EP0137568A2

EP0137568A2 - Portillon perfectionné

Info

Publication number: EP0137568A2
Application number: EP84201433A
Authority: EP
Inventors: Amaury H.A.J.M.G T'kint De Roodewbeke
Original assignee: TECHNICAL SERVICES SA
Current assignee: TECHNICAL SERVICES SA
Priority date: 1983-10-13
Filing date: 1984-10-08
Publication date: 1985-04-17
Also published as: EP0137568A3

Abstract

Portillon consistant substantiellement en une console (2) renfermant un arbre (5) portant un ouvrant (4), ledit arbre (5) étant commandé soit par un rappel à ressort, soit par un moteur électrique (6) caractérisé en ce que l'ouvrant (4) est relié, par l'intermédiaire d'un système de friction, au susdit moteur, l'axe (5) soutenant ledit ouvrant (4) se trouvant à une distance du plan limite vertical de passage au moins égale à l'épaisseur de l'ouvrant (4), des fenêtres (18-19) étant prévues dans la console (2) de manière à permettre une rotation de deux fois 90° dudit ouvrant (4).

Description

La présente invention concerne un portillon perfectionné du type généralement utilisé dans les supermarchés ou autres établissements.
En principe, les portillons susvisés se composent d'au moins une console renfermant un moteur commandant un arbre vertical portant un ouvrant, normalement réalisé par un tube plié en forme de U. Dans le cas d'un moteur électrique, celui-ci est actionné par des signaux provenant d'un système de détection de passage conçu de manière telle que, lorsqu'une personne franchit ledit système de détection, celui-ci actionne le moteur électrique qui fait pivoter ledit ouvrant d'un quart de tour par rapport à ladite console, libérant ainsi le passage.
Les portillons connus et utilisés jusqu'a présent sont relativement criticables eu égard à la sécurité et au comfort de passage pour les utilisateurs.
Ainsi, selon une première conception, la barre formant ouvrant du portillon est généralement réalisée en une seule pièce dont les extrémités libres sont reliées à l'arbre vertical du portillon. Les susdites extrémités libres de la barre sont recourbées en équerre et sont, au moins partiellement, noyées dans ladite console à travers des fenêtres rectangulaires prévues latéralement dans la paroi de la console en regard du passage.
Lorsque le portillon se trouve en position fermée, les extrémités coudées de la barre sont complètement noyées dans la console, tandis qu'en position ouverte, ces mêmes parties font saillie au travers des fenêtres rectangulaires latérales dans la paroi de la console, la barre elle-même étant dirigée parallèlement au passage. Il est évident qu'en l'occurrence la largeur du passage se voit réduite de l'épaisseur de l'ouvrant et que, de ce fait, les utilisateurs risquent de s'accrocher auxdites extrémités coudées protubérantes de la barre et d'abîmer ainsi leurs colis et vêtements.
Selon la deuxième conception connue, le portillon rend le passage plus large et plus aisé étant donné que les extrémités libres de ladite barre sont reliées de manière pivotante et réglable à des leviers de supports fixés audit arbre de commande dont l'axe se trouve à une distance du plan limite vertical de passage au moins égale à l'épaisseur de l'ouvrant du portillon; des fenêtres sont prévues dans la console de manière à permettre une rotation d'au moins 90° dudit ouvrant, d'une position perpendiculaire audit plan limité à une position parallèle à ce dernier et vice-versa.
En principe, ces portillons connus sont conçus pour ne s'ouvrir automatiquement que dans un seul sens.
Quoique ces portillons doivent être pourvus d'un système permettant de les ouvrir manuellement en sens inverse, afin de permettre l'évacuation rapide du magasin en cas de danger, ils présentent l'inconvénient de ne pas pouvoir offrir un passage total et facile en sens inverse.
Afin de pallier, e.a., aux susdits inconvénients, la présente invention vise à procurer un portillon perfectionné rendant non seulement les passages conventionnels et en sens inverse maximaux mais pouvant être utilisé universellement, selon les nécessités, dans l'un et dans l'autre sens de rotation.
Un tel portillon consiste substantiellement en la combinaison d'au moins une console renfermant un arbre vertical portant un ouvrant, normalement réalisé par un élément en forme de U, ledit arbre étant commandé soit par un rappel à ressort, soit par un moteur électrique lui-même commandé par des signaux provenant d'un système de détection de passage, l'ouvrant est relié, par l'intermédiaire d'un système de friction, soit au susdit rappel à ressort, soit au moteur électrique, l'axe soutenant ledit ouvrant se trouvant à une distance du plan limite vertical de passage au moins égale à l'épaisseur de l'ouvrant, des fenêtres étant prévues dans la console de manière à permettre une rotation de deux fois 90° dudit ouvrant.
Le susdit plan de limite vertical de passage est défini par le plan vertical tangent à l'extrémité de la console la plus proche du passage, ce dernier étant lui-même défini par la distance qui sépare d'une part ledit plan limite vertical de ladite console et d'autre part le plan limite vertical d'une deuxième console, d'un pilier ou d'une mur.
Afin de mieux faire ressortir les caractéristiques de la présente invention, une forme d'exécution préférée est décrite ci-après, à titre d'exemple sans caractère limitatif, en se référant aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 représente une vue en perspective d'un portillon selon l'invention, en position fermée;
la figure 2 représente, en vue en perspective, le portillon de la figure 1 en position ouverte conventionnelle;
la figure 3 représente, en vue en perspective, le portillon de la figure 1 en position ouverte en sens inverse;
la figure 4 représente une vue selon la flèche F4 de la figure 1;
la figure 5 représente, à échelle agrandie, une coupe selon la ligne V-V de la figure 1;
la figure 6 représente une coupe selon la ligne VI-VI de la figure 5.

Dans la figure 1, le portillon 1 est représenté en position fermée, le passage A ainsi obstrué étant délimité par le plan limite vertical de la console 2 et le plan limite vertical d'un pilier, d'un mur ou d'une deuxième console 3.
Le portillon consiste substantiellement en un ouvrant, de préférence réalisé par un élément 4 en forme de U, fixé à un arbre vertical 5 monté de manière rotative à l'intérieur de la console 3. A cette fin, l'arbre 5 est engagé, à chaque extrémité, dans des paliers à glissement 6-7 dont le premier est fixé sur la console 3, tandis que le deuxième est constitué par une partie filetée 8 pourvue d'une base à plus grand diamètre 9, pouvant être fixée sur l'axe du moteur M, soit, dans le cas d'une exécution d'ouverture manuelle, d'un rappel à ressort - non représenté dans les dessins -, soit, dans le cas d'un portillon entièrement automatique, d'un moteur électrique, lui-même actionné par un système de détection de passage, non représenté mais bien connu.
L'extrémité 10 de l'ouvrant 4 est fixée, par exemple par soudage, sur l'axe 5 tandis que l'extrémité 11 dudit ouvrant est fixée, de préférence également par soudage, sur une rondelle 12 posée entre deux garnitures de freins, en forme de rondelle 13-14. La pression, obtenue par un écrou 15, par l'intermédiaire de rondelles 16-17, entre les rondelles 12 et 13-14, constitue la fixation de l'extrémité 11 de l'ouvrant 4 à l'arbre 5.
La console 3 est pourvue de deux fenêtres rectangulaires 18-19 permettant la rotation de l'ouvrant 4 de 180° de manière à ce que le passage A soit complètement dégagé, tant dans la position d'ouverture conventionnelle que dans la position d'ouverture inverse.
De plus, le portillon selon l'invention sera de préférence équipé d'amortisseurs 20-21 servant à coopérer avec un arrêt de course 22 fixé sur la base 8 du palier 7.
Dans la figure 4, le portillon est représenté en vue d'un emploi selon la flèche F, la position d'ouverture conventionnelle étant représentée par une ligne pointillée tandis que l'ouverture inverse est représentée par un trait mixte.
Lorsqu'une personne franchit le dispositif de détection connu, non représenté, celui-ci actionne le moteur M qui fait pivoter d'un quart de tour le palier 7 et, ainsi, l'ouvrant 4 afin d'aboutir à la position d'ouverture telle que représentée à la figure 2. En ce moment, la fin de course de l'ouvrant sera contrôlée par l'amortisseur 20.
Après avoir respecté un délai nécessaire pour laisser passer la personne en question, le portillon 1 se referme automatiquement et revient dans la position représentée à la figure 1.
Lorsque le portillon se trouve en position fermée, l'ouvrant 4 peut, si nécessaire, par exemple en cas d'incendie, être refoulé manuellement vers l'arrière, moyennant l'application d'une certaine force minimale de sorte que le portillon 1 se trouve dans la position telle que représentée à la figure 3, la susdite force minimale étant la force nécessaire pour surmonter la friction entre la rondelle 12 et les garnitures de frein 13-14.
Il ressort clairement des figures que le passage A, aussi bien dans la position d'ouverture conventionnelle que dans la position d'ouverture inverse ou ouverture d'évacuation, peut être utilisé sur toute sa largeur, sans qu'il se présente dans ce passage des obstacles quelconques.
Ceci représente, par rapport aux portillons connus, un très grand avantage, étant donné que ces portillons connus présentent le danger que l'utilisateur se heure à l'ouvrant ou une partie constitutive de l'ouvrant faisant saillie à la face de la console en regard du passage.
En outre, de par la construction monolithique de l'ouvrant relié directement à l'arbre de commande, le dispositif de déverrouillage, légalement obligatoire, est prévu dans l'axe de l'arbre de commande 5, ce qui a pour conséquence qu'en cas de nécessité le portillon peut être refoulé complètement vers l'arrière.
Le portillon selon la présente invention présente en outre l'avantage que, de par sa conception originale, l'ouvrant 4 ne peut être forcé ou tordu et que, par conséquent, le moteur électrique ne court aucun risque de surcharge, ce qui n'est pas le cas dans les portillons connus.
L'invention permet également, selon les besoins, d'employer le portillon 1 d'une manière universelle, c'est-à-dire comme représenté dans les figures avec l'ouverture conventionnelle selon la flèche F ou selon la flêche F1.
En effet, il suffit, pour cela, de faire pivoter le portillon de 90° selon la flèche F2 afin de changer la position relative de l'ouvrant 4 et l'arrêt de course 22, de manière telle que l'arrêt de course 22 butte contre l'amortisseur 20 quand l'ouvrant 4 se trouve en position fermée. Il va de soi que, dans une telle situation, le branchement du moteur 6 doit être inversé.
Il est bien évident que de nombreuses modifications peuvent être apportées au portillon décrit ci-dessus en tant qu'exemple illustratif mais non limitatif et que les formes et dimensions des pièces individuelles peuvent être choisies au prorata des exigences locales. Ainsi, les consoles ne doivent pas nécessairement présenter une forme de section transversale carrée, mais elles peuvent tout aussi bien être réalisées en forme cylindrique par exemple.

Claims

1.- Portillon du type généralement utilisé dans les supermarchés et établissements similaires, consistant substantiellement en la combinaison d'au moins une console (2) renfermant un arbre vertical (5) portant un ouvrant (4), normalement réalisé par un élément en forme de U, ledit arbre (5) étant commandé soit par un rappel à ressort, soit par un moteur électrique (M) lui-même commandé par des signaux provenant d'un système de détection de passage, caractérisé en ce que l'ouvrant (4) est relié, par l'intermédiaire d'un système de friction, soit au susdit rappel à ressort, soit au moteur électrique (M), l'axe (5) soutenant ledit ouvrant (4) se trouvant à une distance du plan limite vertical de passage au moins égale à l'épaisseur de l'ouvrant (4), des fenêtres (18-19) étant prévues dans la console (2) de manière à permettre une rotation de deux fois 90° dudit ouvrant (4).

2.- Portillon selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'arbre vertical (5) est monté, de manière rotative, dans des paliers à glissement (6-7) dont l'un, (6), est fixé sur la console, tandis que l'autre, (7), est fixé sur l'axe dudit rappel à ressort ou dudit moteur (M), l'une, (10), des extrémités (10-11) de l'ouvrant (4) étant reliée audit arbre (5) tandis que l'autre extrémité, (11), de l'ouvrant (4) est reliée audit palier (7) par l'intermédiaire dudit système de friction.

3.- Portillon selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit système de friction est constitué par une rondelle (12) fixée sur l'extrémité (11) de l'ouvrant (4); de part et d'autre de ladite rondelle (12), une garniture de frein en forme de rondelle, respectivement (13-14), ces rondelles (13-12-14) étant reliées audit palier (7) sour l'effet d'un effort de friction réglable.

4.- Portillon selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'effort de friction est obtenu par la coopération d'un écrou (15) avec une partie filetée (8) du palier (7) sur laquelle les susdites rondelles (13-12-14) sont engagées.

5.- Portillon selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdites rondelles (13-12-14) sont posées entre la base (9) à plus grand diamètre du palier (7) et des rondelles (16-17) sur lesquelles agit ledit écrou (15).

6.- Portillon selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, de part et d'autre de l'arbre (5), respectivement du système de friction (13-12-14), sont prévus des amortisseurs (20-21) de fin de course de l'ouvrant (4).

7.- Portillon selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite base (9) du palier est pourvue d'un arrêt de course (22) pouvant coopérer avec lesdits amortisseurs (20-21).