FR2501178A1 - Portique a cadre ouvert et decontraint destine a la manutention verticale de charges comme des conteneurs, caisses ou autres - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF PERMETTANT DE LIBERER UNE CHARGE (CONTENEUR, CAISSE OU AUTRE) DE SON MOYEN DE DEPLACEMENT HORIZONTAL (REMORQUE, CAMION, WAGON, CHARIOT OU AUTRE), ET DE LA DEPOSER APRES UN MOUVEMENT VERTICAL, A TERRE OU SUR UN AUTRE SUPPORT. CE MEME DISPOSITIF PERMET D'EXECUTER LES OPERATIONS CI-DESSUS DANS L'ORDRE INVERSE. IL COMPREND : UN CADRE 1 OUVERT A CHAQUE EXTREMITE, QUATRE VERINS D'APPUI AU SOL 2, QUATRE VERINS DE LEVAGE 3. LES EFFORTS TRANSMIS AUX VERINS 3 PAR LA CHARGE MANUTENTIONNEE PASSENT DIRECTEMENT EN REACTION AU SOL PAR LES VERINS 2. QUATRE ELINGUES 4 PRENANT APPUI SUR LE PLAFONNIER 5, SUPPORTENT LA CHARGE A MANUTENTIONNER. LE DOMAINE DE L'APPLICATION EST CELUI DU "CHARGEMENT OU DECHARGEMENT VERTICAL" DES CONTENEURS, CAISSES, SEMI-REMORQUE, SUR WAGONS, CAMIONS, AU SOL OU SUR TOUS AUTRES SUPPORTS.

Description

La présente invention concerne un dispositif de manutention vertical de charges telles que caisses, conteneurs ou autres, afin de les charger sur, (ou de décharger), des remorques, semi-remorques, camions, wagons etc, en vue de leur transport, de leur emplissage, et du stockage éventuel de leur chargement.

I1 existe des "portiques" pour la manutention de ces charges assurant cette manoeuvre dans les trois dimensions. Ces engins sont encombrants, lourds, et leur prix de vente, ne permet leur amortissement que dans des "centres" où leur utilisation est intensive. De plus, à l'intérieur de ces "centres" certaines caractéristiques de ces "portiques" font double emploi avec les véhicules destinés à transporter les charges : c'est ainsi que les mouvements horizontaux peuvent être assimilés 3 des transports et être exécutés avec les moyens habituels.

Dans cette conception de "portique", tous les poids passent par l'ossature du portique avant d'être retransmis au sol par l'intermédiaire des organes de roulement. Cela conduit à des ensembles lourds, devant être asservis pour être manoeuvrables. La translation à pleine charge du portique se fait à l'aide d'une transmission, le plus souvent hydraulique, asservie à une centrale de forte puissance. L'usage de ces gros moyens de manutention conduit à une centralisation des "terminaux" avec éclatement des charges principalement par route - jusqu'à l'utilisateur.

Jusqu a son retour au terminal, la charge sera solidaire du châssis de transport, car l'utilisateur qui ne fait que quelques manoeuvres par jour, voir même par semaine, ne peut rentabiliser un engin de manutention onéreux dont il n'utilisera jamais toutes les possibilites.

I1 y a donc incompatibilité économique entre la caisse et le châssis , - In caisse est un matériel de transport et de stoch@ elle se rentabilise tant dynamiquement que statiquement
De plus, elle doit reposer nu sol afin de pouvoir être charge sans infrastructure sprciale (quai) h - L'immobilisation du châssis est un facteur ncsatif le rentabilité. De plus, la caisse montée sur un châssis, impose une infrastructure de chargement (quai).

Il existe aussi des caisses dites "Carrosseries amovibles" pouvant être séparées de leur châssis < ie transport. Outre la grande spécialisation du châssis, ces carrosseries reposent sur des béquilles, sans possibilité d'être déposées au sol. Pour des raisons de sécurité (stabilité nu charge ment) ces caisses sont limites en longueur et en masse (environ 8 mètres et 12 tonnes).

La présente invention a pour but de définir un portique simplifié ne comprenant qu'un dispositif de manutention verticale1 non limité en charge, et pouvant - dans le cadre de la présente réalisation - manutentionner des charges allant jusqu'à i4 mètres de longueur.

Afin de réduire le poids (et le prix) de l'ossature et des organes de roulement, les efforts de levage, et leurs réactions ne passent pas par ceus-cis mais sont directement retransmis au sol par des vérins antagonistes aux verins de levage. L'ossature du portique ainsi que ses organes de roulement ne sont calculés que pour le transport des vérins lorsque ceux-ci sont"à vide".

De même, il est convenu que toutes les manutentions horizon- tales de la charge, sont exécutées à l'aide du châssis d@ transport.

- La figure 1 représente le portique en élévation, - La figure 2 représente le portique en vue de dossus.

- La figure 3 représente le portique vu suivant la flèche A de id figure 1, - La figure 4 représents le portique vu suivant la flèche 13 de la figure 1.

Dans ces quatre vues, la charge (ici un conteneur) est re présente en traits mixtes.

- Les figures 5 et 6 représentent le montage des crémail- lyres de synchronisation, - Les figures 7 et 8 représentent l'épure de direction, - Les figures 9 à 13 illustrent un exemple d'utilisation du portique, ici une opération de déchargement d'un conteneur, du châssis d'une semi-remorque.

Le portique, décrit ici à titre d'exemple de realisation, est principalement constitue par a - un cadre ouvert 1 formé par côté', par une poutre horizontale lb de section rectangulaire, et par une poutre verticale lc de section sensiblement carrée. La partie droite est reliée n la partie gauche par la poutre la située à la partie supérieure du cadre. Cette disposition permet nu portique de chevaucher des charges beaucoup plus longues que lui.

La poutre la est fixes de façon amovible aux poutres lc droite et lc gauche afin de rendre démontable le cadre en cas de transport.

h - au-dessous du cadre 1, quatre vérins 2 sont installés aux angles du portique. Ils ont pour rôle de retransmettre directement en réaction au sol, les efforts produits par les vérins 3 lorsqu'ils sont sous charge. Cela permet d'allèger au maximum le cadre 1 et les organes de roulement 8 et 9.

c - un palonnier 4 formé de deux bras reliés entre eux par une poutre de torsion. Chaque bras est supporté par deux vérins 3 assurant le mouvement vertical du palonnier 4.

Quatre élingues 5 sont fixées au palonnier aux environs des vérins. Ces élingues viennent à leur partie inférieure se solidariser à la charge à manutentionner.

d - Il est très important - pour des raisons de stabilité que les mouvements du palonnier soient parfaitement synchronisés transversalement. Cette synchronisation est très délicate à réaliser hydrauliquement et sa tenue dans le temps ne serait pas satisfaisante.

Les figures 5 et 6 représentent un exemple de synchronisation mécanique.

Une crémaillère 6, entraine en rotation un pignon 15, solidarisé de l'axe 12 par la clavette 16. Le pignon reste en prise sur la crémaillère par l'action des quatre galets 1S sur les chemins de roulement 17. L'arbre 12 tourillonne dans deux paliers 13 et se termine par un embout carré. Les paliers 13 sont fixés sur les flasques 14 elles-mêmes solidaires des vérins 3 et du palonnier 4 par l'axe 19.

Cet ensemble mécanique (pignon crémaillère etc- se retrouve sur la poutre lc de droite et sur la poutre lc de gauche.

L'arbre 12 droit est solidarisé en rotation avec l'arbre 12 gauche à:l'aide de leurs embouts carrés. Les deux pignons 15 tourneront à la même vitesse lors de l'expansion des vérins 3, assurant une parfaite horizontalité transversale au palonnier 4.

e - Des organes de manutention du portique à vide, constitué de deux roues 8 non orientables et de' deux roues 9 directrices. L'axe 11 assure le pivotement des roues et reporte la timonerie de direction à la partie supérieure de la poutre la. La timonerie comprend deux barres de connexion 20 et deux barres d'accouplement 21. Les barres 20 et 21 sont perpendiculaires entre elles afin de rendre l'épure de direction symétrique en bracage à droite et à gauche. Cette disposition a nécessité l'installation du guignol 22.

L'orientation des roues 9 est assurée par le timon 10 solidaire du pivot 11. Le timon peut se fixer aussi bien au pivot 11 droit qu'au pivot 11 gauche. L'extrémité de ce timon se termine par un anneau, pour que le déplacement du portique puisse se faire mécaniquement à l'aide d'un chariot gerbeur par exemple.

f - Une centrale hydraulique 23 comprenant une pompe, un moteur (électrique ou thermique) un réservoir et des distributeurs. L'exemple d'utilisation (dépose d'un conteneur), illustré par les figures 9 à 13 peut se commenter ainsi figure 9 - le portique est amené à l'endroit où le conteneur doit être mis à terre.

- Le palonnier est largement relevé pour faciliter l'accès de la semi-remorque.

- Les béquilles de stabilisation prennent appui au sol.

figure 10 - La semi pénètre à l'intérieur du portique (en marche avant ou en marche arrière, et ce indifféremment par l'avant ou par l'arrière) et vient positionner le conteneur très approximativement par rapport au portique (une précision de l'ordre de + 20 cm dans les trois dimensions est largement suffisante).

- Les crochets des élingues sont engagés dans les lumières du conteneur.

- Les verrous situés aux coins du châssis sont en position "libre".

figure 11 - Le portique a soulevé le conteneur, la dégageant ainsi totalement du châssis.

- Le châssis s'évacue.

figue 12 - la caisse est mise à terre (pour compenser son inclinaison, la commande des vérins avant est indépendante de celle des vérins arrières).

- Les élingues sont détachées du conteneur.

- Les béquilles de stabilisation sont relevées.

- Le palonnier est mis en position haute.

figure 13 - Le portique est évacué.

- La caisse est en état d'utilisation (chargement, déchargement ou stockage).

Claims (13)

REVENDlCAtIONS

1. Portique pour la manutention d'une charge, qui comprend

une ossature de portique munie d'organes de roulement, caractérisé

en ce que l'ossature est munie de béquilles d'appui au sol de

l'ossature,

2. Portique selon la revendication 1, caractérisé en ce

que les béquilles d'appui au sol sont des vérins d'appui.

3. Portique selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des vérins de levage verticaux pour la manutention verticale de la charge.

4. Portique selon les revendications 2 et 3, caractérisé

en ce que les vérins d'appui et les vérins de levage sont

superposés.

5. Portique selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en

ce qu'il comporte un palonnier actionnd par les vérins de levage

et des moyens pour suspendre la charge au palonnier.

6. Portique selon la revendication 5, caractérisé en ce que le palonnier comporte deux bras transversaux reliés entre eux par une poutre de torsion,stenceque chaque bras est supporté par

deux vérins de levage.

7. Portique selon la revendication 6, caractérisé en ce

que les deux vérins de levage qui actionne un même bras sont

synchronisés mécaniquement pour maintenir le bras horizontalement

pendant son déplacement vertical.

8. Portique selon la revendication 7, caractérisé en ce que les deux vérins sont synchronisés par des ensembles mdcaniques

qui comprennent pour chaque vérin un pignon en prise avec une

crémaillère verticale, ce pignon dtant porté par un flasque

articulé au vérin, les deux pignons étant solidaires de deux

arbres qui sont solidarisés en rotation en sorte que les pignons

tournent à même vitesse lors de l'expansion des vérins.

9. Portique selon l'une des revendications 1 à 8,

caractérisé en ce qu'il est constitué d'une partie droite et

d'une partie gauche comportant chacune une poutre horizontale et

une poutre verticale, les parties droite et gauche étant reliées

par une poutre supdrieure, l'ensemble formant un cadre ouvert.

10. Portique selon la revendication 9, caractérisé en ce que les vérins sont situés aux angles des portiques.

11. Portique selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les organes de roulement sont calculés pour le déplacement à vide du portique.

12. Portique selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que l'ossature du portique n'est calculée que pour le déplacement à vide du portique.

13. Portique selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que les organes de roulement comprennent deux roues directrices respectivement à droite et à gauche, ces deux roues étant montées sur des pivots reliés par des barres en sorte qu'un timon peut indifféremment être fixé à l'un ou l'autre des pivots pour commander l'orientation des roues.