FR2524910A1 - Navette pour metiers a tisser a grande capacite de tramage - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION SE RATTACHE AU SECTEUR TECHNIQUE DU TISSAGE, ET EN PARTICULIER DES NAVETTES. CETTE NAVETTE COMPORTE SUIVANT SA PARTIE AVANT, UN FOND EVIDE 1D DESTINE A LA FIXATION D'AXES ROTATIFS VERTICAUX 2 PERPENDICULAIRES AU SENS DE DEPLACEMENT AVEC MOYEN D'ACCOUPLEMENT DE BOBINES JUXTAPOSEES DE FORTE CAPACITE D'ENROULEMENT DE FILS DE TRAME; CHAQUE AXE ENTRAINANT EN OUTRE, PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN TRAIN DE PIGNONS DENTES, UNE BAGUE TOURNANTE 13 DEPORTEE ACCOUPLEE A L'EXTREMITE D'UN RESSORT A BOUDIN TRANSVERSAL 14 TRAVAILLANT EN TORSION MAINTENU DU COTE OPPOSE PAR UNE BAGUE FIXE 15 ACCCOUPLEE CIRCULAIREMENT A UNE BROCHE TOURNANTE 17 TRAVERSANT LEDIT RESSORT ET SUR LAQUELLE AGIT UN MOYEN DE FREINAGE DU DEROULEMENT DU FIL DE TRAME; LEDIT RESSORT 14 AUTORISANT D'UNE PART APRES SA MISE INITIALE EN TORSION, LA ROTATION INVERSE DE LA BOBINE POUR LE RAPPEL PERMANENT DU FIL DE TRAME EN VUE DE LE RENVIDER EN CAS DE FLOTTEMENT, ET D'AUTRE PART L'ENTRAINEMENT DE LA BROCHE TOURNANTE 17 LORS DU DEFILEMENT CONTINU DE CE DERNIER. L'INVENTION PEUT ETRE UTILISEE POUR TOUS TYPES DE METIERS, NOTAMMENT LES METIERS JACQUARD OU A TAMBOUR.

Description

La présente invention concerne une navette pour métiers à tisser à grande capacité de tramage.

Dans le tissage notamment les métiers Jacquard, ou à tambour, il est fait usage de navettes de formes différentes selon les battants ou les articles à tisser ; ces navettes comprennent deux parties, d'une part le talon à crémaillère correspondant au moyen mécanique de lancement et d'autre part l'avant, généralement compartimenté, pour le logement de la ou des canettes garnies des fils de trame et montées respectivement sur une petite broche horizontale fixe ou à rotation. Dans ce dernier cas, les fils de trame sont renvidés lrosqu'il y a trop de flottement, ou lors d'absence de tension. Un freinage règlable est également disposé pour éviter un déroulement trop rapide de fils de trame.

Dans tous les cas, les canettes disposées longitudinalement par rapport au déplacement de la navette, ont une capacité d'enroulement réduite du ou des fils de trame par suite de la limitation diamétrale nécessaire pour le passage de l'épaisseur de la navette dans la marchure.

Pratiquement, le chargement des canettes est très fréquent, notamment dans le cas de fil de trame de forte section. Ce chargement, multiplié par le nombre de navettes et de canettes provoque des temps d'arrêt important de métier et par suite une diminution de son rendement.

Selon l'invention, on a voulu réaliser une navette à grande capacité de tramage, avec des bobines d'enroulement de trame de forte capacité logées dans les compartiments et montées respectivement sur un axe vertical rotatif perpendiculaire au sens de déplacement de la dite navette.

Suivant une autre caractéristique, chaque axe rotatif portebobine, est/relié circulairement par un train de pignons dentés in termédiaires à une bague tournante accouplée à l'extrémité d'un ressort à boudin travaillant en torsion et maintenu du côté oppo sé par une deuxième bague accouple en rotation à une broche hori- zontale, de manière à permettre sa mise en torsion pour le rappel permanent de la bobine en vue de renvider le fil de trame en cas de frottement.

Suivant une autre caractéristique, la broche horizontale tourne, après la mise en torsion du ressort, pour permettre lors du tissage, le déroulement du fil de trame de la bobine, tandis grun sabot de freinage monté sur une lame-ressort transversale et commandé en pression par une vis extérieure avec moyen de positionnement, agit sur la dite broche pour freiner le défilement du fil de trame selon sa texture et les conditions de tissage.

Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront de la suite de la description.

Pour fixer l'objet de l'invention sans toutefois le limiter dans les dessins annexés :
La figure 1 est à petite échelle, une vue extérieure de face d'une navette à grande capacité de tramage, selon l'invention.

La figure 2 est une vue en plan, avec coupe partielle suivant l'axe 2-2 de la figure 1.

La figure 3 est à plus grande échelle une vue partielle de face, illustrant le mécanisme de transmission de l'axe portebobine, au dispositif de rappel permanent du fil de trame.

La figure 4 est une vue de profil en coupe transversale suivant la ligne 4-4 de la figure 3. Le dispositif de rappel est représenté après sa mise en tension et lors de l'entraînement et du freinage du fil de trame.

La figure 5 est une vue de profil en coupe transversale suivant la ligne 5-5 de la figure 3.

La figure 6 est une vue partielle en plan et en coupe suivant la ligne 6-6 de la figure 3.

Selon l'invention, cette navette (1) à grande capacité de tramage est établie essentiellement avec un talon (la) muni d'une coulisse (lb) et d'une crémaillère (lc) ou réaliser à la fa-con connue.

L'avant de la navette, rapporté ou non, en métal léger de préférence, ou éventuellement en toute autre matière suffisamment résistante, est réalisé avec une grande largeur et un fond évidé (ld).

Des axes verticaux (2) disposés verticalement à intervalles réguliers de préférence sont montés à libre rotation, par l'intermédiaire de roulements à billes (3) emmanchés dans des chambres du fond (ld), et forment successivement une partie dentée (21) et en bout une fente ouverte (22). Chaque axe (2) autorise le libre engagement d'une bobine horizontale (3) dont les joues de grand diamètre occupent toute la largeur de l'avant de la navette, tandis qu'une goupille diamétrale (4) s'engage dans la fente (22) en vue de l'accouplement. On considère que la capacité d'enroule ment du fil de trame sur chaque bobine (3) est à titre indicatif de l'ordre de 1 à 5 fois supérieure à celle des canettes classiques suivant la grosseur et la matière utilisées.

La partie dentée (21) ) de chaque axe (2), engrène avec une roue dentée cylindrique intermédiaire (5) supportées par un enroulement à billes (6) emmanché dans une chambre du fond (ld). Cette roue (5) engrène à son tour avec l'un des pignons étagés (7 et 8) également supportés de par leur axe commun tournant dans un roulement à billes e
Le pignon conique (8) disposé au-dessus du pignon (7) coopère avec la roue conique verticale (9) solidaire d'un axe-pivot horizontal (10) muni de griffes opposées (10 )et centré dans un roulement à billes (11) logé dans l'avant de la navette (12).

Une bague rotative (13) centrée librement sur l'axe-pivot (19) s'accouple de par sa fente diamétrale (131) avec les griffes (10 )en vue de son entraînement en rotation. Cette bague (13) autorise en outre de par sa partie décolletée, l'emmanchement et le centrage de l'extrémité d'un ressort à boudin transversal (14) dont le brin extrême (141) s'engage dans un trou et est recourbé extérieurement en vue de sa fixation sur la dite bague.

Du côté opposé, le ressort à boudin (14) est également accou 2 plé de par son brin extrème (142) à une bague fixe (15) munie d'une fente lognitudinale (151) pour l'engagement à coulissement d'un ergot (16) fixé diamétralement sur une broche rotative (17) de grande longueur.

Cette broche (17) s'engage très librement dans l'intérieur du ressort à boudin (14) pour se centrer de par sa creusure extrime sur l'extrémité conique de l'axe-pivot (10). Du côté opposé la broche (17) tourne dans le trou axial d'une vis (18) vissée dans l'épaisseur de la navette, tout en étant maintene longitudina- lement par sa collerette d'appui (171). Un bouchon (19) formant contre-écrou, prend appui sur la vis (18) en vue d'assurer son blocage après règlage.

I1 faut considérer que la collerette d'appui (171) de la broche (17) se présente en regard d'un patin de freinage (20) fixé en bout d'une lame-ressort (21) maintenue en appui du côté opposé sur le fond évidé (ld) de l'avant de la navette (1). Une vis (22) traverse l'épaisseur du fond (ld) et comporte une tête (221) de grand diamètre munie facialement de stries en vue de son entraînement manuel. Cette vis (22) agit en pression sur la lame-ressort (21), en vue d'obtenir sa déformation pour le re- glage de la pression exercée par le patin de freinage (20) sur la périphérie de la collerette (171) de la broche rotative (17).

La vis (22) est en outre maintenue circulairement, après le règlage de la pression de freinage par une pastille d'appui (23) agissant sur la périphérie de la tête (221). Cette pastille (23) est montée en bout d'un ressort à boudin (24) fixé sur une tige (25) logée dans l'épaisseur du fond (ld) de la navette (1).

I1 est bien évident que ces dispositions se retrouvent suivant chaque bobine (3) garnie de fil de trame, dont le brin libre sort latéralement de l'avant de la navette (1) au moyen d'un oeil (26).

Selon ces dispositions, le rappel permanent du fil de trame, en sens inverse du déroulement de chaque bobine, pour le renvider en cas de flottement est obtenu, dans un premier temps, avant l'engagement de la dite bobine (3) sur son axe (2), par un effet de rotation manuelle exercée sur ce dernier, suivant flèche F, de manière à autoriser par l'intermédiaire du train de pignons (21, , 7, 8 et 9), l'entraînement en rotation de la bague (13) indépendante de l'autre bague fixe (15) qui est maintenue par le patin de freinage (20) agissant sur la collerette (171) de la broche (17).

De ce fait, le ressort à boudin (14) est, dans un premier temps, enroulé et mis en torsion circulairement. Après cette mise en torsion, l'axe (2) est maintenu manuellement, par l'intermédiaire de son roulement (3) disposé du côté opposé, et la bobine (3) chargée, est engagée et accouplée de par sa goupille (4) dans la fente ouverte (22) dudit axe (2). Le brin libre du fil de trame est enfilé dans l'oeil (26) pour être ensuite, à la façon connue, engagée dans la marchure, tandis qu'intervient la
e détente du ressort à boudin (14) qui agit inversement pour entrainer de par la bague (13) le train de pignons (9, 8, 7, 5 et 2 ), l'axe (2) et ensuite la bobine (3). Cette dernière tourne dans le sens F1 contraire au déroulement du fil de trame de manière à permettre son rappel permanent en vue de le renvider en cas de flottement.

Lors du déroulement du fil de trame, la bobine tourne suivant flèche F et entraîne ainsi comme précédemment la bague (13) pour agir en torsion sur le ressort (14). Lorsque cette mise en torsion s'est effectuée compte tenu de l'effort variable de freinage exercé par le patin (20), la bague fixe (15) est entraînée en rotation et par suite la broche rotative (17) par 1' intermédiaire de l'ergot (16). Ce dernier coulisse en outre dans la fente (151) pour palier à la différence de longueur engendrée par la torsion du ressort.

Cette rotation de la broche (17) due au défilement du fil de trame est en outre freinée d'une manière règlable suivant la texture de fil, et son diamètre, en agissant sur la tête (221) de la vis (22).

I1 est bien évident que ces dispositions s'appliquent à tous types de navettes avec une ou plusieurs bobines et que la liaison entre les pignons (2 ) et (8) s'effectuent avec un rapport de vitesse judicieux.

Les bobines, en toute matière appropriée, peuvent être à plusieurs compartiments pour recevoir unitairement plusieurs fils de trame, ou encore avec des flasques à écartement variable, pour obtenir une variation de la capacité d'enroulement.

Les bobines peuvent également être réalisées avec une noix d' enroulement étagée et recevoir tout enroulement parallèle ou croisé.

Les avantages ressortent bien de la description. On souligne en particulier, la facilité de changement des bobines et leur grande capacité de chargement.

L'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application non plus qu'à |à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus spécialement été indiquées ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes.

Claims (1)

REVENDICATIONS
1. -1- Navette pour métier à tisser, caractérisée par le fait qu' elle comporte suivant sa partie avant un fond évidé (ld) destiné à la fixation d'axes rotatifs verticaux (2) perpendiculaires au sens de déplacement avec moyen d'accouplement de bobines juxtaposées de forte capacité d'enroulement de fils de trame chaque axe entraînant en outre, par l'intermédiaire d'un train de pignons dentés, une bague tournante (13) déportée accouplée à l'extrémité d'un ressort à boudin transversal (14) travaillant en torsion maintenu du côté opposé par une bague fixe (15) accouplée circulairement à une broche tournante (17) traversant le dit ressort et sur laquelle agit un moyen de freinage du déroulement du fil de trame ; ledit ressort (14) autorisant d'une part après sa mise initiale en torsion, la rotation inverse de la bobine pour le rappel permanent du fil de trame en vue de le renvider en cas de flottement, et d'autre part l'entraînement de la broche tournante (17) lors du défilement continu de ce dernier, -2- Navette selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le moyen d'entraînement de la bague (13) comporte une partie dentée (21) de l'axe rotatif (2) logée dans le fond (ld) pour engrèner avec une roue intermédiaire (5) elle-même en prise avec un pignon (7) agissant par l'intermédiaire d'un renvoi conique (8 et 9) sur un axe-pivot (10) supportant l'extrémité de la broche tournante et indépendante (17) sur laquelle est centré le ressort à boudin (14).

   -3- Navette selon les revendications 1 et 2 prises ensemble, caractérisée par le fait que le moyen de mise en torsion du ressort à boudin (14) comporte une bague tournante (13) centrée et accouplée sur l'axe-pivot (10) par l'intermédiaire de griffes (11) et d'autre part à l'opposé une bague fixe coulissante (15) avec fente d'accouplement d'un ergot t16) solidaire de la broche tournante (17) ; les dites bagues indépendantes (13 et 15) étant respectivement accouplées à chacune des extrémités du ressort à boudin (14).

   -4- Navette selon les revendications 1, 2 et 3 prises ensemble, caractérisée par le fait que la broche tournante (17) est centrée d'un côté dans un trou axial d'une vis (18) avec contre-écrou (19) vissés dans l'épaisseur de l'avant de la navette et du côté opposé de par sa creusure extrème sur l'extrémité conique de l'axe-pivot (10).

   -5- Navette selon les revendications 1, 2, 3 et 4 prises ensem ble,caractérisée par le fait que le moyen de freinage agissant sur la broche tournante (17) comporte un patin (20) fixé en bout d'une lame-ressort transversal (21) fixée sur le fond (Id) ; le dit patin (20) agissant en appui sur une collerette (171) de la dite broche (17) par l'intermédiaire d'une vis (22) traversant le fond (ld) et dont la tête striée (221) de grand diamètre avec moyens de positionnement permet sa rotation manuelle en vue du règlage de la pression.

   -6- Navette selon la revendication 5, caractérisée par le fait que le moyen de positionnement circulaire de la tête striée (221) de la vis (22) comporte une pastille d'appui (23) agissant sur sa périphérie et montée en bout d'un ressort à boudin (24) fixé sur une tige (25) logée dans l'épaisseur du fond (ld).

   -7- Navette selon les revendications 1, 2, 3, 4, 5 et 6 prises ensemble, caractérisée par le fait que chaque bobine comporte dans son ouverture une goupille diamétrale d'entraînement (4) pour s'engager dans une fente (22) établie à l'extrémité de l'axe support rotatif (2).

   -8- Navette selon les revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 prises ensemble, caractérisée par le fait que chaque bobine peut être à plusieurs compartiments pour recevoir plusieurs enroulements de fils de trame.

   -9- Navette selon les revendications 1 et 8 prises ensemble, caractérisée par le fait que chaque bobine peut être établie avec au moins un flasque mobile pour faire varier la capacité d'enroulement du ou des fils de trame.