FR2485619A1 - Soutenement marchant pour exploitation miniere souterraine, et en particulier soutenement pile-bouclier - Google Patents

Abstract

SOUTENEMENT MARCHANT HYDRAULIQUE POUR EXPLOITATION MINIERE SOUTERRAINE, DONT LES ELEMENTS DE SOUTENEMENT, TELS QU'EN PARTICULIER DES SOUTENEMENTS A BOUCLIER PEUVENT ETRE DEPLACES AU MOYEN DE MECANISMES DE RIPAGE QUI COOPERENT AVEC UN ELEMENT DE CONTRE-APPUI DISPOSE A L'AVANT DANS LA DIRECTION DU MOUVEMENT. LES ELEMENTS DE SOUTENEMENT I, II, ETC. SONT CONSTITUES DANS LA ZONE TERMINALE DE L'EXPLOITATION 14 PAR DES MOITIES DE CADRES A, B ACCOUPLEES DE FACON AMOVIBLE L'UNE A L'AUTRE POUR CONSTITUER UN MECANISME MARCHANT ET POUVANT ETRE DETACHEES, ET EN CE QU'APRES L'ELOIGNEMENT DE LA MOITIE DE CADRE D'UN ELEMENT DE SOUTENEMENT I, II, ETC. SITUEE DU COTE DE LA GALERIE, LA MOITIE DE CADRE RESTANTE PEUT ETRE DEPLACEE EN ELLE-MEME AU MOYEN DU MECANISME DE RIPAGE S QUI LUI EST ASSOCIE.

Description

1* Soutènement marchant pour exploitation minière souterraine, et en

particulier soutènement pile-bouclier La présente invention concerne un soutènement marchant hydraulique pour exploitation minière souterraine, dont les

éléments de soutènement, tels qu'en particulier des soutène-

ments à piles-boucliers, peuvent être déplacés au moyen de

mécanismes de ripage qui coopèrent avec un élément de contre-

appui disposé à l'avant dans la direction du ripage.

L'élément de contre-appui mentionné est constitué par une convoyeur de taille se presentant sous forme d'un convoyeur à chaîne à raclettes, bien qu'il puisse également âtre formé par la poutre de guidage qui guide l'engin d'abattage ou par une poutre ripable ou analogue à laquelle les éléments

de soutènement sont raccordés par leurs mécanismes de ripa-

ge. En règle générale, chaque élément de soutènement est pourvu de son propre fé6canisme de ripage qui est constitué par exemple par une tiionerie et un vérin inséré dans cette timonerie. Les tiges de guidage de la timonerie de ripage sont reliées à leur extrémité avant a une tête et raccordées à l'élément de contre-appui alors qu'elles sont guidées à leur extrémité arrière par des dispositifs de guidage à glissement appartenant à des cadres de base des éléments de soutènement (brevet allemand DE-OS 25 40 091). Grace aux vérins de ripage qui prennent appui sur les cadres de base, il est possible d'une part de riper le convoyeur de taille,

ou un élément de contre-appui quelconque, par lVintermédi-

aire de la timonerie de guidage et d'autre part le riper le

soutènement marchant.

On sait aussi comment accoupler les uns aux autres les éléments de soutènement voisins d'une exploitation minière souterraine par l'intermédiaire de leurs mécanismes de ripage, et également de leur élément de-contre-appui commun de manière que le guidage du soutènement marchant soit fiable même lorsque la pente est très forte (brevet allemand DE-OS 27 58 663). Dans ce cas, les mécanismes de ripage qui sont disposés entre les cadres de base des éléments de soutènement voisins comprennent respectivement deux vérins de ripage entre les deux cadres de base et une coulisse, ces

vérins étant montés à l'extrémité sltuée du côté du rembla-

yage de la tige de guidage concernée de la timonerie de ripage et guidés par une tige de glissement du cadre de base correspondant. Comme dans les mécanismes de ripage de ce type il y a deux vérins de ripage associés à chaque élément de outènement, leurs tiges de guidage étant disposées sur les deux côtés opposés des éléments de soutènement, on obtient un guidage fiable des éléments de soutènement même lorsque les pentes sont très prononcées, car on peut alors éventuellement compenser des mouvements d'excursion du

soutènement marchant dans la pente.

Lorsque le soutènement marchant est utilisé en pati.c-

lier en position inclinée sur un front de taille en pente ou renversé, ou de façon générale dans les cas o la direction de la taille forme un angle aigu avec l'axe de la galerie d'exploitation, on sait qu'il est nécessaire, au cours du progrès de l'abattage, de démonter les éléments de soutère ment qui se trouvent proches de la paroi de la galerie avant qu'ils ne pénètrent dans la paroi pour les transporter a l'autre extrémité de la taille et les remettre en place dans cette taille. Ces travaux de démontage et de transport sont

extrêmement pénibles et longs à réaliser du fait des dimen-

sions et du poids extrêmement importants des éléments de soutènement et de l'espace réduit dont on dispose le plus souvent. En outre, et en particulier quand on met en place dans la taille des boucliers de soutènement, des chevalets de soutènement et analogues de grande largeur, il reste -à

l'extrémité de la taille une surface de toit importante et -

non soutenue quand on enlève l'élément de soutènement indi-

viduel concerné.

L'objet de l'invention est de faciliter les travaux de démontage et de transport mentionnés en donnant aux éléments de soutènement et à leurs mécanismes de ripage une forme appropriée et en garantissant un soutènement fiable du toit jusqu'à la lisière de la taille, de manière que ces travaux

puissent être accomplis rapidement et sans grandes difficul-

tés dans des espaces en général très étroits.

Selon l'invention, ce problème est résolu du fait que les éléments de soutènement sont constitués dans la zone

terminale de l'exploitation par des moitiés de cadres accou-

plées de façon amovible l'une à l'autre pour constituer un dispositif de ripage et pouvant être détachées, et du fait qu'après l'éloignement de la moitié de cadre d'un élément de soutènement située du côté de la galerie, la moitié de cadre restante puisse être déplacée en elle-même au moyen du

mécanisme de ripage qui lui est associé.

Il est vrai qu'on connaît déjà la manière de disposer à l'extrémité de la galerie d'une explbitation en galerie des

éléments de soutènement tels que des boucliers de soutène-

ment dont la largeur ne correspond qu'à la moitié'de la largeur des boucliers de soutènement situés à l'intérieur de la galerie <brevet allemand DE-PS 26 46 563). Dans ce cas, deux moitiés de cadre voisines sont respectivement reliées par l'intermédiaire d'un mécanisme de ripage en un attelage, de manière qu'elles puissent être déplacées par pas se succédant et en se supportant mutuellement. Grâce à ces mesures, le toit n'est dégarni dans la zone, particulièrement critique de la lisière de la galerie que- sur des zones

étroites chaque fois qu'une moitié de cadre est-déplacée, ce-

qui permet d'obtenir un soutènement de la surface du toit

dans la zone de la lisière qui soit pratiquement sans lacune.

Quand il s'agit du soutènement marchant selon l'inven-

tion, on prévoit également dans la zone terminale de la taille quelques éléments de soutènement, par exemple au

nombre de deux à cinq, qui sont subdivisés de façon différen-

te des autres éléments de soutènement de l'exploitation,-ét

qui sont constitués par deux moitiés de cadre ayant approxi-

mativement la moitié de la largeur de-l'élément. Cependant, les moitiés de cadre sont accouplées l'une à l'autre de

f açon amovible et de manière à constituer un élément mar-

chant de sorte qu'elles peuvent être déplacées'toutes les

deux en commun quand il s'agit d'un cas normal. L'accouple-

ment amovible permet de démonter -les moitiés de Cadre qui se trouvent à proximité de la galerie et de les mettre à l'autre extrémité de la taille qui est en exploitation. Comme il suffit de démonter, de transporter et de mettre en place seulement des moitiés d'éléments de soutènement, les dimensions des éléments à transporter et leur poids sont réduits en proportion. En outre, il n'y a pas de grande surface de toit restant sans soutien dans la taille quand on démonte une moitié de cadre individuelle dans la zone de la transition entre la taille et la galerie. Quand une moitié de cadre a été démontée, l'autre moité de cadre restant peut être déplacée en elle-même, et éventuellement en même temps

que l'élément de soutènement voisin.

Pour pouvoir déplacer au choix les deux moitiés de cadre en tant qu'un élément unique ou pour pouvoir déplacer en elle-même l'autre moitié de cadre après avoir enlevé une moité de cadre et en utilisant les mécanismes de ripage

disponibles, les moitiés de cadre des éléments de soutène-

ment divisés comprennent avantageusement et respectivement sur les côtés se faisant face de leurs cadres de base des

éléments de mécanismes-de ripage et/ou des éléments de -

raccordement pour les mécanismes de ripage. Dans ce cas, il

est avantageux de prévoir sur les c8tés se faisant respecti-

vement face des cadres de base des moitiés de cadres des dispositifs de guidage coulissants destinés à une coulisse montée dans la timonerie du mécanisme de ripage ainsi que des éléments de raccordement pour les vérins de ripage. En outre, il est avantageux d'utiliser des mécanismes de ripage qui comprennent de façon connue et respectivement plusieurs tiges de guidage avec au moins un vérin monté à l'intérieur, les tiges de guidage étant dans ce cas couplées de façon articulée par l'intermédiaire d'une tête commune à l'élément de contre-appui, par exemple le convoyeur. Dans ce cas, on peut constituer l'ensemble de manière que les tiges de guidage-des mécanismes de ripage puissent être dégagées les unes des autres, ce que l'on peut obtenir éventuellement du fait que les tiges de guidage du mécanisme de ripage sont montées de façon amovible sur la tête commune. D'un autre

côté, les têtes des tiges pourraient être séparables. L'es-

sentiel dans tous ces cas est que la disposition du mécanis-

me de ripage puisse être adaptée, et que les deux moitiés de cadre constituant un élément marchant ou seulement une unique moitié de cadre puissent être déplacées avec-les mécanismes de ripage lorsqu'on a retiré l'autre moitié de cadre. Considérant l'adaptation des dispositifs des mécanismes

de ripage qui vient d'être mentionnée et considérant égale-

ment un guidage fiable du soutènement marchant même en position inclinée, il est particulièrement avantageux que le soutènement marchant selon l'invention soit pourvu d'un

dispositif à mécanisme de ripage selon-le brevet allemand -

DE-OS 27 58 653 selon lequel les mécanismes de ripage sont montés entre les cadres de base des éléments de soutènement voisins et comprennent respectivement deux vérins de ripage montés entre les cadres de base voisins et une coulisse, les vérins étant articulés à des coulisses montées du côté de

l'extrémité des tiges de guidage et guidées par des dispo-

sitifs de guidage à glissière des cadres de base. Les deux

moitiés de cadre des éléments de soutènement séparés compren-

nent alors avantageusement sur chaque c6td de leur cadre de base un dispositif de guidage à glissière constitué de préférence sous forme c'un dispositif de guidage à tiges et une pièce de raccordement destinée au raccordement amovible

du vérin de ripage.

En outre, il est avantageux que les deux moitiés de

cadre des éléments de soutènement se soutiennent mutuelle-

ment aussi bien dans le zone du toit que dans la zone de la sole. Dans la zone du toit, ce résultat peut être obtenu de façon connue au mQyen de plaques de recouvrement utilisées pour obturer 1 'interstice, montées sur le chapeau et/ou sur les boucliers de foudroyage pouvant être éventuellement réglables en direction latérale0 Dans la zone de la sole, on prévoit avantageusement des plaques d'appui sur les cadres de base pçur déterminer un appui latéral des moitiés de cadres et que l'on peut en cas de besoin éliminer. Ces plaques d'appui peuvent être raccordées de façon amovible aux pièces de raccordement des vérins de ripage et aux

dispositifs de guidage à coulisse mentionnés.

Comme indiqué, les moitiés de cadre de chaque élément de soutènement sont avantageusement constituées par un bouclier comprenant au maximum deux étançons hydrauliques disposés l'un derrière l'autre en direction de l'avancement, portant les éléments de recouvrement d'interstice mentionnés sur

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leur chapeau et/ou sur leur bouclier de foudroyage, et

contre lesquels les deux moitiés de cadre s'appuient mutuel-

lement. Les boucliers de protection situés à l'intérieur de la taille correspondent par leur forme d'ensemble à celle de ces éléments de bouclier, la différence étant qu'ils ont simplement une largeur double et qu'ils ne doivent pas être

constitués par des moitiés de cadre.

Un exemple de -réalisation de l'invention sera maintenant

expliqué plus clairement avec référence aux dessins ci-

annexés dans lesquels: la figure 1 est une coupe transversale dans la zone terminale d'une exploitation d'un soutènement marchanth cel l'invention, la figure 2 représente un élément de soutènement iîdivi duel du soutènement marchant représenté en vue latérale sur la figure 1, vu a partir du front de taille, et la figure 3 est une vue de dessus de la disposition cu

soutènement dans la zone terminale de l'exploitation.

Le convoyeur 11 disposé à l'avant du front de taille ou du front d'abattage de charbon 10 est constitué sous forme d'un convoyeur a chaîne à raclettes ripable 11 et forme llàm tent de contre-appui destiné au soutènement marchant hydraulique dispoée sur son c8té tourné vers le remblayage et constitue par des boucliers de soutènement. Un dispositif de guidage 12 est monté sur le convoyeur 11 du câté du front de taille, et il est destiné à un rabot 13 se déplaçant longitudinalement devant le front de taille 10. La galerie conjuguée 15 de l'exploitation 14 forme un angle aigu avec la direction V de l'abattage, ce qui est le cas par exemple quand il s'agit d'un front de taille 10 disposé en oblique

ou couché en position inclinée.

Le dessin représente la manière dont se présente le soutènement dans la zone terminale de-la taille d'abattage 14 o les derniers éléments de soutènement tels que les

derniers deux à cinq éléments du soutènement marchant hydrau-

lique disposé dans la taille sont constitués respectivement par deux moitiés de cadre A et B. Du dernier élément de soutènement I, la figure 3 ne représente que l'une des deux moitiés B qui après éloignement de l'autre moitié A est a proximité immédiate de la lisière 16 de la galerie. En ce qui concerne l'élément de soutènement suivant Il qui est situé plus profondément dans la taille, les deux moites de

cadre A et B sont accouplées pour former un ensemble mar-

chant permettant de le déplacer en commun en direction de la

flèche V. La largeur de chaque élément de soutènement indi-

viduel I, II, etc., correspond à la largeur des éléments de soutènement normaux situés à l'intérieur de la taille 14 et qui est par exemple de 1500 mm. De ce fait, les moitiés de cadre A et B des éléments de soutènement subdivisés et

individuels I, II, etc., n'ont qu'une largeur de 750 mm.

Les moitiés de cadre A et B sont de même constitution.

Elles sont respectivement formées par un bouclier comprenant

un cadre de base 17, un étançon hydraulique 18 monté articu-

lé sur cette dernière, un chapeau 19 supporté de façon

articulée par l'étançon 18 et en saillie au-dessus du con-

voyeur 11 et un bouclier 20 de foudroyage qui est raccordé d'une part à l'extrémité arrière du chapeau 19 par une articulation 21 et accouplé d'autre part au cadre de base 17 par l'intermédiaire d'un mécanisme à leviers 22, 23. Le mécanisme à leviers 22, 23 est constitué de façon connue sous forme d'un mécanisme à lemniscate. Entre le bouclier de protection 20 et le couronnement de toit 19, on peut encore

monter de façon connue un vérin de pivotement 24.

Les boucliers de soutènement de ce type sont connus en soi. Dans le cas présent, l'essentiel est que les deux moitiés de cadre A et B correspondent à la largeur d'un bouclier de soutènement normal et puissent être en cas de besoin séparées l'une de l'autre ou accouplées pour former un élément marchant. Les deux moitiés A et B comprennent au niveau de leur chapeau 19 et de leur-bouclier de protection des tôles latérales ou des plaques de recouvrement 25, 26 servant de dispositif d'obturation d'interstice. Les plaques de recouvrement 2.5 sont fixées rigidement aux côtés du chapeau et du bouclier de protection qui sont tournés - l'un vers l'autre, alors que les plaques de recouvrement 26 peuvent être déployées latéralement et-de manière connue sur les côtés des moitiés de cadre A et B qui sont à l'opposé l'un de l'autre au moyen de ressorts et/ou de vérins de

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-8 positionnement hydrauliques, pour soutenir et aligner les éléments de soutènment voisins I, II, etc. les uns par rapport aux autres. A l'intérieur de chaque élément de soutènement I, II, etc., les moitiés de cadre A et B son-t soutenues mutuellement dans leur zone- supérieure par les

plaques de recouvrement rigides 25.

Les éléments de soutènement I, II, etc., ainsi que les

éléments de soutènement supplémentaires situés vers l'intéri-

eur de la taille sont reliés par l'intermédiaire-du mécanis-

me de ripage S au convoyeur 11 constituant l'élément de contre-appui et situé en avant par rapport à la rangée du

soutènement. La disposition du mécanisme de ripage corres-

pond largement à celle décrite dans le brevet allemand DE-OS 27 58 663. Chaque mécanisme de ripage S comprend deux tiges de guidage 27' et 27" constituées par des tiges élastiques et en particulier par-des tiges rondes et élastiques, reliées à leurs extrémités avant sous forme d'une tête commune 28 qqui est raccordée au convoyeur 11 du côté du remblayage par l'intermédiaire d'une articulation 29. Les deux tiges de guidage 271 et 27" de chaque mécanisme de ripage S portent respectivement à leurs extrémités arrière une coulisse 30

guidée sur une glissière 31. Les glissières 31 sont consti- -

tuées par des tiges de glissement, de préférence des tiges rondes, qui sont fixées latéralement à leurs deux extrémités au cadre de base 17 au moyen de pièces de raccordement 32 et 33. En outre, deux vérins de ripage 34' et 34" constitués

sous forme de vérins hydrauliques à double effet sont asso-

ciés à chaque mécanisme de ripage S, les vérins étant respec-

tivement articulés à une coulisse 30 et leur tige de piston étant reliée de façon articulée à une pièce de raccordement

dans la zone de l'extrémité avant du cadre de base cor-

respondant 17.

On peut voir qu'à l'intérieur de la taille, chaque

élément de soutènement-complet II, etc., est couplé à l'é-

lément de contre-appui Il par l'intermédiaire de deux méca-

nismes de ripage S. Les mécanismes de ripage S sont de ce fait disposés entre les éléments de soutènement se suivant

les uns les autres. Ils sont alorsreliés jpar l'une de leurs-

tiges de guidage 27' à l'un des éléments-de soutènement

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(supériJur) et par leur autre tige de guidage 27" à l'autre élément de soutènement (inférieur) de manière que lorsqu'on envoie de la pression dans les vérins de ripage 34 et 34" prenant appui sur le même élément de soutènement dans la direction de l'enfoncement, le convoyeur 11 soit déplacé dans la direction de la flèche V et que lorsqu'on applique la pression à ces vérins de ripage l'élément de soutènement qui leur est associé soit déplacé0 Comme mentionné, les cadres de base 17 des deux moitiés de cadre A et B de chaque élément de soutènement subdivisé 1, II comprennent respectivement, sur leurs deux c8tés opposés, un dispositif de guidage 31 destiné à une coulisse et à une certaine distance de celle- ci une pièce de raccordement 35 destinée au raccordement du vérin de ripageo Comme le montre la figure 3, des plaques d'appui verticales S6 sont fixées dans l1'lément de soutènement II sur les cOtés tournés l'un vers V'autre du cadre de base 17 des moitiés A et B des cadres, plaques par 1 intermédiaire desquelles les deux moitiés de cadre A et B s'appuient mutuellement et latéralement l'une contre lVautre dans la zone de la sole, alors que l'appui dans la zone du toit est obtenue, comme indiqué, par lintermédiaire de plaques de recouvrement 25 disposées sur le chapeau et le bouclier de foudroyage. Des plaques d'appui 36 sont fixées à leurs extrémités avant au moyen de boulons 37 amovibles aux pièces de raccordement 35, alors qu'elles sont maintenues de façon amovibles par leurs extrémités situées du cSte du remblayage aux pièces de raccordement 32 ou aux tiges de coulissement

31 par l'intermédiaire d'organes d'accouplement 38.

on peut voir en outre sur la figure 3 que le soutènement marchant se rapproche graduellement de la lisière de la

galerie 15 à mesure que progresse le front de taille. Aussi-

tôt que la moitié de cadre située le plus près de la lisière de la galerie 15 se rapproche de cette lisière, cette moitié de cadre doit être détâchée de l'autre moitié et retirée de la taille. Les moitiés de cadre peuvent alors être à nouveau montées à l'autre extrémité de la taille et accouplées de manière à constituer un élément de soutènement correspondant aux éléments de soutènement I, Il, etc. La moitié de cadre A peut être détachée de l'ensemble quand l'élément de soutènement se rapproche de la lisière 16 de la galerie de manière que son accouplement réalisé par l'intermédiaire du mécanisme de ripage soit dégagé de l'élément de contre-appui 11. Lorsque la moitié de cadre A a été retirée, on retire la plaque d'appui 36 de la moitié de cadre restante en éliminant les liaisons des parties 35, 38 et on raccorde à la place à la piade de raccordement 35 la

tige de piston du vérin de ripage 34' précédemment dAémnt6e.

En même temps, on monte sur la tige de coulissement 31 une coulisse 30 avec laquelle coopère de façon articulée le

vérin de ripage 34' et qui est de son coté relié par l'inter-

médiaire d'une unique tige de guidage 27' et d'une -tte 2S

à l'élément de cc-.re P. 11 Cette situation est ropré-

sentée à la figure 3 pour la moitie de cadre B de l'Mlement de soutènement Io Cet élément de soutènement I peut tre déplacé à l'aide des vérins de rivage 34' et 34" montés des deux côtés de son cadre de base 17 et relié respectivement au convoyeur 11 par l'intermédiaire d'une tige de guidage

unique 27' ou 27".

En ce qui cocerne l'element de soutènement suivant II, les deux moitis de cadre A et B peuvent Ètre déplacées sous forme d'un dispositif marchant t l'aide des mécanismes de ripage S situés des deux coéts en direction de la flèche V, la moitié de cadre B de l'élément de soutènement I étant reliée a un mécanisme de ripage S et la moitié de cadre A de

l'élément de soutlnement!i (non représenté) qui suit l'élé-

ment de soutènement iI étant relié 1 l'autre mécanisme de ripage S. Quand au cours de lVabattage, la moitié de cadre B de l'élément de soutènement I se rapproche de la lisière 16

de la galerie, cette moitié de cadre B est également démon-

tée, ce résultat étant obtenu du fait que sur le côté tourné vers la lisière de la galerie, la liaison de la tête de tige 28 de la moitié du mécanisme de ripage se trouvant

dans cet emplacement est détachée du convoyeur 11 et soule-

vée sur le côté opposé de la liaison de la tige de guidage 27" avec la tête de tiges 28 du mécanisme de ripage S situé entre les éléments de soutènement I et II. La moitié de

cadre B peut alors être évacuée sous forme d'un ensemble.

L'élément de soutènement II constitue alors le dernier élément de soutènement de l'exploitation. Il est raccordé du côté de la taille par l'intermédiaire de la tige de guidage 27' du demi-mécanisme de ripage restant, et sur le côté opposé par l'intermédiaire de la tige de guidage 27' du mécanisme de ripage S au convoyeur 11 qui est disposé entre l'élément de soutènement II et l'élément de soutènement suivant.

Il va de soi que les raccords et accouplements mention-

nés' ci-dessus sont constitués de manière à pouvoir être

établis et dégagés simplement et rapidement en cas de besoin.

On utilise avec avantage des accouplements par boulons ou autres accouplements rapides. Les moitiés de cadre A et B ne comprennent respectivement, dans l'exemple de réalisation représenté, qu'un unique étançon hydraulique 18. Mais elles peuvent être pourvues de plusieurs étançons hydrauliques

situés les uns derrière les autres en direction de l'avan -

cement (flèche V). Il existe également la possibilité de relier de façon amovible et mécanique les moitiés de cadre A et B par exemple aux plaques de recouvrement et/ou d'appui , 36, bien que ceci ne soit pas absolument indispensable du fait que chaque élément, de soutènement est accoupléà

l'élément de contre-appui par l'intermédiaire de deux par-

ties latérales de mécanismes de ripage.

j

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Soutènement marchant hydraulique pour exploitation minière souterraine, dont les éléments de soutènement, tels qu'en particulier des soutènements à bouclier, peuvent être déplacés au moyen de mécanismes de ripage-qui coopèrent avec

un élément de contre-appui disposé à l'avant dans la direc-

tion du mouvement, caractérisé en ce que les éléments de soutènement (I, II, etc.) sont constitués dans la zone terminale de l'exploitation (14) par des moitiés de cadres (A, B) accouplées de façon amovible l'une à l'autre pour constituer un mécanisme marchant et pouvant être détachées, et en ce qu'après l'éloignement de la moitié de cadre d'un élément de soutènement (I, II, etc.) située du côté de la galerie, la moitié de cadre restante peut être déplacée en elle-même au moyen du mécanisme de ripage (S) qui lui est associé.

2. Soutènement selon la revendication 1, caractérisé en

ce que les moitiés de cadre (A, B) des éléments de soutène-

ment (I, II) divisés comprennent respectivement sur leurs côtés se faisant face de leurs cadres de base (17) des éléments (31) de mécanismes de ripage et/ou des éléments de

raccordement (32, 35) pour les mécanismes de ripage.

3. Soutènement selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moitiés de cadre (A, B) comprennent sur les cêtés se faisant respectivement face de leurs cadres de base (17) un dispositif de guidage coulissant (31) destiné à une coulisse (30) montée sur une timonerie du mécanisme de ripage ainsi qu'un élément de raccordement (35) pour les

vérins de ripage.

4. Soutènement selon l'une des revendications 1 à 3,

dans lequel les mécanismes de ripage comprennent respective-

ment plusieurs tiges de guidage avec au moins un vérin qui leur est associé et o les tiges de guidage sont accouplées de façon articulée et par l'intermédiaire d'une tête commune à l'élément de contre-appui, caractérisé en ce que les tiges de guidage (27', 27") des mécanismes de ripage (S) peuvent

être dégagées les unes des autres, par exemple par dégage-

ment des liaisons des têtes des tiges ou par séparation des

têtes (28) à plusieurs tiges.

5. Soutènement selon l'une des revendications i à 4,

caractérisé en ce que úes mécanismes de ripage (S) sont montés de façon connue entre les cadres de base (17) des éléments de soutènement (I, Il) voisins et comprennent respectivement deux vérins (34v, 34") montés entre les deux cadres de base des éléfnents de soutènement voisins et une coulisse (30), les vérins étant articulés à des coulisses montées du c8té de l'extrémité des tiges de guidage (27', 27") et guidées par les dispositifs de guidage à glissière (31)o

6. Soutènement selon la revendication 5, caractérisé en ce que les deux moitiéú de cadre (A, B) des éléments de soutènement (1, II e-;-,) séparés comprennent sur chaque cSté de leur cadre de base (17} un dispositif de guidage à glissi re (31) constitué de préeférence sous forme d'une dispositif de guidage tige, et une piece de raccordement

i35) destinge au raccode[:ent amovible du vérin de;ipage.

7. Soutènement sel.n l'une des revendications i a 6,

caractérisé en ce que las deux moitiés de cadre L(A B) s'appuient mutuelleme.:. sur leurs cCtés tournés l'un vers l'autre dans la zone de la sole par l'intermédiaire de

plaques d'appui (36) efflovibles.

8o Soutènement selon la revendication 7, caractérisé en ce que les plaques d'appui (36) sont raccordées de façon amovible aux pièces de raccordement (35) des vérins de ripage et aux dispositifs de guidage à glissières (31) ou à leurs pièces de raccordement (32)

9o Soutènement selon l'une des revendications 1 à 8,

caractérisé en ce que chaque moitié de cadre (A, B) est constituée sous forme d'une pile-bouclier comprenant au

maximum deux étançons hnydrauliques (18) disposes l'un derriè-

re l'autre en direction de l'avancement, et comprend des éléments de recouvrement d'interstice (25) sur le chapeau (19) et/ou sur le bouclier (20) de foudroyage,-éléments

contre lesquels les deux moitiés de cadre s'appuient mu-

tuellement.-