EP0018047A1

EP0018047A1 - Procédé de blanchiment et de teinture de bobines de fil et installation pour sa mise en oeuvre

Info

Publication number: EP0018047A1
Application number: EP80200341A
Authority: EP
Inventors: Lieven Jan Maurice Eduard Santens; Robert Medard Vander Beke
Original assignee: Centre Scientifique et Technique de lIndustrie Textile Belge CENTEXBEL; Santens Sprl
Current assignee: Centre Scientifique et Technique de lIndustrie Textile Belge CENTEXBEL; Santens Sprl
Priority date: 1979-04-19
Filing date: 1980-04-15
Publication date: 1980-10-29
Also published as: ES490714A0; US4300251A; EP0018047B1; JPS5620664A; DE3065934D1; BE875692A; ES8104461A1

Abstract

L'installation comprend un autoclave (1) déterminant avec des bobines un espace intérieur et un espace extérieur, des conduits (7-8-9-10) reliant ces espaces, une pompe de circulation (5) intercalée dans un de ces conduits, un réservoir de préparation (3), des conduits de raccord (19-31) de ce réservoir (3) aux conduits susdits (7-8-9-10), une source de vapeur (43) raccordée avec cet espace intérieur et avec la partie supérieure de cet espace extérieur, une source d'air comprimé (41) reliée à la partie supérieure de cet espace extérieur, et un conduit (10-14-49) reliant la partie inférieure de cet espace extérieur à la partie supérieure du reservoir de préparation (3).

Description

La présente inention est relative à une installation de blanchiment et de teinture de bobines de fil comprenant :

- un autoclave équipé d'un porte-matière qui détermine avec des bobines un premier espace à l'intérieur des bobines et un second espace à l'extérieur des bobines,
- des conduits reliant ce premier espace à ce second espace,
- une pompe de circulation intercalée dans un de ces conduits,
- un réservoir de préparation pour le liquide de traitement,
- des conduits de raccord de ce réservoir aux conduits susdit,
- une source de vapeur,
- un raccord de cette source de vapeur avec ce premier espace,
- un raccord de cette source de vapeur avec ce second espace,

L'invention a pour but de créer une installation de ce genre permettant la mise en oeuvre de procédés de blanchiment et de teinture qui sont moins coûteux et/ou qui ont une durée plus courte et/ou qui donnent un fil traité de meilleure qualité.
L'installation suivant l'invention permet notamment de réintroduire le bain de l'autoclave dans le réservoir de préparation où il peut être reconditionné.
L'installation permet de réaliser cette réintroduction au moyen de vapeur d'eau sans que le bain ne soit chauffé.
A cet effet, le raccord de la source de vapeur avec le second espace débouche dans la partie supérieure de ce second espace et l'installation comprend un conduit reliant la partie inférieure du second espace à la partie supérieure du réservoir de préparation.
L'invention concerne également un procédé de traitement de fils sur bobine pouvant être mis en oeuvre par l'installation déterminée ci-dessus et suivant lequel on imprègne les bobines de fil à froid d'un liquide de traitement dans un autoclave, on évacue le liquide de l'autoclave et on traite les bobines à la vapeur dans l'autoclave.
Suivant l'invention, on réalise l'imprégnation en laissant un coussin d'air au-dessus du liquide dans l'autoclave et on évacue le liquide de l'autoclave en introduisant de la vapeur au-dessus du coussin d'air, l'évacuation étant interrompue lonque la vapeur atteint la sortie d'évacuation du liquide.
Dans une forme de réalisation avantageuse de l'invention, on règle le traitement à la vapeur pour une durée prédéterminée comptée à partir du moment où une température déterminée est atteinte à l'intérieur d'une bobine.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description d'une installation de blanchiment et de teinture de bobines de fil et d'un procédé mis en oeuvre par cette installation suivant l'invention, donnée ci-après à titre d'exemple non limitatif et avec référence aux dessins ci-annexés.

La figure 1 est une représentation schématique d'une installation connue de blanchiment et de teinture de bobine de fil.
La figure 2 est une représentation un peu moins schématique de l'autoclave de l'installation suivant la figure 1.
La figure 3 est une représentation schématique d'une installation suivant l'invention de blanchiment et de teinture de bobines de fil.

Dans les différentes figures les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques.
L'installation connue représentée à la figure 1 comprend un autoclave 1, une cuve d'expansion 2 servant également à ajouter du liquide, un réservoir 3 servant à la préparation de la solution de blanchiment, des pompes 5 et 6, un échangeur de chaleur 11 et différents conduits et vannes décrits ci-après.
L'autoclave 1, représenté de façon moins schématique à la figure 2, est équipé d'un porte-maière pour des bobines 69. Ces bobines déterminent à l'intérieur de l'autoclave un premier espace 67 du côté intérieur des bobines 69 et un second espace 68 du côté extérieur des bobines.
Le premier espace intérieur 67 est essentiellement constitué par les canaux centraux des bobines empilées. Le second espace extérieur 68 est constitué par tout ce qui entoure les bobines 69. Comme il peut être vu à la figure 2, il n'y a nulle part une communication directe entre l'espace intérieur 67 et l'espace extérieur 68. Du liquide peut passer de l'espace intérieur 67 vers l'espace extérieur 68 ou vice versa uniquement à travers les bobines 69.
Un circuit fermé est formé par l'espace intérieur 67, les conduits 7 et 8, la pompe 5, les conduits 9 et 10, l'espace extérieur 68 et les bobines 69.
La pompe 5 entratne le liquide dans le sens de la flèche 70, donc dans un sens tel qu'à travers les bobines 69 le liquide circule à partir de l'espace intérieur 67 vers l'espace extérieur 68.
L'échangeur de chaleur 11 est intercalé dans le conduit 9.
L'autoclave 1 est raccordé au conduit général d'évacuation 13 par le conduit 10 susdit et par le conduit de vidange 14 qui comprend la vanne 15.
La partie aspirante de la pompe 5 est reliée non seulement au conduit 9, mais également au conduit 29 qui comprend la vanne 30 et qui est alimenté par la pompe 6 à partir de lacuve d'expansion 2 à travers les conduits 16 et 71.
Un conduit 23 communique avec la partie supérieure de l'espace extérieur 68 de l'autoclave 1 et traverse le fond de cet autoclave 1 sans communiquer avec l'espace intérieur 67. Ce conduit 23 est relié par le conduit 24 au conduit 25 qui comprend la vanne 26 et débouche dans la cuve d'expansion 2.
Le liquide de la partie supérieure de l'espace extérieur 68 peut donc déborder à travers les conduits 23, 24 et 25, si la vanne 26 est ouverte, dans la cuve d'expansion 2, à partir de laquelle le liquide est aspiré par la pompe 6 et refoulé à travers le conduit 29, si la vanne 30 est ouverte, dans le circuit formé par la pompe 5, les conduits 8 et 7, l'autoclave 1 et les conduits 10 et 9.
Le conduit 16 susdit est également raccordé au conduit général d'évacuation 13 par le conduit 17 qui comprend la vanne 18.
Le conduit 25 est également raccordé par le conduit 27, comprenant la soupape de sécurité 28, au conduit général d'évacuation 13. L'autoclave 1 peut donc également déborder vers le conduit général d'évacuation 13 à travers les conduits 23, 24 et 27.
La partie supérieure de l'espace extérieur 68 est encore reliée au conduit général d'évacuation 13 par le raccord 63 et par le conduit 35 qui comprend la vanne 36.
Le réservoir de préparation 3 est alimenté en eau par le conduit 37 comprenant la vanne 38. Ce réservoir 3 est relié au conduit général d'évacuation 13 par le conduit 19 comprenant la vanne 20. Le conduit 31 relie le conduit 19 d'une part aux conduits 9 et 29 d'autre part. Il comprend une vanne 32 et du coté des conduits 9 et 29 par rapport à cette vanne un conduit d'alimentation 33 comprenant une vanne 34.
L'installation suivant la figure 1 et l'autoclave suivant la figure 2 qui ont été décrits a-dessus sont connus. Il est également connu de relier le conduit 7 à une source de vapeur pour introduire de la vapeur dans l'espace intérieur 67 et de relier le conduit 10 à une source de vapeur pour introduire de la vapeur dans l'espace extérieur 68.
L'installation suivant l'invention représentée schématiquement à la figure 3 présente une série d'éléments complémentaires qui sont décrits a-après.
Une pompe à vide est reliée par un conduit 39, comprenant une vanne 40, au raccord 63 prévu à la partie supérieure de l'autoclave 1. Le même raccord 63 est relié par un conduit 41 comprenant une vanne 42 à une source d'air comprimé.
L'autoclave est également pourvu d'un régulateur de niveau 48.
Une source d'amenée de vapeur alimente le conduit 43 qui est relié par le conduit 44, comprenant la vanne 45, au conduit 23 débouchant dans la partie supérieure de l'espace extérieur 68 de l'autoclave 1.
Il est à remarquer que, contrarement à ce qui est réalisé dans l'installation connue décrite ci-dessus, la vapeur est introduite dans la partie supérieure de l'espace extérieur 68 de l'installation suivant la figure 3.
Le conduit 46, comprenant la vanne 47, raccorde le conduit 43 alimenté par la source de vapeur au conduit 7 débouchant dans l'espace intérieur 67 de l'autoclave 1.
Le conduit 14 est relié entre la vanne 15 et le conduit 10 à un conduit 49 qui débouche dans la partie supérieure du réservoir 3 servant à la préparation de la solution de blanchiment.
Le conduit 49 débouche dans le réservoir 3 à un point situé au-dessus du niveau maximal du liquide dans ce réservoir. Le conduit 49 comprend un dispositif de mesure de température 50. Ce dispositif de mesure de température 50 commande une vanne 51 intercalée dans le conduit 49 et ferme cette vanne lorsque la température mesurée dépasse une valeur prédéterminée. Le dispositif de mesure de température 50 est situé entre la vanne 51 et le réservoir de préparation 3. La vanne 51 n'est donc fermée qu'au moment où la température prédéterminée est déjà atteinte en aval de cette vanne en direction du réservoir 3.
Un autre dispositif de mesure de la température 66 mesure la température à l'intérieur d'une bobine 69 et commande la mise en marche d'une minuterie lorsqu'une température prédéterminée est atteinte, cette minuterie fermant la vanne 45 et/ou la vanne 47 après une durée prédéterminée.
Une vanne 12 est intercalée dans le conduit 8 reliant le conduit 7 à la pompe 5. La vanne 12 est normalement ouverte; toutes les autres vannes sont normalement fermées.
Le conduit 64, comprenant la vanne 65, relie le conduit 8 entre le conduit 7 et la vanne 12 au conduit général d'évacuation 13.
Des conduits 52 et 54 d'alimentation en produits devant entrer dans la composition de la solution de blanchiment ou de la solution de teinture débouchent sur le réservoir 3 et comprennent des pompes doseuses 53 et 55. Le conduit 52 sert, par exemple, à ajouter un agent de blanchiment, par exemple du peroxyde d'hydrogène au bain qui est préparé et reconstitué dans le réservoir 3; le débit de cet agent peut être réglé par la pompe doseuse 53 en fonction d'un appareil automatique de titrage 72. Le conduit 54 sert, par exemple, à ajouter un alcali pour donner ou redonner le pH approprié au bain. Ce débit d'alcali est réglé par la pompe doseuse 55 en fonction du pH mesuré par le pH-mètre 73.
Le réservoir 3 est en outre pourvu d'un agitateur 56 et d'un contrôleur de niveau 57.
L'installation suivant la figure 3 permet la mise en oeuvre de cetains nouveaux procédés qui nécessitent une durée plus restreinte pour le blanchiment ou pour la teinture et/ou sont moins coûteux et/ou donnent un produit de meilleur qualité.
Un procédé pouvant être mis en oeuvre avec l'installation suivant la figure 3 est un procédé de blanchiment faisant également appel à un traitement à la vapeur. Ce procédé comprend essentiellement une phase d'imprégnation, une phase de récupération combinée avec la désaération de l'autoclave et unepiase de traitement à la vapeur, éventuellement suivie d'un savonnage et d'autres traitements de finissage.
Ces différents traitements sont décrits ci-après. a. L'impréqnation à la solution de blanchiment.

On prépare dans le réservoir 3 une solution de blanchiment à la température ambiante, qui est en principe de 18 à 25° C.
Cette solution comprend de préférence un agent mouillant à effet dispersant limité et à effet anti-mousse. La température de l'ordre de 18 à 25°C de la solution de blanchiment, qui est également maintenue quand cette solution est dans l'autoclave 1, est préférée en raison du fait que des températures plus élevées peuvent provoquer une décomposition thermique de la solution. L'agent mouillant a de préférence un effet dispersant limité en raison du fait que la dispersion augmente le risque de migration; l'agent a de préférence un effet anti-mousse pour éviter que la formation de mousse pendant le traitement à la vapeur empêche un réchauffement rapide des bobines.
On utilise par exemple une quantité de 0,3 cc d'agent mouillant par litre de solution et cet agent est par exemple sur base de sulfate éthéré de l'acide phosphorique à effet anti-mousse.
Cette solution de blanchiment est introduite dans l'autoclave 1 à partir du réservoir 3 par l'ouverture de la vanne 32 et la mise en marche de la pompe 5.
Quand une quantité suffisante de solution est ainsi introduite dans l'autoclave 1, on ferme la vanne 32.
On peut travailler avec des niveaux diferents à l'intérieur de l'autoclave, mais il est nécessaire de maintenir au-dessus du liquide un coussin d'air.
Suivant une première variante le niveau du liquide dans l'autoclave 1 est tel que les bobines sont complètement immergées.
Pour réaliser cette variante, la vanne 26 est ouverte, la pompe 6 fonctionne, la vanne 30 est ouverte et la pompe 5 réalise une circulation à travers les conduits 10, 9, 8 et 7, dans le sens delà flèche 70. La pression statique à l'intérieur de l'autoclave est réalisée par la pompe 6.

La pompe 5 entratnant une circulation dans le sens de la flèche 70, la solution de blanchiment passe par les bobines 69 à partir de l'espace intérieur 67 vers l'espace extérieur 68.
Suivant une seconde variante les bobines 69 sont partiellement immergées dans la solution de blanchiment ou ne sont pas immergées du tout.
Suivant cette seconde variante, le niveau de la solution de blanchiment dans l'autoclave est déterminé par le régulateur de niveau 48. Pour réaliser cette variante on ouvre la vanne 42 pour porter la pression à l'intérieur de l'autoclave 1 à environ 2 bars. La pompe 5 est mise en marche pour réaliser une circulation à travers les conduits lO, 9, 8 et 7 dans le sens de la flèche 70 pour que la solution passe à travers les bobines 69 à partir de l'espace intérieur 67 en direction de l'espace extérieur 68. La durée de l'imprégnation dépend dans les deux cas des caractéristiques de la pompe, mais est généralement de l'ordre de 5 à 10 minutes.
Suivant les deux variantes, la solution de blanchiment peut être sur base de peroxyde d'hydrogène ou de chlorite de sodium.
Suivant les deux cas en utilisant l'agent de mouillage mentionné ci-dessus dans la concentration susdite, on atteint une absorption de liquide par le fil de coton de l'ordre de 140 à 160 %.
Il est à remarquer que la quantitié de solution absorbée par le coton n'est pas déterminée par un exprimage par air comprimé ou par une succion sous vide, donc par des opérations suivant l'imprégnation proprement dite, mais bien par une concentration appropriée d'un agent mouillant approprié dans le bain d'imprégnation. Cette façon de régler le pourcentage d'absorption de liquide dans le coton présente, par rapport à l'exprimage par de l'air comprimé, l'avantage que la désaération avant le traitement à la vapeur est rendue plus facile.

b. Récupération de la solution de blanchiment combinée avec la désaération de l'autoclave.

Après l'imprégnation décrite ci-dessus, on arrête la pompe 5 et éventuellement la pompe 6, si elle est encore en mâche, et on ferme la vanne 26, si elle est ouverte. On ouvre la vanne 45 et on admet ainsi de la vapeur dans la partie supérieure de l'espace extérieur 68. Il est à remarquer que quelle que soit la variante d'imprégnation pratiquée, il y a toujours un coussin d'air au-dessus du liquide qui se trouve dans l'autoclave. La vapeur qui est introduite par l'ouverture de la vanne 45 à travers le conduit 23 dans la partie supérieure de l'autoclave 1, arrive au-dessus du coussin d'air qui forme un écran thermiquement isolant entre la vapeur d'une part et le bain d'autre part.
On ouvre la vanne 51. Le bain est refoulé à travers les conduits 10, 14 et 49 vers le réservoir 3. Pendant cette opération de refoulement, le coussin d'air joue le rôle d'isolant thermique et le bain n'est pas sensiblement réchauffé par la vapeur qui le refoule. Le dispositif de mesure de température 50, prévu à l'entrée du conduit 49 mais au-delà de lavanne 51, dans la direction du réservoir 3, commande cette vanne 51. Le dispositif 50 est réglé de façon telle qu'il ferme la vanne lorsque la température à laquelle il est soumis dépasse une valeur déterminée. Cette valeur correspond à la température de la vapeur. L'évacuation de l'autoclave est donc interrompue au moment où la vapeur a atteint le dispositif de mesure de température 50 et a donc dépassé la vanne 51.
Le dispositif de mesure de température doit être sensible aussi bien à des liquides qu'à des gaz. La solution de blanchiment arrivée dans le réservoir 3 est, pour autant que nécessaire, reconstituée par l'addition d'agents qui sont admis par les conduits 52 et 54 par les pompes doseuses 53 et 55.
En effet, la composition de la solution de blanchiment s'est modifiée lors du traitement dans l'autoclave. D'une part, des agents initialement présents dans la solution ont réagi avec les éléments des bobines. D'autre part, des éléments du fil et des produits de réaction sont entrés dans la solution. La solution doit donc être en partie recomposée. Il a été constaté qu' en pratique il est possible d'utiliser une dizaine de fois la même solution de blanchiment si on ajoute après chaque traitement, lorsque la solution a été refoulée vers le réservoir 3, de l'agent de blanchiment et de l'alcali. La composition du bain et sa reconstitution varient suivant le fil à traiter. Si l'agent de blanchiment est du peroxyde d'hydrogène, la concentration de ce dernier et le pH sont à maintenir constants. Le pH peut être déterminé par un pH-mètre et la concentration du peroxyde d'hydrogène peut être déterminée par un titrage au permanganate de potassium.
Pour du coton brésilien 20/2 la composition du bain est par exemple comme suit.
Après chaque traitement, lorsque le liquide ayant servi au traitement a été réintroduit dans le réservoir de préparation 3, on reconstitue le pH en ajoutant de la soude caustique et on reconstitue la concentration en peroxyde d'hydrogène en ajoutant la quantité requise de peroxyde déterminée par titrage au permanganate de potassium.

c. Traitement à la vapeur.

Après la fermeture de la vanne 51, c'est-à-dire lorsque le liquide a été complètement transvasé de l'autoclave 1 vers le réservoir 3, on ouvre également la vanne 47, la vanne 45 demeurant ouverte. De la vapeur est ainsi introduite en haut de l'espace extérieur 68 par le conduit 23 et en bas de l'espace intérieur 67 par le conduit 7. Il est à remarquer que contrairement à ce qui se passe suivant les procédés connus, la vapeur est introduite simultanément et non alternativement dans l'espace intérieur 67 et dans l'espace extérieur 68. - La vapeur réchauffe ainsi les bobines 69 des deux cOtés, donc à partir de l'intérieur et à partir de l'extérieur. La vapeur sert pratiquement uniquement au réchauffement des bobines et le fait que ce réchauffement est réalisé aussi bien à partir de l'intérieur qu'à partir de l'extérieur a comme conséquence qu'il est rapide et aussi uniformément réparti que possible dans la bobine. Un gradient de température à travers la bobine est ainsi évité. Un gradient de température favoriserait la migration.
Il se produit une certaine condensation à l'intérieur des bobines, ce qui augmente la quantité de liquide absorbé d'environ 150 % à environ 170 %.
La durée du réchauffement doit être aussi courte que possible afin d'éviter la migration. Cette durée est par exemple d'environ cinq minutes. La température de la vapeur est par exemple de l'ordre de 120 à 130° C. On peut par exemple utiliser une vapeur à une pression de 1,4 bar ce qui correspond à une température de 122° C. Le traitement à la vapeur continue après le réchauffement.
La durée de ce traitement dépend de la nature du coton et de la composition du bain de blanchiment préalablement utilisé, mais est par exemple de l'ordre de 15 minutes. La durée optimale est à déterminer préalablement pour chaque coton à traiter et pour chaque composition particulière de la solution de blanchiment.
Pour que des résultats identiques soient obtenus par chaque traitement, il faut que la durée du traitement à la vapeur soit constante, cette durée étant à compter à partir du moment où les bobines ont atteint leur température maximale.
Pour réaliser cette durée constante, on intmduit le dispositif de mesure de température 66 à l'intérieur d'une bobine 69 et on fait commander par ce dispositif 66, en fonction de la température mesurée, les vannes 45, 47 et 15.
La comande doit être telle que le dispositif de mesure de température 66, lorsque la température maximale prédéterminée est atteinte dans la bobine, met en marche une minuterie qui, après une durée déterminée, par exemple de 12 minutes, ferme les vannes 45 et 47 et ouvre la vanne 15.
Les bobines 69 sont ainsi traitées à la vapeur pendant une durée fixe, par exemple de l'ordre de 12 minutes, à partir du moment où ces bobines sont réchauffées d'une façon suffisante pour que la température de traitement ait atteint la zone médiane de la bobine.
La fermeture des vannes 45 et 47 et l'ouverture de la vanne 15 résultent dans une décompression de l'autoclave.
Quand il n'y a plus de surpression à l'intérieur de l'autoclave 1, on ferme la vanne 15 et on procède aux phases suivantes de traitement.

Comme il a été représenté en pointillés aux figures 1 et 3, le couvercle de l'autoclave 1 peut être relié directement au conduit 25. Dans ce cas les conduits 23 et 24 peuvent être omis dans la forme de réalisation suivant la figure 1 et le conduit 23 peut être omis dans la forme de réalisation suivant la figure 3.
Dans ce cas, le débordement de l'autoclave 1 se fait par le conduit 24', soit vers la cuve d'expansion 2 si la vanne 26 est ouverte, soit vers le conduit général d'évacuation 13 si la vanne 26 est fermée. Pour le débordement de l'autoclave 1 le conduit 24' joue donc le rôle des conduits 23 et 24 des formes de réalisation suivant les figures l et 3.
Le conduit 24' permet également, dans la forme de réalisation selon la figure 3, l'introduction de vapeur dans la partie supérieure de l'espace extérieur 68 si la vanne 45 est ouverte. En effet, la vapeur peut alors passer à travers les conduits 43, 44, 24, 25 et 24' dans la partie supérieure de cet espace extérieur 68. Tout ceci ne modifie pas les fonctions décrites ci-dessus de l'installation connue de la figue 1 et de l'installation suivant l'invention de la figure 3.
Il doit être entendu que l'invention n'est nullement limitée aux formes d'exécution décrites ci-avant et que bien des modifications peuvent y être apportées, notamment quant à la forme, au nombre, à la composition et à la disposition des éléments intervenant dans sa réalisation.

Claims

1. Installation de blanchiment et de teinture de bobines de fil comprenant :

- un autoclave (1) équipé d'un porte-matière qui détermine avec des bobines (69) un premier espace (67) à l'intérieur des bobines et un second espace (68) à l'extérieur des bobines,

- des conduits (7-8-9-10) reliant ce premier espace (67) à ce second espace (68),

- une pompe de circulation (5) intercalée dans un de ces conduits,

- un réservoir de préparation (3) pour le liquide de traitement,

- des conduits de raccord (19-31) de ce réservoir (3) aux conduits susdits (7-8-9-10),

- une source de vapeur (43),

- un raccord (46-7) de cette source de vapeur avec ce premier espace (67),

- un raccord (44-23) de cette source de vapeur avec ce second espace (68), et

- une source d'air comprimé (41) reliée à la partie supérieure,
caractérisé en ce que le raccord (44-23) de la source de vapeur avec le second espace (68) débouche dans la partie supérieure de ce second espace (68) et en ce qu' elle comprend un conduit (10-14-49) reliant la partie inférieure du second espace (68) à la partie supérieure du réservoir (3) de préparation.

2. Installation suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que le conduit (10-14-49) reliant la partie inférieure du second espace à la partie supérieure du réservoir (3) de préparation comprend un dispositif de mesure de température (50) commandant au-dessus d'une temérature prédéterminée la fermeture d'une vanne (51) intercalée dans ce conduit.

3. Installation suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif de mesure de température (50) se trouve entre la vanne (51) susdite et le réservoir (3) de préparation.

4. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'elle comprend un dispositif de mesure de température (66) du fil à l'intérieur d'une bobine.

5. Installation suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif de mesure de température (66) susdit du fil à l'intérieur d'une bobine commande une minuterie qui à son tour commande au moins une vanne (45-47) dans au moins un raccord (44-46) de la source de vapeur auxdits espaces (67-68).

6. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que le réservoir (3) de préparation est pourvu d'un appareil automatique (72) de tirage commandant une pompe doseuse (53) intercalée dans une conduite (52) d'amenée d'agent de blanchiment ves le réservoir (3) de préparation.

7. Installation suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que le réservoir (3) de préparation est pourvu d'un pH-mètre (73) commandant une pompe doseuse (55) intercalée dans un conduit (54) d'amenée d'alcali vers le réservoir (3) de préparation.

8. Procédé de traitement de fils sur bobine, suivant lequel on imprègne les bobines de fil à froid d'un liquide de traitement dans un autoclave, on évacue le liquide de l'autoclave et on traite les bobines à la vapeur dans l'autodave, caractérisé en ce qu'on réalise l'imprégnation en laissant un coussin d'air au-dessus du liquide dans 1' autoclave et on évacue le liquide de l'autoclave en introduisant de la vapeur au-dessus du coussin d'air, l'évacuation étant interrompue lorsque la vapeur atteint la sortie d'évacuation du liquide.

9. Procédé de blanchiment suivant la revendication précédente, caractérisé en ce qu'on règle le traitement à la vapeur pour une durée prédéterminée comptée à partir du moment où une température déterminée est atteinte à l'intérieur d'une bobine.