sur la trajectoire de coulissement du disque 228. Le loquet 213 tend par son propre poids à prendre une position de verrouillage (représentée en traits pleins à la figure 6), dans laquelle son aile libre 256 est sensiblement parallèle aux axes X-X et Z-Z, et peut venir en prise avec l'un des décrochements 207 du disque 206.

Quand on met en route le moteur 2 dans le sens de la rotation interdite par le pêne 213, le disque 228 commence à tourner sans pouvoir entrainer le disque 206, de sorte que les biellettes 251 s'inclinent par rapport à l'axe X-X tandis que le disque 228 se rapproche du disque 206 en comprimant le ressort 219, le tout comme représenté dans la moitié inférieure de la figure 6.

Dans son mouvement vers le disque 206, le disque 228 rentre en contact avec l'arête 254 de la cornière 213 et fait pivoter celle-ci vers sa position de déverrouillage représentée en traits mixtes. Dès lors, les biellettes 251 assurent ltentraînement du disque 206 par le disque 228, tandis que le ressort 219 tend à écarter à nouveau les disques 206 et 228. Un électro-aimant tel que 38 peut également être prévu au-dessus de l'aile 256 de la cornière 213 pour retenir celle-ci en position déverrouillée une fois que le déverrouillage a eu lieu.

On a ainsi pu constater tout au long de la description que l'invention fournissait une structure qui exploite habilement la puissance du moteur 2 pour effectuer le déverrouillage au lieu d'avoir recours à de puissants moyens moteurs additionnels.

Bien entendu, l'invention ntest pas limitée aux exemples décrits et représentés, et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples, sans sortir du cadre de l'invention.

C'est ainsi que, dans un mode de réalisation simplifié relativement à celui de la figure 1, le ressort 19 pourraît être supprimé, l'entraînement étant assuré dans un sens comme dans l'autre par les tenons 29 et 31.

Mais il ne serait alors plus possible de manoeuvrer le vantail sans démontage du dispositif, en cas de rupture de l'un ou l'autre des tenons.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour verrouiller et déverrouiller automatiquement une porte actionnée par un mécanisme -comprenant un moteur (2) et des moyens de transmission (16, 17) entre le moteur et le vantail ou les vantaux de porte à manoeuvrer, ce dispositif agissant sur les moyens de transmission (16, 17) et comprenant des moyens du type pêne (13, 213) et gâche (7, 207) associés à des moyens efficaces, du moins lorsque le moteur (2) est à l'arrêt pour engager le pêne (13, 213) dans la gâchez (7, 207), caractérisé en ce qu'il comprend un couplage avec jeu (18, 218) entre un étage primaire (16) -et un étage secondaire (17) des moyens de transmission3 en ce que les moyens du type pêne et gâche coopèrent avec l'étage secondaire (17), et en ce que l'étage primaire (16), entralné par le moteur (2), porte des moyens (28, 228, 251, 252) pour transformer le décalage permis par le couplage (18, 218) entre les étages primaire (16) et secondaire (17) en une levée interdisant au pêne (13, 213) d'occuper la gâche (7, 207).

2. Dispositif conforme à la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens électriques (38) alimentés en même temps que le moteur (2) pour maintenir le pêne (13) en position rétractée hors de la gâche (7).

3. Dispositif conforme à la revendieation 2, caractérisé en ce que ces moyens électriques comprennent un électro-aimant (38) agissant sur le pêne (13) sensiblement dans la direction de son mouvement relativement à la gâche (7).

4. Dispositif conforme à l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de rappel élastiques (19, 219) vers une position neutre entre les étages primaire (16) et secondaire (17), dans laquelle la pénétration du pêne (13, 213) dans la gâche (7, 207) est permise.

5. Dispositif conforme à la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de rappel élastiques (19) assurent la transmission d'effort entre les étages primaire (16) et secondaire (17).

6. Dispositif conforme à l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des butées (29, 31) limitant le jeu entre les étages primaire (16) et secondaire (17).

7. Dispositif conforme à l'une des revendics- tions 1 à 6,dans lequel les moyens de transmission sont rotatifs, caractérisé en ce qu'il comprend un disque (6) lié en rotation à l'étage secondaire (17) et portant la gâche (7) sur son pourtour, une came (28) liée en rotation à l'étage primaire (16), et des-moyens (36) prenant appui sur la came (28) pour commander le pêne (13).

8. Dispositif conforme à la revendication 7, qui n'est efficace qu'à l'égard d'un sens de mouvement de l'étage secondaire (17), caractérisé en ce que la came (28) présente une zone (109) de profil approprié pour permettre l'introduction du pêne (13) dans la gâche (7) lorsque , du fait du jeu dans le couplage (18), l'étase secondaire (17)est en avance sur l'étage primaire (16) dans le sens de mouvement précité (8).

9. Dispositif conforme à l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens de commande (36) font partie intégrante du pêne (13).

10. Dispositif conforme à la revendication 9, caractérisé en ce que le pêne (13) est monté à pivotement autour d'un axe (Y-Y) parallèle à celui de la came (28) et du disque (6).

11. Dispositif conforme à la revendication 10, caractérisé en ce que le pêne (13) est une palette (32), en ce que le disque (6) et la came (28) comportent chacun une zone-de transition (7, 112) regardant dans le sens circonférentiel (8) à l'égard duquel le verrouillage est efficace et reliant une zone basse (9, 109) relativement proche de l'axe (X-X) et une zone haute (11, 111) relativement éloignée de l'axe (X-X), en ce que la zone de transition consiste en une rampe (112) sur la came (28) et en un décrochement sensiblement radial (7) sur le disque (6), et en ce que, dans une position relative des étages primaire. (16) et secondaire (17) dans laquelle le couplage (18) assure à l'étage primaire du jeu dans le sens de la rotation à interdire (8), le décrochement (7) du disque (6) est aligné axialement avec la zone basse (109) de la came (28).

12. - Dispositif conforme à la revendication 11, caractérisé en ce que le disque (6) et la came (28) sont identiques et retournés l'un par rapport à l'autre.

13. Dispositif conforme à l'une des revendications 1 à 5, dans lequel les moyens de transmission sont rotatifs, caractérisé en ce qu'il comprend en outre deux éléments co-axiaux (228, 206), liés respectivement à l'étage primaire (16) et secondaire (17), en ce que l'élément (228) lié à l'étage primaire (16) et coulissable axialement, en ce que le pêne (213) est situé sur sa trajectoire de coulissement, et en ce que les. moyens pour transformer l'écart de position entre les-étages primaire (16) et secondaire (17) en une levée comprennent des moyens (228, 251, 252) pour transformer l'écart de position entre les étages primaire et secondaire en un déplacement axial de l'élément primaire (228).

14. Dispositif conforme à la revendication 13, caractérisé en ce que les moyens pour transformer l'écart de position entre les étages primaire et secondaire en un déplacement axial de l'élément (228) lié à l'étage primaire (16) comprennent des attaches (251) articulées aux deux éléments (206, 228) à distance de l'axe (X

X) des moyens de transmission.