FR2458295A1 - Circuit de controle du dispositif d'allumage d'une installation d'extinction rapide d'incendie - Google Patents

Abstract

CIRCUIT DE CONTROLE A DISTANCE DU DISPOSITIF D'ALLUMAGE D'UNE INSTALLATION D'EXTINCTION RAPIDE D'UN INCENDIE. LEDIT CIRCUIT COMPORTE UN CERTAIN NOMBRE DE DISPOSITIFS DE COMMANDE A, B DONT LA RESISTANCE PEUT ETRE MESUREE ET QUI SONT MONTES DANS UN CIRCUIT EN PONT 5 QUI EMET UN SIGNAL DE DESEQUILIBRE LORSQU'UN INCIDENT SE PRODUIT DANS LE CIRCUIT D'ALLUMAGE DE L'INSTALLATION. APPLICATION NOTAMMENT AUX INSTALLATIONS DE PROTECTION CONTRE L'INCENDIE COMPORTANT DES ELEMENTS PYROTECHNIQUES.

Description

245829N

La présente invention se rapporte à un circuit de commande destiné à contrôler à distance le fonctionnement

du dispositif d'allumage d'une installation d'extinction ra-

pide d'incendie comportant un certain nombre de dispositifs de commande dont la résistance est mesurable. En règle générale, les installations d'extinction

rapide connues comportent un certain nombre de têtes d'asper-

sion qui sont disposées à une certaine distance les unes des

autres et dont chacune comporte un dispositif de commande.

Dans ces installations, le fluide extincteur, l'eau en géné-

ral, arrive jusqu'aux têetes dans leur position d'attente et il commence à s'échapper dès qu'un dispositif de commande est déclenché. La demande de brevet suédois 77 13 209-0 décrit

un dispositif de commande, dont le fonctionnement est comman-

dé par une charge pyrotechnique très petite qui, lorsqu'elle est enflammée électriquement, projette une poudre par exemple, une poudre métallique finement divisée contre une ampoule,

laquelle est brisée au moment o les grains se dispersent.

Puisque cette.ampoule, qui joue le r8le d'obturateur de l'ori-

fice de sortie de la tête d'aspersion, est brisée, le dispo-

sitif d'obturation cesse d'agir et le fluide extincteur s'écoule.

Si un dispositif de ce genre comprend en com-

binaison par exemple une ampoule et un détecteur, il peut

fonctionner très rapidement et sûrement pour déclencher l'é-

jection du fluide extincteur. Puisqu'il comporte une ampoule sensible à la température, il y a aussi mise en service en

fonction de la température, mais uniquement des têtes d'as-

persion soumises à l'élévation de température.

Or, il peut souvent être souhaitable, surtout

dans les locaux o l'on peut s'attendre à ce qu'un incen-

die se propage très rapidement, que toutes les têtes d'as-

persion de l'installation de protection contre le feu consi-

dérée soient mises en service simultanément au tout premier

signe d'incendie.

La demande de brevet déposée ce même jour au nom de la demanderesse et intitulée "Procédé et dispositif de mise en service automatique des autres têtes d'aspersion d'une installation de protection contre l'incendie après

déclenchement d'une au moins desdites têtes" décrit un pro-

cédé et un dispositif destinés à faire fonctionner simulta-

nément toutes les têtes d'aspersion reliées les unes aux autres de l'installation lorsque l'une d'elles a été mise en service. Ce dispositif comporte un indicateur de débit relié à un micro-interrupteur, décelant si le fluide extincteur

commence à circuler dans la conduite principale de l'installa-

tion, ce qui se produit dès qu'une ou plusieurs des têtes

d'aspersion se sont ouvertes, et fermant alors le micro-

interrupteur, lequel ferme le circuit d'allumage qui actionne

les dispositifs de commande des diverses têtes par l'inter-

médiaire d'un groupe d'allumage. De la sorte, toutes les têtes d'aspersion de l'installation s'ouvrent aussitôt que l'une

d'elles a été mise en service.

Une installation de protection contre l'incendie du genre qui vient d'gtre décrit met évidemment en service rapidement et sûrement toutes ses têtes d'aspersion, mais à

condition bien entendu qu'aucune défaillance ne se soit pro-

duite dans le circuit électrique, c'est-à-dire qu'il n'y ait ni coupure, ni court-circuit dans le circuit d'allumage, les fusibles ou un ou plusieurs des dispositifs de commande. Il

est nécessaire actuellement de vérifier manuellement l'instal-

lation, c'est-à-dire qu'il faut que des personnes vérifient à intervalles réguliers, par exemple la tension en certains

points de cette installation. Mais ces opérations sont lon-

gues et onéreuses et n'assurent pas la fiabilité de fonction-

nement exigée des installations de protection considérées.

La présente invention concerne un-circuit de com-

mande destiné à vérifier le circuit d'allumage d'une instal-

lation d'extinction du genre précité. La particularité que l'on peut considérer comme caractérisant essentiellement l'invention consiste en ce que les dispositifs de commande

sont montés dans un circuit électrique en pont, qui est ali-

menté par une tension de mesure pulsée et qui est réglé de

façon à émettre un signal de déséquilibre quand il se mani-

feste& un défaut consistant en une variation de résistance correspondant à l'absence de fonctionnement d'un de ces dispositifs ou quand la résistance augmente, des éléments

signalant optiquement ce déséquilibre.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels: la figure 1 est un schéma du circuit de contrôle et la figure 2 est le schéma du comparateur qui fait partie du circuit et qui est destiné à indiquer l'état d'équilibre. Comme le représente la figure 1, le circuit de contrôle comporte un transformateur 1 destiné à convertir la tension de 220 volts du réseau en une tension appropriée d'allumage et d'alimentation. Cette tension d'alimentation est redressée à l'aide de deux diodes 2 et 3 et elle est stabilisée à une valeur donnée, + 15 volts par exemple,

au moyen d'un groupe stabilisateur 4.

Le circuit comporte aussi un pont de Wheatstone 5, un groupe de dispositifs de commande montés en parallèle, désioné par A sur la figure, correspondant à une certaine partie des locaux et un autre groupe, désigné par B, correspondant à la partie

restante de ces locaux. La figure représente trois disposi-

tifs de commande montés en parallèle dans chaque branche, mais il est évident que ce n'est là qu'un exemple et qu'il

peut y en avoir un nombre plus grand ou plus petit.

Etant donné que les installations de protection contre l'incendie du genre mentionné dans le préambule sont destinées essentiellement aux grands immeubles industriels et autres vastes bâtiments, la longueur des connexions aux deux branches qui contiennent les dispositifs de commande peut atteindre jusqu'à 50 mètres environ. Des connexions de cette longueur exigent naturellement une compensation stricte des variations de température, compte tenu en particulier du

fait que la résistance des dispositifs de commande est géné-

ralement faible; c'est pourquoi un câble à cinq conducteurs est utilisé pour connecter les deux branches. De cette façon,

une variation éventuelle de température est compensée, puis-

qu'elle affecte de la même manière les deux branches du pont. Deux branches opposées de ce pont contiennent une résistance fixe 6 et une résistance variable 7 destinée au réglage à la position d'équilibre. Par ailleurs, une des diagonales du pont est connectée de manière classique à une source de tension, qui est dans ce cas un oscillateur 8 fournissant au pont une tension pulsée. La raison de l'utilisation d'une tension là pulsée pour contrôler les dispositifs de commande est que

cette tension permet de maintenir à une faible valeur la con-

sommation d'énergie et l'échauffement de ces dispositifs.

La seconde diagonale du pont est connectée à un amplificateur 9, destiné à amplifier un signal éventuel de déséquilibre de ce pont. La sortie de cet amplificateur est reliée, d'une part, à un comparateur 10 destiné à indiquer l'état d'équilibre du pont, et d'autre part, à la base d'un transistor 11. La conformation du comparateur 10 sera décrite

de manière plus détaillée en regard de la figure 2. Le tran-

sistor ll est monté en série avec un élément indicateur, qui est une diode électroluminescente 12 (verte), indiquant le fonctionnement normal du circuit et avec un relais 13 qui, en cas de panne, déclenche un avertisseur 14. Le circuit comporte encore une seconde diode électroluminescente 15 (rouge) qui, comme on l'expliquera plus loin de manière plus

détaillée, indique qu'une panne s'est produite dans l'instal-

lation, par exemple une coupure ou un court-circuit. Cette

seconde diode est montée en série avec un transistor 16.

L'avertisseur 14 peut être par exemple une lampe

> 30 à éclairs, montée dans le circuit du plafonnier 17 du local.-

Mais il est possible de prévoir aussi d'autres dispositifs d'alarme, par exemple un dispositif émettant des signaux acoustiques. En plus de sa liaison à l'amplificateur 9, la seconde diagonale du pont est reliée à un détecteur 18 d'un

genre connu, par exemple un détecteur de lumière ou de tem-

pérature. Ce détecteur est relié à la sortie du transforma-

teur et il comporte des contacts 1 qui sont fermés lorsqu'il

est actionné. Ce détecteur 18 envoie un signal aux disposi-

tifs de commande A et B, qui sont tous actionnés. La figure 1 représente le mode de connexion des divers éléments entre eux. On va maintenant décrire le fonctionnement du circuit, en supposant d'abord que le pont est en équilibre. Dans cette hypothèse, ce pont n'émet pas de signal de déséquilibre et l'amplificateur 9 n'est commandé que par la tension positive qui provient du groupe stabilisateur 4 et qui a été portée, par division de tension, à une certaine valeur constituant la tension de seuil de cet amplificateur. Lorsque le courant

passe dans le transistor 11 et que la diode électrolumines-

cente 12 émet une lumière verte, le transistor 16 est bloqué

et il ne passe pas de courant dans la diode électrolumines-

cente 15, qui est donc éteinte.

Si une panne se manifeste dans un dispositif de commande, par coupure ou court-circuit par exemple, il en

résulte un déséquilibre dans le pont et un signal de déséqui-

libre est appliqué à l'entrée de l'amplificateur 9. Si la valeur de ce signal est supérieure à la tension de seuil, le transistor 11 est bloqué et la diode électroluminescente 12 (verte) est éteinte. Par contre, le transistor 16 devient

conducteur et le courant passe dans la diode électrolumines-

cente 15, qui émet une lumière rouge indiquant qu'une défail-

lance s'est produite dans le circuit. Le relais 13 ferme son

contact et l'avertisseur 14 est actionné.

La figure 2 représente à titre d'exemple une forme de réalisation de l'indicateur d'équilibre 10. Cet indicateur comporte deux amplificateurs opérationnels 20, 21 auxquels

l'amplificateur 9 envoie des impulsions négatives et posi-

tives quand le pont est déséquilibré. Des tensions de réfé-

rence sont appliquées sur l'entrée positive de l'amplifica-

teur 20 et sur l'entrée négative de l'amplificateur 21. En service normal, lorsque le pont est en équilibre, il règne aux jonctions 22 et 23 du schéma une tension positive ayant une certaine valeur; les diodes 24 et 25 sont donc bloquées, aucun courant ne passant dans les diodes électroluminescentes

26, 27 (jaunes).

Par ailleurs, le transistor 28 est conducteur,

de sorte que le courant passe dans la diode électrolumines-

cente 29 (verte), ce qui indique que le pont est en équilibre.

Lorsqu'une impulsion positive apparaît à la sortie de l'ampli-

ficateur 9, la valeur de la tension est modifiée, le transis-

tor 32 devient conducteur, le courant passe dans la diode électroluminescente 27 (jaune) et en même temps le transistor 28 est bloqué et la diode électroluminescente 29 (verte) s'éteint. Au contraire, lorsque l\'impulsion est négative, c'est le transistor 30 qui devient conducteur et le courant passe donc dans la diode-électroluminescente 26 (jaune). Le comparateur indique donc l'état d'équilibre du pont et aussi dans quel groupe de dispositifs de commande un incident est survenu. Le comparateur est aussi utilisé pour régler la

position d'équilibre, car, contrairement aux procédés d'aff-

fichage numérique ou analogue, il montre rapidement et clai-

rement si le pont est réglé correctement.

Il va de soi qu'il est possible d'apporter diver-

ses modifications au circuit de contrôle décrit sans s'écar-

ter du domaine de l'invention.

Claims (5)

REVENDICA'IONS

1. Circuit de commande destiné à contrôler à dis-

tance le dispositif d'allumage d'une installation d'extinction

rapide d'un incendie comportant un certain nombre de dispo -

sitifs de commande dont la résistance peut être mesurée, carac- térisé en ce que ces dispositifs de commande (A, B) sont montés dans un pont électrique (5) qui est alimenté par une tension pulsée de mesure et qui est réglé de façon à émettre

un signal de déséquilibre, quand il se produit une défaillan-

ce, sous la forme d'une variation de résistance correspondant à la mise hors service d'un dispositif de commande (A, B) ou d'une augmentation de résistance et en ce que des éléments (10, 14, 15) sont destinés à indiquer optiquement l'existence

de ce signal de déséquilibre.

2. Circuit selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un certain nombre de dispositifs de commande (A), formant un groupe qui correspond par exemple à une partie des locaux qu'il faut protéger du feu, sont montés en parallèle dans une des branches du pont (5), les dispositifs de commande (B) qui forment un autre groupe, correspondant à une autre partie des locaux, étant montés en parallèle dans une seconde

branche de ce pont.

3. Circuit selon la revendication 1, caractérisé

en ce que les éléments destinés à indiquer optiquement l'exis-

tence d'un signal de déséquilibre en provenance du pont (5)

comprennent un comparateur (10) qui indique dans quelle bran-

che de ce pont une défaillance s'est produite, des organes

indicateurs (12, 15), notamment des diodes électrolumines-

centes, qui indiquent respectivement le fonctionnement normal et le fonctionnement anormal et un relais (13) qui met en

service un avertisseur (14) distinct.

4. Circuit selon la revendication 3, caractérisé en ce que le comparateur (10) comporte deux amplificateurs opérationnels (20, 21) recevant le signal de déséquilibre qui provient du pont (5) à leurs entrées positive et négative, respectivement, une diode électroluminescente (29), montée de manière à indiquer que le pont est en équilibre et deux diodes électroluminescentes (26, 27), branchées de manière à indiquer si ce pont est en déséquilibre, c'est-à-dire

si un signal de déséquilibre, positif ou négatif, respecti-

vement, est appliqué aux deux amplificateurs opérationnels

(20, 21).

5. Circuit selon la revendication 2, caractérisé en ce que la distance jusqu'aux deux branchés du pont (5), dans lesquelles sont montés les dispositifs de commande (A, B) peut atteindre 50 mètres, ces branches étant reliées aux

autres éléments de ce pont par un câble à cinq conducteurs.