EP0152350A2

EP0152350A2 - Serrure à cylindre

Info

Publication number: EP0152350A2
Application number: EP85400201A
Authority: EP
Inventors: Stephane Manzoni
Original assignee: Manzoni Bouchot SA
Current assignee: Manzoni Bouchot SA
Priority date: 1984-02-15
Filing date: 1985-02-07
Publication date: 1985-08-21
Also published as: ES540382A0; ES8606564A1; EP0152350A3

Abstract

Serrure à cylindre comprenant un corps présentant au moins un alésage dans lequel sont disposés coaxialement un rotor et un stator. Le stator (5) monté coulissant axialement dans le corps (1) est bloqué en rotation par au moins un doigt (6) de verrouillage monté coulissant axialement entre le corps (1) et le stator (5), ledit stator (5) étant maintenu en appui contre le rotor (8), lui-même en appui contre un flasque (9) fixé sur le corps (1) sous l'action d'un organe élastique (15).

L'invention est utilisée pour la réalisation de serrures.

Description

La présente invention concerne une serrure à cylindre.
On connaît des serrures à cylindre qui sont constituées d'un corps présentant un alésage dans lequel sont disposés coaxialement un rotor et un stator, ledit stator étant solidaire du corps et le rotor étant susceptible de recevoir une clé qui coopère avec des poussoirs montés coulissant axialement dans le rotor et en appui sur des contre-poussoirs montés coulissantsdans le stator et soumis à l'action d'organes élastiques, ledit rotor étant soit solidaire en rotation d'un arbre central, soit relié à un organe de commande d'un pêne par un axe de commande qui coulisse dans l'arbre central.
Dans ces dispositifs, les contre-poussoirs s'étendent dans le stator et le rotor sous l'action des organes élastiques lorsque la clé n'est pas engagée dans la serrure, de telle sorte que la rotation du rotor et de l'arbre central est empêchée.
Par contre, lorsque la clé est engagée dans la serrure, les poussoirs repoussent les contre-poussoirs dans le stator,de telle sorte que l'interface entre les poussoirs et les contre-poussoirs se trouve dans le plan de séparation entre le rotor et le stator, permettant d'actionner l'organe de commande du pêne.
Toutefois, on a constaté qu'il est pratiquement impossible dans une fabrication en série d'avoir dans un logement deux éléments tels que le rotor et le stator dont l'un est rotatif sans qu'ils présentent un jeu axial. De plus, le logement de la clé présente également un jeu axial, pour avancer les poussoirs au niveau des faces de contact entre le rotor et le stator.
Il en résulte que la mise au point du fonctionnement de telles serrures est particulièrement délicate et complexe si l'on veut obtenir un résultat satisfaisant.
La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient et de permettre l'obtention d'une serrure de réalisation très simple.
Conformément à la présente invention, le stator monté coulissant axialement dans le corps est bloqué en rotation par au moins un doigt de verrouillage monté coulissant axialement entre le corps et le stator, ledit stator étant maintenu en appui contre le rotor, lui-même en appui contre un flasque fixé sur le corps sous l'action d'un organe élastique.
Dans ce dispositif, le rattrapage de jeu axial entre les différents éléments de la serrure est automatique et constant dans le temps.
Dans le mode de réalisation suivant l'invention, on utilise trois éléments qui sont réalisés suivant des tolérances pour un bon fonctionnement et qui sont réalisables facilement. Ces éléments correspondent à la longueur des poussoirs, la longueur de la partie dans laquelle coulisse axialement le poussoir et la hauteur de fraisage de chaque dent de la clé.
La force de poussée exercée par le ressort sur le contre-poussoir ne peut gêner le bon fonctionnement de la serrure comme cela se produit avec d'autres dispositifs connus.
Ce mode de réalisation de serrure permet d'éviter l'opération de brochage du barillet qui est une opération délicate et onéreuse.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre de plusieurs modes de réalisation et en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en coupe axiale d'une serrure à deux cylindres pour la commande d'un panneton central avec en position une clé engagée;
- la figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne II-II de la figure 1;
- la figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne III-III de la figure 1;
- la figure 4 est une vue de l'extrémité de la clé coopérant avec les organes de la serrure;
- la figure 5 est une vue en bout de l'extrémité de la clé;
- la figure 6 est une vue en coupe longitudinale partielle de la serrure représentée à la figure 1 montrant un des poussoirs et des contre-poussoirs en position clé engagée;
- la figure 7 est une vue en coupe longitudinale de la serrure suivant l'invention en position de repos;
- la figure 8 est une vue latérale de l'une des extrémités de la serrure suivant la figure 7;
- la figure 9 est une vue en coupe longitudinale partielle de la serrure en position de repos montrant un piston trompeur;
- la figure 10 est une vue en coupe du panneton suivant la ligne X-X de la figure 1;
- la figure 11 est une vue en coupe du panneton avec une broche pour son déverrouillage;
- les figures 12, 13 sont des demi-vues en coupe de la serrure pendant le déverrouillage du panneton;
- la figure 14 est une vue en coupe longitudinale d'une serrure comportant un ensemble de commande et un bouton de commande en position de repos;
- la figure 15 est une même vue de la serrure qu'à la figure 14, le bouton étant enclenché;
- la figure 15a est une vue de détail de l'arbre du bouton de commande;
- la figure 16 est une vue en coupe de la serrure après une demi-rotation du bouton de commande;
- la figure 17 est une vue en coupe longitudinale d'un autre mode de réalisation de la serrure;
- la figure 18 est une vue en coupe longitudinale de la serrure avec une commande par pignon denté;
- la figure 19 est une vue en coupe suivant la ligne XIX-XIX de la figure 18;
- la figure 20 est une vue en coupe longitudinale d'un mode de réalisation d'une serrure suivant la ligne XX-XX de la figure 21;
- la figure 21 est une vue en élévation vue de l'intérieur de la porte d'une serrure suivant l'invention;
- la figure 22 est une vue en élévation d'un mode de réalisation d'un arbre central;
- la figure 23 est une vue en bout de l'arbre représenté à la figure 22;
- la figure 24 est une vue en coupe axiale suivant la ligne XXIV-XXIV de la figure 27 d'une serrure à deux cylindres pour la commande d'un panneton central;
- la figure 25 est une même vue en coupe qu'à la figure 24 avec une clé engagée dans la serrure;
- la figure 26 est une vue en coupe axiale de la serrure suivant la ligne XXVI-XXVI de la figure 25;
- la figure 27 est une vue en coupe transversale suivant la ligne XXVII-XXVII de la figure 24;
- la figure 28 est une vue en coupe transversale suivant la ligne XXVIII-XXVIII de la figure 24;
- la figure 29 est une vue en coupe transversale du panneton suivant la ligne XXIX-XXIX de la figure 25.

La serrure à cylindre suivant l'invention représentée aux figures 1 à 9 comprend un corps 1 présentant deux alésages 2, 2a situés de part et d'autre d'un évidement central 3 destiné à recevoir un panneton 4 susceptible de commander un pêne.
Dans chaque alésage 2, 2a, qui débouche à l'intérieur ou à l'extérieur d'une porte, est monté coulissant axialement un stator 5, 5a qui est solidaire de deux doigts de verrouillage 6, 6a montés coulissants dans des alésages 7, 7a ménagés dans le corps 1, ledit stator 5, 5a étant en appui contre un stator 8, 8a monté rotatif dans l'alésage 2, 2a et maintenu dans celui-ci par un flasque 9, 9a fixé au moyen de goupilles 10, 10a dans le corps 1 (figure 3).
A l'intérieur du rotor 8, 8a, il est prévu un trou 11, 11a, de section hexagonale mais qui pourrait être de forme quelconque, et dans lequel est montée coulissante une partie de secticn correspondante 12, 12a d'un arbre central 13, 13a qui présente ur épaulement 14, 14a, contre lequel est en appui un ressort 15, 15a qui, son autre extrémité, est en appui dans un alésage du stator 5, 5a et repousse celui-ci suivant la direction de la flèche F (figure 1).
A l'une de leurs extrémités, les arbres 13, 13a sont en contact dans la partie centrale de la serrure par des bossages 18, 18a dans un trou 17 du panneton 4, ledit trou comportant des méplats 19, 19a qui coopèrent avec des méplats correspondants des bossages 18, 18a des arbres 13, 13a, pour leur entraînement en rotation.
Le déplacement à droite ou à gauche des arbres 13, 13a, suivant que celui-ci est repoussé à droite ou à gauche par l'engagement d'une clé 20 dans l'ouverture du flasque central 9, 9a, assure sélectivement l'engagement des bossages 18, 18a des arbres 13, 13a avec les méplats 19, 19a du trou central 17 du panneton 4 et la solidarisation en rotation de l'un des arbres 13, 13a avec le panneton.
Dans le cas de la figure 1, la clé 20 est introduite dans le flasque 9, le ressort 15 et l'arbre 13 sont repoussés vers la gauche, de telle sorte que le bossage 18 est engagé dans les méplats 19, 19a du trou 17 du panneton.
La clé 20 représentée plus en détail aux figures 4, 5 présente une extrémité cylindrique dans laquelle sont réalisés des fraisures ou logements semi-circulaires 21a, 21b, 21c et, pour ce logement 21c, un logement rectangulaire axial 34 le prolonge. Les fonds des logements 21b, qui sont ici au nombre de six, coopèrent avec des poussoirs 23 qui sont montés coulissants dans des trous 24 ménagés dans le rotor 8, 8a (figures 2, 6, 12).
Par ailleurs, les poussoirs 23 sont en appui sur des contre-poussoirs 25 montés coulissants dans des trous 26 prévus dans le stator 5 et soumis à l'action de ressorts 27 en appui contre le panneton 4 ou contre le corps 1.
Chaque contre-poussoir 25 comporte à sa partie opposée, en appui avec le poussoir 23,une partie cylindrique 25a, de section réduite et de longueur égale ou variable, sur laquelle est logé le ressort de compression 27 et qui, venant en appui en fin de course contre le panneton 4 ou le bâti ¹, évite la surcompression et la destruction du ressort 27 en cas de tentative d'effraction (figure 6).
Les poussoirs 23 et contre-poussoirs 25 sont réalisés de manière à obtenir un codage qui se retrouve sur la clé pour empêcher la rotation du rotor lorsque la clé correspondante n'est pas engagée dans la serrure du fait que les contre-poussoirs 25 (figure 13) sont engagés d'une longueur A dans le rotor 8 et rendent celui-ci solidaire du stator 5. Les longueurs A (figure 13) étant de grandeurs différentes, il faut amener l'interface entre les poussoirs 23 et les contre-poussoirs 25 au niveau du plan de séparation entre le rotor 8 et le stator 5, que les différentes hauteurs des logements 21b de la clé correspondent aux grandeurs A lorsque la clé 20 est engagée dans la serrure, comme représenté à la figure 6. Dans ces conditions, le rotor 8, 8a peut tourner dans le corps 1 et il peut être entraîné en rotation par des doigts d'entraînement 28, 28a et 29, 29a qui sont fixés dans le rotor et dont les extrémités sont engagées dans des logements correspondants 21a et 21c prévus dans la clé (figures 4, 5). De plus, lors de l'engagement de la clé dans l'alésage 21 du flasque 9, la clé repousse l'arbre 13 dont le bossage 18 est rendu solidaire du panneton 4 par les méplats 19, 19a (figure 1). Le rotor 8 étant solidaire en rotation de l'arbre 13 par sa partie 12, il en résulte que la rotation de la clé 20 assure la rotation du rotor 8, de l'arbre 13 et du panneton 4.
L'entraînement du rotor 8 par la clé 20 peut être effectué également par les poussoirs 23.
Les fraisures en creux ou logements 21a, 21b, 21c, correspondant aux poussoirs de section cylindrique 23 et aux doigts d'entraînement 28, 29, présentent un rayon identique auxdits poussoirs et doigts d'entraînement.
Les fraisures en creux ou logements 21b, correspondant aux poussoirs 23 de section cylindrique, présentent un rayon plus grand que ceux-ci.
Le diamètre primitif D des logements circulaires 21a, 21b, 21c est égal ou légèrement supérieur au diamètre de l'extrémité cylindrique de la clé 20 engagée dans le rotor 8.
Le diamètre intérieur du rotor 8 recevant l'extrémité cylindrique de la clé 20 est égal au diamètre de l'extrémité cylindrique de ladite clé.
A la figure 13, on a représenté en B la plage de hauteur de la denture de la clé et en C la course axiale totale de l'équipage stator et rotor.
A la figure 9, on a représenté un piston trompeur qui est constitué d'un poussoir 30 et d'un contre-poussoir 31 dont l'interface se trouve dans le plan de séparation entre le rotor 8 et le stator 5, de telle sorte que le poussoir n'est pas sollicité en déplacement axial par la clé, lors de son engagement.
Le flasque 9, 9a, fixé au bâti 1 par groupille ou tout autre moyen, présente un doigt 32, 32a qui s'étend dans l'alésage 21 et qui est susceptible d'être engagé dans une rainure axiale 34 de la clé 20 qui est prolongée par une rainure circulaire 35.
La clé 20 est introduite dans la serrure par son extrémité cylindrique dans le rotor 8,et le doigt 32, 32a est engagé dans la rainure 34 en repoussant dans une première avance les poussoirs 23 qui viennent occuper une position correspondante au plan de séparation entre le rotor et le stator, le bossage 18 de l'arbre 13 est engagé avec les méplats du trou central 17 du panneton 4.
Une deuxième avance de la clé 20, sous contrainte élastique exercée par le ressort de compression 15,provoque un déplacement final de l'équipage constitué par le stator et le rotor dans une course égale ou comprise dans la cource C (figures 1, 6). Pendant la rotation de la clé, la face extérieure du rotor 8 n'est pas en contact avec la face interne du flasque 9, 9a. La clé est repoussée et verrouillée axialement par un appui possible de la face 35b de la rainure circulaire 35 en contact avec la face 32b du doigt 32 jusqu'au retour de la rainure axiale 34 de la clé en alignement avec le doigt 32.
Pour inverser la position du panneton 4, il suffit d'introduire une broche 36 dans un alésage 37 du panneton 4 afin d'écarter l'un de l'autre les bossages 18, 18a des arbres (figures 11, 12) et d'amener lesdits bossages 18, 18a en dehors des méplats 19, 19a du trou 17 du panneton 4. Il est alors possible de faire pivoter le panneton 4 de 180° pour une position symétrique dans laquelle les parties 18, 18a des arbres 13, 13a pourront coopérer avec les méplats 19, 19a du trou 17 du panneton.
Dans le mode de réalisation de la figure 13, le contre-poussoir 25 présente un trou borgne 38 dans lequel est engagé un ressort 39.
Suivant un autre mode de réalisation, le flasque 9 est monobloc avec le corps 1. Dans ce cas, les éléments composants : rotor, stator, arbre, etc. sont montés par l'arrière de la serrure.
Aux figures 14, 15 et 16, on a représenté une serrure dans laquelle l'un des ensembles de commande par une clé a été remplacé à l'intérieur de la porte par un bouton 40.
Ce bouton 40 est prolongé par un arbre 41 qui est monté rotatif et coulissant axialement dans un alésage 42 du corps 1, ledit arbre 41 présentant à son extrémité, comme l'arbre 13a, un bossage 18a qui présente des méplats et qui est susceptible d'être engagé dans la partie du trou 17 du panneton 4 présentant des méplats 19, 19a lorsque le bouton 40 est repoussé vers la droite (figure 15) pour entraîner en rotation le panneton 4.
Sur l'arbre 41, il est prévu une rainure axiale 43 qui débouche dans une rainure circulaire 44 dans lesquelles est engagé un doigt 45 fixé dans le corps 1.
Lorsque le bouton 40 se trouve dans la position représentée à la figure 14, si on le déplace axialement vers la droite, le doigt 45 se déplace dans la rainure 43 et s'engage dans la rainure circulaire 44 (figure 15). La clé 20 ne peut être introduite dans la serrure du fait que l'arbre central 13 a avancé et que son extrémité est en butée dans l'alésage de la clé.
Lorsqu'on entraîne le bouton 40 d'un demi-tour (figure 16), le panneton 4 est entraîné par le bossage 18a, et la clé ne peut être introduite dans la serrure de l'extérieur.
En effectuant un autre demi-tour, le ressort central 15 ramène le bouton en position de repos au départ (figure 14).
Par contre, si l'on désire que l'on ne puisse pas ouvrir de l'extérieur, le bouton 40 ne sera tourné de l'intérieur que d'une fraction de tour, mais suffisante pour la fermeture de la porte.
Le mode de réalisation de la figure 17 est identique aux précédents, toutefois les doigts de guidage 46 du stator 5 sont fixés ou coulissants dans le corps 1 et ils coulissent dans des trous borgnes 47 du stator contre l'action de ressorts 48 en appui contre le fond desdits trous.
La poussée axiale contre le stator 5 et le rotor 8 est effectuée non seulement par le ressort central 15, mais également par les ressorts 48. Il serait également possible dans ce cas de supprimer le ressort central 15.
Aux figures 18 et 19, on a représenté une serrure dans laquelle le panneton a été remplacé par un pignon denté 49 présentant un trou 50 comportant des méplats 51, 51a, et dans lequel sont susceptibles d'être engagés les bossages 18, 18a, pour l'entraînement en rotation du pignon 49 dont la denture 52 engrène avec une denture de crémaillère 53 taillée dans un pêne 54 guidé dans le corps 1.
Aux figures 20, 21, on a représenté une serrure montée sur une porte 55 au moyen d'un flasque avant 56 et d'un flasque arrière 57 assemblés par des vis 58 et 59. L'arbre central 13 qui n'est pas coulissant est muni à l'une de ses extrémités d'un pignon 60 dont la denture engrène avec une crémaillère 61 ménagée dans une barre de verrouillage 62 coopérant avec les gâches d'une porte.
Aux figures 22 et 23, on a représenté un arbre 13 muni d'un doigt d'entraînement 63 présentant deux méplats, mais il pourrait comporter tout autre moyen d'entraînement, notamment un doit excentré ou une came.
La disposition représentée aux figures 24 à 29 permet de supprimer également le ressort agissant sur l'arbre central, l'ensemble étant repoussé par les ressorts agissant sur les doigts de verrouillage, empêchant la rotation du stator, mais permettant son déplacement axial.
La serrure à cylindre représentée aux figures 24 à 29 comprend un corps 1 présentant deux alésages 2, 2a situés de part et d'autre d'un évidement central 3 destiné à recevoir un panneton 4 susceptible de commander un pêne.
Dans chaque alésage 2, 2a, qui débouche à l'intérieur ou à l'extérieur d'une porte, est monté coulissant axialement un stator 5, 5a qui est solidaire d'au moins deux doigts de verrouillage 6, 6a montés coulissants dans des alésages 7, 7a ménagés dans le corps 1, ledit stator 5, 5a étant en appui contre un rotor 64a, 65a monté rotatif dans l'alésage 2, 2a et maintenu dans celui-ci par un flasque 9, 9a,fixé au moyen de goupilles 10, 10a, dans le corps 1 (figure 27).
Les doigts de verrouillage 6, 6a du stator 5, 5a sont montés coulissants ou sont fixés dans le corps 1 et ils coulissent dans des trous borgnes 66, 60a du stator contre l'action de ressorts 67, 67a, en appui contre le fond desdits trous.
Le rotor 64a, 65a constitue le prolongement d'un arbre central 64b, 65b pour constituer une seule pièce 64, 65.
De cette manière, les ressorts 67, 67a exercent à la fois une poussée du stator 5, 5a contre le rotor 64a, 65a et l'entraînement longitudinal de l'arbre central 64b, 65b, c'est-à-dire de l'ensemble 64, 65.
L'arbre central 64b, 65b présente à l'une de ses extrémités une fente 82, 82a (figure 26) dans laquelle est montée coulissante une clavette 83, 83a qui est engagée dans un trou central 17 du panneton 4. L'extrémité de l'arbre central 64b, 65b s'engage et coulisse dans l'alésage cylindrique à fond plat 17a, 17b aménagé sur chaque face latérale du panneton 4, positionnant et maintenant ledit panneton dans l'évidement central 3. Ledit trou 17 comporte des méplats 19, 19a qui coopèrent avec des méplats correspondants des clavettes 83, 83a pour l'entraînement en rotation du panneton 4 par l'une ou l'autre des clavettes 83, 83a.
Chaque clavette 83, 83a coulisse axialement dans le trou central 17 contre l'action d'un ressort hélicoïdal 72, 72a en appui contre l'une des extrémités d'une tige 71, 71a montée coulissante dans un alésage 81, 81a ménagé dans le rotor 64a, 65a et dans l'arbre central 64b, 65b, ladite tige étant munie à l'une de ses extrémités d'un obturateur 73, 73a monté coulissant dans le logement central du rotor 64a, 65a et venant en butée contre un doigt de verrouillage 32, 32a, lorsque la clé 20 n'est pas engagée dans la serrure.
La tige 71, 71a solidaire de l'obturateur est prolongée à l'une de ses extrémités par un doigt 84, 84a susceptible de venir en butée contre la clavette 83, 83a engagée dans le panneton.
Dans les trous borgnes 80, 80a du rotor 64a, 65a, sont fixés des doigts d'entraînement 28, 28a, dont les extrémités sont engagées dans des logements correspondants 21a prévus dans la clé 20 décrite ci-dessus qui présente une rainure axiale 34 prolongée par une rainure circulaire 35 dans laquelle est susceptible d'être engagé un doigt 32, 32a fixé dans le flasque 9, 9a.
Dans l'un des trous borgnes 69, 69a du rotor 64a, 65a, il est prévu une bille 70, 70a en un métal traité ou carbure pour empêcher tout perçage à la mèche, au cas de tentative d'effraction.
L'obturateur 73, 73a comporte une rainure 74, 74a dans laquelle s'engage le doigt 32, 32a et des rainures 75, 75a dans lesquelles sont engagés les doigts d'entraînement 28, 28a et les poussoirs 23.
Comme décrit ci-dessus, le rotor comporte des poussoirs 23 qui sont en appui sur des contre-poussoirs 25 montés coulissants dans des trous 26 prévus dans le stator 5 et soumis à l'action de ressorts 27 en appui contre le fond des trous ménagés dans le corps 1.
Lorsque la clé 20 est engagée dans la serrure, elle repousse les poussoirs 23,de telle sorte que le rotor 64a, 65a et son arbre central 64b, 65b puissent être entraînés en rotation.
Par ailleurs, l'obturateur 73, 73a est repoussé ainsi que sa tige 71, 71a contre l'action du ressort 72 qui repousse la clavette 83, 83a afin que celle-ci reste en prise avec les méplats 19, 19a du trou 17 et qu'elle repousse la clavette 83, 83a hors de prise avec les méplats 19, 19a du trou 17.
De ce fait, seule la clavette 83 est solidaire (figure 26) en rotation du panneton 4 et, par la rotation de la clé 20 du rotor 64a et de l'arbre central 64b, on entraîne en rotation la clavette 83 par la fente 82 et, par suite, le panneton 4.
Pour inverser la position du panneton 4, il suffit d'introduire une broche 36 dans un trou 76 du panneton 4 afin d'écarter l'une de l'autre les clavettes 83, 83a (figure 29) et d'amener lesdites clavettes en dehors des méplats 19, 19a du trou du panneton 4.
Dans le mode de réalisation de la figure 29, l'alésage 76 a son axe perpendiculaire à l'axe XX₁ du panneton.
Il est alors possible de faire pivoter le panneton 4 de 180° pour une position symétrique dans laquelle les clavettes 83, 83a pourront coopérer avec les méplats 19, 19a du trou 17 du panneton.
Avec ce dispositif de serrure suivant l'invention, il est impossible pour un voleur de passage de détecter la face du poussoir lorsque celle-ci arrive à l'interface en utilisant des moyens de tâtage.
Cette impossibilité de détection résulte des conditions suivantes :

- de la précision des éléments d'usinage du rotor et du stator qui est obtenue en raison des formes très simples de ces éléments;
- de l'alignement axial des poussoirs et contre-poussoirs découlant de la précision;
- des tolérances faciles à obtenir, car tous les éléments composant la serrure sont des éléments simples.

Le stator est une bague cylindrique, le rotor est un élément tourné sans opération de brochage coûteuse et les poussoirs et contre-poussoirs sont des tiges cylindriques.
Le perçage du logement des poussoirs et contre-poussoirs ne présente aucune difficulté. Les poussoirs et contre-poussoirs présentent un long guidage. De plus, la réalisation d'une clé spéciale par un voleur pour une tentative d'effraction ne pourrait être manoeuvrée en admettant que les poussoirs soient tous dans le plan de l'interface.
En effet, la clé doit être réalisée obligatoirement avec sa rainure circulaire 35 en appui sur la face 32b du doigt 32. Elle devrait comporter des trous de très petit diamètre et taraudés en nombre égal au nombre de poussoirs pour recevoir des tiges filetées, afin de tâter les poussoirs.
En supposant que le voleur ait réussi à amener la face des poussoirs dans le plan de l'interface rotor-stator, il n'est pas possible de faire tourner la clé et de commander l'ouverture de la serrure, car les deux tiges filetées, situées l'une à gauche l'autre à droite du doigt 32, viennent en appui contre celui-ci et empêchent tout mouvement de rotation de la clé.
L'obturateur 73, 73a prévu en matière plastique peut être en acier traité empêchant le perçage à la mèche, de même que le flasque. Le rotor peut être en matière plastique moulée de même 9,9a que le stator en totalité ou partiellement.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitative et l'homme de l'art pourra y apporter des modifications sans sortir du domaine de l'invention.

Claims

1. Serrure à cylindre comprenant un corps présentant au moins un alésage dans lequel sont disposés coaxialement un rotor et un stator, ledit stator étant solidaire du corps et le rotor étant susceptible de recevoir une clé qui coopère avec des poussoirs montés coulissant axialement dans le rotor et en appui sur des contre-poussoirs montés coulissantsdans le stator et soumis à l'action d'organes élastiques, ledit rotor étant solidaire en rotation d'un arbre central relié à un organe de commande d'un pêne, caractérisée en ce que le stator (5) monté coulissant axialement dans le corps (1) est bloqué en rotation par au moins un doigt (6) de verrouillage monté coulissant axialement entre le corps (1) et le stator (5), ledit stator (5) étant maintenu en appui contre le rotor (8), lui-même en appui contre un flasque (9) fixé sur le corps (1) sous l'action d'un organe élastique (15).

2. Serrure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que l'arbre central (12) est monté coulissant dans un trou à section polygonale ménagé dans le rotor (8).

3. Serrure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la face avant de la clé (20) est en appui sur le rotor (8), lequel rotor est en appui sur le stator (5) qui, sous l'action d'un organe élastique (15), repousse une face (35b) d'une rainure (35) de la clé contre une face (32b) d'un doigt (32) fixé sur le flasque (9). 4. Serrure suivant les revendications 1 ou 3, caractérisée en ce qu'au moins un doigt de verrouillage (46) borgne (47) du stator (5), ledit trou renfermant un ressort (48) disposé entre ledit doigt (46) et le fond du trou borgne (47) afin de repousser le stator (5) contre le rotor (8).

5. Serrure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que, coaxialement au doigt de verrouillage du stator (5), est disposé dans le rotor (8) au moins un doigt d'entraînement (28) susceptible d'être engagé dans l'un des logements (21a) de la clé (20).

6. Serrure suivant les revendications 1 et 5, caractérisée en ce que la clé (20) présente une extrémité cylindrique dans laquelle sont ménagés des fraisures en creux ou logements (21a, 21b, 21c) correspondant aux poussoirs (23) et aux doigts d'entraînement (28, 29), lesdits logements (21b) présentant un fond susceptible de venir en contact avec les poussoirs (23) suivant la hauteur de ces derniers.

7. Serrure suivant les revendications 1 et 6, caractérisée en ce que les fraisures en creux ou logements (21a, 21b, 21c) correspondant aux poussoirs de section cylindrique (23) et aux doigts d'entraînement (28, 29) présentent un rayon identique auxdits poussoirs et doigts d'entraînement.

8. Serrure suivant les revendications 1 et 6, caractérisée en ce que les fraisures en creux ou logements (21b) correspondant aux poussoirs (23) de section cylindrique présentent un rayon plus grand que ceux-ci.

9. Serrure suivant l'une quelconque des revendications 1, 6, 7 ou 8, caractériséeen ce que le diamètre primitif D des logements circulaires (21a, 21b, 21c) est égal ou légèrement supérieur au diamètre de l'extrémité cylindrique de la clé (20) engagée dans le rotor (8).

10. Serrure suivant les revendications 1 et 9, caractérisée en ce que le diamètre intérieur du rotor (8) recevant l'extrémité cylindrique de la clé (20) est égal au diamètre de l'extrémité cylindrique de ladite clé.

11. Serrure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le corps (1) comporte un alésage dans lequel sont montés symétriquement de part et d'autre du panneton (4) deux ensembles de commande dont les arbres (13, 13a) sont en contact par l'une de leurs extrémités sous l'action des ressorts (15, 15a) en appui contre les stators (5, 5a), lesdites extrémités des arbres (13, 13a) comportant respectivement des bossages (18, 18a) susceptibles d'être engagés sélectivement dans un trou (17) du panneton (4) présentant des méplats (19, 19a) correspondant aux méplats des bossages (18, 18a) pour l'entraînement en rotation du panneton.

12. Serrure suivant l'une quelconque des revendications 1, 6 ou 7, caractérisée en ce que les contre-poussoirs (?5) comportent une partie cylindrique (25a) de section réduite et de longueurs égales ou variables.

13. Serrure suivant la revendication 11, caractérisée en ce que le panneton (4) présente dans sa partie centrale un alésage (37) dans lequel est susceptible d'être engagée une broche (36) pour écarter l'une de l'autre les extrémités des arbres (13, 13a) et de dégager les bossages (18, 18a) du trou (17) afin de faire effectuer une rotation du panneton (4) de 180°.

14. Serrure suivant les revendications 1 ou 13, caractérisée en ce qie le flasque (9, 9a) monté à l'entrée de la serrure comporte un doigt de verrouillage (32) susceptible d'être engagé dans un logement (21c) prolongé par une rainure axiale (34) de la clé prolongée par une rainure circulaire (35).

15. Serrure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le corps (1) comporte un alésage dans lequel sont montés d'un côté un ensemble de commande d'un panneton (4) et de l'autre côté un arbre (41) d'un bouton de commande (40), les extrémités des arbres (41 et 13) du bouton de commande (40) et de l'ensemble de commande sont en appui l'un contrel'autre sous l'action du ressort (15) de l'ensemble de commande, lesdites extrémités des arbres (13, 41) présentant respectivement des bossages (18, 18a) susceptibles d'être engagés dans un trou (17) du panneton présentant deux méplats (19, 19a) correspondant aux méplats des bossages (18, 18a).

16. Serrure suivant la revendication 14, caractérisée en ce que l'arbre (41) du bouton de commande (40) présente une rainure axiale (43) prolongée par une rainure circulaire (44) dans lesquelles est engagé un doigt de verrouillage (45) solidaire du corps (1).

17. Serrure suivant les revendications 1 ou 15, caractérisée en ce que les extrémités des arbres (13 et 41) d'un ensemble de commande et d'un bouton de commande (40) présensent des bossages (18, 18a) qui sont montés coulissants dans un alésage (50) muni de méplats (51, 51a) d'un pignon (49) engrenant avec une crémaillère (53) ménagée sur un pêne coulissant (54), lesdites extrémités des arbres (13, 41) présentant un méplat.

18. Serrure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que l'arbre (13) de l'ensemble de commande de la serrure présente à l'une de ses extrémités un pignon denté (60) qui engrène avec une crémaillère (61) ménagée sur une barre de verrouillage (62) montée coulissante sur la porte et le corps reçoit deux flasques (56, 57) disposés de part et d'autre de la porte (55).

19. Serrure à cylindre comprenant un corps présentant au moins un alésage dans lequel sont disposés coaxialement un rotor et un stator, ledit stator étant solidaire du corps et le rotor étant susceptible de recevoir une clé qui coopère avec des poussoirs montés coulissants axialement dans le rotor et en appui sur des contre-poussoirs montés coulissants dans le stator et soumis à l'action d'organes élastiques, ledit rotor étant solidaire en rotation d'un arbre central relié à un organe de commande d'un pêne suivant la revendication 1, caractérisée en ce que l'arbre central (64b, 65b) est prolongé par le rotor (64a, 65a) pour constituer une seule pièce (64, 65), ledit arbre central comportant à l'une de ses extrémités une fente (82, 82a) dans laquelle est montée coulissante une clavette (83, 83a) qui est solidaire en rotation du panneton (4) dans lequel elle coulisse axialement contre l'action d'un organe élastique (72, 72a) en appui contre l'une des extrémités d'une tige (71, 71a) montée coulissante dans un alésage (8₁, 81a) du rotor (64a, 65a) et de l'arbre central (64b, 65b), ladite tige (71, 71a) étant munie à son autre extrémité d'un obturateur (73, 73a) monté coulissant dans le logement central du rotor (64a, 65a) et venant en butée contre un doigt de verrouillage (32, 32a) fixé sur le flasque (9, 9a) à l'entrée de la serrure.

20. Serrure suivant la revendication 19, caractérisée en ce que la tige coulissante (71, 71a) solidaire de l'obturateur (73, 73a) est prolongée à l'une de ses extrémités par un doigt (84, 84a) susceptible de venir en butée contre la clavette (83, 83a) engagée dans le panneton (4).

21. Serrure suivant la revendication 19, caractérisée en ce que le rotor présente un trou borgne (80, 80a) dans lequel est monté un doigt d'entraînement susceptible d'être engagé dans le logement (21a) de la clé, un trou borgne (69, 69a) situé en regard du doigt de verrouillage (32, 32a) étant muni d'une bille (70, 70a) disposée dans le fond dudit trou.

22. Serrure suivant la revendication 19, caractérisée en ce que le panneton (4) présente dans sa partie centrale un trou (76) dont l'axe est perpendiculaire à l'axe (XX₁) du panneton et dans lequel est susceptible d'être engagée une broche pour écarter l'une de l'autre les clavettes (83, 83a) et dégager celles-ci du trou (17) afin de faire effectuer au pêne une rotation de 180°.

23. Serrure suivant la revendication 19, caractérisée en ce que l'extrémité de l'arbre central (64b,65b) s'engage dans un alésage cylindrique à fond plat (17, 17a) aménagé sur chaque face latérale du panneton (4).