DISPOSITIF POUR L'OPERCULAGE DE CONTENANTS DIVERS
DOMAINE TECHNIQUE :
L'invention concerne le domaine technique du conditionnement de produits divers et, plus particulièrement, de produits alimentaires dans le cadre de fabrications artisanales ou semi-industrielles.
Dans le domaine ci-dessus, il est connu de mettre en oeuvre des contenants de diverses formes qu'il convient de fermer ou d'operculer après remplissage, afin de préserver l'intégrité de leur contenu.
Il est connu, par exemple, des contenants du type barquette qui sont fermés au moyen d'un opercule thermoscellable.
TECHNIQUE ANTERIEURE :
Il est proposé, afin de réaliser l'opération de thermoscellage de l'opercule sur la barquette, un dispositif présentant un socle pourvu d'un logement de réception d'au moins un contenant ou barquette. Sur ce socle est fixé un châssis basculant depuis une position relevée, dite de repos, jusqu'à une position abaissée, dite de travail, dans laquelle des moyens de chauffage sont pressés contre l'opercule et le contenant à fermer. La manoeuvre du châssis mobile est plus généralement assurée par un opérateur qui détermine, par l'intensité et la durée de l'effort qu'il exerce manuellement sur le châssis, la pression de scellage et le temps de chauffage de l'opercule thermoscellable. Or, une non maîtrise de ces paramètres par un opérateur, inexpérimenté, ou devant assurer une cadence de travail élevée, peut aboutir à un mauvais scellage de l'opercule. Cette mauvaise fermeture peut alors entraîner, dans le temps, une dégradation du produit conditionné dans le contenant.
De plus, le dispositif de scellage ci-dessus présente, compte tenu du mouvement de basculement du châssis mobile, un encombrement relativement important. En effet, il est nécessaire, afin que le châssis relevé occupe une position stable sans risque de fermeture intempestive sur les mains de l'utilisateur, lors de la
mise en place du contenant, de prévoir un mouvement présentant une amplitude supérieure à 90°.
Afin de limiter le mouvement du châssis, il peut également être utilisé des ressorts pneumatiques pour maintenir le châssis basculant en position relevée, auquel cas le mouvement présente une amplitude de 60° environ. Si une telle conception permet de réduire l'encombrement de fonctionnement du dispositif, elle ne permet pas de dégager, de manière satisfaisante, le logement de réception pour la mise en place du contenant et de l'opercule. De plus, compte tenu de la position du châssis en position relevée, l'utilisateur est susceptible de se brûler sur les moyens de chauffage lorsqu'il manipule le contenant.
Il apparaît donc le besoin de disposer d'un dispositif pour l'operculage de contenants divers qui présentent une cinématique permettant de mieux contrôler les paramètres de scellage, de réduire l'encombrement du dispositif, tant en position de repos qu'en position de travail, et de dégager l'accès au logement de réception pour la mise en place du contenant et de l'opercule, et le retrait du contenant obturé.
EXPOSE DE L'INVENTION :
Afin d'atteindre cet objectif et d'apporter une solution aux inconvénients des dispositifs d'operculage selon l'art antérieur, l'invention vise un nouveau dispositif pour l'operculage de contenants divers, du type présentant un socle pourvu d'un logement de réception d'au moins un contenant et un châssis qui est pourvu d'au moins un moyen pour fixer un opercule ou analogue sur le contenant et qui est mobile, entre une position dite de repos et une position au-dessus du logement, dite de travail.
Selon l'invention, ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de liaison du châssis avec le socle, autorisant un déplacement du châssis entre la position de travail et une position décalée sur le côté du logement qui correspond à la position de repos et dans laquelle le moyen de fixation présente, par rapport à la verticale, une orientation sensiblement analogue à son orientation en position de travail.
Selon une caractéristique préférée de l'invention, les moyens de liaison comprennent :
- un pivot glissant d'axe sensiblement vertical associé à une came hélicoïdale ou analogue pour que la rotation du châssis, à partir de la position haute de repos vers la position basse de travail, amène le châssis dans une position intermédiaire d'attente superposée à celle de travail,
- et au moins un moyen pour déplacer le châssis entre la position d'attente et la position de travail. Selon une autre caractéristique de l'invention, afin de permettre un déplacement du châssis mobile sans efforts de la part de l'opérateur, le dispositif comprend au moins un moyen pour équilibrer le poids du châssis, de manière que le châssis occupe une position stable en tout lieu de sa trajectoire de déplacement.
Afin de permettre un meilleur contrôle des paramètres de fixation de l'opercule sur le contenant, selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend au moins un moyen pour contrôler l'intensité de la pression exercée par le moyen de fixation et, dans la mesure où le moyen de fixation comprend au moins un moyen de chauffage, le dispositif comprend, selon encore une autre caractéristique de l'invention, des moyens pour contrôler la température du moyen de chauffage ainsi que des moyens pour contrôler la durée d'exercice de la pression.
Par ailleurs, selon la quantité de produits à conditionner, il peut être nécessaire de recourir à des contenants de taille différente, tant en hauteur qu'en largeur et longueur.
Il est alors apparu le besoin de disposer d'un dispositif pour l'operculage qui soit à même de prendre en charge des contenants de dimensions variées.
Afin de répondre à cette attente, selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend, au niveau du logement, un berceau réglable en fonction de la taille du contenant à operculer.
Dans le cadre de l'utilisation, en tant que contenants, de barquettes sensiblement parallélépipèdiques destinées à venir s'enchâsser dans le berceau présenté par le dispositif de scellage, il est apparu que la mise en place de la barquette dans le berceau pouvait s'avérer délicate lorsque la barquette est de grande contenance. Cette
difficulté de mise en place peut alors entraîner une perte partielle du produit à conditionner ainsi qu'une contamination ou souillure du dispositif pour l'operculage.
Il est donc apparu le besoin de disposer de moyens permettant une introduction aisée des contenants de grande capacité. Afin d'atteindre cet objectif, selon une autre caractéristique de l'invention, le logement de réception du contenant est ouvert latéralement et comprend un berceau ouvrable pour permettre une introduction latérale du contenant.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci- dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention.
Les fig. 1 et 2 sont des perspectives montrant une forme de réalisation du dispositif de scellage selon l'invention, respectivement en position de repos et en position de travail.
La fig. 3 est une élévation selon le plan m-DI de la fig. 1 du dispositif de scellage conforme à l'invention.
La fig. 4 est une coupe selon le plan TV-TV de la fig. 1 montrant un détail de réalisation du châssis mobile constitutif du dispositif selon l'invention.
Les fig. 5 et 6 sont des élévations montrant le dispositif selon la fig. 1 respectivement en position de repos et en position de travail.
La fig. 7 est une coupe axiale montrant une forme de réalisation préférée mais non exclusive des moyens de liaison entre le socle et le châssis du dispositif conforme à l'invention.
La fig. 8 est une élévation analogue aux fig. 5 et 6 montrant une position intermédiaire du châssis mobile du dispositif d'operculage.
La fig. 9 est une vue de dessus montrant un système de berceau réglable conforme à l'invention. La fig. 10 est une perspective analogue à la fig. 1 montrant un berceau ouvrable conforme à l'invention.
La fig. 11 illustre en coupe un exemple de réalisation conforme à l'invention, d'un dispositif de coupe automatique de l'opercule.
La fig. 12 illustre une autre forme de réalisation du dispositif d'operculage conforme à l'invention.
MEILLEURE MANIERE DE REALISER L'INVENTION :
Comme le montrent les fig. 1 à 3, le dispositif pour l'operculage de contenants divers, conforme à l'invention et désigné dans son ensemble par la référence 1, comprend un socle 2 pourvu d'un logement 3 de réception d'un contenant 4 destiné à être operculé. Selon l'exemple illustré, le contenant 4 est constitué par une barquette, de forme sensiblement parallélépipèdique, présentant une aile ou plage périphérique 5 pour le scellage d'un opercule. Le dispositif 1 comprend, pour la réception d'un tel contenant au niveau du logement 3, un berceau 6 dans lequel le contenant 4 vient s'engager pour venir reposer dans le berceau 6 par sa plage périphérique 5. Le dispositif 1 pour l'operculage du contenant 4 comprend, également, un châssis 7 qui est pourvu d'au moins un moyen 8 pour fixer un opercule ou analogue sur le contenant 4.
Selon l'exemple illustré, le moyen de fixation 8 est conçu pour le thermoscellage d'un opercule thermoplastique sur le contenant 4. Comme cela ressort plus particulièrement de la fig. 4, le moyen de fixation 8 comprend alors une plaque de pression 10 portant au moins un élément chauffant 11, tel que par exemple une résistance électrique. L'élément chauffant 11 est raccordé à un bloc de régulation 12 qui est relié par des lignes 13 à un capteur de température 14 en relation avec la plaque 10.
Conformément à l'invention, le châssis 7 est mobile par rapport au socle 2 et relié à ce dernier par des moyens de liaison 15 qui autorisent un déplacement du châssis 7 entre une position de repos A décalée sur le côté du logement 3, telle qu'illustrée aux fig. 1 et 5, et une position de travail B située au dessus du logement 3, telle que représentée aux fig. 2 et 6. Selon l'invention, le moyen de fixation 8 présente, par rapport à la verticale, sensiblement la même orientation en position de repos A et
en position de travail B. De manière préférée, le moyen de fixation 8 présente un plan d'extension horizontal en position de repos A et en position de travail B. De plus, pendant tout le déplacement du châssis 7, sa face portant les moyens de fixation 8 présente, de préférence, toujours sensiblement la même orientation dirigée vers le bas. Les moyens de liaison 15 peuvent être réalisés de toute manière appropriée et le mouvement du châssis 7, lors de son déplacement entre les positions A et B, peut être une translation, une rotation ou encore une combinaison d'un ou plusieurs de ces deux types de mouvement.
Les moyens de liaison 15 peuvent, par exemple, être réalisés de manière que le châssis 7 se déplace en translation entre la position A et la position B.
Selon une forme préférée de réalisation, plus particulièrement illustrée à la fig. 7, les moyens de liaison 15 comprennent un pivot glissant d'axe X-X' sensiblement vertical. Le châssis 7 se déplace alors entre une position de repos A haute et une position de travail B basse en effectuant un mouvement combinaison d'une translation de direction X-X' et d'une rotation autour de cette même direction X-X'
Afin d'autoriser ce type de déplacement, les moyens de liaison 15 comprennent un axe d'articulation 16 solidaire du châssis 7. L'axe d'articulation 16 est, par ailleurs, guidé en translation et en rotation par des coussinets 17 disposés dans un alésage 18 d'axe X-X' aménagé dans le châssis 2.
De manière préférée mais non strictement nécessaire, l'axe X-X' et l'alésage 18 sont décalés par rapport au logement 3, de sorte que les moyens de liaison
15 sont disposés sensiblement dans l'alignement d'un côté du berceau 6. Cette disposition avantageuse de l'invention permet, en position ouverte du châssis, de dégager complètement l'accès au logement 3 et au berceau 6, comme le montre la fig. 1
Par ailleurs, selon une autre disposition avantageuse de l'invention, l'axe d'articulation 16 est creux pour former un passage pour les câbles d'alimentation de l'élément chauffant 11. Pour conférer une position stable au châssis 7 en tout lieu de sa trajectoire de déplacement, les moyens de liaison 15 comprennent au moins un moyen 19 pour
équilibrer le poids du châssis 7. Ce moyen d'équilibrage 19 comprend, par exemple, un ressort hélicoïdal interposé entre le châssis 7 et le socle 2 en étant monté coaxialement à l'axe d'articulation 16. Bien entendu, le moyen d'équilibrage 19 pourrait être réalisé d'une autre manière et comprendre, par exemple, un ressort pneumatique. Le pivot glissant ainsi formé est, par ailleurs, complété par une came hélicoïdale 20 portée par un flasque 21 solidaire de l'axe d'articulation 16. La came hélicoïdale 20 coopère avec un galet solidaire 22 du socle 2, de sorte que la rotation du châssis 7, à partir de la position de repos A dans le sens de la flèche Fi, amène le châssis 7 dans une position intermédiaire d'attente C, illustrée à la fig. 8, dans laquelle le châssis 7 se trouve dans une position superposée à celle de travail B mais à distance de celle-ci.
Les moyens de liaison 15 comprennent alors au moins un moyen 23 pour déplacer le châssis 7 entre la position d'attente C et la position de travail B. Pour des raisons qui ressortiront de la suite, les moyens 23 sont moteurs et sont, par exemple mais non exclusivement, constitués par un électro-aimant qui, lorsqu'il est excité, attire le flasque 21 dans le sens de la flèche F2, de manière à abaisser le châssis 7. Selon cette forme de réalisation, les moyens de déplacement 23 constituent une ventouse électromagnétique. L'électro-aimant 23 est raccordé par des lignes 25 à un bloc de commande 26 porté par le socle 2. Selon une forme de réalisation préférée, la bobine 27 de l'électro-aimant
23 est insérée dans un flasque fixe 28, complémentaire de la plaque 21 et solidaire du socle 2. Les deux flasques 21 et 28 comportent chacun deux rebords, respectivement interne 29] et externe 292, définissant un logement pour la bobine et canalisant les lignes de champ magnétique lors du fonctionnement de l'électro-aimant. Selon l'exemple illustré, les rebords interne 292 présentent, à leurs extrémités en regard, un redan complémentaire. Cette disposition avantageuse permet d'augmenter la puissance d'appel de la bobine lorsque les deux flasques sont éloignées sans devoir surdimensionner la bobine. Il est ainsi possible de diminuer les risques de surchauffe de la bobine. L'électro-aimant, tel que représenté, permet d'obtenir une force d'appel au niveau de l'axe d'articulation 16, lorsque le châssis est en position intermédiaire C,
de l'ordre de 15 à 17 daN, pour ensuite atteindre 200 daN lorsque les flasques sont rapprochés et le châssis en position de travail B.
Bien entendu, les moyens de déplacement 23 pourraient ne pas être motorisés et constitués par exemple par un levier agissant sur une came excentrique venant appuyer sur la flasque 21 pour descendre le châssis 7 dans le sens de la flèche F2.
Le dispositif d'operculage, conforme à l'invention et tel que décrit précédemment, est mis en oeuvre de la manière suivante.
La barquette 4 à operculer est mise en place dans le berceau 6 du logement 3. Ensuite, un opercule 30, représenté en traits mixtes à la fig. 1, est déposé sur la barquette 4 et son contenu, non représenté. Selon l'exemple illustré, l'opercule 30 est formé par une longueur de film thermoscellable délivrée par une bobine 31 portée par un dévidoir 32 équipant le socle 2. De manière préférée, le châssis 7 surplombe le dévidoir 32 en position de repos A, comme le montre la fig. 5. Le châssis 7 est ensuite déplacé en rotation, dans le sens de la flèche Fi, par un opérateur de manière à venir placer le châssis 7 dans la position d'attente C.
Les moyens de commande 26 assurent alors une alimentation de la ventouse électromagnétique 23 pour déplacer le châssis dans le sens de la flèche F2 et presser les moyens de fixation 8, et plus particulièrement la plaque de chauffage 10, contre le film thermoscellable et la plage 5 de la barquette 4. Lors de sa descente, l'axe d'articulation 16 vient en appui contre une butée 33 réglable, de manière à permettre un ajustement de la course de descente entre les positions C et B. La butée 33 est, de plus, équipée d'un élément d'amortissement 34 élastiquement déformable qui réduit le bruit résultant du choc entre l'axe d'articulation 16 et la butée 33. La mise en œuvre de l'électro-aimant, illustrée fig. 7, permet d'exercer, en fin de course d'appel, une force de l'ordre de 150 daN au niveau du châssis 7.
Il est à noter que le fonctionnement de l'élément chauffant 11 et la température à laquelle la plaque 10 est portée sont contrôlés par le bloc de régulation 12 qui comprend des moyens de réglage, afin de pouvoir ajuster la température de la plaque 10 en fonction de la matière et de l'épaisseur du film formant l'opercule 30.
Dans le cas d'une utilisation, en tant qu'opercule, d'un film de matière plastique thermoscellable tel que du polypropylène ou un complexe multicouches, le bloc de régulation 12 maintient la plaque 10 à une température appropriée, de l'ordre de 160 °C par exemple. De manière préférée, le bloc de régulation 12 comprend des moyens de réglage permettant de fixer la température à une valeur comprise entre 0 et 250 °C.
Afin d'éviter une détérioration de l'opercule, les moyens de contrôle 26 maintiennent l'alimentation de la ventouse électromagnétique 23 pendant une durée donnée, afin de contrôler parfaitement la durée d'application de la chaleur à l'opercule 30. De manière préférée, les moyens de contrôle 26 présentent des moyens de réglage pour permettre un ajustement de la durée d'application de la plaque chauffante 10 sur l'opercule 30.
En plus de la durée et de la température de chauffage, il est préférable, pour assurer une fixation optimale de l'opercule, de contrôler également la pression exercée sur cet opercule 30 par les moyens de fixation 8. A cette fin, l'invention prévoit, selon une caractéristique préférée mais non strictement nécessaire, de mettre en oeuvre des moyens 35 de contrôle de l'intensité de la pression exercée par les moyens de fixation 8 sur l'opercule 30.
Selon l'exemple de réalisation illustré, ces moyens de contrôle 35 sont constitués par des éléments élastiquement déformables, tels que par exemple des ressorts hélicoïdaux, interposés entre les moyens de fixation 8 et le châssis 7. De manière préférée, ces ressorts 35 sont précontraints, de sorte que la pression optimale de scellage est atteinte avec une course de déplacement du châssis 7 relativement réduite. II doit être remarqué qu'un tel mode de réalisation des moyens 35 de contrôle de la pression peut, de manière fort avantageuse, être mis en oeuvre sur un dispositif d'operculage non motorisé. Bien entendu, les moyens 35 de contrôle de la pression exercée pourraient être réalisés sous une autre forme faisant, par exemple, intervenir des vérins ou analogues. Après application des moyens de fixation sur l'opercule 30 pendant le temps requis, le bloc de contrôle 26 coupe l'alimentation de la ventouse
électromagnétique 23 et le châssis 7 remonte dans le sens de la flèche F3 sous l'effet du ressort 19. L'opérateur peut alors ramener le châssis 7 à sa position initiale de repos A en le faisant tourner dans le sens de la flèche F contraire au sens de la flèche Fi. Selon l'exemple illustré, le châssis 7 possède une course de rotation, entre les positions A et B, de 90° environ. Il est à noter que, compte tenu de la présence du ressort de compensation 19, le châssis 7 occupe, en tout lieu de son déplacement entre A et C, une position stable.
Il doit être remarqué que, de manière fort avantageuse, la cinématique conforme à l'invention, de la liaison entre le socle 2 et le châssis 7, permet d'obtenir, en position de repos A, un dégagement complet du logement 3 et du berceau 6, de sorte que, d'une part, la mise en place du contenant et son opercule et, d'autre part, le retrait du contenant obturé sont simples et sans risque pour l'utilisateur.
De plus, la cinématique utilisée permet d'obtenir un dispositif d'operculage 1 semi-automatique présentant un faible encombrement en fonctionnement.
Selon l'exemple illustré, le berceau 6, équipant le logement 3, comporte une seule empreinte destinée à recevoir un seul contenant. Toutefois, le berceau 6 pourrait être multi-empreintes et permettre la mise en place simultanée de plusieurs contenants dans le logement 3. De même, le berceau 6 pourrait être interchangeable avec des berceaux de tailles différentes.
Selon une caractéristique préférée de l'invention mais non strictement nécessaire, le berceau 6 est réglable, de manière à pouvoir prendre en charge des contenants présentant des tailles différentes et, notamment, une longueur différente, tout en conservant une largeur constante. A cette fin, le berceau 6 comprend deux demi-empreintes dont l'une 6ι est solidaire du socle 2, tandis que l'autre 62 est mobile en translation entre une position G en extension maximale illustrée en traits mixtes à la fig. 9 et une position P de rétraction minimale illustrée en traits pleins sur cette même figure. Ainsi, en faisant coulisser la demi-empreinte 62 il est possible de modifier continûment la taille du berceau 6, afin d'adapter celui-ci à différentes grandeurs de contenants. L'immobilisation de la demi-empreinte mobile 62 est alors réalisé par des moyens de blocage non représenté. Afin de régler facilement le
berceau, il est possible de prévoir un indexage des positions de la demi-empreinte mobile 62 correspondant aux tailles de contenants les plus couramment utilisées.
Dans l'exemple illustré, les demi-empreintes fixe 61 et mobile 62 présentent une forme en "L", mais elles pourraient présenter une autre forme. De même, la position d'extension minimale p de la demi-empreinte mobile est située à distance de la demi-empreinte fixe 61, mais il pourrait également être envisagé que la position d'extension minimale de la demi-empreinte mobile 62 soit au contact de la demi- empreinte fixe 6j .
Selon une caractéristique préférée, la demi-empreinte mobile 62 peut pivoter dans le plan du berceau 6, de manière à ouvrir ce dernier pour autoriser une introduction latérale, dans le sens de la flèche Fj0 comme illustré à la fig. 10, du contenant 4 dans le logement 3. A cette fin, le logement 3 est également ouvert latéralement. Cette disposition de l'invention permet, de manière fort avantageuse, une introduction aisée des contenants présentant un poids important en raison de la nature de leur contenu.
Bien entendu, conformément à l'invention, la demi-empreinte 62 pourrait ne pas être coulissante, de sorte que le berceau 6 serait ouvrable sans être réglable en dimension. De même selon l'exemple illustré, le berceau 6 ouvrable et/ou réglable est intégré au socle 2. Cependant, le berceau 6 pourrait être réalisé de façon indépendante et rapporté de manière démontable sur le socle 2.
Comme cela a été dit précédemment, le dispositif pour l'operculage de contenants divers présenté ci-dessus met en oeuvre un opercule constitué par un film délivré par la bobine 31. Afin d'assurer une découpe du film 30 lors du scellement de l'opercule, le dispositif 1 comprend, de préférence mais non nécessairement, un système de coupe automatique faisant intervenir un couteau fixe 36 solidaire du châssis 7 et une rainure de coupe 37 solidaire du socle 2 comme illustré à la fig. 11. De manière connue, le couteau fixe 36 est complété par des serre-flans 38 escamotables. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la rainure 37 définit un plan de coupe P surélevé par rapport au plan d'ouverture du logement 3, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'aménager des rainures dans l'empreinte mobile 62 pour prendre en compte la course du couteau 36.
Dans l'exemple ci-dessus c'est le mouvement du châssis 7 qui vient presser les moyens de fixation 8 contre l'opercule et/ou le contenant. Toutefois, un tel mode d'exercice de la pression n'est pas strictement nécessaire et le dispositif 1 pourrait être réalisé de telle manière, qu'en position de travail du châssis 7, le moyen de fixation 8 soit placé à distance de l'opercule et du contenant à operculer. Le moyen de fixation 8 serait alors pressé sur l'opercule et/ou le contenant par des moyens, moteurs ou non, indépendants des moyens de liaison entre le châssis 7 et le socle 2.
La fig. 12 illustre une autre forme de réalisation d'un dispositif 1 conforme à l'invention pour le conditionnement sous vide ou sous atmosphère contrôlée de contenants divers. Le dispositif 2 met en œuvre la même cinématique que celle du dispositif décrit précédemment pour la liaison 15 et le mouvement du châssis 7 par rapport au socle 2.
Selon cette forme de réalisation, le logement de réception 3 forme une cuve destinée à être fermée en position de travail du châssis 7 par un couvercle complémentaire 40 porté par le châssis pour former une enceinte sensiblement étanche. Comme cela ressort de la fig. 12, dans cette situation de fermeture de la cuve 3, les moyens de fixation 8 sont placés à distance du contenant 4 et de l'opercule 30. Le châssis 7 comprend alors des moyens 41 pour presser les moyens de fixation 8 contre l'opercule et/ou le contenant et pour les relever après fixation de l'opercule. Selon cet exemple, le dispositif 1 est complété par des moyens 42 de mise en dépression relative de l'enceinte constituée par la cuve et le couvercle 40. Les moyens 41 sont raccordés à la cuve par au moins une canalisation 43 et le socle 2 comprend une canalisation 44 reliant la cuve 3 au volume défini par le couvercle 40, de manière à permettre l'établissement de la dépression dans l'ensemble de l'enceinte étanche. Selon une forme préférée de réalisation d'un tel dispositif, ce dernier comprend également des moyens 45 pour injecter un fluide, tel qu'un gaz inerte comme de l'azote, au sein de la cuve étanche. Ces moyens 45 sont alors raccordés à la cuve 3 par une canalisation 46.
Le fonctionnement du dispositif 1 ainsi constitué s'effectue de la manière suivante.
Après introduction du contenant 4 dans la cuve 3 et mise en place de l'opercule 30, l'opérateur place le châssis 7 en position intermédiaire d'attente C. Le bloc 26 commande alors l'alimentation de l'électro-aimant 23 pour descendre le châssis 7 en position de travail, fermer la cuve 3 par le couvercle 40 et former l'enceinte étanche.
Les moyens 42 assurent alors une mise en dépression de l'enceinte étanche. Ensuite, les moyens 45 injectent un gaz au sein de l'enceinte. De manière préférée, la canalisation 46 débouche dans la cuve 3 et sous l'opercule 30 pour assurer l'injection du gaz directement entre l'opercule 30 et le contenant 4. Après injection du gaz, les moyens 41 viennent presser les moyens de fixation 8 pour assujettir l'opercule 30 au contenant 4. Afin d'assurer une bonne présentation du contenant operculé, les moyens de fixation 8 comportent, de préférence, un couteau 47 constituant un emporte-pièce à la forme du contenant, de sorte que la découpe de l'opercule est assurée lors de sa fixation au contenant. Une fois la découpe et la fixation réalisées, les moyens 41 relèvent les moyens de fixation 8, l'alimentation de l'électro-aimant 23 est coupée et le châssis 7 regagne la position d'attente C. L'opérateur peut alors replacer le châssis 7 en position de repos pour extraire le contenant 4 de la cuve 3.
Dans les exemples ci-dessus les moyens de fixation sont constitués par une plaque chauffante 10 sans empreinte, mais ils pourraient également être constitués par une plaque chauffante mono ou multi-empreintes présentant, par exemple, les moyens de découpe en forme des opercules scellés. De même, les moyens de fixation pourraient aussi être constitués par une tête de sertissage, dans la mesure où le contenant ferait appel à ce type de fermeture, ou encore par une simple plaque de pression non chauffante.
Dans le même sens, l'opercule n'est pas nécessairement formé par un film thermoscellable, mais pourrait être constitué de toute manière appropriée, selon le type du contenant mis en œuvre. Ainsi, l'opercule pourrait, par exemple, être réalisé en carton traité ou encore sous la forme d'un couvercle en matière plastique solidaire ou non du contenant.
Dans les exemples ci-dessus, seule la partie de déplacement du châssis 7, correspondant à la descente de la position intermédiaire C vers la position de travail B, est motorisée. Toutefois, au sens de l'invention, tout le mouvement entre les positions A et B pourrait être motorisé. Bien entendu, le mouvement du châssis pourrait aussi ne faire intervenir aucun moteur et être assuré manuellement par l'utilisateur du dispositif 1 conforme à l'invention.
POSSIBILITE D'APPLICATION INDUSTRIELLE :
L'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit et représenté car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.
L'invention trouve une application industrielle préférée pour le conditionnement de produits alimentaires.