EP0258156A2 - Fauteuil repliable à dossier et repose-pieds réglables - Google Patents

Abstract

Les bielles (13) qui commandent l'orientation du repose-pieds sont reliées au dossier (7) par des manetons pivotants (15) pourvus de faces d'appui (15a) coopérant avec des butées (7a) dudit dossier, de façon à réaliser une liaison angulaire unidirectionnelle qui assure bien la modification de l'orientation de (11) lors de toute modification angulaire de (7), tout en permettant le repliage complet du fauteuil.

Description

• La présente invention a trait aux fauteuils, notamment pour usage de plein-air, dans lesquels le repose-pieds, porté à pivotement par le bord antérieur de l'assise, est relié au dossier articulé sur le piéte­ment, de façon à ce que toute modification de l'inclinaison du dossier provoque une modification correspondante de celle du repose-pieds.
• L'invention a pour but de permettre la réalisation d'un fauteuil du type susvisé qui tout en étant de construction simple et robuste, soit susceptible d'être replié sous un faible encombrement en vue de son transport, de son stockage ou de son rangement.
• Le fauteuil suivant l'invention est essentiellement remarquable en ce que l'extrémité arrière de chacune des bielles longitudinales qui, à la maniére usuelle, assurent la liaison entre le dossier et le repose-pieds s'articule sur un maneton pivotant qui n'est lié angulairement audit dossier que dans un seul sens de rotation, de façon à rester libre de pivoter dans le sens opposé lors du repliage de l'ensemble du siège.
• Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer :
• Fig. 1 est une vue de côté d'un fauteuil suivant l'invention, re­présenté à la position la plus redressée de son dossier.
• Fig. 2 reproduit fig. 1 à la position la plus inclinée du dossier.
• Fig. 3 est une vue en élévation du fauteuil par l'arrière.
• Fig. 4 est une vue en perspective à plus grande échelle montrant la partie arrière du fauteuil au niveau de la liaison articulée prévue entre le dossier et l'assise.
• Fig. 5 est une vue de côté analogue à celles de fig. 1 et 2, mais représentant le fauteuil en cours de repliage.
• Sur l'ensemble des figures du dessin, la référence 1 désigne l'assise du siége dont les bords s'articulent en 2 aux pieds antérieurs 3 assemblés à pivotement en 5 aux pieds arrière 4 afin de définir un piétement repliable formé par deux jambages latéraux entretoisés, en forme de V ouvert en direction du sol. Sur la partie arrière rétrécie de l'assise 1 s'articule en 6 (cf. fig. 4) la base du dossier inclinable 7 qui est supportée par les pieds arrière 4 au moyen de deux goujons 8 en saillie (représentés en fig. 4 sous la forme de simples traits d'axe) engagés à coulissement dans des glissiéres 4a. Celles-ci sont pratiquées longitu­dinalement dans la paroi intérieure des pieds arrière 4, chaque glissiè­re 4a présentant à son extrémité supérieure un redan transversal propre à assurer la retenue du goujon 8 correspondant et le maintien de l'assi­se 1 en position substantiellement horizontale, tout en permettant le repliage du fauteuil.
• Le réglage de l'inclinaison du dossier 7 et l'immobilisation de celui-ci à l'inclinaison choisie sont opérés à l'aide des deux accoudoirs 9 ar­ticulés en 10 audit dossier 7. La face de chaque accoudoi 9 qui est tournée vers le bas comporte une denture de crémaillière propre à coopé­rer sélectivement avec une dent fixe prévue sur l'un ou l'autre des pieds 3 ou 4, au-dessus du pivot d'assemblage 5 de ceux-ci.
• Cet agencement est bien connu en pratique et il a été au surplus décrit en détail dans la demande de brevet français No 86 04634 déposée le 26 Mars 1986 au nom de la Demanderesse.
• Le fauteuil comprend également un repose-pieds 11 porté à pivotement en 12 par le bord avant de l'assise 1. Deux bielles longitudinales 13 re­lient ce repose-pieds 11 au dossier 7 de façon à ce que toute modifica­tion de l'inclinaison de ce dernier provoque le basculement dudit repose-pieds qui à la position la plus redressée du dossier (fig. 1) est rabattu verticalement au-dessous de l'assise 1, tandis qu'à la position renversée de fig. 2 il se trouve surélevé dans le prolongement de cette assise. Les bielles 13 doivent en outre permettre le repliage de l'en­semble du siège sous un encombrement réduit (cf. fig. 5), avec le repose pieds 11 ramené parallèlement à l'asise 1.
• A cet effet et comme plus particulièrement montré en fig. 3 et 4, l'ex­trémité arrière de chaque bielle 13, reliée à la bielle opposée par une traverse 13a, est assemblée à pivotement en 14 à un maneton 15 qui dans l'exemple de réalisation envisagé traverse une lumière 1a de l'assise 1 pour venir s'articuler sur le pivot 6 correspondant, entre les deux oreilles 1b de ladite assise qui portent ce pivot. Chaque maneton 15 est profilé pour présenter une face d'appui ou portée 15a apte à coopérer avec une butée supérieure 7a prévue sur le dossier 7.
• Pour exposer le fonctionnement, on partira de la position redressée il­lustrée en fig. 1. On comprend que lorsque moyennant manoeuvre convena­ble des accoudoirs d'immobilisation 9, l'utilisateur entend amener le fauteuil à la position couchée de fig. 2 ou à une position intermé­diaire, le pivotement du dossier 7 vers l'arrière provoque, par action des butées 7a contre les faces d'appui 15a, l'actionnement des bielles 13 qui relèvent donc progressivement le repose-pieds 11.
• Lorsque par contre le fauteuil doit être ramené de la position couchée de fig. 2 à la position relevée de fig. 1 ou à une position intermédiai­re quelconque, il n'y a évidemment plus action positive du dossier 7 sur les bielles 13, mais les faces d'appui 15a restent au contact des butées 7a par suite du poids en porte-à-faux du repose-pieds 11 qui s'exerce sur les bielles 13. Le repose-pieds 11 suit donc en quelque sorte, par rabattement progressif vers le bas, le redressement du dossier 7.
• La liaison angulaire unidirectionnelle existant entre les manetons 15 et le dossier 7 et en conséquence entre ce dernier et le repose-pieds 11 permet en outre le repliage du fauteuil à la manière illustrée en fig. 5. En effet, lors de ce repliage, les manetons 15, jusqu'à ce mo­ment orientés substantiellement dans le prolongement du dossier 7, sont libres de pivoter (angle α ) pour venir s'orienter de manière sensible­ment perpendiculaire à l'assise 1 et au dossier 7, en autorisant ainsi le recul des bielles 13 et le rabattement complet du repose-pieds 11 qui vient de la sorte s'orienter parallèlement aux autres éléments du siège.
• La construction réalisée conformément à l'invention et l'utilisation sont très nettement simplifiées par rapport aux agencements connus qui font le plus souvent appel à des systèmes télescopiques ou à coulisses dotés d'un mécanisme de blocage manuel. La fiabilité est totale.
• On comprend que le montage des manetons 15 et leur actionnement par le dossier 7 dans un seul sens de pivotement peuvent différer de ceux envi­sagés ci-dessus, pour autant qu'on obtienne une liaison angulaire unidi­rectionnelle.

Claims (2)

1. Fauteuil repliable à dossier et repose-pieds réglables, du genre dans lequel le dossier (7) est relié au repose-pieds (11) par deux bielles longitudinales (13) afin que toute modification de l'orientation du dossier par rapport à l'assise (1) provoque une modification correspon­dante de l'orientation du repose-pieds, caractérisé en ce que l'extrémi­té arrière de chacune des bielles (13) s'articule sur un maneton pivo­tant (15) qui n'est lié angulairement au dossier (7) que dans un seul sens de rotation, de façon à rester libre de pivoter dans le sens opposé lors du repliage de l'ensemble du siège.

2. Fauteuil suivant la revendication 1, caractérisé en ce que chaque maneton (15), porté par l'assise (1), présente une face d'appui (15a) apte à coopérer avec une butée correspondante (7a) prévue sur le dossier (7).

Images