FR2532464A1 - Procede et dispositif de cablage a sens alterne du pas de torsion dit sz et le produit obtenu selon le procede - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION SE RAPPORTE AUX TECHNIQUES DE CABLAGE ET D'ASSEMBLAGE DE CONDUCTEURS OU CABLES ELECTRIQUES A SENS ALTERNE DU PAS DE TORSION DIT SZ. L'INVENTION CONSISTE ESSENTIELLEMENT A PREVOIR UN PLATEAU REPARTITEUR 3 IMPRIMANT UNE TORSION AUXDITS ELEMENTS DANS UN SENS OU DANS L'AUTRE SELON QUE LA TORSION EST EN S OU EN Z EN AMONT D'UN POINT DE COMMETTAGE 5 FIXE, LEDIT POINT DE COMMETTAGE ETANT CONFONDU AVEC DES MOYENS DE STABILISATION DUDIT TORON. APPLICATION AU CABLAGE, AUX ASSEMBLAGES, AUX FIBRES OPTIQUES, ETC.

Description

La présente invention se rapporte aux techniques de çà- blage et d'assemblage de conducteurs ou câbles électriques à sens alterné du pas de torsion s'apparentant aux techniques connues sous le nom de SZ.

La technique d'assemblage dite SZ est connue depuis de nombreuses années. Elle visait à pallier les défauts lies à la présence de machines tournantes et à l'encombrement au sol élevé par rapport aux capacités de chargement.

Les défauts présentés par les machines tournantes sont bien connus : elles limitent la capacité des bobines lorsqu'on utilise ces machines à vitesse elevée donc la productivité.

D'autre part pour ajuster parfaitement les sections ou résistances ohmiques des câbles ou conducteurs conformément au cahier des charges et pour économiser la quantité de métal requise, il est nécessaire d'effectuer un freinage très précis et tres constant des éléments câbles.

Le résultat est tres difficile à obtenir et à vérifier avec des cages tournantes, sur lesquelles on peut tout au plus faire varier automatiquement le freinage des bobines en fonction du diamètre de déroulement à l'aide de palpeurs de diamètre ou autres capteurs, en général limites à un par rangée ou par cage pour des raisons de coût et de poids.

Les techniques d'assemblage de type SZ ont ete decrites dans de nombreux brevets . Ainsi par exemple les brevets allemands 1 515 730, 1665 831, 2 138 239, I 765 452 et 2 230 972.

Comme détaille dans le brevet français 2 394 159 une machine d'assemblage de type SZ comporte deux têtes toronneuses placées en aval d'une filière. Chaque tête toronneuse peut être constituée par des poulies ou ensembles de galets produisant sur le câble une torsion par effet de manivelle dans laquelle les conducteurs de câbles électriques sont torsadés collectivement. La distance séparant les deux têtes toronneuses est choisie de façon appropriée pour jouer son rôle d'accumulateur de torsion. L'utilisation d'une séquence à deux vitesses de rotation differentes dans le même sens (ou dans une autre variante d'une séquence à deux sens de rotation alternes) permet d'obtenir en sortie de la deuxième tête un pas d'assemblage à sens alterne à gauche (S) ou à droite (Z) et ce par longueur périodique égale à la longueur d'accumulation entre les deux têtes.

Les assemblages SZ connus résultent tous de la conjugaison d'au moins deux processus de toronnage à l'entrée et à la sortie de la toronneuse SZ.

Un tel système a déjà apporté des améliorations par rapport aux techniques des câbleuses tournantes mais ne permet pas d'accroître le nombre de fils électriques assemblés simul tanément.

De tels procédés connus conviennent pour un faible nombre d'éléments de ligne limitant les applications et les vitesses de production. De plus ces procédés classiques utilisent immédiatement en aval de la sortie de la seconde tête toronneuse
SZ un frettage par rubans, fils, filins, obtenus par rubannage ou encore par pose de colle ou de gaine extrudée. Un tel procédé pour maintenir le câble SZ assemblant des fils électriques gaines n'est pas applicable aux torons formés de fils métalli- ques. D'autre part, un tel procéde exige, du fait de la présence de deux unités de torsion necessairement distantes de la longueur d'accumulation, un encombrement au sol et une complexite de construction non négligeable.

Enfin un dernier inconvènient réside dans les techniques
SZ connues dans le fait qu'à tout changement de sens de torsion il existe un tronçon où tous les éléments se trouvent disposés longitudinalement, à pas infini ; qui a souvent pour'inconvé- nient de créer une partie très instable qu'il est difficile de maintenir cylindrique même avec les moyens choisis pour fretter l'ensemble. Cette difficulte est d'autant plus grande que le nombre d'éléments composant le toron est élevé. La présence répétitive de ces zones tout au long du toron a pour autre in convénient de- donner à celui-ci une souplesse variable et une instabilité pouvant être inacceptables dans certaines applications sur câbles souples, torons métalliques et autres.

L'objet de la présente invention est de mettre en oeuvre un procédé de câblage à pas de torsion alterné ne présentant pas les inconvénients- précités. Le procedé de l'invention permet d'effectuer un toronnage ou un assemblage d'une grande quantité d'éléments en un seul processus. Le procédé de 1 'in- vention presente l'avantage d'une faible inertie par rapport aux systèmes classiques
Le procédé de l'invention comporte un plateau repartiteur imprimant aux éléments une torsion dans un sens ou dans l'autre selon que la torsion est en (S) ou en (Z) en amont d'un point de commettage fixe, ledit point de commettage etant confondu avec des moyens de stabilisation du toron ainsi formé.

Selon une première variante les moyens de stabilisation consistent à appliquer une couche S ou Z autour dudit toron ladite couche (S) ou (Z) ayant un meme point de commettage que ladite couche SZ . Selon une seconde variante, les moyens de stabilisation consistent à appliquer une gaine par extrusion autour du toron, ledit point de commettage étant situé au voisinage du poinçon de l'extrudeuse.

Le procéde de l'invention permet, par exemple, d'appliquer deux couches SZ au moyen de deux plateaux répartiteurs concentriques, chaque plateau imprimant un mouvement n'étant pas identique a l'autre. I1 permet également d'appliquer si multanément deux couches SZ superposées de même pas au moyen d'un même plateau repartiteur.

Le- plateau répartiteur extérieur est guidé par un arbre entraîné de façon directe par un moteur et l'arbre du plateau répartiteur interieur est entraîné au moyen d'un train epicy cloîdal solidaire de cet arbre.

Les arbres intérieur et extérieur sont soit entraînés par le même moteur. soit entraînés par deux moteurs indépendants.

De plus chaque plateau repartiteur est pourvu de passages disposes suivant au moins un cercle centre sur son axe de Yota- tison.

Le repartiteur de l'invention est entraîné par un arbre cylindrique creux, ledit cylindre étant susceptible, dans une variante ., de comporter sur sa longueur des tubes de guidage desdits elements. En outre le point de commettage de l'invention est par exemple une filière effectuant un certain-retreint.

Le procédé de l'invention confere de nombreux avantages de réduction du temps de chargement des bobines, de réduction en investissement par. rapport aux câbleuses multiélèments, en gain de productivité. De plus le toron fini de l'invention presente une qualité améliorée comme par exemple une extreme régularité de souplesse due à une réduction des zones à pas infini lors de la formation de la couche SZ. Le dispositif de l'invention permet d'étendre le toronnage à un nombre élevé d'eléments eu moyen d'un même équipement compact et plus simple.

Ainsi le dispositif de l'invention permet le câblage de 61 éléments par exemple, une première couche composée de un
élément en long entoure de six éléments également posés en long, une seconde couche SZ formée de dix huit éléments et une dernière couche S (ou Z) formée de vingt quatre éléments. Dans cette configuration explicative de l'invention, on obtient une constitution du câblage dite S.SZ.

D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description suivante illustrée par des dessins.

La figure 1 représente schématiquement un équipement SZ selon l'invention permettant soit de toronner, soit d'assembler.

La figure 2 représente de façon détaillée le répartiteur
SZ de la figure 1.

La figure 3 represente une vue arrière de l'entraînement des arbres 31 et 41 de la figure 2.

ta figure 4 représente un mode prefere de l'invention d' entraînement des dispositifs des figures 1 et 2.

La figure 5 représente de façon détaillée le système de régulation et de contrôle du dispositif des figures 1 et 2.

En se référant à la figure 1, n tourets ou coils ou autres dispositifs de dévidage fixes 1 alimentent à vitesse li faire constante le dispositif de l'invention en fil 2, soit électrique isole s'il s'agit d'un assemblage, soit métallique s'il s'agit de câble d'energie. Un plateau repartiteur 3 reçoit les différents éléments (conducteurs électriques ou fils métalliques) et les entraîne en rotation de façon appropriée dans un sens ou dans l'autre selon une vitesse de rotation réglable et suivant un nombre de tours également réglable. Ceci permet d'ajuster à la valeur recherchée, le pas de l'hélice d'enroulement des éléments ainsi que le nombre de torsions faites dans un sens ou dans l'autre.En outre le répartiteur 3 peut présenter un passage central capable de guider un élément 21 (fil ou conducteur ou groupe de fils ou conducteurs en long).

D'autres passages distribués suivant des diamètres croissants sont prévus sur ce plateau répartiteur 3 et permettent de constituer une ou plusieurs couches en SZ.

Le répartiteur 3 est entrai né en rotation par un arbre 31 creux coaxial au toron 7. Selon une variante de l'invention, cet arbre 31 peut être pourvu d'une pluralité de tubes 33 creux susceptibles chacun de laisser passer et de guider un élement. Chaque tube 33 creux est alors.parallèle à l'axe de rotation de l'arbre 31. Dans une autre exécution de 1 'inven-.

tion, les fils 2 en provenance des départs 1 peuvent passer en vrac dans le centre de l'arbre 31 et n'être répartis qu'au passage dans le plateau 3. Une filière 5 est disposée axialement immédiatement en aval du répartiteur 3 ; cette filière 5 assure le commettage des éléments fournis par les bobines 1 et entraines en rotation par le répartiteur 3.

Autour du repartiteur 3 est disposée une cage 6 en rotation autour du même axe géométrique que ce repartiteur 3 et supportant m bobines 63. Un arbre 22 de transmission général de la câbleuse entraîne la c-age 6 en rotation. Chaque bobine 63 fournit, un élément de fil ou conducteur électrique qui apres passage, par un distributeur 62 solidaire de la cage 6, est appliqué hélicoldalement,~grâce à la rotation en sens constant de la cage 6, autour du toron SZ au niveau de la filière 5. La filière 5 assure de la sorte une fonction de commettage des éléments simultanément pour la couche SZ due au répartiteur 3 et pour 1a couche S (ou Z) ve-nant de la cage tournante 6.Une telle disposition de filière commune pour le toron SZ et pour la couche S (ou Z) permet d'une part d'assurer une bonne tenue mécanique au toron, d'autre part de réduire sans risque la zone de pas infini bien redouté en technique de câblage
SZ pour ses défauts de moindre flexibilité et cohésion.

En aval, le toron 7 issu de la filière 5 peut être encore recouvert d'une ou plusieurs couches d'éléments en hélice de sens constant, ladite hélice étant al-ors alimentee par exemple par une cage tournante 8 bien connue des techniques de câblerie.

Un cabestan 11 situé en aval de la cage 8 entraine le toron 7.

La figure 2 représente une vue détaillée d'un répartiteur double présentant diverses améliorations comme par exemple permetta-nt de toronner simultanement plusieurs couches dans des sens et à des vitesses éventuellement différents. A cet effet le répartiteur de l'invention est formé de plusieurs répartiteurs tels que 3 et 4 coaxiaux entraînés en rotation par des arbres- 31 et 41 respectivement concentri-ques montés sur roulement par exemple.

Les figures 3 et 4 représentent respectivement une vue ar riére et en coupe du dispositif d'entrainement d'un système à deux répartiteurs 3 et 4. L'arbre 31 (resp 41)est pourvu d'une pluralité de tubes ou passages 33 creux(resp 43) disposés paral lèlement à l'axe de rotation de ces repartiteurs lesdits passages étant susceptibles de laisser passer les éléments de fil ou de câble. L'arbre 41 coaxial interne à l'arbre 31 peut le cas échéant presenter la même structure (figure 3) avec des passages 43 ou plus simplement laisser passer en son centre la couche SZ centrale entourant elle-même I'elment central 21.

Le nombre de passages 33 (respectivement 43) de chaque arbre 31 (resp 41) est choisi de façon appropriée en fonction du nombre d'éléments pouvant composer une couche SZ.

La figure 3 représente une vue arrière d'u.n exemple de réalisation de ce répartiteur double pour lequel l'arbre 31 extérieur comporte douze passages 33 donc permet de câbler ou assembler douze éléments en une couche SZ tandis que l'arbre 41 interne comporte six passages 43 ce qui permet de câbler ou assembler six éléments en une couche SZ. Du côté opposé au repartiteur, l'arbre 31 comporte un organe d'entrainement tel que pignon ou poulie 311 constituant une prise de mouvement reliant l'arbre 31 au motoréducteur 9 comme représenté sur la figure 4. Une couronne extérieur 34 concentrique à l'arbre 31 entraine l'arbre 41 interne ainsi qu'il sera explicité ultérieurement.

Autour de l'arbre extérieur 31 tel que représenté sur la figure
re 2 se trouve l'arbre central creux 61 de la cage tournante 6.

Les figures 3 et 4 illustrent un mode de réalisation de
l'entraînement des arbres 31 et 41 concentriques par le moto
réducteur 9, l'entrainement de l'ensemble pose un problème par
ticulier, la couche externe empêchant en principe toute commande
de mouvement directe vers l'arbre intérieur.

La présente invention prévoit un mode d'entrainement de
chaque arbre de chaque répartiteur susceptible d'apporter une
grande souplesse de fonctionnement dans leurs vitesses respec
tives donc dans les applications de toronnage et d'assemblage.

En effet l'invention résoud cette difficulté en entraî-
nant l'arbre 41 au moyen d'un train épicycloîdal de raison ap propriée.

L'arbre extérieur 31 est entrainé directement au moyen du motoréducteur 9 par l'intermédiaire de la poulie 311, de la courroie 312 et de l'autre poulie 314. L'arbre 31 porte les - - axes de pignons satellites 313 9 ceux-ci s-ont commandés égale- ment par engrènement dans la couronne 34 ; cette couronne 34 est elle-même entrainée par la courroie 342 et la sortie à vitesse variable du motoréducteur variateu-r 9. Ces pignons satellites 313 engrènent à leur tour sur le pignon 411 d'entraînement situé à l'extrémité arrière de l'arbre 41.

La couronne 34 et l'arbre 31 entrainés par le motoréducteur variateur 9 tournent dans le même sens tandis que l'arbre 41 entraîné par le train épicycloîdal tourne en sens inverse.

I1 suffit alors à l'homme de métier de faire varier la vi
tesse V de rotation de la couronne 34 par rapport à la vitesse
v de rotation de l'arbre 31 par l'intermédiaire du variateur 9
pour effectuer la torsion des éléments guidés par les réparti
teurs respectifs. Les faibles dimensions des pignons 313 faci
litent l'insertion d'une grande quantité d'éléments donc faci
litent la multitude des applications. Ainsi l'exemple de la fi
gure 3 illustre le guidage de douze éléments simultanément au
moyen de l'arbre 31 et de six éléments au moyen de l'arbre 41.

Le dispositif differentiel ainsi décrit permet d'obtenir l'entraînement de deux répartiteurs 3 et 4 en sens inverse à la même vitesse ou à des vitesses différentes avec changement de sens simultané.

Dans une variante possible de l'invention, deux moteurs differents dûment asservis et programmés peuvent entraîner respectivement la poulie 314 et la pouline 341. Cette disposition permet en particulier quand cela est jugé nécessaire de décaler les points d'inversion des deux couches SZ.

La figure 5 représente une réalisation selon l'invention de l'asservissement et de la régulation du répartiteur 3. Le répartiteur 3 est entrainé au moyen d'un moteur 9 à courant continu à excitation séparée. Ce moteur 9 est lui-même ali menté par un variateur à double pont 10 capable de provoquer l'inversion du sens de rotation du moteur 9 et de le faire touner à la vitesse nécessaire correspondant au pas de câblage
SZ désiré.

Avec les pas habituellement utilises en câblage, on doit pouvoir assurer plusieurs milliers d'inversions par heure. Un asservissement analogique classique de la vitesse de rotation du répartiteur 3 à la vitesse de défilement du toron 7 ne per
mettrait pas d'éviter. une "dérive" progressive de la symétrie nécessaire dans les deux sens de câblage. I1 est en effet souhaitable d'une part de faire le plus grand nombre possible de pas entre deux inversions, d'autre part de ne jamais courir le risque de dépasser le nombre maximum de torsions stockables en amont du repartiteur 3 ce qui conduirait à des frottements importants des fils entre eux, voire à des bourrages au répartiteur 3.Par ailleurs pour éviter que le pas ne devienne infini au niveau des zones d'inversion, il fallait prévoir des temps d'inversion aussi courts que possible. La taSble inertie présentée par le répartiteur 3 de l'invention permet d'obtenir un temps d'inversion inférieur à 80 ms.

Le toron 7 en sortie de la filière 5 est reçu sur un cabestan 11 de tirage. Un capteur 12 incrémental enregistre la longueur de défilement du toron directement sur ce cabestan 11.

Ce capteur 12 est à haute résolution , par exemple 2500 impul
sions par tour correspondant à 5000 impulsions par mètre de-câ-
blage. Ce capteur 12 est entraîné en rotation par le cabestan
11 de tirage. Selon une autre version pour laquelle un risque
de glissement du toron sur le cabestan subsiste, un montage à
entraînement direct du capteur 12 par le câblage 7 pourrait
etre réalisé.

Un second capteur incrémental 13 enregistre l'angle de ro
tation du répartiteur 3 qui est mesuré directement sur le moteur
9 d'entraînement de ce répartiteur 3. On applique les trains
d'impulsions fournies par les capteurs 12 et 13 respectivement
à l'entrée des compteurs 14 et 15. Les impulsions délivrées par
ces capteurs 12 et 13 sont mises en forme et protégées contre
d'eventuels parasitages par des accessoires non représentes sur
les dessins. Les deux trains d'impulsions respectivement linc-
aires et angulaires traités par les compteurs 14, 15 sont. ap
pliqués à l'entrée d'u-n comparateur 17.Un diviseur 16 program
mable par roue codeuse fractionne les impulsions émises par le
capteur 12 et dirigées sur le compteur 14 permettant ainsi le
préaffichage du pas.

Le signal d'erreur bina-ire obtenu à la sortie du compara
teur 17 est applique à l'entrée d'un convertisseur numérique
analogique 18 de haute précision à gain programme par l'af ;fichage du pas dans un rapport qui lui est inversement propor
tionnel. Ce convertisseur 18 fournit à l'entrée du variateur 10
un signal de correction de la vitesse du moteur. La polarité
positive ou négative de ce signal de correction appliqué à une
entrée de référence vitesse du variateur 10 détermine le sens
de cette correction (accelération ou ralentissement).

Unegénératrice tachymetrique 19 entrainée par le cabes
tan 11 de tirage fournit au variateur 10 une référence de vi
tesse de synchronisation pour les démarrages, marche lente,
adaptation à des variations de vitesse lineaire. La référence
analogique continue sert de support assuran-t -une vitesse moyen
ne correcte du moteur 9. Le signal de correction issu du con
vertisseur 18 vient se superposer algébriquement à cette com
posante continue avec un taux en amplitude de par exemple 20%.

La référence continue issue du convertisseur 18 assure ralentissements ou accélérations dans des conditions satisfaisantes de stabilité. Des qu'un décalage de l'ordre des degrés de définition des capteurs est détecté, le signal de correction en provenance du convertisseur numérique analogique 18 est appliqué en tout ou rien à frequence elevée et se trouve intégré dans les limites de la bande passante de l'amplificateur vitesse du variateur 10.

De plus lorsqu un ordre de changement de sens de rotation est appliqué par le compteur, le "trainage" dû au temps d'inversion reel du moteur de l'ordre de 80 ms continue d'être décompté par l'ensemble numerique qui assure après inversion une tres brève survitesse jusqu'à ce que le retard du repartiteur 3 sur sa position ideale soit annule.

La boucle d'asservissement selon l'invention à automatisme incrémental empêche la formation de dérive de position médiane au cours du temps même apres plusieurs milliers d'inversions du sens de rotation.

Un dispositif de détection d'arrêt accidentel de la rotation du repartiteur 3 peut avantageusement être inséré sur la boucle d'asservissement de l'invention ; un détecteur 20 du seuil d-u signal issu du convertisseur 18 déclenche alors un relais non -représenté provoquant l'arrêt de la ligne de fabrication.

D'autres dispositifs de sécurité et de contrôle tels qu'un affi-chage numérique du pas élaboré, ou encore un enregistrement des pas reels permettent sans changer le dispositif de l'invention d'améliorer encore le contrôle de la regulation et du fonctionnement du répartiteur 3.

Le répartiteur de l'invention permet de la sorte le guidage et la torsion simultanée de une ou plusieurs couches intermédiaires SZ. Le nombre de ces couches est seulement limite par la dimension interieure du dispositif de guidage et de support, pour éviter les risques de frottements et d'emmêlement des fils tout en autorisant l'entraînement des arbres centraux de ce repartiteur 3.

Selon une application préférée de l'invention le répartiteur 3 permet le guidage et la torsion en SZ de une ou plusieurs couches de fils de sens alterne ou non comme par exemple 6 fils en une couche ou (6 + 12) fils en deux couches, ou (12 + 18) fils en deux couches.

Au centre du répartiteur 3 une filière permet éventuellement le passage et le guidage sans torsion du fil central 21 s'il existe ou de la première couche du toron tirée en long le cas échéant autour du fil central. Selon une autre version 1 'élé- ment central peut avoir éte préalablement toronné en une pre mière passe, par exemple selon le même procédé.

Les dispositions relatives du répartiteur 3 et du point de commettage (matérialisé par la filière 5) sont choisies de telle sorte que ie point de commettage de la ou des couches câblées en SZ precède de quelques millimètres le point de convergence de la couche extérieur de type S grâce à laquelle le blocage des éléments intérieurs du toron SZ est effectué. Ce blocage des ou du toron SZ est d'autant plus efficace que la filière 5 effectue un certain rétreint. Cela est en particulier possible lorsque le toron est constitue de fils métalliques nus tels que ceux des câblages.La distance parcourue par les éléments 2 en amont du repartiteur 3 est choisie suffisamment grande (ce qui est possible sans augmenter l'encombrement total de la machine) pour que les torsions accumulées en amont du repartiteur 3 asservi ne provoquent pas une fermeture trop importante du fais- ceau d'éléments des couches intérieures pendant leur rotation alternée.

Ces dispositions originales permettent d'assurer à l'aide du répartiteur 3 des rotations consécutives appropriées des élé- ments vers la gauche ou vers la droite. De plus les dispositions relatives des points de convergence des couches en SZ et de la couche S en hélice sont quasiment confondues. Le dispositif de l'invention assure une inversion quasi instantanee du sens de l'hélice des éléments toronnes en SZ si bien que les points d' inversion ne cDmprennent pratiquement aucune zone avec fils disposés en long (de pas infini); le changement de sens se limite alors à la formation d'une demi sinusoïde incurvée.

Le procédé de toronnage de l'invention se réduit de ce fait à la simple rotation d'un repartiteur simple ou multiple dans un sens ou dans l'autre alternativement au lieu des deux têtes toronneuses de l'art antérieur. Le procédé de frettage de la couche SZ au moyen d'une couche S à point de commettage confondu avec celui de la couche SZ évite toute zone à pas infini dans l'hélice SZ. De telles caractéristiques confèrent au toron une yrande souplesse et une excellente cohésion sur toute sa longueur.

Le procédé de l'invention permet le toronnage d'un nombre élevé d'eléments puisqu'après la formation de la couche SZ il est possible d'ajouter un nombre elevé de couches de type S ou
Z ou encore SZ.

Dans une application particulière de l'invention au toronnage SZ de conducteurs isolés le même dispositif répartiteur simple ou multiple peut être associé à 1'extrusion, immediatement après le repartiteur 3, d'une gaine, qui assure en même temps la fonction de blocage precédemment remplie par la couche
S. Le point de commettage est alors situé à l'entrée de la tête d'extrusion. Dans une variante permettant de rapprocher le point de commettage de la zone d'application de la gaine où le blocage du pas devient effectif, le distributeur 3 et la filière de commettage 5peuvent être montés dans un tube interne au poinçon et capable de tourner à l'intérieur de celui-ci ce qui permet d' obtenir comme dans le cas des torons S-SZ evoqués précédemment une longueur d'inversion de pas extrêmement réduite . Cette variante de l'invention utilisée en tandem avec une ligne de gainage présente par rapport aux toronneuses SZclassiques les avantages de simplicité et de.compacite déjà évoqués, auxquels s'ajoute la caractéristique, importante pour la qualité du câble termine, de zones d'inversion de pas ne présentant pas de conducteurs paralleles entre eux.

Le procédé de l'invention réduit les frais d'investissement des câbleuses multiéléments en réduisant le nombre de leurs cages. Dans les dispositions connues permettant la fabrication de torons, elles sont composées de quatre cages respectivement de 6 - 12 - 18 et 24 eléments. La présente invention permet de grandes economies en nombre de cages : pratiquement de réduire à une seule ou deux cages tournantes l'investissement nécessaire, les couches de 6 à 12 et éventuellement 18 éléments étant alors réalisées en SZ à partir- de départs fixes comme re presenté sur la figure 1 . Les frais d'investissement sont donc bien inférieurs à ceux de cages tournantes.Le gain-de productivite du syst-ème de l'invention est en outre obtenu par la reduc- tion des temps de chargement. Ainsi les fortes capacités que permettent les- départs fixes utilisés conduisent à diviser par cinq à dix environ le nombre de chargements par rapport à des cages tournantes modernes équipées de roquettes de type R7 par exemple, dans le cas d'un câblage métallique. Un coil de fil aluminium peut contenir l tonne de fil tandis qu'une roquette de type R7 ne contient que 160 kg de fil. Sachant que 1-e tem-ps de chargement représente environ du quart à la moitié du temps d' occupation des câbleuses classiques? il est facile de calculer le gain de productivité apporté par le systeme de l'invention.

Le present système s'applique aux technique-s d'assemblage de conducteurs électriques déjà isolés aussi bien qu'au câblage de fils métalliques ou aux câblages de fibres optiques.

Claims (20)

1. REVENDICATIONS

   l - Procédé de toronnage destiné à réunir des éléments lesdits éléments etant soit des conducteurs électriques isolés, soit des fils metalliques pour câblage électrique soit des fibres optiques pour former un toron dont le sens de torsion varie par tronçons , procédé caractérisé par le fait qu'un même plateau répartiteur imprime auxdits éléments une torsion dans un sens ou dans l'autre selon que la torsion est en S ou en Z en amont d'un point de commettage fixe, ledit point de commettage etant confondu avec des moyens de stabilisation dudit toron.
2. 2 - Procedé selon la revendication 1 caractérise par le fait que lesdits moyens.de stabilisation consistent à appliquer une couche S autour dudit toron, ladite couche S (ou Z) ayant un même point de commettage que ladite couche SZ.
3. 3 - Procéde selon la revendication 1 caractérisé par le fait que lesdits moyens de stabilisation consistent à appliquer une couche de guirlandage autour dudit toron, ladite couche de guirlandage ayant même point de commettage que ladite couche SZ.
4. 4 - Procédé selon la revendication 1 caractérisé par le fait que lesdits moyens de stabilisation consistent à appliquer une gaine par extrusion autour dudit toron, ledit point de com mettage étant situé au voisinagé du poinçon de l'extrudeuse .
5. 5 - Procédé selon la revendication 1 caracterise par le fait qu'on applique simultanément deux couches SZ au moyen de deux plateaux répartiteurs concentriques, chaque plateau imprimant un mouvement n'étant pas identique à l'autre.
6. 6 - Procédé selon la revendication 1 caractérisé par le fait qu'on applique simultanément deux couches SZ superposées de meme pas au moyen d'un meme plateau répartiteur.
7. 7 - Procédé selon la revendication 5 caractérisé par le fait que le plateau répartiteur extérieur est guidé par un arbre entraîné de façon directe par un moteur et que l'arbre du plateau repartiteur intérieur est entraîne au moyen d'un train epicycloldal solidaire de son arbre.
8. 8 - Procédé selon la revendication 7 caractérisé par le fait que les arbres intérieur et extérieur sont entrainés par le même moteur.
9. 9 - Procédé selon la revendication 7 caractérisé par le fait que les arbres intérieur et extérieur sont entraines par deux moteurs distincts et indépendants.
10. 10 - Dispositif mettant en oeuvre le procédé selon l'une des revendications 1 à 9 caractérisé par le fait que chaque plateau répartiteur est pourvu de passages disposés suivant au moins un cercle centré sur son axe de rotation.
11. 11 - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10 caracterisé par le fait que ledit répartiteur est entraîné par un arbre cylindrique creux.
12. 12 - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 11 caractérisé par le fait que ledit répartiteur est entraîné par un arbre cylindrique creux, ledit cylindre étant pourvu sur toute sa longueur de tubes de guidage desdits elements;
13. 13 - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12 ca ractérisé par le fait que ledit point de commettage est une filière effectuant éventuellement un certain retreint.
14. 14 - Dispositif selon une des revendications 1 à 13 carac térisé par le fait qu'un moteur avec motoréducteur entraine d' une partl'arbe externe avec une vitesse donnée, d'autre part l'arbre interne avec une autre vitesse chacun d'eux dans un sens et à une vitesse choisie en fonction de l'application.
15. 15 - Dispositif selon la revendication 14 caractérisé par le fait que le mouvement applique à l'arbre interne est transmis par l'intermédiaire de pignons crantés dont les axes sont fixes sur l'arbre externe, stengrenant d'une part dans ledit arbre interne, d'autre part dans les crans d'une couronne, ladite couronne etant entrainée par ledit motoréducteur, 1 'ensem- ble formant un train épicycloîdal de raison prédéterminée
16. 16 - Dispositif selon l'une des revendications 7 à 15 caractérisé par le fait que la vitesse et le sens de rotation du moteur sont contrôlés et régules par un dispositif de commande à composante analogique et à composante numérique.
17. 17 - Dispositif selon la revendication 16 caractérisé par le fait que le dispositif de commande est essentiellement formé d'une boucle d'asservissement numerique comportant des moyens de comparaison de la longueur de defilement du toron fin avec le deplacement angulaire dudit répartiteur.
18. 18 - Dispositif selon la revendication l7 caractérise par le fait que ladite boucle d'asservissement comprend un dispositif de préaffichage du pas de torsion un dispositif de lecture du pas et un détecteur d'arrêt accidentel du plateau répartiteur.
19. 19 - Câblage de fils métalliques o-btenu selon le procédé d'une des revendications 1,2,5,6 et 7 caractérise par le fait que les couches concentriques successives le constituant comprennent au moins une couche SZ et directement sur la dernière couche SZ au moins une couche (S) ou (Z) assurant la tenue mé- canique de l'ensemble.
20. 20 - Assemblage de conducteurs isolés obtenu selon le procédé d'une des revendicaions 1,3,4,5,6,7 caractérisé par le fait que les couches concentriques successives le constituant comprennent au moins une couche SZ et directement sur la der niére couche SZ au moins une couche (S) ou (Z).