FR2506236A1 - Retroviseur pour vehicule automobile, orientable par commande interne et ayant une position stable de rabattement - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES RETROVISEURS ORIENTABLES ET RABATTABLES. ELLE SE RAPPORTE A UN RETROVISEUR DANS LEQUEL LA COUPELLE 16 EST MONTEE SUR UNE ROTULE 12 COMMANDEE PAR UN LEVIER 14 DE MANOEUVRE. UN ORGANE 58 D'ENCLIQUETAGE SE LOGE DANS L'UNE OU L'AUTRE GORGE 46 DE LA ROTULE, SELON QUE LA COUPELLE 16 EST EN POSITION DE TRAVAIL OU EN POSITION DE RABATTEMENT, UN MEME RESSORT 36 ASSURANT L'APPLICATION DU COUPLE DE RETENUE ET LE FONCTIONNEMENT DU DISPOSITIF D'ENCLIQUETAGE. APPLICATION AUX RETROVISEURS DES VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

La présente invention concerne les rétroviseurs des véhicules automobiles, et plus précisément un rétroviseur orientable par commande interne et ayant une position stable de rabattement.

Les rétroviseurs montés sur les véhicules automobiles modernes sont de plus en plus souvent d'un type orientable par commande interne. L'orientation nécessite un pivotement autour de deux axes non parallèles, permettant un réglage en azimut et en hauteur.

Par ailleurs, les rétroviseurs montés actuellement sur les véhicules automobiles doivent pouvoir se rabattre pour des raisons de sécurité. Ainsi, il faut que la partie la plus proéminente du rétroviseur puisse se rapprocher de la carrosserie du véhicule lorsqu'elle est frappée dans un sens ou dans l'autre. On connaît de nombreux dispositifs permettant ce rabattement sous l'action d'un choc. Parmi ces dispositifs, certains assurent le retour du rétroviseur en position de travail, après le choc, et d'autres nécessitent une remise en place manuelle.

I1 existe cependant d'autres conditions dans lesquelles le rabattement du rétroviseur est avantageux. Ainsi, il est souvent souhaitable qu'il puisse être rabattu contre la carrosserie afin qu'il diminue la largeur hors tout du véhicule, notamment pendant le transport de celui-ci. Cette disposition nécessite cependant que le rétroviseur soit maintenu de façon stable dans sa position de rabattement.

L'invention concerne un rétroviseur qui d'une part est orientable par commande interne et d'autre part a au moins une position stable de rabattement. Ces deux fonctions sont assurées par une structure simple et robuste, comportant un petit nombre de pièces seulement dont plusieurs participent à la fois à l'orientation et au rabattement.

Plus précisément, l'invention concerne un rétroviseur orientable par pivotement autour de deux axes sécants, du type qui comprend
- un premier organe délimitant une première surface
de glissement en forme de partie de sphère,
- un second organe délimitant une seconde surface
de glissement en forme de partie de sphère de rayon sensi
blement égal à celui de la première surface de glissement,
les deux surfaces de glissement étant destinées à être en
contact,
- un dispositif de rappel des deux surfaces l'une
contre l'autre afin que le déplacement relatif des deux
surfaces nécessite l'application d'une force minimale,
- un organe de manoeuvre coopérant avec le premier
organe et destiné à transmettre à celui-ci une force suf
fisante pour que les deux surfaces de glissement puissent
glisser l'une contre l'autre, et
- un corps de rétroviseur comprenant un miroir et
monté sur le premier ou le second organe. I1 se caracté
rise en ce que le dispositif de coopération de l'organe
de manoeuvre et du premier organe comporte
- un dispositif d'encliquetage comprenant
- un élément d'encliquetage solidaire de l'organe
de manoeuvre ou du premier organe,
- au moins deux gorges d'encliquetage formées
par le premier organe ou l'organe de manoeuvre respec
tivement, et
- un dispositif de rappel d'encliquetage destiné
à repousser l'élément d'encliquetage vers une gorge, et
- un dispositif d'articulation comprenant
- un pivot solidaire de l'organe de manoeuvre ou
du premier organe et passant sensiblement par le centre
de la sphère portant la première surface de glissement,et
- au moins une rainure de guidage destinée à
coopérer avec le pivot et formée sur le premier organe
ou l'organe de manoeuvre respectivement, si bien que le dispositif d'encliquetage assure le maintien du rétroviseur soit en position stable de travail, soit dans une position stable de rabattement.

Dans un mode de réalisation avantageux, le premier organe qui coopère avec l'organe de manoeuvre est une rotule et le second organe est une embase.

Comme la force de frottement exercée entre les deux surfaces de glissement doit être suffisante pour que le rétroviseur ne change pas d'orientation sous la simple action de l'air lorsque le véhicule automobile associé se déplace à grande vitesse, il est souhaitable que le rétrô- viseur comporte un patin délimitant une troisième surface de glissement en forme de partie de sphère, et que l'un des premier et second organes délimite aussi une quatrième surface de glissement en forme de partie de sphère, les troi sième et quatrième surfaces de glissement ayant sensiblement le même rayon et, lorsque le rétroviseur est monté, ayant pratiquement le même centre que les première et seconde surfaces de glissement.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention permettant une réduction du nombre de pièces de la structure, le dispositif de rappel de la première et de la seconde surface de glissement et éventuellement de la troisième et de la quatrième surface de glissement en contact mutuel, et le dispositif de rappel d'encliquetage sont sous forme d'un seul et même ressort.

I1 est aussi avantageux que l'élément d'encliquetage et le pivot soient sous forme d'une seule et même pièce, solidaire de l'organe de manoeuvre.

I1 est en outre avantageux que le premier organe qui coopère avec l'organe de manoeuvre soit une rotule dans laquelle sont formées les gorges d'encliquetage et la rainure de guidage du pivot. Cette caractéristique permet ainsi une réduction du nombre de pièces de l'ensemble de la structure.

I1 est avantageux que le dispositif d'encliquetage comporte trois gorges d'encliquetage, une gorge centrale déterminant une position stable de travail du rétroviseur et deux gorges externes déterminant deux positions opposées de rabattement du rétroviseur; l'une vers l'avant et l'autre vers l'arrière par rapport à la position de travail.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre, faite en référence au dessin annexé sur lequel
- la figure 1 est une coupe d'un mode de réalisation de rétroviseur selon l'invention
- la figure 2 est une coupe suivant la ligne 2-2 de la figure 1 ; et
- la figure 3 est une coupe par un plan sensiblement horizontal d'une variante du dispositif de la figure 1.

La figure 1 est une coupe par un plan sensiblement horizontal d'un exemple de rétroviseur orientable et rabattable selon l'invention. Ce rétroviseur comporte essentiellement une embase 10, une rotule 12 commandée par un levier 14 de manoeuvre, et une coupelle 16 montée sur la rotule 12.

On considère maintenant successivement les différentes parties de ce rétroviseur.

L'embase 10, avantageusement constituée par une pièce moulée, par exemple de matière plastique, a une surface 18 destinée à être appliquée contre la carrosserie d'un véhicule automobile. Bien qu'on ait représenté cette surface 18 comme plane, il faut noter qu'elle peut avoir toute configuration correspondant à la forme du véhicule automobile particulier. De même, la forme générale de l'embase 10 est avantageusement adaptée au style du véhicule auquel le rétroviseur est destiné.

I1 est avantageux que des nervures internes 20 permettent le renforcement de l'embase aux endroits les plus soumis à des contraintes et notamment pour le maintien des goujons filetés 22 permettant la fixation sur la carrosserie du véhicule correspondant.

Le coin inférieur gauche de l'embase 10, sur la figure 1, comporte un flasque moulé en forme délimitant deux surfaces de glissement ayant la forme de parties de sphère. La première surface 26 qui est concave, est tournée vers l'extérieur de l'embase alors que la surface 28 qui est convexe est tournée vers l'intérieur de l'embase.

La partie centrale des deux surfaces est percée d'un orifice allongé dans le plan de la figure.

Un patin 30, avantageusement formé d'une matière plastique moulée, délimite une surface concave 32 de glisse ment qui est destinée à être au contact de la surface 28 de l'embase. Ce patin 30 peut aussi comporter des ailes 34 pénétrant dans l'orifice de l'embase et limitant ainsi le déplacement du patin 30 par.rapport à l'embase.

Le patin 30 est normalement repoussé contre la surface 28 par un ressort 36 dont le rôle est décrit plus en détail dans la suite.

La rotule 12 délimite une surface externe sphérique 38 formant une surface de glissement destinée à coopérer avec la surface concave externe 26 de l'embase 10. La rotule est délimitée, du côté de la coupelle 16, par des ailes 40 et elle comporte, intérieurement, des joues 42 de configuration sensiblement plane et qui se raccordent aux ailes 40, au-dessus et au-dessous du plan de coupe de la figure 1.

Ces ailes 42 délimitent donc, à l'intérieur de la rotule, un certain volume destiné à contenir une partie de la structure du rétroviseur. La partie de la rotule qui est tournée vers l'embase a un orifice allongé 44 permettant le déplacement relatif du levier 14 et de la rotule. Du côté interne, la rotule comporte des gorges 46 qui, comme indiqué sur la figure 2, sont disposées de part et d'autre de orifice 44 et ont ainsi une forme sensiblement cylindrique. Une gorge 46 apparaît clairement sur la figure 1, mais l'autre est cachée par le levier 14 de manoeuvre
L'intérieur de la rotule comporte en outre des ressauts 48 délimitant une rainure 50 de guidage dont le rôle est décrit dans la suite du présent mémoire.

Le levier 14 de manoeuvre comporte une poignée 52 et il est ensuite courbé et a une partie sensiblement rectiligne disposée dans l'embase, dans le-patin et dans la rotule.

Cette partie rectiligne porte une rondelle 54 maintenue en position par appui contre deux tétons 56 formés à la presse lors de la fabrication du levier 14. Le ressort 36 précité, prenant appui contre le patin 30, a aussi une extrémité au contact de la rondelle 54.

L'extrémité du levier 14 qui se trouve à l'inte- rieur de la rotule porte un organe 58 qui, compte tenu de ses fonctions, peut être considéré comme constituant un pivot d'encliquetage. En effet, comme indiqué plus clairement sur la figure 2, cet organe 58 a deux bras 60 de forme cylindrique de section circulaire, ayant un diamètre correspondant sensiblement à la largeur de la rainure 50 délimitée entre deux surfaces de guidage formées par la rotule.

Comme indiqué sur la figure 2, ces deux bras 60 forment ensemble un pivot dont les deux extrémités sont guidées par la rainure 50. Sur la figure 2, on a représenté ces bras sous forme évidée de manière que leur poids soit réduit. Entre les deux bras, l'organe 58 est percé d'un trou 62 dans lequel se loge une partie 64 de diamètre réduit du levier 14. Cette partie 64 se termine par une extrémité fi letée sur laquelle se visse un écrou 66. L'organe 58 est donc fixé sur le levier 14 par serrage des bras 60 entre l'écrou et un épaulement du bras 14.

L'organe 58 a un prolongement 68 se terminant par un doigt d'encliquetage 70 et une saillie 72 de guidage. Plus précisément, le prolongement 68 est percé d'un trou dont le diamètre correspond sensiblement à celui du levier 14 qui y pénètre. Le doigt d'encliquetage 70 a une forme cylindrique correspondant à celle des gorges 46 de la rotule. La saillie 72 est destinée à pénétrer dans l'orifice 44 de la rotule et à empêcher tout déplacement important vers le haut et vers le bas (sur la figure 2) de l'organe 58 par rapport à la rotule. Le prolongement 68 a une largeur inférieure à celle qui est délimitée entre les ressauts 48.

Le rétroviseur comporte en outre la coupelle 16 qui a un corps 74, avantageusement formé de matière plastique moulée. Ce corps délimite, sur le côté, un orifice élargi par un chambrage 76 dans lequel l'extrémité des ailes 40 de la rotule est destinée à se loger, sans y être fixée. Le corps 74 est repoussé contre la rotule 12 par un ressort 78 glissé sur un tirant articule comprenant deux bielles 80, 82. Une première extrémité du ressort 78 est maintenue par l'extrémité de la bielle 82 et son autre extrémité prend appui contre une cloison 84 du corps 74 de la coupelle. La bielle 80 est elle-même articulée sur une équerre 86. Celle-ci a des bras 88 qui prennent appui contre un épaulement formé par des flasques 90 qui terminent les joues 42 de la rotule.

Le ressort 78 exerce donc une force qui tend à appliquer la coupelle 74 sur la rotule 12. I1 est guidé luimême dans le corps 74 par des épaulements convenables.

La coupelle 16 comporte aussi, de manière connue, un miroir 92, placé en appui contre des nervures 94 du corps 74 et maintenu par du mastic 96. En outre, une pastille 98 de mousse est maintenue par un dispositif convenable sur des plots 100 solidaires du corps 74 afin que les vibrations du ressort 78 ne créent pas un bruit indésirable.

Ces diverses caractéristiques de la coupelle n'ont été décrites qu'à titre illustratif et n'entrent pas ellesmêmes dans le cadre de l'invention.

On va maintenant considérer le fonctionnement du rétroviseur représenté sur les figures 1 et 2. Dans la position représentée sur la figure 1, le ressort 36 applique le patin 30 contre la surface 28 de l'embase et, par l'intermédiaire de la bague 54 et de la tige 14, il tire l'organe 58 vers l'embase si bien que le doigt 70 d'encliquetage de l'organe 58, solidaire de l'extrémité du levier 14, vient se loger fermement au fond d'une gorge 46. Lorsqu'un utilisateur souhaite changer l'orientation du miroir, il saisit la poignée 52 et la déplace d'avant en arrière et de haut en bas. Dans toutes ces opérations, le doigt 70 d'encliquetage reste dans la même gorge 46 et les mouvements du levier 14 de manoeuvre se transmettent intégralement à la rotule, donc à la coupelle 16.

Lorsque la coupelle 16 doit être rabattue, par exemple lors du transport du véhicule, une poussée appliquée vers le bas sur la figure 1 (vers l'arrière sur le véhicule) à la coupelle 16 fait tourner la rotule 12 avec elle. La rotule entraîne le levier 14, jusqu'à ce que celui-ci vienne en butée contre une partie quelconque de l'embase ou de la carrosserie. A ce moment, le levier 14 ne peut plus se déplacer et la force qui continue à être appliquée sur la coupelle 16 provoque alors un déplacement longitudinal de la partie rectiligne du levier 14 de manoeuvre du fait de la coopération du doigt 70 d'encliquetage avec le bord de la gorge 46. Lorsque la rotule continue à tourner, le doigt d'encliquetage remonte le long du bord de la gorge et parvient finalement à l'extérieur de celle-ci.La rotule continuant à tourner, le doigt 70 d'encliquetage vient finalement en face de l'autre gorge 46. A ce moment, la position du rétroviseur redevient une position stable, mais la coupelle 16 a été rabattue le long de la carrosserie. Cette position stable est conservée jusqu'à ce qu'une force soit appliquée en sens opposé et écarte la coupelle 16 de la-car- rosserie. Le déplacement est alors inverse de celui qu'on vient de décrire.

On a décrit le mode de réalisation précédent en référence à un levier 14 de manoeuvre assurant une commande directe ; bien entendu, l'un quelconque des nombreux dispositifs connus de démultiplication peut être disposé entre la poignée 52 ou un bouton de commande et la rotule.

Le rétroviseur représenté sur les figures 1 et 2 présente de nombreux avantages. D'abord, on sait qu'un r- troviseur subit des forces importantes, lorsque le véhicule sur lequel il est monté se déplace à grande vitesse. I1 faut donc qu'un certain couple de retenue lui soit appliqué.

Selon l'invention, ce couple de retenue est obtenu par frottement d'une part entre les surfaces sphériques 26 et 38 de l'embase et de la rotule et d'autre part entre les surfaces sphériques 28 et 32 de l'embase et du patin. Les surfaces de frottement peuventêtre facilement réparties de manière qu'elles donnent le couple élevé voulu.

Cependant, une autre caractéristique bien plus importante du rétroviseur selon l'invention est qu'il permet l'obtention d'un couple très constant. On sait que les rétroviseurs connus présentent la plupart du temps une très grande variation du couple de retenue, selon qu'il fait froid ou chaud, suivant les tolérances de fabrication des différentes pièces, suivant les différences de dilatation des pièces, etc. Par exemple, lorsque la température varie entre -200C et +500C, les différents organes se dilatent de façons différentes mais assez importantes. I1 faut que, dans ces conditions extrêmes, le dispositif de rappel exerce pratiquement toujours la même force. Cette caractéristique est obtenue selon l'invention par utilisation d'un ressort hélicoïdal 36 de compression qui a une longueur relativement grande.De cette manière, lorsque la température varie sur une large plage, les variations de longueur du ressort 36, nécessaires pour la compensation de ces dilatations, ne correspondent qu'à une très faible variation relative de la longueur du ressort. En conséquence, la variation de la force appliquée est très faible.

Selon une autre caractéristique tres importante, c'est le même ressort 36 qui détermine le couple de retenue du rétroviseur et qui permet le fonctionnement du système d'encliquetage. Ce ressort est d'un type qui résiste bien à la corrosion.

En outre, le même organe 58 forme à la fois le doigt d'encliquetage et le pivot constituant la pièce de guidage du levier de manoeuvre.

Ainsi, le mode de réalisation décrit présente un petit nombre de pièces si bien qu'il peut être fabriqué à un coût modéré.

Cependant, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qu'on vient de décrire. Par exemple, la figure 3 représente une variante dans laquelle le rétroviseur a trois positions stables, une position centrale de travail et deux positions latérales de rabattement, l'une vers l'avant, l'autre vers l'arrière. Sur la figure 3, les élé- ments analogues à ceux des figures 1 et 2 portent des références identiques et leur ressemblent beaucoup. La figure 3 représente en plan l'organe 58 formant pivot d'encliquetage, et on note la disposition relative des bras 60 formant l'axe de pivotement et du doigt 70 d'encliquetage.

Bien qu'on ait décrit un mode de réalisation dans lequel la rotule est portée par la coupelle, le mode de réalisation inverse dans lequel la rotule est portée par l'embase, entre aussi dans le cadre de l'invention, les modifications étant très réduites. Par rapport à la figure 1, la poignée 52 de la tige 14 est alors placée de l'autre côté de la rotule.Les hommes du métier peuvent facilement réaliser une telle variante.

Cependant, l'invention concerne aussi des modes de réalisation bien plus différents. Par exemple, il n'est pas nécessaire que le ressort 36 soit placé du côté de l'embase.

I1 peut se trouver aussi du côté de la rotule. Le montage inverse (rotule solidaire de l'embase) est aussi possible dans ce cas.

Ainsi, l'invention concerne un rétroviseur simple, robuste, comprenant un petit nombre d'éléments et ayant au moins deux positions stables, l'une de travail et l'autre de rabattement.

I1 est bien entendu que l'invention n'a été dé- crite et représentée qu a titre d'exemple préférentiel et qu'on pourra apporter toute équivalence technique dans ses éléments constitutifs sans pour autant sortir de son cadre.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Rétroviseur orientable par pivotement autour de deux axes sécants, du type qui comprend

- un premier organe (12) délimitant une première

surface de glissement (38) en forme de partie de sphère,

- un second organe (10) délimitant une seconde

surface de glissement (26) en forme de partie de sphère

ayant sensiblement le même rayon que la première surface

de glissement, les deux surfaces de glissement étant des

tinées à être en contact,

- un dispositif (36) de rappel des deux surfaces

l'une contre l'autre afin que le déplacement relatif des

deux surfaces nécessite l'application d'une force supé

rieure à une valeur minimale,

- un organe (14) de manoeuvre coopérant avec le

premier organe et destiné à transmettre à celui-ci une

force suffisante pour que les deux surfaces glissent l'une

contre 11 autre, et

- un corps (16) de rétroviseur, comprenant un mi

roir (92) et monté sur le premier ou le second organe, ledit rétroviseur étant caractérisé en ce que le dispositif de coopération de l'organe de manoeuvre (14) et du premier organe (12) comporte

- un dispositif d'encliquetage comprenant

- un élément d'encliquetage (70) solidaire de

l'organe de manoeuvre ou du premier organe,

- au moins deux gorges (46) d'encliquetage

formées par le premier organe ou l'organe de manoeuvre

respectivement, et

- un dispositif (36) de rappel d'encliquetage

destiné à repousser l'élément d'encliquetage vers une

gorge, et

- un dispositif d'articulation comprenant

- un pivot (60) solidaire de l'organe de manoeu

vre ou du premier organe et passant sensiblement par le

centre de la sphère portant la première surface de glis

sement, et

- au moins une rainure (50) de guidage destinée

à coopérer avec le pivot et formée sur le premier organe

ou 1-' organe de manoeuvre respectivement,

si bien que le dispositif d'encliquetage assure le maintien du rétroviseur soit en position stable de travail, soit en position stable de rabattement.

2. Rétroviseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier organe (12) est une rotule, et le second organe (10) une embase de montage.

3. Rétroviseur selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un patin (30) délimitant une troisième surface de glissement (32) en forme de partie de sphère et le premier ou le second organe délimite en outre une quatrième surface de glissement (28) en forme de partie de sphère, les quatre surfaces sphériques de glissement étant sensiblement concentriques.

4. Rétroviseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif de rappel des surfaces de glissement les unes contre les autres et le dispositif de rappel d'encliquetage sont sous forme d'un seul ressort (36).

5. Rétroviseur selon les revendications 3 et 4 prises ensemble, caractérisé en ce que le dispositif commun de rappel (36) est monté entre le patin (30) et une bague (54) montée sur l'organe de manoeuvre (14).

6. Rétroviseur selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que le dispositif commun (36) de rappel est un ressort hélicoïdal relativement long.

7. Rétroviseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément d'encliquetage (70) et le pivot (60) sont formés par une seule pièce (58) fixée à l'organe de manoeuvre (14).

8. Rétroviseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les gorges (46) du dispositif d'encliquetage et la rainure (50) du dispositif d'articulation sont formées dans le premier organe (12) qui est une rotule en une seule pièce.

9. Rétroviseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le dispositif d'encliquetage comporte trois gorges.