La présente invention concerne un ensemble cale-semelle pour chaussure destinée à tout
type de pratique de sport, et notamment le snowboard, le ski alpin, le patin en ligne, la
randonnée pédestre, les chaussures de glissade,...etc. L'invention permet à l'utilisateur de
personnaliser lui-même sa chaussure en fonction du sport pratiqué.
Dans l'état de l'art antérieur, il existe de nombreux systèmes de cales de personnalisation de
semelle qui sont collées à demeure sur la semelle, ainsi que des semelles moulées à la forme
du pied. Ces dispositifs sont destinés à un usage médical de type orthopédique et visent
uniquement à corriger des défauts d'anatomie et/ou de déroulement du pied. Cependant, les
inventions décrites dans les documents US 4 316 333 et US 4 841 648 présentent un système
de cale amovible par attache rapide de type "velcro" qui vient se positionner sur le dessus de
la semelle interne de la chaussure. L'utilisateur peut lui-même faire évoluer la correction de sa
semelle en interchangeant les cales choisies dans un jeu de cale standard destinés à cet effet.
Les inventions décrites dans les documents FR 2 315 270 et US 2 311 925 précisent des
cales éventuellement empilables et disposées sur le dessus de la semelle de la chaussure grâce
à des systèmes d'attaches rapides spécifiques.
Cependant, tous ces systèmes positionnent les cales sur le dessus de la semelle. Les cales
ainsi utilisées doivent être réalisées en matière spécifique, donc relativement coûteuse, pour
être en contact avec le pied. De plus, il s'agit encore d'un usage orthopédique.
D'autres inventions, décrites dans les documents US 1 985 919 et US 880 245 proposent
des cales positionnées sous la semelle. Elles précisent des pièces rigides, situées sous la
semelle, qui sont destinées à fixer le galbe de la semelle au niveau de la voûte plantaire. Ces
pièces, rivetées sur la semelle, sont utilisées pour un usage orthopédique.
Aucun des systèmes décrits ci-dessus ne prévoit une adaptation de la semelle au type de
sport pratiqué.
Un des buts de la présente invention est de proposer un dispositif de cale qui permette à
l'utilisateur de personnaliser lui-même sa semelle selon sa pratique de sport. Un autre but de
l'invention est de proposer un dispositif dont les cales ne nécessitent pas d'être réalisées en
matériaux coûteux résistant au contact du pied.
Selon l'invention, l'ensemble cale-semelle comprend au moins une cale à laquelle sont
associés des moyens de fixation aptes à assurer une fixation amovible de la cale sur la face
inférieure de la semelle. Cette invention permet d'équiper soit une semelle interne de
chaussure, soit la semelle externe d'un chausson qui est positionné à l'intérieur de la
chaussure.
Dans un premier mode de réalisation, la cale couvre l'ensemble de la semelle.
Dans un deuxième mode de réalisation, la cale ne coopère qu'avec une partie de la semelle.
Dans un troisième mode de réalisation, la cale couvre l'ensemble de la semelle et comprend
des éléments de cales de différentes épaisseur et rigidité.
Dans un quatrième mode de réalisation, la cale et la semelle servent à maintenir un renfort
de tige.
L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaítront à l'aide de la
description en référence au dessin en annexe qui en fait partie intégrante. La description
illustre, à titre d'exemple non limitatifs, certains modes de réalisations préférés.
La figure 1 représente schématiquement une vue de côté d'un chausson de chaussure dans
le premier mode de réalisation.
La figure 2 représente schématiquement une vue de côté d'une première application du
second mode de réalisation.
La figure 3 représente une vue transversale d'une seconde application du second mode de
réalisation.
La figure 4 représente schématiquement une vue transversale d'un chausson dans un
troisième mode de réalisation.
La figure 5 représente une vue de dessous de la cale d'une première application du
troisième mode de réalisation.
La figure 6 représente une vue de dessous de la cale d'une seconde application du troisième
mode de réalisation.
La figure 7 représente une vue de dessous de la cale d'une troisième application du
troisième mode de réalisation.
La figure 8 représente une vue transversale d'un perfectionnement des modes de réalisation
précédents.
La figure 9 représente une vue en perspective d'un renfort de tige décrit à la figure 8.
La figure 1 montre un chausson CH, muni d'une semelle 1, à l'intérieur duquel se trouve
représenté en pointillé le pied P, ainsi qu'une cale 4 qui forme avec la semelle 1 l'ensemble
selon l'invention. A la cale 4 sont associés des moyens de fixation 10 aptes à assurer une
fixation amovible de la cale 4 sur la face inférieure 3 de la semelle 1.Dans le mode de
réalisation représenté sur la figure, la semelle 1 comprend sur sa face inférieure 3 des moyens
de fixation 11 qui sont complémentaires des moyens de fixation de la cale 4. En l'occurrence,
les moyens de fixation 10, 11, sont de type auto-agrippant. Il sera préférable de positionner la
partie bouclette de l'auto-agrippant sur la semelle 1 du chausson CH afin d'éviter, lors de la
marche occasionnelle avec le seul chausson, que l'auto-agrippant ne s'encrasse. Bien entendu,
d'autres modes de réalisations sont envisageables ; par exemple, si les moyens de fixation
sont disposés uniquement sur la cale 4, ils peuvent être du type autocollant repositionnable.
En pratique, dans ce mode de réalisation, on vient fixer, par des moyens appropriés telle
que de la colle Néoprène, le système de fixation 11, c'est-à-dire la partie bouclette de l'auto-agrippant,
sur l'intégralité de la face inférieure 3 de la semelle 11. Le système de fixation 11
peut être positionné directement sur la semelle 1 du chausson CH ou sur une semelle
rapportée de type caoutchouc ou cuir. La cale 4 est monobloc et d'épaisseur constante ou
variable, et recouvre l'intégralité de la face inférieure 3 de la semelle 1. Sur la face supérieure
de la cale 4 sont fixés par des moyens appropriés telle que de la colle Néoprène, les moyens
de fixation 10, c'est-à-dire la partie crochet de l'auto-agrippant. La partie inférieure 3 de la
semelle 1 et la cale 4 présentent des surfaces quasiment identiques et complémentaires. Bien
entendu, les parties bouclette/crochet auto-agrippant pourraient être inversées.
L'utilisateur désirant modifier son chausson CH commence par le sortir de la chaussure.
Puis il fixe, sur la face inférieure 3 de la semelle 1, la cale 4, ou bien il remplace la cale 4 par
un autre modèle de cale grâce aux moyens de fixation 10, 11, amovibles. L'utilisateur
repositionne ensuite le chausson CH, équipé de la cale 4, dans la chaussure CH.
Le pied P exerce, par un contact direct ou indirect, sur la face supérieure 2, représentée en
pointillé, de la semelle 1 une pression qui conforte les moyens de fixation 10, 11. La cale 4,
qui vient s'appuyer contre le dessus de la semelle de la chaussure, est mise en compression par
cette pression. Chaque cale est conçue de façon à apporter certaines caractéristiques
nécessaires à la pratique du sport spécifié.
La cale 4 pourrait avantageusement présenter un caractère amortissant pour améliorer le
confort de l'utilisateur durant la pratique sportive.
La cale 4 pourra être d'épaisseur variable afin d'ajuster au mieux le volume du chausson au
pied de l'utilisateur. Elle pourra également présenter des zones plus ou moins rigides pour
améliorer la résistance à la torsion de la semelle selon certaines directions.
Bien entendu, ce mode de réalisation s'applique également à une semelle interne de
chaussure.
Les différents moyens de fixation 10, 11, précédemment décrits s'appliquent également aux
figures et descriptions qui suivent et seront donc désignés par les mêmes références.
Sur la figure 2, les cales 4, 44, 54, ne couvrent pas l'intégralité de la face inférieure 3 de la
semelle 1.
La cale 4, qui est positionnée au niveau des articulations métatarsophalangiennes, présente
une fonction amortissante. Cette cale 4 peut être réalisée en gomme plastique ou en gel
amortissant de 3 à 5mm d'épaisseur. Elle aura avantageusement une forme elliptique.
La cale 44 est positionnée au niveau de la voûte plantaire. Elle est constituée en matière
plastique rigide de type polyéthylène thermoformé d'environ 2mm d'épaisseur. Elle présente
un bord relevé 44a destiné à épouser la forme de la voûte plantaire, et une zone 44b
approximativement plane destinée à améliorer l'accrochage sur la semelle.
La cale 54 est positionnée au niveau du talon. Elle présente une coque rigide, en plastique
thermo injecté d'environ lmm d'épaisseur, qui enveloppe les parties latérales et arrières du
talon ainsi que le dessous du talon.
Pour que le pied P soit bien en appui sur les cales et la semelle de la chaussure, il faut que
la semelle 1 soit constituée de matériaux souples du type aussi habituellement employé pour
les semelles de chaussons. Le caractère souple de la semelle 1 permet, entre autre, de mieux
exploiter les fonctions amortissantes de certaines cales 4 . Ainsi, la pression exercée par le
pied P vient comprimer la cale 4 tout en venant rattraper la différence d'épaisseur des cales 4,
44, 54 . La semelle 1 va donc se déformer pour prendre appui sur les cales 4, 44, 54, et
prendre appui sur la chaussure au niveau des zones de la semelle 1 qui ne sont pas équipées de
cale. Le non usage d'un matériau souple pour la semelle 1 diminue considérablement
l'efficacité de l'invention due à la perte des transmissions des appuis et à la diminution de la
stabilité du pied.
Sur la figure 3, la semelle l'représente la semelle interne d'une chaussure. La semelle 1'
comprend sur sa face inférieure 3 un logement 31 associé à la cale 4. La face inférieure 3 de la
semelle 1 comporte des moyens de fixation 11 au moins au niveau du logement 31. La cale 4
est maintenue dans le logement 31 par des moyens de fixation 10 appropriés. Dans le cas où le
matériau constituant la cale 4 est plus compressible que le matériau de la semelle 1', la
profondeur du logement 31 sera égale ou inférieure à l'épaisseur de la cale 4. Ceci permet de
comprimer la cale 4. Dans le cas contraire, la profondeur du logement 31 sera supérieure à
l'épaisseur de la cale 4. Le pied P vient comprimer la semelle 1' qui présente un appui ferme
lorsque la cale 4 est mise en contact avec la semelle de la chaussure.
Bien entendu, le mode de réalisation, illustré aux figures 2 et 3, s'applique de façon non
limitative à la semelle interne d'une chaussure ainsi qu'à la semelle externe d'un chausson.
Sur la figure 4, la cale 4 comporte au moins deux éléments de calage 12, 39, solidaires
entre eux. Cette solidarisation peut être réalisée par un assemblage ajusté mais amovible entre
les deux éléments de calage 12, 39. Mais il peut être également réalisé par une fixation des
deux éléments de calage 12, 39, par des moyens appropriés telle que de la colle Néoprène, sur
le moyen de fixation 10 telle que la partie crochet du système auto-agrippant. Les éléments de
calage 12, 39, sont d'épaisseur différente et de rigidité différente. Cela permet d'utiliser la
fonction amortissante d'un des éléments de calage 12, 39. Si l'élément de calage 12 est de plus
grande épaisseur que l'élément de calage 39, la fonction amortissante sera assurée par le
matériau de l'élément de calage 12, et l'élément de calage 39 sera plus rigide que l'élément de
calage 12. Inversement, si l'épaisseur de l'élément de calage 12 est plus petite que l'épaisseur
de l'élément de calage 39, la fonction amortissante sera assurée par le matériau de l'élément de
calage 39, et l'élément de calage 12 sera plus rigide que l'élément de calage 39.
Ici, l'élément de calage 12 est logé dans un évidemment 13 associé à la cale 4. L'élément
de calage 39 est rendu solidaire de l'élément de calage 39 par collage sur le support qui est
constitué par les moyens d'accroche 10 auto-agrippant. On peut également fixer directement
l'élément de calage 14, par des moyens appropriés telle que de la colle Néoprène, sur la cale 4.
Les éléments de calage 12, 14, ont des fonctions amortissantes et sont positionnés
respectivement au niveau de l'articulation métatarsophalangienne et du talon du pied.
Les figures 5, 6, 7, montrent des cales pré-assemblées par le fabricant qui sont destinées
chacune à des pratiques de sport bien spécifiques.
La figure 5 illustre une cale dans laquelle la fonction amortissante est prépondérante. Elle
est plus spécifiquement destinée à la pratique du surf des neiges pour un usage de sauts, qu'ils
soient réalisés sur tremplin appelé "big air" ou dans des goulets artificiels encore appelé "half
pipe". La cale 4 comporte un élément de calage 12 ayant une fonction amortissante au niveau
du talon. La cale 4 comporte un élément de calage 14 ayant une fonction amortissante au
niveau de l'articulation métatarso-phalangienne. Les éléments de calage 12, 14, sont réalisés
par exemple en gel mou d'une épaisseur de 5mm.
L'élément de calage 32 est réalisé par exemple en mousse PVC souple d'environ 2mm
d'épaisseur. L'élément de calage 33, positionné au niveau de la voûte plantaire, est réalisé par
exemple en mousse PVC dure d'environ 1,5mm d'épaisseur.
Ces éléments de calage 12, 14, sont rendus solidaires de l'élément de calage 32 selon un
mode d'accroche similaire à celui décrit à la figure 4 pour l'élément de calage 12.
Comme on le comprend aisément une telle cale souple et comportant des éléments de
calage aussi amortissants est destinée tout particulièrement à toute pratique de sport
impliquant de nombreux sauts et des réceptions sur des surfaces dures, notamment les
chaussées et trottoirs, mais également des petits impacts répétés sur ces mêmes surfaces dures.
Le chausson ou la semelle équipée d'une telle cale souple peut être utilisé notamment en patin
en ligne pour une pratique dite "agressive" ou encore pour des chaussures de glissage dite
"grind" destinée à glisser sur des arêtes de murets, des rambardes,...etc. L'usage de l'invention
est d'autant plus avantageuse pour les chaussures de glissade dite "grind" que celles-ci sont
souvent dépourvues de fonction amortissante dans la semelle externe de la chaussure.
Bien entendu, les matériaux indiqués ci avant ne sont donnés qu'à titre indicatif et non
limitatif.
La figure 6 illustre une cale de mode de réalisation similaire à ceux décrits précédemment,
mais avec une géométrie différente. La cale est de type "dure" et est en l'occurrence destinée à
une pratique du surf des neiges nécessitant un bon contrôle des pressions exercées sur le surf.
Les éléments de calage 12, 14, sont de type amortissant et réalisés en gel mou de 3mm
d'épaisseur.
La cale 4 comporte un élément de calage 34 constitué d'un matériau relativement rigide et
qui comporte une partie 34a qui englobe la zone des orteils , une partie 34b qui relie qui
englobe la zone du talon et une partie 34c qui relie ces deux zones par la zone latérale externe
de la semelle. L'élément de calage 34 est ici constitué en mousse PVC dure de 3mm.
L'élément de calage 35 positionné sur la surface restante, y compris la voûte plantaire, est
constitué d'un matériau moins rigide, par exemple de mousse PVC molle de 2mm d'épaisseur.
Cette dissymétrie latérale en rigidité entraíne une dissymétrie sur le contrôle. L'objectif d'une
telle géométrie de semelle, avec son élément de calage 34 rigide, est d'améliorer le contrôle
avant grâce à la partie 34a, et le contrôle arrière grâce à la partie 34b, au niveau de la
transmission des appuis produits par les pieds. La partie 34c assure une homogénéité des
appuis entre les deux positions avant et arrière et un bon transfert entre les appuis avant et
arrière. Une telle cale de type dure pourra être avantageusement utilisée en surf des neiges
pour une pratique sur piste où l'on a besoin d'un contrôle précis du surf en prise de carre, donc
sur des appuis avants et arrières du pied. De plus, la partie 34c améliore le contrôle latéral côté
externe ce qui s'adapte particulièrement à la pratique du surf des neiges, notamment dans les
phases de glisse en montée dans les "half pipe". En effet, lors de cette pratique le surfeur sera
principalement en appui sur le côté externe de la chaussure qui est située à l'arrière du surf, et
aura besoin d'une grande flexion latérale côté médial sur l'autre chaussure.
La figure 7 illustre une cale de dureté intermédiaire, destinée à une pratique de surf des
neiges pour un usage polyvalent. On a toujours les éléments de calage 12, 14, qui ont une
fonction amortissante au niveau du talon et des métatarses. La cale 4 comporte un évidement
traversant 30 dans lequel est logé un élément de calage 36 amovible. Cet élément de calage 36
comporte des moyens de fixation destinés à le fixer sur la face inférieure de la semelle.
L'utilisation d'une des cales représentée aux figures 5, 6, 7, permet donc de transformer la
chaussure et de l'adapter à des pratiques de surf différentes. L'élément de calage 36 peut être
réalisé dans le même matériau que celui de l'élément de calage 38, soit en PVC mousse dure
d'environ 1,5mm d'épaisseur. L'élément de calage 36 pourra être avantageusement allongé et
constitué de matériau rigide et sera positionné entre le talon et les métatarses selon l'axe
longitudinal approximatif du pied. Ainsi, l'utilisateur pourra changer uniquement l'élément de
calage 36 selon la rigidité en torsion désirée. La cale 4 pourra aussi comporter un élément de
calage 37, positionné au niveau de la voûte plantaire, qui présente une fonction amortissante.
Les figures 8 et 9 illustrent un renfort 17 de tige qui présente une certaine rigidité dans le
sens de la flexion du chausson. Le renfort 17 comprend au moins une branche 43 qui est
maintenue latéralement contre le chausson par au moins un passant 40, 41, 42, réalisé sur le
chausson. L'extrémité de ce passant 40, 41, 42, pourra avantageusement comprendre un
dispositif de serrage du chausson tels que des passants 50 de lacet. L'extrémité inférieure de la
branche 43 comprend des moyens de fixation 16 qui sont positionnés intercalés entre la cale 4
et la semelle 1.
Soit le renfort 17 est fixé sur la face inférieure 3 de la semelle 1 par les moyens de fixation
16 qui sont complémentaires des moyens de fixation 11 disposés sur la semelle 1. Soit le
renfort 17 est fixé sur la cale 4 par les moyens de fixation 16 qui sont complémentaires des
moyens de fixation 10 de la cale 4. Dans ce cas, la cale 4 doit recouvrir entièrement les
moyens de fixation 16. On pourra avantageusement combiner les deux modes de fixation.
Chaque branche 43 du renfort 17 présente une géométrie telle qu'elle présente une forte
inertie de flexion vers l'avant, et une faible inertie de flexion latérale. Par exemple, la branche
43 est réalisée en plastique de type polyuréthane ou polyéthylène d'environ 2mm d'épaisseur,
et est d'une largeur approximative de 3cm. La branche 43 présente un profil qui présente une
courbure 45 qui relie le haut 46 de la branche, dont la direction est approximativement celle
du haut de la tige du chausson CH, du bas de la branche 43, dont la direction est
approximativement celle du cou de pied. La liaison entre le bas 47 de la branche et les moyens
d'accroche 16 est positionnée au niveau des métatarses. La courbure précédemment décrite
permet cependant une certaine déformation de la branche 43 vers l'avant avec un renvoi vers
l'arrière. Le renfort 17 est essentiellement destiné à la pratique du surf des neiges.
A titre d'exemple non limitatif, on pourra proposer au pratiquant une série de cale standard.
Dans le mode de réalisation préféré on proposera des cales spécifiques adaptées
respectivement à des pratiques de sport distinctes comme expliqué en liaison avec les figures
5 à 7. Ainsi, le surfeur pourra à volonté optimiser sa paire de chaussure de surf pour faire une
journée du saut dans les "big air", le lendemain faire de la piste simplement en changeant de
cale. De même, le pratiquant de patin en ligne pourra choisir une pratique dite "agressive" et
une pratique loisir/détente avec les mêmes patins simplement en changeant de cale.
Egalement, le citadin pourra utiliser ces chaussures de glissage pour glisser sur les rambardes
et en changeant les cales pour obtenir une chaussure apte à marcher longuement en ville. On
peut envisager une infinité d'applications distinctes permettant d'optimiser, pour chaque
pratique spécifique, un élément chaussant multi-usage. Les cales seront d'autant plus faciles à
utiliser par l'utilisateur qu'elles constituent un ensemble complet et indépendant couvrant
l'intégralité de la semelle interne ou du chausson de l'élément chaussant.
Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci
avant, qui ne sont donnés qu'à titre indicatif, mais englobe également tous les modes de
réalisation similaires ou équivalents. Elle s'applique à tout type de chaussure dans laquelle des
problèmes similaires ou identique doivent être résolus.