FR1450463A - Machine perfectionnée à emballer - Google Patents

Description

Machine perfectionnée à emballer.
La présente invention concerne une machine à emballer essentiellement conçue pour l'emballage de margarine, beurre et substances plastiques analogues et qui sera dite ci-après, pour plus de brièveté, machine à emballer la margarine.
L'invention a pour objet une machine à emballer qui comporte : plusieurs groupes à emballer, chacun d'eux étant adapté pour emballer complètement un article dans un emballage; des moyens pour entraîner en continu lesdits groupes suivant une trajectoire prédéterminée par rapport à un ensemble de cames fixes qui actionnent ces groupes; un mécanisme d'amenée d'articles agencé pour présenter les articles un à un aux groupes lorsque ceux-ci atteignent un point prédéterminé de leur trajectoire d'avance; et un mécanisme d'amenée d'emballages propre à présenter des emballages aux groupes à emballer, au même point prédéterminé, les groupes à emballer déposant les articles emballés en un point de déchargement commun.
L'invention a encore pour objet une machine à emballer la margarine comportant plusieurs chambres de moulage; un groupe à emballer combiné avec chacune de ces chambres, chaque groupe étant adapté pour emballer complètement un article dans un emballage; des moyens pour entraîner en continu les chambres de moulage et les groupes à emballer suivant une trajectoire prédéterminée autour d'un ensemble de cames fixes; des moyens, commandés par ces cames, pour actionner les groupes à emballer ainsi que des plongeurs éjecteurs contenus dans les chambres de moulage, ces chambres défilant les unes à la suite des autres devant une boîte d'extrusion qui les remplit successivement de margarine et les plongeurs éjecteurs intervenant successivement pour refouler des blocs ou pains de margarine vers les groupes à emballer;des moyens pour présenter successivement des emballages aux groupes à emballer à mesure que les pavés de margarine leur parviennent des chambres de moulage; et un mécanisme de déchargement commun destiné à décharger les pains de margarine emballés.
Une telle machine débite beaucoup plus qu'on ne le penserait d'après la vitesse à laquelle elle est entraînée, du fait qu'il est possible d'y loger beaucoup plus de groupes à emballer, intervenant successivement, qu'il n'est commercialement possible de le faire avec une machine à emballer du type dit duplex , dans laquelle plusieurs groupes à emballer fonctionnent à l'unisson. La machiné présente un autre avantage : elle n'exige qu'un seul mécanisme d'amenée de la margarine, qu'un seul dispositif d'amenée d'emballages et qu'un seul mécanisme de déchargement.
De préférence, la machine comporte un ensemble de pinces mobiles entraîné en continu, et agencé pour prélever successivement des emballages et pour les entraîner suivant une trajectoire qui coupe celle des chambres de moulage, les emballages étant successivement transférés aux groupes à emballer au point d'intersection des deux trajectoires.
De préférence, les chambres de moulage et plusieurs paires de pinces parcourent des trajectoires circulaires, les chambres de moulage empruntant une trajectoire interne tangente à la trajectoire externe, de plus grand rayon, empruntée par les paires de pinces. On constate qu'avec un tel agencement, on dispose d'un temps suffisant pour transférer avec précision, les emballages, lorsqu'ils sont libérés par les pinces, aux blocs ou pains de margarine, à mesure que ces derniers pénètrent dans les groupes à emballer.
Suivant une caractéristique de l'invention, les blocs ou pains de margarine quittent les plongeurs éjecteurs en glissant radialement sous l'action des mâchoires incorporées à chaque groupe à emballer. On évite ainsi d'avoir à modifier la vitesse angulaire du plongeur éjecteur ou des mâchoires pendant ce transfert à coulissement et l'on peut faire tourner les chambres de moulage et les mâchoires autour des cames fixes à une vitesse angulaire constante.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, la totalité du pliage de l'emballage autour d'un bloc ou pain de margarine s'opère par mouvement radial du groupe à emballer, sans exiger aucun mouvement dans le sens de rotation.
De préférence, les chambres de moulage décrivent une trajectoire horizontale et les blocs de margarine emballés sont déchargés des groupes à emballer par un système de courroies comportant une courroie qui chasse les blocs d'un élévateur prévu dans le groupe à emballer pour le cas où certains blocs adhéreraient à l'élévateur.
On va maintenant décrire en détail, à titre d'exemple, une machine à mouler et à emballer la margarine suivant l'invention, en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : La figure 1 est une vue schématique en plan de la machine, certaines parties étant enlevées; La figure, lA est une vue de détail de certains éléments que l'on voit sur la figure 1; La figure 2 montre l'un des plongeurs éjecteurs et des mécanismes à emballer, qu'elle représente, dans sa partie supérieure, en coupe verticale suivant la ligne non de la figure 1 et, dans sa partie inférieure, en coupe verticale suivant la ligne II-IIA de la figure 1; La figure 3 est une vue en coupe horizontale suivant la ligne. 111-111 de la figure 2; La figure 4 est une vue analogue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 2; La figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne V-V de la figure 2;La figure 5A est une vue en coupe suivant la ligne VA- VA de la figure 5; La figure 6 est une vue en plan du mécanisme de réglage des poids; La figure 6A est une vue suivant la flèche A de la figure 6; La figure 7 est une vue en plan de l'une des paires de pinces; La figure 7A est une vue de profil correspondante; La figure 7B est une vue en coupe suivant la ligne VIIB-VIIB de la figure 7; La figure 7C est une vue de détail illustrant l'amenée d'un emballage à une paire de pinces; La figure 7D est une vue suivant la flèche A de la figure 7; La figure 7E est une vue en bout en regardant de la droite sur la figure 7B; La figure 8 est une vue en coupe verticale du mécanisme qui man u̇vre les organes de pliage rotatifs; La figure 8A est une vue en coupe suivant la ligne VIIIA-VIIIA de la figure 8;La figure 8B est une vue en plan d'une partie du mécanisme représenté sur la figure 8; La figure 9 est une vue en bout de la boîte presseuse, avec enlèvement de la plaque avant et arrachement partiel d'autres pièces; La figure 9A est une vue en plan correspondante; La figure 9B est une vue de profil correspondante, partiellement en coupe; La figure 10 montre en coupe verticale le mécanisme de manoeuvre de l'élévateur; La figure IOA est une vue correspondante en coupe horizontale; La figure 11 est une vue du mécanisme à levier à profil de came qui man u̇vre les plongeurs éjecteurs; La figure IIA est une vue en coupe suivant la ligne XIA-XIA de la figure 11; La figure 11B est une vue suivant la flèche A de la figure 11A ;La figure 11C est une vue de profil correspondante; et Les figures 12a à 12i sont des schémas illustrant, dans l'ordre, la série d'opérations de pliage.
Comme représenté sur la figure 1, la machine comporte une filière 1 d'extrusion de margarine, présentant un prolongement inférieur lA en bon contact glissant avec la face supérieure d'une couronne plate 2 dans laquelle sont pratiquées huit chambres de moulage équidistantes 3, contenant chacune un plongeur éjecteur 68, animé d'un mouvement alternatif. La face supérieure de chaque plongeur 68 est au ras de la face supérieure de la couronne 2 lorsque la chambre de moulage arrive sous la filière d'extrusion, puis le plongeur commence à descendre quand la chambre de moulage 3 communique sur toute sa section avec la filière. La descente du poinçon plongeur se termine légère- , ment avant que la chambre de moulage n'ait fini de défiler sous la filière, de sorte que la chambre de moulage est pleine de margarine quand elle commence à émerger de sous la filière.
Une denture 2A prévue sur le champ extérieur de la couronne 2 engrène, en 5, avec une couronne 110 à denture interne, dont le centre est situé en 6 et qui porte dix paires de mâchoires de pinces équidistantes; chaque pince se referme, en atteignant le point indiqué en 7, pour agripper un emballage découpé, par un couteau rotatif 9 tournant en continu, dans une bande continue 8 de matière d'emballage qui est fourni à la machine par tout mécanisme connu d'alimentation. La bande continue avance suivant une trajectoire inclinée vers le bas, comme représenté sur la figure 7C, pour que les pinces puissent passer au-dessous d'elle.Quand chaque pince atteint le point 10, où se coupent les trajectoires circulaires d'avance des centres des chambres de moulage 3 et des centres des emballages, elle s'ouvre pour libérer l'emballage au moment exact où un pain ou bloc de margarine 200 est éjecté vers le haut par le plongeur 68 de la chambre de moulage 3 en contact avec l'emballage. Comme le plongeur 68 continue à monter, le bloc 200 est soulevé, entraînant avec lui cet emballage 400 jusque dans une paire de mâchoires porteuses 11, cette action étant illustrée par les figure 12a et 12b. Comme on le voit, l'emballage 400 se trouve replié autour du pain 200, prenant la forme d'un U renversé prolongé par deux rabats 401 et 402 qui pendent vers le bas.Le rapport d'engrenage entre la denture 2A et la denture interne de la couronne 110 est de 8/10, de sorte que chacune des huit chambres de moulage 3 vient se situer, au point 10, en face d'un emballage porté par l'une des dix pinces à des intervalles angulaires qui correspondent à un cycle de la machine et sont, de 45[deg] pour la couronne 2 ou de 36[deg] pour la couronne 110 à denture interne. Des mâchoires 11 sont incorporées à chacun des groupes à emballer 201, dont un seul est représenté sur la figure 1. On notera toutefois qu'il est prévu huit de ces groupes à emballer, montés chacun, pour tourner avec elle, sur la couronne 2 près de l'une des chambres de moulage ou moules 3.Une fois le pavé de margarine inséré entre les mâchoires 11, ces dernières se déplacent radialement vers l'extérieur, comme représenté sur la figure 12c, pour transférer à coulissement le pain ou bloc du plongeur éjecteur 68 sur un premier organe de pliage 12 qui replie le rabat 401 de l'emballage contre la base du pain. Etant donné que le pain de margarine quitte l'éjecteur à coulissement suivant une direction perpendiculaire à celle d'avance périphérique de l'éjecteur, il est inutile de prévoir aucune modification de la vitesse angulaire ni des mâchoires ni de l'éjecteur. Quand le pain parvient sur l'organe de pliage 12, des marqueurs de plis d'extrémité 13, fixés à l'organe de pliage 12, forment dans l'emballage de premiers rabats d'extrémité 404 figure 12f.Les mâchoires 11, l'organe de pliage 12 et les marqueurs de plis d'extrémité 13 se déplacent alors ensemble radialement vers l'intérieur, comme représenté à la figure 12d, pour amener le pain sur un second organe de pliage fixe 14, qui replie l'autre rabat pendant 402 de l'emballage contre la base du pain. Pendant un bref séjour dans cette position, des organes de pliage rotatifs 15 viennent de bas en haut porter contre les extrémités du pain, comme représenté sur la figure 12e, pour replier les parties saillantes des premier et second rabats 401, 402 contre les extrémités du pain, comme indiqué en 404 et 405 sur la figure 12f.Les mâchoires 11 se déplacent alors encore vers l'intérieur, comme représenté sur la figure 12f, franchissant des organes de pliage fixes 16 qui rabattent vers l'intérieur les deux plis verticaux restants dont l'un est représenté en 406 sur la figure 12e, pour amener le pain sur un élévateur 17. Cet élévateur monte alors, comme représenté sur la figure 12g, pour entraîner le pain à travers des guides 18, qui rabattent vers le bas les rabats triangulaires horizontaux 407 pour terminer l'emballage, puis insérer le pain dans une boîte presseuse 19.
La boîte presseuse 19 est montée sur un porteboîte 22 animé d'un mouvement alternatif, (fige 2) et, à l'instant où le pain pénètre dans cette boîte 19, le mouvement descendant de cette dernière vient d'être interrompu par rencontre entre la paroi arrière de la boîte et une saillie 20 (fig.

9B) d'une poulie 21. La boîte presseuse 19, qu'on voit le plus clairement sur les figures 9, 9A et 9B, comprend des parois avant et arrière 19A, réunies par des axes d'articulation 24 et par des goujons d'arrêt 31, ainsi que des plaques d'extrémité 23. Ces plaques d'extrémité 23 sont articulées sur les axes 24 et présentent des bras dirigés vers l'extérieur qui portent des vis 26 et sont sollicités vers le bas par des ressorts 28 interposés entre eux et des oreilles formées sur le porte-boîte 22.La boîte 19 porte un tube 29 fixé à sa paroi arrière et qui coulisse sur un tube 30 fixé par son sommet au porte-boîte 22.
Pendant que le porte-boîte 22 et la boîte 19 se déplacent ensemble vers le bas, avant que le pain ne pénètre dans la boîte, des oreilles 25 prévues sur le porte-boîte 22 coopèrent avec les vis 26 pour maintenir les plaques d'extrémité appliquées contre les goujons d'arrêt 31. Une fois le pain inséré dans la boîte 19, le porteboîte 22 décrit encore un léger mouvement descendant, de sorte que les oreilles 25 s'écartent vers le bas des vis 26 et que les ressorts 28 peuvent déplacer les parois d'extrémité 23 vers l'intérieur pour presser les plis d'extrémité, comme représenté par la figure 9.Après un court séjour pendant lequel est appliquée cette pression d'extrémité, le porte-boîte 22 commence à se soulever et dès que les oreilles 25, coopérant avec les vis 26, ont fait basculer les plaques d'extrémité 23 en contact avec les goujons d'arrêt 31, le porte-boîte 22 soulève la boîte 19. Le soulèvement simultané du pain est interdit par une plaque supérieure 32, dont l'enfoncement est limité par des écrous 33 portés par une tige 34, fixée à cette plaque 32 et qui coulisse dans un tube 35 fixé à une barre 36 portée par des plates-formes 37 qui font saillie sur la poulie 21. Un ressort 38, confiné entre le tube 35 et la plaque 32, sollicite cette dernière vers le bas.Vers la fin du mouvement ascendant du porte-boîte 22, une patte 41 prévue sur ce porteboîte rencontre un collier 39, monté sur un tube 40 fixé à la plaque 32, pour soulever cette dernière. Le pain est maintenant libéré et, du fait qu'il a tendance à poursuivre son mouvement rectiligne, il se dirige vers trois courroies de déchargement 42, 43, 44 (fig. 1). Le pain ne rencontre aucun objet fixe pendant son déchargement et, s'il tend à adhérer à l'élévateur 17, il en est détaché par la courroie interne 42 lorsque l'élévateur passe sous cette dernière. Le déchargement du pavé est représenté aux figures 12h et 12i.
La courroie 42 entoure presque toute la poulie 21; la boîte 19 et la plaque 32 n'amorcent pas un nouveau mouvement descendant, pour recevoir un nouveau pain, tant qu'elles n'ont pas franchi le brin de retour de cette courroie. Après avoir passé par dessus le milieu de la courroie 43, l'élévateur 17 descend un peu pour passer sous la courroie 42, mais ne descend pas pour recevoir le pain suivant, tant qu'il n'a pas franchi la courroie 43. Les brins d'aller et de retour de la courroie 43 sont guidés par des poulies 45 et 46 (fig. lA) de manière à être très proches l'un de l'autre en vue de réduire le soulèvement de l'élévateur 17.
Les courroies 42 et 44 constituent les parois interne et externe de la gouttière de déchargement.
On va maintenant décrire les mécanismes qui impriment aux pièces de la machine les mouvements précités.
L'ensemble rotatif principal comporte une tourelle 47 (fig. 2) qui tourne autour d'un arbre fixe 60 et porte un disque 48 soutenant la couronne 2 des chambres de moulage. L'arbre 60 est entouré par des cames fixes 99, 57 et 58 et par un grand support circulaire 59, présentant un bossage central qui soutient l'arbre 60. Le socle 61 de la machine soutient un palier 62, situé sous l'arbre 60 et décentré par rapport à lui, sur lequel tourillonne un bâti rotatif 63 qui porte la couronne à denture interne 110 et les pinces ainsi qu'une couronne dentée 64, entraînée par un moteur (non représenté) par l'intermédiaire d'un pignon 64A, ceci à vitesse constante pour imprimer une rotation uniforme à l'ensemble des pinces, moules et groupes à emballer.
Le disque 48 porte huit barres radiales 49, s'étendant chacune derrière l'une des chambres de moulage ou moules. Sur chaque barre 49 sont montés deux coulisseaux 50, 51 (fige 5). Chaque coulisseau 50 soutient l'organe de pliage fixe 12 de l'un des groupes à emballer, tandis que le coulisseau 51 porte les mâchoires Il conjuguées. Chaque barre 49 est flanquée, comme représenté sur la figure 5, de deux barres 52 plus courtes, sur lesquelles coulissent des organes de commande portés par les coulisseaux 50 et 51. Des goujons 53, 54 (fig.

5A), respectivement fixés aux coulisseaux 50 et 51, portent des galets supérieurs 55, engagés dans une fente de guidage pratiquée dans le disque 48, et des galets inférieurs 56, engagés dans des rainures à profil de came séparées pratiqués dans la came 57.Les mâchoires 11 et les premiers organes de pliage 12 décrivent ainsi des mouvements radiaux indépendants en tournant autour de la came 57.
Les plongeurs éjecteurs 68 décrivent un mouvement alternatif sous l'action de leviers 65, articulés sur des supports coudés 66 portés par l'ensemble comportant les chambres de moulage et garnis de galets 65A (fig. 2 et 11A), engagés dans une rainure-came pratiquée dans la came 58. Normalement, le levier 65 est relié à un second levier 67 (fig. 11 et 11A) par un bras de déclenchement 74, articulé par un tourillon 74A sur le levier 67 et pourvu d'un galet 75 engagé dans un évidement 76A pratiqué dans un bossage 76 du levier 65. En conséquence, les leviers 65 et 67 se meuvent conjointement pour déplacer d'un mouvement de va-et-vient l'éjecteur 68 conjugué, par l'intermédiaire d'une bielle 71 (voir aussi figure 2), articulée par ses extrémités opopsées sur le levier 67 et sur l'éjecteur 68 par des tourillons 69 et 70 respectivement.Toutefois s'il se trouve que les pinces n'ont pas prélevé un emballage au point 7 (fig. 1) une came 72, commandée par un solénoïde 144, passe vers l'intérieur, d'une manière qu'on exposera plus loin, de la position représentée en traits pleins sur la figure 11A à la position voulue pour intercepter un galet 73, porté par le bras de déclenchement 74, au moment où le moule approche du point 5 (fig. 1), et pour extraire en le soulevant le galet 75 de l'évidement 76A, ce qui désaccouple le levier 67 du levier 65.
L'éjecteur 68 ne peut en conséquence se soulever pour éjecter le pain de margarine au point 5. Un cliquet 77, sollicité par un ressort 77A (fig. 11) et articulé sur le même axe que les leviers 65 et 67, coopère avec un prolongement excentré du tourillon qui porte le galet 75 pour retenir le bras de déclenchement 74 en positions d'enclenchement et de déclenchement.
Une came fixe 78 (fig. 11), portée par le support 59, coopère avec le galet 73 pour ramener ultérieurement le bras 74 en position non enclenchée. II suffit d'une force modérée pour man u̇vrer le bras 74, étant donné le peu d'importance de la saillie 77B qui sépare les deux encoches de retenue pratiquées dans le cliquet 77.
Une pièce centrale 80 (fig. 2 et 11A) est serrée sur la bielle 71 par une vis 79 et porte un galet 82, qu'on peut régler à l'aide d'une vis 81 et qui roule sur un rail circulaire 83 (fig. 2 et 6), situé sur l'axe et au-dessous du porte-moules. Tous les moules doivent fournir des pains de margarine identiques et on peut les ajuster à l'aide des vis 81. Le rail 83 est soutenu par trois vis 84, espacées de 1200 et munies de portées qui tourillonnent dans le support 59. Les vis 84 portent des pignons à chaîne 85 sur lesquels passe une chaîne 86 (fig. 6) tendue par un patin 87 et qu'on déplace en faisant tourner un volant à main 90 porté par un arbre 89, qui tourillonne dans des paliers montés sur le support 59 et porte un pignon à chaîne 88 engrenant avec la chaîne.En faisant tourner le volant 90, on ajuste ainsi le niveau du rail 83 et, par conséquent, la course descendante permise aux éjecteurs 68, ainsi que le poids des pains de margarine moulés. Un bossage 91 prévu sur le rail 83 soutient une extrémité d'un tronçon 92 du profil inférieur de la rainure pratiquée dans la came 58, articulé par son autre extrémité 93 sur la came. Ce tronçon 92 commande la descente des éjecteurs pendant le remplissage des moules et son extrémité libre permet de transférer plus facilement la commande des éjecteurs vers la fin de la course descendante au galet 82 et au rail 83.Suivant étroitement le réglage du niveau du rail, les éjecteurs préalablement déclenchés comme décrit ci-dessus reposent sur le rail 83 et les pains non éjectés décrivent un mouvement circulaire, leurs faces supérieures se situant au ras de la face supérieure de la couronne 2, jusqu'à ce que le rétablissement de l'alimentation en emballages permette de réaccoupler les éjecteurs aux leviers 65, comme on l'exposera plus loin.
Comme représenté aux figures 8 et 8A, la tourelle 47 porte un certain nombre de paires de coulisses verticales 94, les deux coulisses de chaque paire étant équidistantes autour de l'axe de l'un des huit groupes à emballer. Ces coulisses soutiennent, dans l'ordre de bas en haut et comme représenté sur la figure 2, l'élévateur 17, le support 22 de la boîte presseuse 19 et un coulisseau 95 destiné à commander les organes rotatifs de pliage des groupes à emballer. Un galet 96 (fig. 10), porté par l'élévateur 17, coopère avec une rainure inférieure pratiquée dans la came 99. Un galet 98 (fig.

9B), porté par le porte-boîte 22, coopère avec une rainure intermédiaire pratiquée dans la came 99. Un galet 97 (fig. 8), porté par le coulisseau 95, coopère avec une rainure supérieure pratiquée dans la came 99.Des mouvements verticaux indépendants sont ainsi imprimés à l'élévateur 17, au porte-boîte 22 et au coulisseau 95 pendant leur révolution autour de la came fixe 99.
Le coulisseau 95 est relié par des tiges pendantes 100 (fig. 8) à une tête 101 qui chevauche un galet 102 (fig.

8A) , porté par une broche 103 tourillonnant dans une ferrure 104 fixée à la tourelle 47 et dans une ferrure 105 fixée à la couronne 2. Des fentes pratiquées dans la tête 101 coopèrent avec des galets 106 portés par des leviers 107 et 108. Le levier 107 est relié à l'organe de pliage de droite 15 par un manchon 107A qui entoure la broche 103. Le levier 108 et l'organe de pliage 15 de gauche sont fixés à la broche 103. Le mouvement vertical de va-etvient de la tête 101 provoque ainsi le rapprochement et l'écartement à rotation des organes de pliage.
La poulie 21 (fig. 1 et 2) est fixée à la tourelle 47 et entraîne la courroie 42, et les courroies 43 et 44 peuvent être entraînées par tout moyen classique.
Comme représenté sur les figures 7 et 7A, chaque dispositif à pinces comporte un support 109 fixé à la couronne 110 dentée intérieurement et porte un tube 111 auquel est fixée une mâchoire fixe 112 de pince, présentant une inclinaison qui correspond à celle de l'emballage arrivant. Le tube 111 contient un arbre 113 qui porte une mâchoire mobile 114 de pince, commandée par un pignon 115 calé sur l'arbre 113 et qui engrène avec un secteur denté 116, articulé en 117 sur un support 118 situé sous la couronne à denture interne 110. Un ressort 119, monté entre l'axe d'articulation 117 et un goujon 121 prévu sur le pignon 115, maintient la mâchoire mobile 114 de la pince soit en position d'ouverture de la pince, dans laquelle le secteur denté 116 porte contre une butée 120, soit en position de fermeture de la pince.Le ressort 119 franchit un point mort quand la mâchoire mobile 114 de la pince passe de sa position d'ouverture à sa position de fermeture et réci. proquement. Quand chaque pince est sur le point d'atteindre le point 7 (fige 1), un galet 124 porté par le secteur denté 116 rencontre des cames fixes 122 pour provoquer la fermeture de la pince. Ultérieurement, au point 10 sur la figure 1, le galet 124 rencontre un jeu analogue de deux cames qui provoquent la réouverture de la pince. La mâchoire 114 de la pince amorce le mouvement de fermeture quand sa pointe est sur le point de franchir le bord menant de la bande 8 de matière d'emballage reposant sur la plaque inclinée 125 (fig.

7C), présentant une fente qui permet à la mâchoire de décrire le mouvement nécessaire.De préférence, la bande continue se meut à peu près à la même vitesse que la pince au moment où celle-ci se ferme pour porter contre la bande continue, immédiatement avant découpage de l'emballage par le couteau 9 (fig. 1).
Un palpeur mince 126 (fig.

7A), fixé à une tige 127 tourillonnant dans un tube 128, est

Claims (11)

logé dans des fentes pratiquées dans les pinces. Le tube 128 est monté sur un support 109A porté par le support 109 et un levier 129, fixé à la tige 127, porte un bouton 130. Un ressort 131, monté entre le bouton 130 et un bouton 133 porté par la couronne 110, sollicite le levier 129 vers une butée 132 prévue sur la couronne 110. Une came fixe 134A enfonce un galet 134 porté par le levier 129 pour amener le palpeur 126 au niveau de la face de préhension de la mâchoire 112 de la pince avant fermeture de la mâchoire 114, puis libère le galet 134 après cette fermeture. Si un emballage est bien présent entre les mâchoires de la pince, il empêche le palpeur 126 de se déplacer pour permettre au levier 129 de rejoindre la butée 132 lors de la libération du galet 134. Le goujon 135 (fig. 7D) du galet 134 est en conséquence maintenu en position voulue pour franchir un levier 136. Par contre, si la pince n'a pas saisi un emballage, rien n'empêche le levier 129 de revenir contre la butée 132 et le goujon 135 déclenche alors le levier 136. Ce levier est articulé en 137 sur le bâti de la machine et soutient normalement, par l'intermédiaire d'un goujon 138, un levier de réenclenchement 139 articulé en 140 sur le bâti de la machine, dans la position indiquée sur la figure 7D. Quand le levier 136 est déclenché, le levier de réenclenchement 139 tombe à un niveau inférieur, auquel il est à nouveau soutenu par le goujon 138. Un ressort 141 qui relie le goujon 138 à un bouton 142 porté par le levier 139 facilite le déplacement des deux leviers. Quand le levier 139 tombe, il libère le plongeur d'un microcommutateur 143, ce qui arrête la machine, excite en outre le solénoïde 144 (fig I1C) pour faire déclencher les éjecteurs par la came 72, comme précédemment décrit. On réenclenche le levier 139 à la main quand l'amenée d'emballages a repris. Un arrêt de l'amenée d'emballages a beaucoup de chances de se produire par suite d'une déchirure ou autre malformation de la bande continue de matière d'emballage que par suite de la mauvaise prise d'un emballage par une pince à deux mâchoires. C'est pour cette raison que la machine est arrêtée lors de l'interruption de l'amenée d'emballages. Il est nécessaire de déclencher les éjecteurs comme décrit ci-dessus quand un arrêt de cette alimentation provoque l'arrêt de la machine, parce que s'il en était autrement, la machine ne pourrait s'arrêter en temps voulu pour éviter que les mécanismes de pliage ne soient souillés par de la margarine non emballée. Le déclenchement des éjecteurs permet néanmoins de faire marcher la machine pas à pas, jusqu'à ce que l'on voie que les emballages arrivent correctement mais sans soulèvement indésirable des pains à partir des chambres de moulage, ce qui est commode tant lors de la mise en marche de la machine au début d'une période de production, que lors du redémarrage après interruption de l'alimentation en emballages. Le bouton principal de mise en marche de la machine demeure inactif et la came 72 demeure en position de déclenchement des éjecteurs jusqu'à réenclenchement manuel du levier 139. Ce réenclenchement opéré, l'enfoncement du bouton de marche met la machine en régime de marche en continu. On pourra utiliser une machine présentant la même structure d'ensemble pour emballer des articles autres que des pains moulés de margarine. Dans ce cas, on pourra remplacer les chambres de moulage 13 par des poches destinées à recevoir des cartons ou autres articles de formes convenables à emballer. On pourra aussi remplacer les courroies 42, 43 et 44 par une goulotte de déchargement. Naturellement, l'invention n'est nullement limitée au mode d'exécution représenté et décrit, qui n'a été choisi qu'à titre d'exemple. RÉSUMÉ L'invention a pour objet une machine à emballer, remarquable notamment par les caractéristiques suivantes considérées séparément ou en combinaisons:

1. Elle comporte plusieurs groupes à emballer adaptés chacun pour emballer complètement un article; des moyens pour entraîner en continu ces groupes suivant une trajectoire prédéterminée par rapport à un ensemble de cames fixes qui actionnent ces groupes; un mécanisme d'amenée d'articles agencé pour présenter successivement des articles aux groupes lorsque ceux-ci atteignent un point prédéterminé de leur trajectoire d'avance; et un mécanisme d'amenée d'emballages propre à présenter des emballages aux groupes à emballer, au même point prédéterminé, les groupes à emballer déposant les articles emballés en un point de déchargement commun;

2. La machine étant destinée à l'emballage de margarine, beurre et substances plastiques analogues, elle comporte: plusieurs chambres de moulage; un groupe à emballer associé à chacune de ces chambres, ce groupe étant adapté pour emballer complètement un article; des moyens pour entraîner en continu les chambres de moulage et les groupes à emballer suivant une trajectoire prédéterminée qui contourne un ensemble de cames fixes; des moyens, commandés par les cames fixes, pour man u̇vrer les groupes à emballer ainsi que des plongeurs éjecteurs contenus dans les chambres de moulage, ces chambres de moulage défilant successivement devant une filière d'extrusion qui les remplit successivement de margarine ou analogue, et les plongeurs éjecteurs intervenant successivement pour refouler des pains de mar- garine vers les groupes à emballer; des moyens pour présenter successivement des emballages aux groupes à emballer à mesure que les pains de margarine leur parviennent des chambres de moulage; et un mécanisme de déchargement commun destiné à décharger les pavés de margarine emballés;

3. Il est prévu un ensemble de pinces mobiles en continu, agencées pour prélever successivement des emballages et pour les entraîner suivant une trajectoire coupant celle d'avance des chambres de moulage, ces emballages étant successivement transférés aux groupes à emballer au point d'intersection des deux trajectoires;

4. Les chambres de moulage et les groupes à emballer parcourent une trajectoire circulaire interne et l'ensemble des pinces comporte plusieurs pinces à deux mâchoires qui décrivent une trajectoire circulaire extérieure, de plus grand diamètre, tangente à la trajectoire intérieure;

5. Chaque groupe à emballer comporte des mâchoires agencées pour agripper les pains de margarine et pour se déplacer radialement par rapport aux plongeurs éjecteurs en vue de retirer à coulissement les pains de margarine de ces plongeurs, les plongeurs et les mâchoires tournant à la même vitesse angulaire constante autour des cames fixes;

6. Chaque groupe à emballer comporte des organes de pliage agencés pour coopérer avec le pain de margarine en vue de replier l'emballage autour de ce pain pendant le mouvement radial des mâchoires par rapport à ces organes de pliage;

7. Les chambres de moulage décrivent une trajectoire horizontale et les pains de margarine emballés sont déchargés des groupes à emballer par un système de courroies comportant une courroie qui déloge les pains d'un élévateur incorporé au groupe à emballer pour le cas où certains d'entre eux auraient tendance à adhérer;

8. Chaque groupe à emballer comporte une paire de mâchoires destinées à recevoir un pain de margarine d'un plongeur éjecteur, des moyens propres à imprimer un déplacement radial aux mâchoires pour retirer le pain dudit plongeur, des organes de pliage intervenant en fonction du déplacement radial des mâchoires pour compléter partiellement l'emballage, des organes de pliage rotatifs destinés à poursuivre l'emballage, un élévateur auquel le pain est transféré par déplacement radial des mâchoires et d'autres organes de pliage qui terminent l'emballage lors d'un mouvement ascendant de l'élévateur;

9. Il est prévu une boîte presseuse destinée à appliquer une pression au pain emballé pendant qu'il repose sur l'élévateur;

10. L'ensemble des pinces comporte un mécanisme de déclenchement qui intervient, en fonction d'une interruption de l'amenée d'emballages à cet ensemble des pinces, pour interdire la man u̇vre des plongeurs éjecteurs;

11. L'intervention du mécanisme de déclenchement assure la mise à l'arrêt de la machine.