FR2476455A1

FR2476455A1 - Chaussure de ski avec des courroies de fermeture amovibles

Info

Publication number: FR2476455A1
Application number: FR8102168A
Authority: FR
Inventors: Giuseppe Annovi
Original assignee: Dolomite SpA
Current assignee: Dolomite SpA
Priority date: 1980-02-21
Filing date: 1981-02-04
Publication date: 1981-08-28
Also published as: DE3104754A1; JPS56130102A; CA1150050A; US4387517A; IT8061913V0

Abstract

LA CHAUSSURE EST EQUIPEE DE COURROIES DE FERMETURE 10, 12 DONT UNE EXTREMITE EST FIXEE A UNE OREILLE DE L'EMPEIGNE 1 PAR ENGAGEMENT DANS UN LEVIER DE TRACTION ET DONT L'AUTRE EST FIXEE A L'AUTRE OREILLE DE L'EMPEIGNE. ELLE EST CARACTERISEE EN CE QUE CHAQUE COURROIE 10, 12 EST POURVUE, A LADITE AUTRE EXTREMITE, DE MOYENS DE FIXATION AMOVIBLES 11, 13 S'ENGAGEANT DANS UN ELEMENT D'ACCROCHAGE 17 EN LA MEME MATIERE PLASTIQUE QUE CELLE DE L'EMPEIGNE 1 ET CONFORMEE PENDANT LE MOULAGE DE CELLE-CI 1. EN CAS DE DECHIRURE DES COURROIES DE FERMETURE, LE SKIEUR PEUT LUI-MEME REMPLACER IN SITU LES COURROIES ABIMEES SANS RECOURIR A UN QUELCONQUE OUTIL.

Description

CHAUSSURE DE SKI AVEC DES COURROIES DE

FERMETURE AMOVIBLES.

La présente invention concerne une chaussure de ski avec des

courroies de fermeture amovibles.

On connaft des chaussures de ski en plastique o la fermeture est

assurée par des courroies fixées à une oreille de l'empeigne, s'enga-

geant dans un levier de ntraction fixé à l'autre oreille de l'empeigne. Un type connu de chaussure de ski prévoit des courroies soudées à

une oreille de l'empeigne au cours de l'unique opération de moulage.

Une telle chaussure présente l'inconvénient qu'elle devient inévitablement

inutilisable si, accidentellement, la courroie se déchire. Un autre in-

convénient de cette chaussure est que le réglage du degré de fermeture est nécessairement discontinu. Le recours éventuel à une dentelure de la courroie, ce qui implique une complexité de réalisation du moule,

ou à des moyens de réglage final sur le levier, ce qui entraîhe des dif-

ficultés constructives appréciables, confère un fonctionnement souvent

incertain et un résultat global pas toujours satisfaisant.

Un autre type connu de chaussure de ski prévoit des courroies qui sont séparées de la coque de la chaussure et appliquées à celle-ci par des rivets ou par d'autres moyens de fixation. L'inconvénient de ces chaussures est que la fixation des courroies - permettant sans doute un réglage satisfaisant du degré de fermeture - exige des opérations supplémentaires qui inévitablement augmentent le coût du produit. Un

autre inconvénient consiste en ce que les courroies, tout en étant inter-

changeables, ne peuvent être remplacées que dans un atelier spécialisé;

par conséquent, si elles se déchirent, la chaussure devient temporaire-

ment inutilisable. En tout cas, sa réparation ne manque pas de poser

des problèmes au skieur.

L'invention a pour but de pallier à tous ces inconvénients.

A cette fin, une chaussure de ski en matière plastique équipée de courroies de fermeture dont une extrémité est fixée à une oreille de l'empeigne par engagement dans un levier de inaction et dont l'autre extrémité est fixée à l'autre oreille de l'empeigne est caractérisée en ce que chaque courroie est pourvue, à ladite autre extrémité, de moyens de fixation amovibles s'engageant dans un élément d'accrochage en même matière plastique que celle de l'empeigne, conformé pendant le moulage de celle-ci. Avantageusement l'extrémité d'au moins une courroie peut être pourvue d'un anneau s'engageant dans une saillie appropriée, conformée

dans l'oreille de l'empeigne. La saillie d'engagement peut être confor-

mée en champignon et être associée à au moins une tige émergeant de

l'oreille de l'empeigne à une distance de la saillie sensiblement infé-

rieure à l'épaisseur de lanneau de la courroie.

Toujours selon l'invention, la courroie passant transversalement

sur la partie antérieure de la coque de l'empeigne peut avoir une extré-

mité pourvue ou en forme d'un crochet s'engageant dans une dent réali-

sée sur l'empeigne, au creux du pied.

Avantageusement l'oreille de l'empeigne peut être pourvue près des moyens de fixation de chaque courroie, d'un passant pour ladite courroie qui est en la même matière plastique que celle de l'empeigne

et conformére pndant le moulage de celle-ci.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la

-description qui suit d'un mode-de réalisation préféré en référence

aux dessins ci-joints, dans lesquels - la Fig. 1 est une vue en perspective d'une chaussure de ski selon l'invention; - la Fig. 2 est une vue en perspective explosée, à plus grande échelle, détaillant la partie circonscrite par la ligne en traits mixtes A de la Fig. l; - la Fig. 3 est une vue en coupe de la partie A suivant la ligne III-III de la Fig. 2; la Fig. 4 est une vue en perspective explosée, à plus grande échelle, détaillant la partie circonscrite par la ligne en traits mixtes B de la Fig. 1; et - la Fig. 5 est une vue en coupe de la partie7suivant la ligne V-V de la

Fig. 4.

Comme illustrée sur les figures, la chaussure conforme à l'invention est réalisée en matière plastique selon un procédé connu de moulage par injection. La chaussure comprend, de préférence, une empeigne rigide externe 1 et un chausson souple interne 2. L'empeigne comprend à son tour, de préférence, une coque 3 et une jambière 4 qui est montée à pivotement sur la coque par des éléments

d'articulation 5, prévus à la hauteur des malléoles du skieur.

Dans sa partie antérieure, la jambière 4 est divisée sur chacun de ses côtés, en deux oreilles 6 qui sont séparées par une lumière longiligne 17. Sur chaque oreille 6 sont prévus une saillie 7 et, à côté de celle-ci, une petite tige 8, ainsi qu'un passant 9 pour la courroie disposé à l'extrémité antérieure. La saillie 7, la petite tige 8 et

le passant 9 sont réalisés en matière plastique simultanément au mou-

lage de la jambière 4.

Les moyens de fermeture de la jambière comprennent, entre autres, une paire de courroies 10 réalisées séparément en matière plastique et pourvues d'une dentelure qui permet le réglage final du degré de fermeture, grace à un levier de traction (non représenté dans

les dessins).

Comme montrée aux Figs. 2 et 3, l'extrémité de chaque courroie qui n'est pas destinée à s'egager dans le levier de traction, est

pourvue d'un anneau 11 amovible, appliqué à la saillie 7 correspon-

dante. La position stable de l'anneau 11, par rapport à la saillie 7 correspondante et, par conséquent, de la courroie 10 par rapport à la

jambière 4, est assurée par la présence de la petite tige 8 qui est sé-

parée du bord de la saillie 7 par une distance sensiblement inférieure

à l'épaisseur dudit anneau 1 1.

En se référant aux Figs. 4 et 5, les moyens de fermeture de la coque 3 comprennent essentiellement une autre courroie 12, tout à fait analogue aux courroies 10, dont l'extrémité est pourvue ou en forme d'un crochet 13 qui n'est pas destiné à s'engager dans le levier de

traction correspondant. Grâce à ce crochet 13, l'extrémité de la cour-

roie 12 -s'engage dans une dent 14, réalisée sur l'empeigne, au creux du pied. Comme dans le cas précédent, lorsque la fermeture de la chaussure est desserrée, la courroie 12 ne peut pas se dégager de la dent 14, en raison de la présence d'un passant 15 intégré, comme

la dent 14, dans le corps en matière plastique de la coque 3 et réali-

s6 pendant le moulage de celle-ci. Par rapport aux chaussures traditionnelles, qu'elles soient pourvues de courroies soudées à l'empeigne, ou qu'elles soient pourvues de courroies réalisées séparément, et appliquées à Il'empeigne par des

rivets, la chaussure selon l'invention offre de nombreux avantages.

En effet, par rapport aux premières, elle permet d' interchanger les courroies déchirées, et confère une plus grande simplicité de réalisation du moule de l'empeigne. Par rapport aux deuxièmes, elle

permet d'éliminer l'opération d'application des courroies à la coque.

En outre, le skieur lui-même peut remplacer les courroies éventuelle-

ment déchirées.

R E V E ND I CA TIO NS

1 - Chaussure de ski en matière plastique équipée de courroies

de fermeture (10,12) dont une extrémité est fix6e à une oreille de l'em-

peigne (1) par engagement dans un levier de traction et dont l'autre est fix6e à l'autre oreille de l'empeigne, caract6ris6e en ce que chaque courroie (10,12) est pourvue, à ladite autre extrémité, de moyens de fixation amovibles (11, 13) s'engageant dans un élément d'accrochage (7, 14) en la même matière plastique que celle de l'empeigne (1)

et conformé pendant le moulage de celle-ci (1).

2 - Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de fixation d'au moins une courroie (12) consistent en un anneau (11) s'engageant dans une saillie (7) appropriîe, conformée dans l'oreille

de l'empeigne (1).

3 - Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que ladite saillie (7) a la forme d'un champignon et est associée à au moins une tige (8) émergeant de l'oreille de l'empeigne à une distance de la saillie sensiblement inférieure à l'épaisseur de l'anneau (11) de la

courroie (10).

4 - Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de fixation d'une courroie (12) passant transversalement sur la partie antérieure de la coque (3) de l'empeigne (1) consistent en une extré6mit pourvue ou en forme d'un crochet (13) s'engageant

dans une dent (14) réalisée sur l'empeigne, au creux du pied.

- Chaussure selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée

en ce qu'elle est pourvue, près des moyens de fixation (11,13) de chaque courroie (10,12), d'un passant (9,15) pour ladite courroie qui est en celle da la même matière plastique que/I'empeigne (1) et conformé pendant le

moulage de celle-ci (1).