EP0351286A2

EP0351286A2 - Pièce de fixation haute pour panneau de cloison à établir entre sol et plafond

Info

Publication number: EP0351286A2
Application number: EP89401923A
Authority: EP
Inventors: Marc Funten
Original assignee: Placoplatre SA
Current assignee: Placoplatre SA
Priority date: 1988-07-12
Filing date: 1989-07-05
Publication date: 1990-01-17
Also published as: NO892858D0; FI893344A7; PT91125A; EP0351286A3; DK341889A; DK341889D0; NO892858L; FR2634239A1; FI893344A0; FR2634239B1; FI893344L

Abstract

Il s'agit de l'établissement, entre sol et plafond, d'un quelconque panneau de cloison à dresser verticalement par pivotement autour de son pied. Suivant l'invention, il est prévu, à la partie haute de ce panneau de cloison, une pièce de fixation (25) comportant une semelle (26), par laquelle elle est adaptée à être fixée au plafond, et une aile (28), qui est susceptible de passer d'une première position, d'attente, pour laquelle elle s'étend sensiblement dans le prolongement de la semelle (26), à une deuxième position, de service, pour laquelle, dûment calée par rapport à cette semelle (26), elle s'étend sensiblement en équerre par rapport à celle-ci et est ainsi apte à fournir un appui au panneau de cloison concerné, cette aile (28) étant à cet effet équipée d'au moins une languette d'entraînement (29) interposée sur la trajet de ce dernier. Application, notamment, aux panneaux de cloison composites.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale l'établissement, entre sol et plafond, d'un panneau de cloison, en vue par exemple de la réalisation d'une cloison par mise bout à bout de plusieurs de tels panneaux de cloison, et elle vise plus particulièrement le cas où le ou les panneaux de cloison ainsi à mettre en oeuvre sont des panneaux de cloison dont l'âme est au moins en partie dégarnie sur leur tranche ou est en tout cas susceptible de l'être.
C'est le cas, notamment, des panneaux de cloison composites vendus sous la désignation commerciale "PLACOPAN".
Ainsi qu'on le sait, il s'agit de panneaux formés, d'une part, d'une âme de structure alvéolaire, et, d'autre part, de deux plaques de parement, qui, disposées chacune respectivement de part et d'autre de cette âme, sont convenablement solidarisées à celles-ci.
Pour l'établissement, entre sol et plafond, d'un panneau de cloison de ce type, il est usuellement mis en oeuvre, à ce jour, d'une part, à son pied, une semelle, qui est préalablement rapportée sur le sol, et, d'autre part, en partie haute, une pièce de guidage, qui est elle-même préalablement rapportée sur le plafond.
Le plus souvent, à ce jour, la semelle se présente sous la forme d'une simple planchette en bois, sur laquelle est posé, tenu à bout de bras, le panneau de cloison, après que celui-ci ait été engagé sur la pièce de guidage fixée au plafond.
Cette pièce de guidage est alors communément un rail filant, le long duquel le panneau de cloison ainsi posé est coulissé, dans un sens ou dans l'autre, pour l'amener à sa place définitive, en refend contre un mur, ou en continuité avec un autre panneau de cloison déjà posé.
L'ensemble se complète par des clavettes, elles aussi en bois, qui, d'une part, pour certaines, sont rapportées de place en place sur la semelle et le rail de guidage, de part et d'autre des panneaux de cloison successivement posés, en étant chevauchées par ceux-ci, et, d'autre part, pour d'autres, sont établies entre cette semelle et ce rail de guidage, d'un de ces panneaux de cloison à un autre, en étant engagées chacune pour moitié dans l'un et l'autre de ceux-ci, et auxquelles ces panneaux de cloison sont ensuite solidarisés par clouage.
Il a été proposé de substituer à une semelle en bois un profilé ayant globalement une section transversale en U, la mise en place d'un panneau de cloison se faisant alors en amenant latéralement ce panneau de cloison, incliné ou couché, au contact de l'une des ailes de cette semelle, et en le redressant à la verticale jusqu'à ce que, enjambant cette aile, il s'établisse pour partie à l'intérieur de la semelle et pour partie à l'extérieur de celle-ci.
Dans ce cas, il est substitué, au rail de guidage, en partie haute, une simple clavette, le profilé en U mis en oeuvre comme semelle assurant par lui-même pour l'essentiel le guidage, encore nécessaire, du panneau de cloison ainsi posé, lorsque, de manière usuelle, celui-ci est ensuite coulissé pour l'amener à sa place définitive.
La présente invention a pour objet une pièce de fixation haute permettant avantageusement de s'affranchir d'un tel coulissement lorsque, comme en l'espèce, le panneau de cloison est dressé verticalement par pivotement autour de son pied.
Cette pièce de fixation est d'une manière générale caractérisée en ce qu'elle comporte une semelle, par laquelle elle est adaptée à être fixée au plafond, et une aile, qui est susceptible de passer d'une première position, d'attente, pour laquelle elle s'étend sensiblement dans le prolongement de ladite semelle, et une deuxième position, de service, pour laquelle, dûment calée par rapport à ladite semelle, elle s'étend sensiblement en équerre par rapport à celle-ci et est ainsi apte à fournir un appui au panneau de cloison concerné.
En pratique, cette aile est équipée d'au moins une languette d'entraînement, qui, interposée sur le trajet du panneau de cloison lorsque celui-ci est dressé verticalement par pivotement autour de son pied, est apte à la faire passer de sa position d'attente à sa position de service sous la seule sollicitation dudit panneau de cloison.
Ainsi, lorsqu'il est dressé verticalement, par pivotement autour de son pied, le panneau de cloison se trouve systématiquement en appui, en partie haute, contre l'aile de la pièce de fixation suivant l'invention.
Il suffit, dès lors, de le fixer à celle-ci, par exemple par vissage, sans qu'aucun coulissement préalable soit nécessaire.
En effet, ajouté à celui déjà apporté par la semelle mise en oeuvre, le renforcement de la tenue mécanique de ce panneau de cloison dû à la pièce de fixation suivant l'invention permet avantageusement de s'affranchir des clavettes usuellement mises en oeuvre d'un panneau de cloison à un autre.
Autrement dit, grâce à la pièce de fixation suivant l'invention, la mise en place d'un panneau de cloison se fait avantageusement directement à sa place définitive, avec un traçage plus direct et plus aisé.
Il en résulte une simplification de cette mise en place, au bénéfice, notamment, de la productivité, et, par l'élimination du coulissement préalable, une réduction de sa pénibilité.
Par l'absence de clavette, et donc l'élimination du dégarnissage normalement nécessaire à l'implantation de telles clavettes, il en résulte, également, un gain de temps et une réduction des coûts.
Enfin, entièrement escamotée dans l'épaisseur même du panneau de cloison concerné, la pièce de fixation suivant l'invention n'est avantageusement pas apparente.
Il en est d'autant plus ainsi que, suivant une forme préférée de réalisation, la languette d'entraînement équipant son aile est d'un seul tenant avec celle-ci et que cette aile est elle-même d'un seul tenant avec la semelle à laquelle elle est associée, en étant raccordée à cette semelle par une ligne de moindre résistance propre à en permettre le pliage par rapport à celle-ci, l'ensemble constituant globalement une seule et même pièce réalisée d'un seul tenant par découpe et mise en forme appropriées d'un flan en matérial relativement rigide, tel que métal par exemple.
Le flan initial étant plat et d'épaisseur relativement faible, c'est sans difficulté que le panneau de cloison à poser peut s'engager sous l'aile de la pièce de fixation suivant l'invention pour avoir accès à la ou aux languettes d'entraînement de celle-ci, le jeu de montage, minime, usuellement prévu entre en tel panneau de cloison et le plafond suffisant largement à cet effet.
Formant par ailleurs globalement une équerre lorsque son aile est en position de service, la pièce de fixation suivant l'invention peut en outre avantageusement servir, en tant que telle, à d'autres utilisations.
Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels :

la figure 1 est, avec des arrachements locaux, une vue en perspective illustrant l'application de la pièce de fixation suivant l'invention à l'établissement de panneaux de cloison entre un sol et un plafond ;
la figure 2 est, à échelle supérieure, une vue en perspective de cette pièce de fixation, pour la position d'attente de son aile ;
la figure 3 en est, à échelle supérieure, une vue de bout, suivant la flèche III de la figure 2 ;
la figure 4A, 4B, 4C sont, à échelle différente, des vues partielles, partie en élévation et partie de bout, illustrant chacune respectivement trois phases successives du processus de mise en place d'un panneau de cloison avec la pièce de fixation suivant l'invention ;
les figures 5, 6 sont des vues analogues, chacune respectivement, à celles des figures 2 et 3, pour la position de service de l'aile de la pièce de fixation suivant l'invention ;
les figures 7 et 8 sont des vues partielles en plan, illustrant, chacune respectivement, deux autres applications de la pièce de fixation suivant l'invention ;
la figure 9 est une vue partielle en perspective du même type que celle de la figure 1, pour une variante de réalisation de la pièce de fixation suivant l'invention.

Tel qu'illustré sur la figure 1, il s'agit, globalement, de l'établissement, entre le sol 10 et le plafond 11 d'un quelconque local, d'au moins un panneau de cloison 12, et, par exemple, et tel que représenté, d'un alignement de tels panneaux de cloison 12, pour la constitution d'une cloison 13 s'étendent en refend à compter d'un des murs 14 du local en question.
En pratique, chacun des panneaux de cloison 12 ainsi à dresser est un panneau de cloison dont l'âme est, soit, dès l'origine, au moins en partie dégarnie sur sa tranche, soit, susceptible d'être ainsi dégarnie sur cette tranche.
Par exemple, et tel que représenté, il s'agit d'un panneau de cloison composite comportant , d'une part, une âme 15, de structure alvéolaire, elle-même constituée de bandes de carton 16 s'entrecroisant deux à deux à angle droit suivant un réseau quadrillé, et, d'autre part, deux plaques de parement 17, qui, elles-mêmes constituées chacune d'une couche de platre prise entre deux feuilles de carton, sont convenablement solidarisées, par exemple par collage, à l'âme 15 précédente, en s'étendant chacune respectivement de part et d'autre de celle-ci.
Dès l'origine, l'âme 15 peut être en retrait vis-à-vis des plaques de parement 17, au moins le long de la tranche supérieure et de la tranche inférieure de celle-ci.
Mais, si nécessaire, et du fait de sa constitution en carton, elle peut de toute façon être aisément dégarnie le long de ces tranches.
De manière connue en soi, et tel qu'illustré sur la figure 1, pour l'établissement, à la verticale, entre le sol 10 et le plafond 11, d'un panneau de cloison composite 12 ainsi constitué, il est d'abord rapporté sur le sol 10, une semelle 19.
Dans la forme de mise en oeuvre représentée, cette semelle 19 est un profilé ayant globalement une section transversale en U, avec une partie médiane 20 et deux ailes latérales 21.
Suivant des dispositions qui, ne faisant pas partie de la présente invention, ne seront pad décrites en détail ici, la partie médiane 20 présente, longitudinalement, en saillie, une nervure, et, d'un côté de cette nervure, entre celle-ci et l'aile latérale correspondante, elle s'étend à un niveau supérieur à celui auquel elle s'étend de l'autre côté de cette nervure.
En pratique, la semelle 19 ainsi mise en oeuvre forme une pièce filante, qui, commune aux divers panneaux de cloison 12 concernés, s'étend au pied de ceux-ci.
Suivant l'invention, il est mis en oeuvre, à la partie haute de ces panneaux de cloison 12, une pièce de fixation 25.
Dans la forme de mise en oeuvre plus particulièrement représentée à la figure 1, il y a ainsi, de manière individuelle, une pièce de fixation 25 par panneau de cloison 12, et celle-ci s'étend sensiblement dans la zone médiane de la tranche supérieure d'un tel panneau de cloison 12.
Globalement, et ainsi qu'il est mieux visible sur les figures 2 et 3, la pièce de fixation 25 suivant l'invention comporte une semelle 26, par laquelle elle est adaptée à être fixée au plafond 11, en présentant, par exemple, à cet effet, deux perçages 27 propres au passage d'un quelconque moyen de fixation de type usuel, tel que vis ou autre, et une aile 28, qui est susceptible de passer d'une première position, d'attente, figures 2 et 3, pour laquelle elle s'étend sensiblement dans les prolongement de la semelle 26, à une deuxième position, de service, figures 5 et 6, pour laquelle, dûment calée par rapport à ladite semelle 26, elle s'étend sensiblement en équerre par rapport à cell-ci et est ainsi apte à fournir un appui au panneau de cloison 12 concerné.
De préférence, et tel que représenté, l'aile 28 est équipée d'au moins une languette d'entraînement 29, qui, interposée sur le trajet d'un panneau de cloison 12 lorsque celui-ci est dressé verticalement par pivotement autour de son pied, est apte, ainsi qu'il apparaîtra ci-après, à la faire passer de sa position d'attente à sa position de service sous la seule sollicitation de ce panneau de cloison 12.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée, deux languettes d'entraînement 29 sont prévues, et celles-ci, disposées chacune respectivement aux extrémités de l'aile 28 qu'elles équipent, s'étendent à une distance l'une de l'autre au moins égale à la dimension correspondante de la semelle 26 associée.
Chacune d'elles s'étend sensiblement d'équerre avec l'aile 28.
Dans la forme de réalisation représentée, les deux languettes d'entraînement 29 équipant ainsi l'aile 28 sont l'une et l'autre d'un seul tenant avec celle-ci, et cette aile 28 est elle-même d'un seul tenant avec la semelle 26, en étant raccordée à cette dernière par une ligne de moindre résistance 30 propre à en permettre le pliage par rapport à elle.
La pièce de fixation 25 constitue donc, dans cette forme de réalisation, une pièce réalisée d'un seul tenant, par découpe et mise en forme appropriées d'un quelconque flan.
Il s'agit, en pratique, d'une pièce en matériau relativement rigide, tel que métal par exemple.
Quoi qu'il en soit, dans le cas d'une telle réalisation d'un seul tenant, il résulte évidemment de la construction même de la pièce de fixation 25 suivant l'invention que, en position de service, comme d'ailleurs en position d'attente, son aile 28 est dûment calée sur sa semelle 26.
Dans la forme de réalisation représentée, la semelle 26 et l'aile 28 de cette pièce de fixation 25 ont l'une et l'autre un contour globalement rectangulaire, allongé suivant la ligne de moindre résistance 30 qui les relie, avec, pour l'aile 28, une longueur supérieure à celle de la semelle 26.
En pratique, la ligne de moindre résistance 30 est matérialisée par un alignement de perforations.
Il y a ainsi, dans la forme de réalisation représentée, une alternance de trous ronds 31 et de boutonnières 32.
Les languettes d'entraînement 29 se raccordent, chacune, par un large arrondi, à l'aile 28, suivant, globalement, abstraction faite dudit arrondi, une ligne qui est sensiblement alignée avec la ligne de moindre résistance 30 suivant laquelle se raccordent elles-mêmes l'une à l'autre la semelle 26 et l'aile 28.
Autrement dit, les projections des languettes d'entraînement 29 sur le plan commun à la semelle 26 et à l'aile 28 sont sensiblement dans l'alignement de la ligne de moindre résistance 30, de part et d'autre de celle-ci.
Ainsi, pour la position d'attente de l'aile 28, les languettes d'entraînement 29 s'étendent, globalement, entre cette aile 28 et la semelle 26, en saillie, en équerre, par rapport à l'une et à l'autre de celles-ci.
De préférence, et tel que représenté, chacune de ces languettes d'entraînement 29 comporte, en saillie, au moins une nervure de raidissement 33, qui s'étend sensiblement perpendiculairement à la ligne par laquelle elle se raccorde à l'aile 28 qu'elle équipe, et qui, au-delà de cette ligne, affecte également la partie correspondante de cette aile 28.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée, il y a ainsi, parallèlement l'une à l'autre, pour chacune des languettes d'entraînement 29, deux nervures de raidissement 33, chacune formée par une simple déformation locale du flan initial.
Soit L1 la largeur de la semelle 26 à compter de la ligne de moindre résistance 29, L2 la largeur, hors tout, d'un panneau de cloison 12, et L3 la largeur propre de chacune des plaques de revêtement 17 de celui-ci.
De préférence :
L1 = L2 - L3.
Le traçage à effectuer sur le plafond 11 s'en trouve avantageusement facilité.
Il suffit, en effet, que ce traçage soit effectué au droit de celui correspondant, sur le sol 10, à la semelle 19, et que, par le bord libre de leur semelle 26, les pièces de fixation 25 à mettre en oeuvre soient alignées avec le traçage ainsi effectué sur le plafond 11.
Eu égard aux gammes de dimensions usuellement disponibles pour les panneaux de cloison 12, cela implique, normalement, une pièce de fixation 25 distincte par type de panneau de cloison 12.
Mais, bien entendu, si désiré, une même pièce de fixation 25 peut tout aussi bien convenir à divers types de panneaux de cloison 12.
Il suffit, en effet, lors du traçage, de tenir compte des différences de dimensions correspondantes, en décalant, si nécessaire, le traçage effectué au plafond 11 par rapport à celui effectué sur le sol 10.
Quoi qu'il en soit, pour l'établissement, entre le sol 10 et le plafond 11, d'un panneau de cloison 12, il est procédé comme suit.
La semelle 19 correspondante ayant été préalablement fixée sur le sol 10, une pièce de fixation 25 est rapportée, par sa semelle 26, par exemple à l'aide de vis 35, figure 4A, sur la plafond 11, au droit de la semelle 19, suivant des modalités de traçage du type de celles décrites précédemment.
Son aile 28 est alors elle-même plaquée contre le plafond 11, dans le prolongement de sa semelle 26, tandis que les languettes d'entraînement 29 de cette aile 28 s'étendent alors sensiblement perpendiculairement à ce plafond 11.
L'âme 15 du panneau de cloison 12 à mettre en place est alors, si nécessaire, dégarnie, localement, sur les tranches supérieure et inférieure de ce panneau de cloison 12, si elle n'est pas déjà suffisamment en retrait par rapport à celles-ci.
S'agissant de la tranche supérieure, il suffit que cette âme 15 se trouve en retrait d'une hauteur H1 au moins égale à largeur L4, à computer de la ligne de moindre résistance 30, de l'aile 28 de la pièce de fixation 25.
Le panneau de cloison 12 est alors amené, incliné ou couché, au contact de la semelle 19, immédiatement au droit de ce qui doit être sa place définitive, du côté de la pièce de fixation 25 correspondant à l'aile 28 de celle-ci.
Il est ensuite redressé, par pivotement autour de son pied, tel que schématisé par la flèche F1 sur les figures 4A et 4B.
Cela le conduit à s'engager sous l'aile 28 de la pièce de fixation 25, figure 4A, puis à venir porter, par celle de ses plaques de parement 17 qui est la plus en avant, contre les languettes d'entraînement 29 de cette aile 28.
Une poussée suffisante étant alors exercée sur lui, suivant la flèche F2 de la figure 4B, le panneau de cloison 12 entraîne les languettes d'entraînement 29, et, avec celles-ci, l'aile 28, par pliage de l'ensemble, suivant la flèche F3 des figures 4B et 6, autour de la ligne de moindre résistance 30 par laquelle cette aile 28 se raccorde à la semelle 26 à laquelle elle est associée.
Au terme de ce pliage, figure 4C, les languettes d'entraînement 29 se trouvent plaquées contre le plafond 11, en flanquant, chacune respectivement, la semelle 26, de part et d'autre de celle-ci, cependant que l'aile 28, dès lors en position de service, s'étend perpendiculairement à ce plafond 11, en fournissant alors un appui au panneau de cloison 12, celui-ci venant porter contre cette aile 28 par la face interne de celle de ses plaques de parement 17 qui est la plus en arrière.
Conjointement, le panneau de cloison 12 se trouve alors chevaucher la semelle 19, tel que représenté à la figure 1.
Il suffit, alors, de le solidariser à cette semelle 19 et à la pièce de fixation 25, à l'aide par exemple d'une ou plusieurs vis 36.
Tel qu'illustré par les figures 7 et 8, lorsque l'aile 28 de la pièce de fixation 25 suivant l'invention est ainsi pliée en équerre par rapport à la semelle 26 à laquelle elle est associée, cette pièce de fixation 25 peut aussi bien servir de pièce de raccordement d'angle entre deux panneaux de cloison 12 disposés perpendiculairement l'un à l'autre, figure 7, ou de pièce de raccordement d'angle entre un tel panneau de cloison et une quelconque huisserie 37, figure 8.
Dans ce qui précède, il a été supposé qu'il était mis en oeuvre un pièce de fixation 25 individuelle pour chacun des panneaux de cloison 12 à poser.
Cette pièce de fixation 25 ne comporte donc, comme décrit, qu'une aile 28.
En variante, figure 9, pour convenir à au moins deux panneaux adjacents, elle comporte, alignées l'une avec l'autre, au moins deux ailes 28 avec, pour chacune de celles-ci, au moins une languette d'entraînement 29.
En pratique, tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 9, il peut y avoir ainsi autant d'ailes 28 qu'il y a de panneaux de cloison 12 à poser les uns à la suit des autres, la pièce de fixation 25 suivant l'invention constituant alors, à la manière de la semelle 19, une pièce filante continue commune à l'ensemble de ces panneaux de cloison 12.
La présente invention ne se limite d'ailleurs pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution.
En particulier, et bien qu'une réalisation d'un seul tenant à partir d'un flan soit particulièrement simple, on ne sortirait pas du cadre de l'invention en réalisant à l'aide de composants initiallement distincts la pièce de fixation haute suivant l'invention.

Claims

1. Pièce de fixation haute pour panneau de cloison (12) à établir entre sol (10) et plafond (11), caractérisée en ce qu'elle comporte une semelle (26), par laquelle elle est adaptée à être fixée au plafond (11), et une aile (28), qui est susceptible de passer d'une première position, d'attente, pour laquelle elle s'étend sensiblement dans le prolongement de ladite semelle (26), à une deuxième position, de service, pour laquelle, dûment calée par rapport à ladite semelle (26), elle s'étend sensiblement en équerre par rapport à celle-ci et est ainsi apte à fournir un appui au panneau de cloison (12) concerné.

2. Pièce de fixation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que ladite aile (28) est équipée d'au moins une languette d'entraînement (29), qui, interposée sur le trajet du panneau de cloison (12) lorsque celui-ci est dressé verticalement par pivotement autour de son pied, est apte à la faire passer de sa position d'attente à sa position de service sous la seule sollicitation dudit panneau de cloison (12).

3. Pièce de fixation suivant la revendication 2, caractérisée en ce que ladite languette d'entraînement (29) s'étend sensiblement d'équerre avec l'aile (28) qu'elle équipe.

4. Pièce de fixation suivant l'une quelconque des revendications 2, 3, caractérisée en ce que ladite languette d'entraînement (29) est d'un seul tenant avec l'aile (28) qu'elle équipe.

5. Pièce de fixation suivant la revendication 4, caractérisée en ce que ladite languette d'entraînement (29) comporte au moins une nervure de raidissement (33), qui s'étend sensiblement perpendiculairement à la ligne par laquelle elle se raccorde à l'aile (28) qu'elle équipe, et qui, au-delà de cette ligne, affecte également la partie correspondante de ladite aile (28).

6. Pièce de fixation suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que, pour la position d'attente de l'aile (28) qu'elle équipe, ladite languette d'entraînement (29) s'étend, globalement, entre cette aile (28) et la semelle (26), en saillie par rapport à l'une et à l'autre de celles-ci.

7. Pièce de fixation suivant l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisée en ce qu'il y a deux languettes d'entraînement (29), qui, disposées chacune respectivement aux extrémités de l'aile (28) qu'elles équipent, s'étendent à une distance l'une de l'autre au moins égale à la dimension correspondante de la semelle (26) associée.

8. Pièce de fixation suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que son aile (28) est d'un seul tenant avec sa semelle (26), en étant raccordée à cette dernière par une ligne de moindre résistance (30) propre à en permettre le pliage par rapport à elle.

9. Pièce de fixation suivant la revendication 8, caractérisée en ce que ladite ligne de moindre résistance (30) est matérialisée par un alignement de perforations (31, 32).

10. Pièce de fixation suivant les revendications 2 et 8, prises conjointement, caractérisée en ce que, ladite ligne de moindre résistance (30) est sensiblement alignée avec la ligne par laquelle une languette d'entraînement (29) se raccorde à l'aile (28) qu'elle équipe, abstraction faite d'un éventuel arrondi de celle-ci.

11. Pièce de fixation suivant l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que, pour convenir à au moins deux panneaux de cloison (12) adjacents, elle comporte, alignées l'une avec l'autre, au moins deux ailes (28), avec, pour chacune de celles-ci, au moins une languette d'entraînement (29).

12. Pièce de fixation suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que, réalisée d'un seul tenant, elle est en matériau relativement rigide, tel que métal par exemple.