FR2505131A1 - Machine a faucher a satellites pour recoltes - Google Patents

Abstract

FAUCHEUSE A SATELLITES, COMPRENANT UNE PAIRE D'ORGANES ROTATIFS 2 TOURNANT AUTOUR D'AXES GENERALEMENT VERTICAUX, ORGANES SUR CHACUN DESQUELS SONT MONTES, DE MANIERE A TOURNER AVEC LUI, PLUSIEURS DISPOSITIFS DE COUPE ROTATIFS 3 QUI PEUVENT EGALEMENT TOURNER AUTOUR D'AXES RESPECTIFS GENERALEMENT VERTICAUX, DECALES PAR RAPPORT A L'AXE DE ROTATION DE L'ORGANE ROTATIF, CHAQUE DISPOSITIF DE COUPE 3 COMPORTANT UNE TOLE DE PROTECTION 68 A ROTATION LIBRE MONTEE AU-DESSOUS DE LUI ET CHAQUE ORGANE ROTATIF 2 COMPORTANT UN PATIN 71 DE CONTACT AVEC LE SOL MONTE AU-DESSOUS DE LUI ET AU-DESSOUS DES TOLES DE PROTECTION 68 DES DISPOSITIFS DE COUPE ASSOCIES.

Description

La présente invention concerne des machines à faucher, et plus précisément

des faucheuses dites "à satellites", dans lesquelles au moins un dispositif rotatif de coupe peut tourner autour de son propre axe et, en plus, autour de l'axe d'un organe rotatif, tel qu'un tambour, sur lequel il est monté. L'un des problèmes auxquels on doit faire face avec un dispositif rotatif de coupe, de quelque type qu'il soit, est de le supporter tandis qu'il se déplace au-dessus du sol et

de protéger ses éléments contre la crasse et contre les endom-

magements dus à leur contact avec des objets solides tels que pierres Avec une faucheuse à satellites, le problème est aggravé par le mouvement composé de chaque dispositif de coupe autour de son propre axe de rotation et autour de l'axe de

rotation de l'organe rotatif ou tambour associé.

Dans la demande de brevet néerlandaise N 2 77 08801 (pu-

bliée le 13 février 1979), il est décrit une faucheuse à satel-

lites dans laquelle chaque dispositif rotatif de coupe est protégé par un patin monté à rotation libre, par lequel la

machine est supportée sur le sol Ces patins seraient accepta-

bles s'il n'y avait pas le mouvement composé des dispositifs de coupe, dont il a été question et qui provoque un frottement

des patins sur le sol, avec cette conséquence que la consomma-

tion d'énergie de la machine est accrue et inconvénient peut-

8 tre plus grave il en résulte un endommagement du chaume et des racines qui restent après la coupe, endommagement qui

empêche les cultures de croltre ou de repousser.

La demande de brevet néerlandaise nô 77 09769 (publiée le 8 mars 1979) décrit trois formes de réalisation de faucheuse à satellites, la première (fig 1 à 5 et 10) ayant ses dispositifs de coupe protégés par des patins montés à rotation libre, avec les mêmes inconvénients que ceux qui ont été exposés ci-dessus à propos de la demande de brevet néerlandaise N 2 77 08801 Dans la seconde forme de réalisation (fig 6 et 7), les dispositifs de coupe de chaque tambour sont protégés par un unique patin librement rotatif, monté à rotation autour de l'axe du tambour correspondant Cela résout les problèmes d'augmentation de la consommation d'énergie et d'endommagement des racines des cultures; mais ce faisant, cela crée un autre problème, à savoir celui'de la "formation de bandes", c'est-à-dire l'inaptitude de la machine à couper la culture sur toute sa largeur, ce qpi fait que des bandes de culture sont laissées sur pied La formation de bandes résulte, entre autres choses, du fait que le patin de chaque tambour doit avoir un diamètre relativement grand afin d'assurer la protection voulue (en particulier aux points de jonction des couteaux du dispositif de coupe proprement dit), d'o il résulte que chaque couteau sur chaque dispositif de coupe ne s'étend au-delà du patin, pour effectuer la coupe, que sur une très petite fraction de sa trajectoire de rotation Une

certaine partie de la culture échappe donc à la coupe.

Dans la troisième forme de réalisation décrite dans la demande de brevet néerlandaise né 77 09769 (fig 8 et 9), les patins librement rotatifs de la seconde forme de réalisation sont remplacés par des patins fixes qui posent non seulement le problème de formation de bandes évoqué ci-dessus, mais aussi ceux d'une consommation d'énergie accrue, due à l'effet de frottement du patin sur le sol, et d'une forte usure du patin qui en est

la conséquence.

Enfin, il est décrit, dans la demande de brevet néerlandai-

-30 se né 77 10954 (publiée le 10 avril 1979), une faucheuse à

satellites utilisant un patin de contact au sol, librement rota-

tif, au-dessous de chaque tambour, patin qui a un diamètre propre

à éviter le problème de la formation de bandes; mais les dispo-

sitifs de coupe, désormais partiellement exposées, sont protégés par une tôle de protection commune qui est entrainée en même temps que le tambour associé Bien que la vitesse de rotation de la t 8 le de protection commune soit inférieure à celle des différents dispositifs de coupe, on retrouve les problèmes de

consommation d'énergie accrue, résultant de l'effet de frotte-

ment de la tôle de protection sur le chaume par exemple, et de projection de pierres ou autres objets qui peuvent entrer en

contact avec la tôle de protection, une telle projection pou-

vant provoquer un endommagement de la machine et des blessures

du personnel.

D'après la présente invention, une faucheuse à satellites comprend une paire d'organes rotatifs tournant autour d'axes généralement verticaux, organes sur chacun desquels sont montés, de manière à tourner avec lui, plusieurs dispositifs rotatifs de coupe qui peuvent également tourner autour d'axes respectifs généralement verticaux, décalés par rapport à l'axe de rotation de l'organe rotatif, chaque dispositif de coupe comportant une t 8 le de protection à rotation libre qui est montée audessous de lui, et chaque organe rotatif comportant un patin de contact

avec le sol, monté au-dessous de cet organe rotatif et au-

dessous des tôles de protection des dispositifs de coupe asso-

ciés.

Dans un mode de réalisation préféré, chaque patin de con-

tact avec le sol peut tourner librement et recouvre partiellement

chacune des tôles de protection des dispositifs de coupe associés.

Une faucheuse-conditionneuse à satellites concrétisant la présente invention va être décrite de façon plus détaillée, à

titre d'exemple, en référence aux dessins ci-annexés.

La fig 1 est une vue en plan de la faucheuse-conditionneuse.

La fig 2 est une vue semblable à celle de la fig 1, mais omettant certaine éléments et montrant différents dispositifs

de commande de la machine.

La fig 3 est une vue en coupe,, faite à plus grande échel e

suivant la ligne III-III de la fig 1.

La fig 4 est une vue partielle en perspective de la

machine à partir de l'avant.

La fig 5 est une vue à plus grande échelle d'un élément

de la fig 1.

La fig 6 est une vue partielle semblable à celle de la fig 1, mais montrant un élément utilisable à la place de celui

de la fig 5.

Comme on le voit plus particulièrement sur les fig 1 à 4, la faucheuseconditionneuse comprend une poutre principale 1 par laquelle la machine peut être attelée, de manière classique, au système d'attache en trois points d'un tracteur A la poutre 1 sont appendus deux organes rotatifs ou tambours 2, dont chacun comporte deux dispositifs rotatifs de coupe 3 tournant autour d'axes décalés par rapport à l'axe de rotation du tambour associé, de façon à réaliser une construction de faucheuse à satellites Fixés à la poutre 1 et s'étendant vers l'arrière à partir de celle-ci, deux bras 4 supportent une structure en U renversé comprenant une branche principale 5 qui s'étend dans une direction généralement parallèle à la poutre 1 et deux

branches plus petites 6, perpendiculaires à la branche princi-

pale et généralement parallèles aux axes de rotation des tam-

bours 2.

Les notions d'lavant" et d'arrière" se rapportent à la direction de déplacement de la machine au travail en marche avant et les notions de "droite" et de "gauche" sont définies par rapport à un observateur qui se tient à l'arrière de la machine et regarde dans la direction de déplacement de travail,

qui est indiquée par la flèche 10 sur les fig l, 2 et 4.

Les branches 6 supportent des éléments qui se rapportent auxfoncti Ons de conditionnement de la récolte par la machine et qui seront décrits ciaprès On considèrera tout d'abord les

divers dispositifs de commande de la machine qui sont représen-

tés plus particulièrement sur les fig 2 et 3 La force motrice pour tous les éléments rotatifs de la machine provient de la prise de force du tracteur ou autre véhicule auquel la faucheuse-conditionneuse est accouplée, par l'intermédiaire d'une courroie 7 qui passe autour d'une poulie 8 montée sur l'une des extrémités d'un arbre 9 (fig 2) La poutre 1 est creuse avec une section rectangulaire (comme le montre la fig. 3) et l'arbre 9 traverse un c 8 té de la poutre dans lequel il

est monté à rotation et il porte à son autre extrémité, à l'in-

térieur de la poutre, une roue dentée conique 11 Un arbre 12 s'étend en position centrale à l'intérieur de la poutre entre les deux tambours 2 et porte, à son extrémité de gauche, une roue dentée conique 13 qui est en prise avec la roue conique 11,

les deux roues coniques Il et 13 permettant un mouvement pivo-

tant de la faucheuse-conditionneuse par rapport au tracteur sans aucune entrave de la transmission à partir de la prise de force Sur l'arbre 12 sont calées deux autres roues dentées coniques 14 et 15 qui sont respectivement en prise avec des

roues dentées coniques 16 et 17 fixées aux extrémités supérieu-

res d'arbres 18 qui s'étendent en position centrale et générale-

ment verticale à travers les tambours 2 respectifs (fig 3) Sur chaque arbre 18 est calée, vers son extrémité inférieure, une poulie 19 sur laquelle passe une courroie 21 qui s'enroule

également autour de deux poulies 22 faisant respectivement par-

tie des dispositifs de coupe 3 associés au tambour 2 auquel se

rapporte l'arbre 18, ainsi qu'autour d'une poulie de tension 20.

Ainsi, les dispositifs de coupe 3 sont entraînés à partir de la prise de force du tracteur et bien que les deux arbres 18 soient entraînés en rapport de synchronisme par l'intermédiaire des

différentes roues dentées coniques, on notera que les disposi-

tifs de coupe 3 sont entraînés par des courroies, ce qui fait qu'aucun d'entre eux n'est synchronisé par rapport aux trois autres. Pour en venir maintenant au système de commande pour les tambours 2, la roue conique 15 de droite sur l'arbre 12 est en prise avec une autre roue dentée conique 23 en plus de la roue conique 17, roue 23 qui est fixée à l'une des extrémités d'un arbre court 24 dont l'autre extrémité porte une poulie 25 à l'extérieur de la poutre 1, comme le montre la fig 3 L'arbre 24 est monté dans des roulements 26, logés à distance l'un de l'autre dans un carter cylindrique 27 fixé au dessus de la poutre 1 Comme le montre la fig 2, la poulie 25 est en prise avec une courroie 28 qui passe également autour d'une poulie 29

fixée à l'extrémité supérieure d'un arbre 31 généralement ver-

tical dont l'extrémité inférieure porte un pignon de chaîne 32; on notera que, pour plus de clarté, les éléments 24, 25, 28, 29,

31 et 32 ont été omis sur la fig 1.

Une chaîne 33 passe autour du pignon 32, d'un pignon de

tension 34 et de pignons 30 faisant partie des tambours 2.

Ainsi, les deux tambours 2 sont entraînés, en sens opposés et en rapport de synchronisme, à partir de la prise de force du tracteur par l'intermédiaire des arbres 12, 24 et 31 C'est parce que les tambours 2 sont entraînés en synchronisme et parce que les lignes passant par les centres des paires respectives de dispositifs de coupe 3 sont orientées initialement à angle droit, qu'il n'y a pas besoin de commande synchronisée pour les

dispositifs de coupe.

Comme on le voit en se référant plus particulièrement à la

fig 3, chaque tambour comprend une enveloppe formée d'une par-

tie supérieure tronconique 35 sur laquelle est fixé le pignon et d'une partie inférieure cylindrique 36 à laquelle la partie 35 se raccorde par un prolongement cylindrique 37 qui s'adapte sur la partie 36 L'extrémité inférieure de la partie cylindrique 36 de l'enveloppe du tambour porte une enveloppe creuse 38 généralement elliptique (comme le montrent les fig 1

et 2), dans laquelle sont logées les poulies 19, 22 et la cour-

roie 21 qui coopère avec elles L'arbre 18 traverse l'enveloppe de tambour associée et ces deux éléments sont montés de manière à tourner individuellement, indépendamment l'un de l'autre, sur une structure fixe comprenant une pièce cylindrique creuse 39 fixée au côté inférieur de la poutre 1 au moyen d'une plaque annulaire 41 munie d'un rebord 42 dirigé vers le bas Plusieurs entretoises inclinées 43 s'étendent entre la plaque 41 et la pièce 39 pour donner la robustesse et la rigidité requises à la structure, eu égard au fait que tout le poids du tambour 2 et des dispositifs de coupe 3 associés est supporté par ces

éléments et, par leur intermédiaire, par la poutre 1.

L'arbre 18 s'étend à travers et au-dessous de la pièce 39, étant monté à rotation dans un premier roulement 44 logé dans une partie élargie 45 de la pièce 39 La partie de l'arbre 18 qui s'étend au-delà-de la pièce 39 a un diamètre réduit et porte

une douille 46 calée sur lui (la rainure de clavette étant visi-

ble en 47 sur la fig 3) Vers l'extrémité inférieure de la douille 46 est formée une gorge annulaire qui reçoit la bague intérieure d'un roulement 48 dont la bague extérieure est logée dans un collier 49 fixé au coté inférieur de l'enveloppe 38 et maintenu par des vis sans tête La poulie 19 est solidaire de

la douille 46, de manière à tourner lorsque l'arbre 18 est en-

traîné L'arbre 18 est donc monté à rotation et supporté par les

roulements 44 et 48.

En ce qui concerne les tambours 2, l'enveloppe de chacun d'entre eux est montée à rotation sur la douille 46 au moyen d'un roulement 51 dont la bague extérieure est maintenue dans une gorge intérieure formée dans la partie cylindrique 36 de l'enveloppe de tambour et dont la bague intérieure est montée sur l'extrémité supérieure de la douille 46 et est maintenue en

place par une autre douille 52 fixée sur une partie de la douil-

le 46 par des vis sans tète, auxquelles on peut avoir accès par des ouvertures 53 pratiquées dans la partie 36 de l'enveloppe de

tambour Chaque tambour 2 est supporté à rotation, à son extré-

mité inférieure, par le roulement 48 associé qui sert donc à,

la fois pour l'arbre 18 et pour l'enveloppe de tambour.

les dispositifs de coupe 3 sur chaque tambour 2 sont à égale distance de l'arbre 28 et sont montés chacun à rotation

sur un arbre 54 dont l'extrémité supérieure pénètre dans l'en-

veloppe 38 par une ouverture pratiquée dans le fond de cette dernière et est supportée par une paire de roulements 55 à l'intérieur de l'enveloppe 38 Les roulements 55 sont portés par un collier 56 qui se dresse à partir du fond de l'enveloppe 38 et ils sont retenus par un circlip La poulie 22 associée

est calée à l'extrémité supérieure de l'arbre 54 et y est main-

tenue par un boulon 57 et une rondelle 58 L'arbre 54 comporte une bride 59 formée d'un seul tenant et dirigée radialement, à l'extérieur et immédiatement au-dessous de l'enveloppe 38 A la bride est fixée une paire de plaques annulaires espacées 61, entre lesquelles sont montés, de manière à pouvoir pivoter librement, deux lames de coupe ou couteaux 62 diamétralement opposés Les plaques 61 sont maintenues à distance l'une de l'autre par une bague d'écartement 63 et une tôle de protection munie d'un rebord vertical 64 est disposée entre la plaque

supérieure 61 et la bride 59.

L'extrémité inférieure de l'arbre 54 supporte, par l'inter-

médiaire d'une paire de roulements 65, une tôle de protection 68 tournant librement La tôle de protection 68 comporte un collier 66 qui est maintenu sur l'arbre 54 par un circlip et un chapeau d'extrémité 67 respectivement La partie principale 69 de la tôle de protection 68 est en forme d'assiette circulaire et

présente un diamètre tel que sa périphérie soit située légère-

ment au-delà du bord extérieur de la plaque inférieure 61 en direction radiale La forme d'assiette de la tôle de protection 68 permet que la périphérie de sa partie principale 69 soit contiguë à la plaque inférieure 61 et aux couteaux 62, de façon à protéger la face inférieure de la plaque inférieure, les points de raccordement des couteaux et l'extrémité inférieure de la structure en U renversé que portent les bras 4 supportent certains des éléments de-conditionnement de la récolte Plus précisément, sont fixées à chaque branche 6 les extrémités de trois pièces de support 79 qui sont situées à distance égale l'une de l'autre le long de la branche et qui s'étendent vers l'avant de la machine, d'abord en droite ligne, puis en se

recourbant partiellement autour du tambour associé, comme indi-

qué en 81 et 82 respectivement sur la fig 1 Les supports 79 se présentent donc sous la forme d'encorbellements et ils sont fixés à la branche 6 associée au moyen d'un étrier 80 à section en U. Chaque support 79 a également une section en U, son aile de Fonction étant généralement verticale et située du c 8 té du

tambour 2 associé La partie rectiligne 81 et la première sec-

tion de la partie courbe 82 de chaque support 79 sont fermées par une plaque 83 (fig 1) Le reste de la partie courbe 82 de chaque support 79 reste ouvert et à son aile de Jonction est boulonné un support 84 sur lequel est monté un ensemble de dent

fixe comprenant une dent 85 et un support de montage fourchu.

86 dont chaque branche est fixée au support 84 au moyen de deux éléments de montage élastiques 87 qui permettent un certain mouvement de la dent par rapport au support 79 Chaque dent 85 s'étend vers l'arrière de la machine et en direction du milieu de l'espace entée les deux tambours 2 Les supports 79 et, par

suite, les dents 85 correspondantes, associés à l'un des tam-

bours 2,sont généralement alignés en hauteur avec les supports et dents correspondants de l'autre tambour, encore que cette disposition ne soit pas essentielle et qu'ils puissent être

disposés en quinconce dans le sens de la hauteur.

Chaque tambour 2 porte deux jeux de dents 88, ces jeux

étant montés sur les éléments 36 et 37 de l'enveloppe de tam-

bour en des points diamétralement opposés, au moyen de supports respectifs comprenant des pièces 89 et 91 espacées (voir en particulier la fig 5) Chaque dent 88 est en forme de tige et est inclinée à son extrémité externe par rapport à son axe

l'arbre 54 contre les contacts avec le sol et contre la péné-

tration de crasse et d'autres matières étrangères On notera que les roulements 65 servent à la fois à la tôle de protection 68 qui tourne librement et à l'arbre 54 qui est entraîné à une vitesse relativement élevée par l'arbre 18, les poulies 19, 22

et la courroie 21.

Un patin circulaire 71 de contact au sol, tournant libre-

ment, est prévu à l'extrémité inférieure de l'arbre 18 de chaque tambour 2, ce patin comprenant une partie inférieure 72 ayant généralement la forme d'une assiette, avec une autre partie périphérique 73 en forme d'assiette, et un moyeu formé par un collier 74 muni d'une plaque de fond 75 qui est également fixée à la partie 72 Une pièce annulaire de renfort 76 relie le moyeu 74 et la partie 72 Le patin 71 est monté à rotation dans une paire de roulements 77 dont les bagues intérieures sont logées dans une gorge pratiquée à l'extrémité externe de la douille 46 et dont les bagues extérieures sont logées dans une douille 78 s'adaptant à l'intérieur du moyeu 74 Le roulement 77 supérieur est retenu par un circlip dans la douille 78 et le roulement 77 inférieur par un circlip sur la douille 46 Ainsi, la douille 78 est supportée par la douille 47 et, par suite, par l'arbre 18 et elle supporte à son tour le patin 71 qui y est boulonné à

travers la plaque 75 du moyeu Le moyeu 74 est réalisé à l'ex-

trémité supérieure, de manière à former un espace libre entre lui et le collier 49 de l'enveloppe 38, cet espace libre faisant

partie d'un joint à labyrinthe pour les roulements 48 et 77.

On notera que le diamètre du patin 71 est tel que sa partie périphérique 73 s'étende légèrement au-delà des centres des dispositifs de coupe 3 associés en direction radiale et qu'elle

se trouve à très faible distance au-dessous des tôles de pro-

tection 68 respectives des dispositifs de coupe.

Les éléments décrits jusqu'ici se rapportent dans l'essen-

tielâlafonction:fauchage de la machine et on considérera mainte-

nant les éléments qui prennent partàa fonction conditionnement de la machine Comme on l'a déjà mentionné, les branches 6 de il longitudinal Le mode de raccordement de chaque dent 88 aux pièces 89 et 91 est tel qu'il permette un mouvement de rotation, ce qui fait que les dents peuvent être orientées comme indiqué en traits pleins sur les fig 1 et 5 ou comme indiqué en traits discontinus sur ces figures, à des fins qui seront expliquées ci-après Plus précisément, chaque dent 88 traverse une douille 92 fixée à la pièce 89 du support au moyen d'une plaque 93, la face d'extrémité de la douille la plus proche de la pièce 91 du support présentant un profil de came avec deux parties

d'enclenchement 90 diamétralement opposées, dont l'une est net-

tement visible sur la fig 5 Un profil de came complémentaire est formé sur la face d'extrémité contiguë d'un manchon 94 que la dent 88 traverse et à laquelle elle est également fixée par une cheville 95 Puis la dent 88 traverse une paire de rondelles de butée 96, entre lesquelles est interposé un bloc élastique 97, son extrémité interne étant montée pivotante dans une ouverture

de la pièce 91 du support.

Pour faire passer une dent 88 de l'une de ses positions de fonctionnement dans une autre, il suffit de saisir l'extrémité externe de la dent et de la faire tourner de façon à écarter l'une de l'autre les parties d'enclenchement 90 complémentaires jusqu'à ce que l'une de ces parties sur l'un des éléments 94

s'enclenche avec la partie d'enclenchement, qui était précédem-

ment opposée diamétralement, sur l'autre élément 92; le mouve-

ment axial de la dent 88, nécessaire pour que ce déplacement se produise, est rendu possible par compression du bloc élastique 97. Chaque Jeu comprend quatre dents 88, disposées de manière

à alterner avec les dents fixes 85 et les supports 79 associés.

Le longueur de chaque dent 88 est propre à assurer que ces dents 88 se chevauchent avec les dents 85 associées aux deux tambours 2 et qu'elles passent par le point o la paire correspondante de dents 85 se coupent ou se terminent Il n'est pas indispensable que les paires correspondantes de dents 85 se coupent et dans la forme de réalisation représentée, elles se terminent

pratiquement en un point commun Les dents 85 d'une paire peu-

vent être légèrement espacées au niveau de leurs extrémités libres En ce qui concerne l'angle des dents 85, chacune de celles-ci est disposée approximativement à 302 par rapport à l'axe médian avant-arrière entre les tambours 2 Ainsi, des paires coopérantes de dents 85 forment un angle de 602 Au passage, on notera que la position de chaque support 84 peut être réglée par rapport au support 79 correspondant, ce qui

permet de faire varier l'angle des dents 85.

La fig 6 illustre une variante du montage des dents 88, les mêmes numéros de référence ayant été attribués aux éléments similaires Les dents 88 de chaque jeu sont fixées rigidement à

un arbre commun 98, monté à rotation dans des supports supé-

rieur et inférieur espacés 99 qui sont fixés respectivement aux parties 37 et 36 de l'enveloppe de tambour Chaque jeu de dents 88 est maintenu dans une position choisie, par exemple la position indiquée en traits pleins sur la fig 6, par une tringle 100 articulée à l'une de ses extrémités sur la dent

supérieure du jeu et comportant à son autre extrémité un cro-

chet qui s'engage dans une ouverture pratiquée dans un support 101 fixé à la partie 37 de l'enveloppe de tambour S'il y a lieu de déplacer les jeux de dents 88 de telle sorte que leurs extrémités externes et libres inclinées soient dirigées en sens opposé, on dégage les deux tringles 100 de chaque tambour d'avec les supports 101 respectifs, on fait tourner les jeux d'environ 225 e, autour des axes de pivotement des arbres 98, pour les mettre dans la position indiquée en traits discontinua sur la fig 6 et on réengage les tringles 100 dans les supports

101 désormais voisins respectivement.

Lorsque la machine doit être utilisée, on commence par placer les dents 88 dans la position requise, qui dépend de ce

que l'on veut répandre la récolte ou la mettre en andairis rela-

tivement étroits Si l'on veut étaler largement la récolte, on place chacune des dents de telle manière que leurs extrémités externes s'étendent généralement en direction radiale par rapport aux tambours associés 2 (position indiquée en traits pleins sur les dessins) On notera que les tambours 2 tournent a l'inverse l'un de l'autre, dans les sens de rotation indiqués par les flèches 102 et 103 sur les fig 1, 2 et 4, de manière à effectuer un mouvement d'avant en arrière au niveau de la "fente de pincement" Si la récolte doit être mise en andains étroits,

on place les dents 88 dans la position indiquée en traits dis-

continus sur les dessins, position dans laquelle les extrémités externes des dents sont en retard par rapport auxdites positions généralement radiales, en considérant les sens respectifs de rotation 102, 103 les dents 88 sont placées dans ces positions de la manière décrite en référence à la fig 5 ou à la fig 6 en cas d'utilisation de la variante de montage des dents Une autre possibilité consiste à placer les dents 88 de l'un des tambours 2 dans la position indiquée en traits pleins et les dents 88 de l'autre tambour dans la position indiquée en traits discontinus, ce qui-fait que l'andain est déplacé vers un côté

de la machine.

Les dents 88 étant réglées comme il convient, on met la faucheuseconditionneuse en position de travail en réglant le système d'attache en trois points du tracteur de telle manière

que les patins 71 soient légèrement en contact avec le sol.

La commande à partir de la prise de force du tracteur est alors embrayée, ce qui fait que les tambours 2 tournent dans les sens

102,-103 (typiquement à 290 tr/mn environ) et que les disposi-

tifs de coupe 3 tournent dans le sens des flèches 104 (typique-

ment à 3430 tr/mn environ) le tracteur est alors conduit en

marche avant, de manière à déplacer la machine dans la direc-

tion 10 pour qu'elle pénètre dans la récolte sur pied Les couteaux 62 des dispositifs de coupe 3 coupent la récolte en tournant autour de leurs propres axes (ceux des arbres 54) et autour des axes des tambours 2 (ceux des arbres 18) La récolte coupée est saisie par les dents 88 et entraînée vers la "fente

de pincement" des tambours 2, en étant maintenue dans une posi-

tion généralement verticale au cours de ce mouvement par les supports 79 En pénétrant entre les deux tambours 2, la récolte

coupée est entra née dans l'angle formé par les paires coopé-

rantes de dents fixes 85 et elle est ainsi "crêpée" ou condi-

tionnée, la récolte conditionnée passant finalement à travers les paires de dents fixes, puis étant abandonnée par les dents 88, le point d'abandon dépendant de la position choisie des

dents 88 Des montures élastiques 87 des dents fixes 85 per-

mettent aux paires coopérantes de ces dents de s'écarter tandis

que les dents mobiles 88 entraînent la récolte à travers elles. On peut voir aisément que l'action des dents 88, lors-

qu'elles entrainent d'abord la récolte couple entre les deux

tambours 2, est très positive et efficace, de même que le con-

ditionnement de la récolte coupée par l'action combinée des

dents mobiles 88 et des dents fixes 85 L'action de condition-

nement présente trois aspects: (i) La projection de la récolte couple par les dents 88 sur

les dents fixes 85.

(il) La compression de la récolte coupée dans l'angle formé par

les paires coopérantes de dents 85.

(iii) Le fractionnement ou "crêpage" de la récolte coupée

tandis qu'elle est contrainte à passer entre les paires coopé-

rantes de dents fixes 85.

Le point auquel les paires coopérantes de dents 85 se rencontrent est situé de préférence derrière une ligne tracée entre les axes des deux tambours 2, une distance de 15 cm se révélant acceptable dans le cas de la forme de réalisation représentée Il est nécessaire que chaque dent 88 passe par le point o se rencontrent les paires coopérantes de dents 85 et, de préférence, qu'elle coopère également avec les deux Jeux de dents 85, selon ce qui a été déjà mentionné Il a été constaté que l'action des dents 88, lorsqu'elles sont placéesdans la position d'andainage, est excellente pour former les andains voulus, ce qui rend superflus les éléments supplémentaires de

formation d'andains.

Dans la forme de réalisation représentée, le nombre de jeux de dents 88 est égal au nombre de dispositifs de coupe 3 et

bien que cela se soit révélé approprié, il n'est pas néces-

saire qu'il en soit ainsi Il s'est révélé avantageux de dispo-

ser les jeux de dents 88 verticalement au-dessus des dispositifs de coupe 3. Pendant le fonctionnement de la machine, les patins 71 entrent en contact avec le chaume laissé par le fauchage du produit de culture, mais cela ne se traduit pas par un effort indésirable appréciable, du fait que les patins peuvent tourner librement et qu'ils le font en entrant en contact avec le chaume ou avec d'autres objets tels que des pierres Les tôles de protection 68 entrent également en contact avec le chaume, mais là encore, il n'est pas créé d'efforts indésirables, car

les tôles de protection peuvent tourner librement elles aussi.

Si les patins 71 et/ou les tôles de protection 68 étaient commandées, il faudrait plus de puissance pour vaincre les forces de frottement résultant du contact avec le chaume, etc. et, en outre, les pierres ou autres objets solides heurtés par les patins ou les tôles de protection auraient tendance à être projetés par ceux-ci, avec un risque plus grand d'endommagement de la machine et/ou de blessure du conducteur que dans le cas o ces éléments peuvent tourner librement Comme on l'a déjà mentionné, les patins 71 et les tôles de pr'otection 68 protègent

aussi les éléments associés contre l'usure (résultant du con-

tact direct avec le sol en l'absence de ces patins ou tôles de protection) et contre la crasse qui peut entraver le bon fonctionnement de la machine Néanmoins, ni les patins 71, ni

les tôles de protection 68 ne nuisent à l'efficacité des dispo-

sitifs de coupe 3, ce qui fait que le problème de la formation

de bandes ne se pose pas.

Bien que deux dispositions particulières d'une machine concrétisant l'invention aient été décrites et représentées, il est évident que d'autres changements et modifications sont possibles, sans que l'on s'écarte pour autant de l'esprit de

l'invention.

Par exemple, on comprendra aisément qu'avec les dents 88 dans des positions différentes de celles qui ont été décrites ci-dessus, il est possible de faire varier les caractéristiques de conditionnement, d'étalement et/ou de formation d'andains de ces dents Par exemple, il serait possible d'obtenir un étale- ment encore plus large et un effet de conditionnement encore plus agressif en plaçant les dents 88 de telle manière qu'en considérant les sens de rotation 102, 103 des tambours 2, leurs

extrémités externes soient en avance sur les positions généra-

lement radiales qui ont été décrites ci-dessus.

)

Claims (6)

REVENDICATIONS -

1. Faucheuse à satellites, comprenant une paire d'or-

ganes rotatifs ( 2) tournant autour d'axes généralement verticaux, organes sur chacun desquels sont montés, de manière à tourner avec

lui, plusieurs dispositifs rotatifs de coupe ( 3) qui peuvent éga-

lement tourner autour d'axes respectifs généralement verticaux, décalés par rapport à l'axe de rotation de l'organe rotatif ( 2),

caractérisée en ce qu'il est monté, au-dessous de chaque disposi-

tif de coupe ( 3), une tôle de protection ( 68) à rotation libre, et en ce que chaque organe rotatif ( 2) comporte un patin ( 71) de contact avec le sol, monté au-dessous de cet organe rotatif ( 2) et au-dessous des tôles de protection ( 68) des dispositifs de coupe

( 3) associés.

2 Faucheuse selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque patin ( 71) de contact avec le sol peut tourner

librement.

3. Faucheuse selon la revendication 1 ou 2, carac-

térisée en ce que chaque patin ( 71) de contact avec le sol recou-

vre partiellement chacune des tôles de protection ( 68) à rotation

libre des dispositifs de coupe ( 3) associés.

4 Faucheuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 3, caractérisée en ce que chaque tôle de protection ( 68)

à rotation libre a une forme circulaire en assiette et a un dia-

mètre tel que sa périphérie s'étende radialement au-delà de points de raccordement pour plusieurs couteaux ( 62) faisant partie du

dispositif de coupe ( 3) associé.

I 8

5. Faucheuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 4, caractérisée en ce que chaque patin ( 71) de contact avec le sol a une forme circulaire en assiette et a un diamètre tel que sa périphérie s'étende radialement au-delà des centres des dispositifs de coupe ( 3) associés qui sont disposés symétriquement

par rapport à ce patin ( 71).

6. Faucheuse selon la revendication 5, caractéri-

sée en ce que la périphérie de chaque patin ( 71) de contact avec

le sol présente un profil en assiette supplémentaire et est si-

tuée au voisinage immédiat des faces inférieures des tôles de pro-

tection ( 68) à rotation libre des dispositifs de coupe ( 3) asso-

ciés.