FR2467927A1 - Suspente - Google Patents

Abstract

Cette suspente, qui est destinée à l'accrochage à un plafond d'un quelconque équipement, comporte une assise 13, propre à sa fixation à un tel plafond, et une tête 14, présentant transversalement deux fentes 20 et propre ainsi à son engagement avec une fourrure à ailes latérales sur laquelle peut ensuite être fixé ledit équipement. Suivant l'invention, les fentes 20 sont disposées dos à dos et débouchent à l'extérieur sur deux bords opposés de la tête 14 qu'elles affectent, pour simple encliquetage de la fourrure concernée, par déformation élastique transversale d'ouverture de celle-ci. Application notamment à l'accrochage d'un faux-plafond.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale l'accrochage à un plafond d'un quelconque équipement, revêtement ou faux-plafond par exemple, et vise plus précisément les suspentes usuellement mises en oeuvre pour un tel accrochage0
Ainsi qu'on le sait, une telle suspente comporte d'une manière générale, d'une part une assise, telle que queue ou semelle, propre à sa fixation à un plafond à équiper, et d'autre part une tête, propre à son engagement avec une fourrure à ailes latérales sur laquelle peut ensuite être fixé 11 équipement à accrocher à ce plafond.

Suivant un premier type de réalisation connu, la tête d'une telle suspente présente transversalement deux fentes, disposées en regard l'une de l'autre au fond d'une échancrure affectant la zone médiane d'une telle tête et ouvertes l'une vers l'autre, pour coopération avec une fourrure dont les ailes latérales, qui sont coplanaires, s'étendent vers l'extérieur en sene opposés.

Dans un tel cas, la mise en oeuvre de l'ensemble se fait par engagement de la suspente sur la fourrure, avant même la fixation de cette suspente au plafond à équiper, cet engagement ne pouvant se faire que par l'une des ex trémités de la fourrure et coulissement le long de celle cio
I1 en résulte que la fixation ultérieure de chacune des suspentes intéressées par une fourrure mobilise inévi tablement au moins deux personnes, l'une devant soutenir la fourrure sur laquelle se trouvent déjà engagées les diverses suspentes à fixer, pendant que l'autre assure successivement la fixation de chacune de celles-ci0
Il a certes été envisagé de fixer d'abord les suspentes au faux-plafond à équiper, et d'y assujettir ensuite la fourrure correspondante, par une opération d'encliquetage impliquant une déformation transversale élastique de la partie courante d'une telle suspente nécessaire pour l'effacement momentané d'une au moins de ses ailes latérales et ensuite pénétration de celle-ci dans la fente correspondante des suspentee concernées.

Mais, en pratique, une déformation élastique de ce type de la fourrure est malaisée à assurer, parce qu'elle nécessite un pincement de l'extérieur de cette fourrure, qu'un tel pincement est difficile à exécuter, et qu'il implique l'application à la fourrure d'un effort importants
I1 en est d'autant plus ainsi que les fourrures de ce type les plus communément mises en oeuvre ont une section transversale globalement trapézoldale se prêtant mal au pincement a' effectuer,
En outre, pour les fourrures ayant une telle section transversale, le retour élastique à sa configuration initiale d'une telle fourrure après son encliquetage se fait de manière incertaine, en sorte qu'il n'est pas possible d'assurer en toute certitude, avec un tel encliquetage, que la portée d'appui par laquelle la fourrure porte après encliquetage sur les suspentes auxquelles elle est accrochée soit suffisante pour lui permettre de résister à la charge susceptible de lui être appliquée
Au contraire, si cette portée d'appui est insuffisante, il est à craindre que la fourrure, sous l'effet de la traction due à la charge qui lui est appliquée, ne vienne à se fermer transversalement et ainsi échapper aux suspentes auxquelles elle est accrochée.

Suivant un autre type de réalisation déjà connu, la tête d'une suspente présente transversalement, sur chacun de ses bords latéraux, d'une part un doigt effilé, et d'autre part, à ltopposé de celui-ci, un talon d'appui, pour coopération avec une fourrure dont les ailes latérales, dirigées vers l'intérieur, sont l'une et l'autre obliques en direction de la semelle qui les relie, lesdites ailes coopérant en emboitement avec les doigts effilés des suspentes tandis que les talons de celles-ci prennent appui sur la semelle associée a
Mais, dans ce cas, et comme précédemment, la mise en oeuvre de l'ensemble doit se faire par engagement sur une fourrure des suspentes intéressées par celle-ci avant même la fixation de ces suspentes au plafond à équiper, avec les inconvénients et-les difficultés déjà relevés.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une suspente permettant d'éviter ces inconvénients et difficultés, et autorisant, en particulier, l'enclenche- ment d'une fourrure sur une ligne de suspentes déjà fixées à leur support.

De manière plus précise, elle a pour objet une suspente propre à l'accrochage à un plafond d'un quelconque équipement, revêtement ou faux-plafond par exemple, qui est du genre comportant, d'une part une assise, telle que queue ou semelle, propre à sa fixation à un tel plafond, et d'autre part une tête, présentant transversalement deux fentes, et propre ainsi à son engagement avec une fourrure à ailes latérales sur laquelle peut ensuite être fixé l'équipement à accrocher, et qui est caractérisée en ce que les fentes sont disposées dos à dos et débouchent à l'extérieur sur deux bords opposés de la tête qu'elles affectent.

Ainsi, l'engagement d'une fourrure sur des suspentes suivant l'invention peut avantageusement se faire par encliquetage, après fixation de ces suspentes au plafond à équiper, cet engagement par encliquetage impliquant non pas un pincement transversal d'une telle fourrure mais, en sens opposé, son écartement.

Or, ni le pincement transversal d'une fourrure est malaisé à assurer et conduit à des résultats incertains, il n'en est pas de même pour un écartement transversal élastique d'une telle fourrure.

En effet, s' agissant de son exécution, un tel écartement transversal élastique est simplement assuré en engageant par l'une de ses ailes la fourrure sur les fentes des suspentes situées d'un même côté de celles-ci, puis en exerçant localement de place en place une pression sur la fourrure, cette pression, qui est très aisée à assurer et n'implique pas le développement d'un effort considérable, suffisant à obliger la fourrure à s'ouvrir d'elle-mEme transversalement élastiquement, jusqu'à ce que, son autre aile venant en regard des fentes des suspentes situées de l'autre côté de celles-ci, ladite aile pénètre à son tour dans lesdites fentes.

En outre, s'agissant des résultats obtenus au terme d'un tel encliquetage, l'expérience montre que le retour à la configuration: initiale d'une fourrure se fait dans de meilleures conditions et de manière plus fidèle lorsque la déformation appliquée momentanément à cette fourrure est une déformation d'écartement au lieu d'être une déforiation de pincement, en sorte que, avec des suspentes suivant l'invention et les fourrures qui leur sont associées, la résistance à la charge de ces fourrures est acquise en toute certitude.

I1 s'agit en pratique, suivant l'invention, de fourrures qui sont de section globalement rectangulaire et dont les ailes latérales sont dirigées l'une vers l'autre.

Vis-à-vis des fourrures à section transversale en trapèze, de telles fourrures ont pour avantage, outre ceux attachés à leur facilité de mise en oeuvre mentionnée cidessus, de présenter, pour une même surface développée de métal, une semelle plus large, qui, d'une part, offre une surface de fixation plus grande pour l'équipement à y as3u- jettir, et qui, d'autre part, permet d'éviter la mise en oeuvre de fourrures d'about particulières usuellement né cessaires à ce jour pour compenser d'éventuelles tolérances de montage de l'ensemble et les décalages en résultant.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels :
la figure 1 est une vue en élévation d'une suspente suivant l'invention t
la figure 2 en est, à échelle supérieure, une vue transversale en coupe suivant la ligne II-II de la figure 1
les figures 3A, 3B, 30 et 3D sont des vues schésati- ques en élévation-coupe illustrant la mise en oeuvre d'une suspente suivant l'invention
les figures 4 et 5 reprennent respectivement, à échelle supérieure, les détails des figures 3B et 30 repérée par des encarts IV et V sur celles-ci
la figure 6 est une vue de bout d'une fourrure susceptible d'être associée à la suspente suivant l'invention
la figure 7 est une vue en perspective illustrant l'application de l'invention à un autre type de suspente ;
la figure 8 est une vue en perspective concernant une autre forme de réalisation de la suspente suivant l'invention.

Tel qu'illustré sur ces figures, et s'agissant d'une manière générale de l'accrochage à un plafond 10 d'un quelconque équipement, revêtement ou faux-plafond 11 par exemple, la suspente 12 mise en oeuvre suivant l'invention pour assurer un tel accrochage comporte, de manière connue en soi, d'une part une assise 13, propre à sa fixation à un tel plafond 10, et d'autre part une tête 14, propre à son engagement avec une fourrure 15 sur laquelle peut ensuite être fixé l'équipement à accrocher 11.

Dans la forme de mise en oeuvre illustrée sur les figures 1 à 5, le plafond 10 à équiper est du genre formé d'une chape 17 portée de place en place par des solives 16, et il s'agit de fixer des suspentes 12 à de telles solives 16.

Dans un tel cas, et de manière connue en soi, l'assise 13 d'une telle suspente 12 forme une queue présentant longitudinalement, de place en place, des trous 18 propres au passage d'un quelconque moyen de fixation, tel que vis, clou, pointe ou piton, suivant la nature des solives 16 concernées.

De préférence, et tel que représenté, pour son raidissement, une telle assise 13 est en outre affectée longitudinalement, de part et d'autre de sa rangee de trous 18, de nervures 19, qui font saillie sur la face de l'assise 13 opposée à celle par laquelle celle-ci doit être appliquée à une solive l6o
De manière également connue en soi, la tête 14 d'une suspente 12 suivant l'invention, qui est globalement de largeur supérieure à celle de son assise 13, présente transversalement deux fentes 20, et est propre ainsi à son engagement avec une fourrure 15 à ailes latérales, ainsi qutil apparaîtra ci-aprèsO
Suivant l'invention, ces fentes 20 sont disposées dos à dos et débouchent à l'extérieur sur deux bords 21 opposés de la tête 14 qu'elles affectent.

En pratique, et tel que représenté, cette tête 14 va en s'amincissant en direction de son extrémité libre, en sorte que l'une au moins des fentes 20, et, de préférence tel que représenté, chacune de celles-ci est précédée d'un bord d'engagement 22 globalement oblique vis-à-vis de l'axe de l'ensemble, cet axe étant défini comme étant l'axe de la queue 13 suivant lequel se fait la fixation de celle-ci à une solive 160
En pratique, dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures 1 à 5, un tel bord d'engagement 22 est arrondi,
Enfin, dans la forme de réalisation représentée, la tête 14 d'une suspente 12 suivant l'invention est munie d'un repère 24 dans sa zone médiane de son bord d'extrémité libre 23 ; il s'agit, par exemple, et tel que représenté, d'une simple échancrure0
Suivant l'invention, et tel qu'il apparat schématiquement sur les figures 1 à 5, la fourrure 15 destiné à être associée à des suspentes 12 du type de celles décrites ci-dessus est une fourrure dont la section transversale est globalement rectangulaire, et dont les ailes latérales 25, qui sont coplanaires, et forment des retours en équerre au bout d'ailes latérales 26 reliées l'une à l'autre par une semelle commune 27, sont dirigées l'une vers l'autre, figures 4 et So
La largeur de la semelle 27 d'une telle fourrure 15 est choisie pour correspondre sensiblement à la largeur de la tête 14 d'une suspente 12, et la largeur de ses ailes latérales 25 est choisie pour correspondre sensiblement à la profondeur des fentes 20 d'une telle suspente 12.

La mise en oeuvre de lasuspente 12 suivant l'invention se fait de la manière suivante.

De solive 16 en solive 16, de telles suspentes 12 sont convenablement assujetties à ces solives 16, dans l'alignement l'une de 11 autre, par eloutage, vissage ou pitonnage, figure 3A.

Le repère 24 des suspentes 12 permet, lors de leur mise en place, d'en contrôler le bon alignement, ainsi que la bonne hauteur (non visible sur les figures 3)
Par l'une de ses ailes latérales 25, la fourrure 15 à accrocher à des suspentes 12 ainsi alignées est engagée dans l'une des fentes 20 de ces suspentes située d'un même côté de celles-ci, figures 3B et 4.

Ce seul engagement suffit au maintien momentané en position de la fourrure 15e
En exerçant alors de place en place une poussée de bas en haut sur celle-ci, à la main ou à l'aide d'un outil, on l'a contraint à s'ouvrir transversalement élastiquement, tel qu'illustré en traits interrompus à la figure 5, et à s'engager ainsi progressivement sur les suspentes 12 concernées, jusqu'à ce que, son autre aile latérale 25 venant en regard de la fente 20 de ces suspentes située de l'autre c8té de celles-ci, elle puisse revenir élastiquement à sa configuration initiale, ce qui conduit ladite aile à pénétrer dans ladite fente, figures 3C et 5.

Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, cet engagement de la fourrure 15 sur les suspentes 12 est facilité par le bord d'engagement 22 oblique, et en pratique arrondi, correspondant de ces suspentes.

I1 suffit, ensuite, de rapporter sur la fourrure 15 ainsi lise en place, par exemple par vissage, le faux-plafond ou autre équipement ou revêtement 11 à fixer, figure 3D.

De préférence, et tel qu'il est illustré par la figure 6, des nervures de raidissement 28 sont prévues longitudinalement, de place en place, dans la fourrure 15 mise en osu- vire, et ces nervures de raidissement 28 font saillie vers l'intérieur de celle-ci, pour ne pas gêner la fixation à la semelle 27 d'une telle fourrure d'un quelconque équipement0
De préférence également, et tel qu'également représenté sur la figure 6, les bords d'extrémité des ailes latéra les 25 de la fourrure 15 sont repliés sur eux-mmes, ce qui améliore leur~rigidité et le moment d'inertie transversal de l'ensemble.

Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, une telle fourrure 15 peut par exemple être réalisée par emboutissage et pliage d'un flan approprié.

La figure 7 illustre l'application de l'invention au cas où les suspentes 12 à mettre en oeuvre sont à rapporter sur un plancher à poutrelles et hourdis pré-existant, à la faveur des interstices entre de tels poutrelles et hourdis.

Tel que décrit notamment dans la demande de brevet français déposée le 22 mai 1978 sous le N 78 15098, l'assise 13 d'une suspente 12 est constituée dans ce cas par une plaquette, qui est propre à être insérée dans une fente du plafond à équiper, et qui, pour ancrage dans les hourdis de celui-ci, comporte, de place en-place, en saillie, des dents d'ancrage 30.

Cette disposition étant bien connue par elle-même, et ne faisant pas partie de la présente invention, elle ne sera pas décrite plus en détail ici.

Suivant l'invention, la tête 14 d'une telle suspente 12 comporte transversalement, comme précédemment, deux fentes 20, qui sont disposées dos à dos, et qui débouchent à l'extérieur sur deux bords opposés de ladite tête.

Comme précédemment également, chacune de ces fentes est précédée d'un bord d'engagement 22 globalement oblique vis-à-vis de l axe de l'ensemble, qui, dans l'exemple de réalisation représenté, est rectiligne.

Suivant la forme de réalisation représentée par la figure 8, deux suspentes 12 se trouvent associées, lesdites suspentes formant les deux ailes latérales d'une pièce en
U dont la partie médiane 32, formant semelle, constitue pour elles une assise commune.

Cette partie médiane peut par exemple, tel que représenté, comporter deux ou un nombre supériear de trous 33, pour sa fixation directe au plafond à équiper, par exemple à l'aide de vis, pointes ou pitons à sceller dans celui-ci, et un passage taraudé 34 pour sa fixation indirecte à un tel plafond, par vissage sur une tige filetée au préalable rapportée sur celui-ci.

Bien entendu, la présente invention ne se limite d'ailleurs pas aux formes de réalisation décrites et représen tées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison de leurs divers éléments.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Suspente pour accrochage à un plafond d'un quelconque équipement, revêtement ou faux-plafond par exemple, du genre comportant d'une part une assise, telle que queue ou semelle, propre à sa fixation à un te plafond, et d'autre part une tête, présentant transversalement deux fentes, et propre ainsi à son engagement avec une fourrure à ailes latérales sur laquelle peut ensuite être fixé l'équipement à accrocher, caractérisée en ce que lesdites fentes sont disposées dos à dos et débouchent à l'extérieur sur deux bords opposés de la tête qu'elles affectent,

2. Suspente suivant la revendication 1, caractérisée en ce que sa tête va en s'amincissant en direction de son extrémité libre en sorte que l'une au moins de ses fentes, et de préférence chacune d'entre elles, est précédée d'un bord d'engagement globalement oblique vis-à-vis de l'axe de l'ensemble.

3. Suspente suivant la revendication 2, caractérisée en ce que ledit bord d'engagement est arrondi.

4. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que sa tête est munie d'un repère, échancrure par exemple, dans la zone médiane de son bord d'extrémité libre.

5. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'il lui est associé une fourrure, qui est à section globalement rectangulaire et dont les ailes latérales sont dirigées l'une vers l'autres

6. Suspente suivant la revendication 5, caractérisée en ce que des nervures de raidissement étant prévues longitudinalement dans la fourrure qui lui est associée, lesdites nervures de raidissement font saillie vers l'intérieur de ladite fourrure.

7. Suspente suivant l'une quelconque des revendications 5, 6, caractérisée en ce que les bords d'extrémité des ailes latérales de la fourrure qui lui est associée sont repliés sur eux-mêmes.