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CH94298A - Vaporisateur de comburant pour moteurs à explosions. - Google Patents

Vaporisateur de comburant pour moteurs à explosions.

Info

Publication number
CH94298A
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Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
diffuser
oxidizer
gasoline
chamber
engine
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
Schaefer Jean
Original Assignee
Schaefer Jean
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Schaefer Jean filed Critical Schaefer Jean
Publication of CH94298A publication Critical patent/CH94298A/fr

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  • Output Control And Ontrol Of Special Type Engine (AREA)

Description


  Vaporisateur de comburant pour moteurs à explosions.    La présente invention a pour objet un  vaporisateur de comburant pour moteurs à  explosions destiné à remplacer les carburateurs  à essence, pétrole, etc., et caractérisé par un  canal d'arrivée du comburant relié     à,    une  cuve à niveau constant, et aboutissant à un  disque perforé en son centre, amovible, de  réglage d'admission du comburant;

   par un  premier     diffuseur    de comburant, surmontant  directement le disque perforé et disposé par  rapport au niveau constant du comburant de       manière    à ce que l'orifice du disque perforé  fonctionne comme jet noyé et ce     diffuseur     comme chambre de réserve du     comburant,     lorsque le vaporisateur est au repos, par une  chambre de vaporisation entourant ce diffu  seur et créant autour de lui un espace annu  laire dont la paroi extérieure est munie d'ori  fices pour l'arrivée clé l'air primaire, et par  un second     diffuseur,    de forme tronconique  génératrice courbe;

   intercalé entre la chambre  de vaporisation et la     chambre    de combustion  du moteur, dans lequel s'opère le brassage du  mélange gazeux primaire avec une quantité  réglable d'air secondaire arrivant par des ori-         fices    disposés circulairement dans la paroi  du diffuseur, ces     orifices    étant fermés exté  rieurement par un manchon commandé par  la     manceuvre    du     papillon    d'admission du mé  lange gazeux dans le moteur;

   le disque per  foré et les deux     diffuseurs    pouvant être  remplacés par des pièces analogues, mais dif  féremment calibrées pour régler la 'quantité  de comburant admise dans la chambre de  combustion proportionnellement à la puissance  du moteur.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemples; deux formes d'exécution de l'objet  de l'invention.  



  La     fig.    1 est une coupe verticale par l'axe  de la cuve à niveau constant et<B>du</B> vapori  sateur d'une première forme du type vertical;       Fig.    2 en est une vue en plan;       Fig.    3 une élévation vue dans le: sens de  la flèche     x    de     fig.    2, avec partie     e13    coupe  faite dans l'axe du papillon;       Fig.    4 une vue par dessous, et       Fig.    5 une vue de détail.  



  La     fig.    6 est une coupe horizontale faite  suivant l'axe     A-A    de     fig.    8 de la tubulure      d'aspiration. d'une seconde forme du type ho  rizontal;       Fig.    7 en est une coupe verticale faite  suivant la ligne     B-B    de     fig.    8 ;       Fig.    8 en est un plan, et       Fig.    9 une variante de détail.  



  Dans la première de ces formes     (fig.        1-ï)     le vaporisateur est alimenté comme les car  burateurs par une cuve à niveau constant       L'admission    (l'essence à cette cuve peut être  obtenue par les moyens connus, mais ou     enr-          ploira    de préférence le dispositif montré     fig.1,     consistant simplement à munir le flotteur f  d'une tige centrale p de forme     cylindrique     remplissant le diamètre de la tubulure, mais  étant évidée longitudinalement pour laisser  des espaces destinés au passage de l'essence.

    Cette tige est conique à son extrémité pour  former     pointeau-obturateur    s'appliquant contre  le siège s, qui maintient le bout du tube  venant du réservoir de comburant.  



  A cette     cuve        r    est accolé un tube<I>i</I> ou  vert complètement à sa partie supérieure et  comportant à sa partie inférieure un fond  dans lequel sont pratiquées de larges ouver  tures 7 en forme de secteurs comme ou le  voit     fig.    4. Dans ce tube débouche une tubu  lure     .v    coudée à angle presque droit, dans la  partie horizontale, ou plutôt légèrement in  clinée, de laquelle sont ménagés deux canaux  superposés 5 et 6, débouchant tous deux dans  un canal unique vertical 4.  



  Le sommet de cette tubulure est creusé       d'qur    encastrement circulaire au fond duquel  s'applique un disque k percé au centre d'un  trou conique dont la base est du même dia  mètre que le canal 4, tandis que le sommet     k'     est calibré à quelques dixièmes de     millimètre.          .Sur    ce disque perforé est posée une pièce i  percée d'un trou évasé,     constituant    le diffu  seur de l'essence.     L'oriflce    inférieur de plus  petit diamètre de ce trou est     d'un        diarnétre     intermédiaire entre celui du canal 4 et celui  de l'orifice calibré.

   Le bord de ce     diffuseur     d'essence i est     concentrique    à la surface du  fond de la coupe 9 et     arrive    tris près de  cette surface afin de ne laisser qu'un étroit  passage à l'air qui, venant de 7; entre par    les trous 2. La surface extérieure de ce dif  fuseur i est parallèle     îr,    la surface de la par  tie cylindrique de la coupe et se trouve en  face des entrées d'air 2,     fig.    1.  



       .Le    tube t' est renflé intérieurement     près     de sa partie médiane, et ce renflement est  fileté pour recevoir un diffuseur h dont la  forme est montrée     fig.    1. L'extrémité supé  rieure de ce     diffuseur    est cylindrique et de  même diamètre extérieur que l'alésage du  tube t, tandis due l'extrémité     inférieure    et  rétrécie et évidée     intérieurement    en     forure    de  coupe renversée,

   le bord de cette coupe  s'emboîte     exactement    dans l'encastrement du  sommet de la     tubulure        .>-    et fait     pression     contre la base du     diffuseur    d'essence i,     afin     (le maintenir le disque perforé 1, appliqué  contre le fond dudit encastrement.  



       D'autre    part, le diffuseur     h    est évidé à  sa partie     supérieure    en forme de cône     ît    gé  nératrice courbe, dont le sommet     7i'    débouche  au fond et au centre de la coupe 9. La pa  roi de cette coupe est percée d'une couronne  de trous     cylindriques    2 dont l'axe coïncide  avec le niveau \ \' de l'essence.

   La paroi  du cône     diffuseur    proprement dit est égale  ment percée d'une couronne de trous 8 qui  débouchent extérieurement dans une gorge  annulaire 3 pratiquée sur la surface     extérieure     du     diffuseur,    ces     trous    8 sont de profil tron  conique afin de former eux-mêmes     diffuseurs.     



       h:n-    outre, le tube     t.    est percé latéralement  dune couronne de trous cylindriques 1 qui  se trouvent     correspondre    avec la gorge 3 du       diffuseur    h.  



  Le tube t comporte latéralement deux  bossages t', diamétralement     opposés    qui sont  percés     longitudinalement    pour servir de     guides-          coulisses    à deux tiges y     constamment        repou,;-          sées    de bas en haut par des ressorts à bou  din     j,    logés dans les trous des     boszages,     ainsi qu'il est     vu        fig.    3.

   L'extrémité. supé  rieure de chacune de ces tiges     coulissantesg     est     vissée    dans une oreille dune     couronne        d     en deux pièces qui     entourent    le tube t et  sont maintenues accouplées par des vis     r    à  la manière d'un collier.      Le papillon c est monté comme habituel  lement sur un axe b tournant dans des por  tées appartenant au tube t, mais ses extré  mités sont prolongées pour recevoir deux  cames a a dont le profil est montré     fig.    5.

         L'une    des extrémités de cet axe     b    reçoit en  outre un levier     ii        (fig.    3) et le tout. est bloqué  par     titi    écrou     2/.    Le calage des cames cc sur  l'arbre     b    est     effectué    généralement de     ma-          nière    que la pointe de la came soit     perpen-          diculaire    à l'axe du papillon, ainsi qu'il est  visible     fig.    2 et 5.

   lie vissage des tiges     ç/     sur la couronne d est réglé pour que cette  couronne dégage complètement la série de  trous 1 lorsqu'elle est à fond de course  ascendante et que le papillon     e    est clans la  position verticale ou voisine de la     verticale,          fig.    1, 3 et 5, taudis que lesdits trous doivent       ètre    complètement obturés par la couronne  précitée quand le papillon c est fermé ou       arrive    très près de la     fermeture,    c'est-a' -d<B>i</B>  est dans la position horizontale.  



  Voici le fonctionnement de     l'appareil    va  porisateur décrit, en partant de la position  dessinée des organes qui correspond au débit       tnaxinium    de combustible, c'est-à-dire à la  pleine marche du moteur. La dépression de  celui-ci étant très forte et se faisant sentir  dans la petite chambre 9 par l'orifice     Ii',     l'air arrivant autour de la tubulure     .t:

      par les       fenêtres    î est aspiré en grande quantité par  les     ouvertures    2, cet air vient frapper la  surface extérieure du     diffuseur    d'essence i à une  très grande vitesse et se divise de ce fait puis se  lamine entre le bord de ce diffuseur i et la  paroi de la coupe 9 pour se rendre dans la  petite chambre formée par le fond de cette  coupe et     par    l'entrée évasée de     l'ouverture     du     diffuseur        i.    Par suite de la courbure des       surfaces    de la coupe et du     diffuseur    et de  l'arête formée     par    le bord de ce  <RTI  

   ID="0003.0036">   diffuseur,     l'air qui s'introduit dans cette chambre est  obligé d'y tourbillonner en tous sens; il crée,  en combinaison avec la dépression du moteur,       sine    aspiration ou succion (le     l'essence    arri  vant par le canal 4 et cette essence jaillit  par l'orifice calibré     h'    de la lentille     Ic    qui fait  l'office de jet noyé.

      Cette essence qui sort à l'état pulvérisé  de ce jet, est     immédiatement        diffusée    dans le       diffuseur    i et     divisée'    à l'infini par le tour  billon d'air qui provoque sa transformation  en vapeur et son mélange homogène, intime  avec ledit air,     â    l'intérieur de la chambre 9.  



  Le mélange gazeux d'essence et d'air  primaire ainsi formé subit naturellement  l'effet de la dépression du moteur et il est  aspiré par l'orifice calibré<I>la'</I> du     diffuseur    su  périeur<I>la</I> pour se rendre aux cylindres du  moteur.  



       Etant        donne;    que     l'orifice   <I>la'</I> est égal ou très  peu     supérieur    à celui du jet noyé     Ic',    on se  rend compte que le mélange primaire d'essence  et d'air qui se forme dans la chambre 9 est  obligé de rester un certain temps (relatif)       dans    cette chambre avant de passer au dif  fuseur Ii. C'est cette période de séjour obli  gatoire en combinaison avec la vitesse de  l'air admis et son     tourbillonnement,    qui par  fait le mélange gazeux et provoque sa va  porisation.  



  Ce mélange vaporisé se     diffuse    dès son  éjection de l'orifice     Ii.',    et il se mélange  avec une arrivée d'air supplémentaire ou     se-          condaire    aspiré par les couronnes de trous 8  du     diffuseur    h et     fourni    par les ouvertures 1  découvertes par la couronne d. Cet air se  condaire vient d'abord frapper contre la sur  face de la gorge 3 du     diffuseur    I, et s'en  gouffre ensuite     dans.    les orifices<B>8,'</B> dont la  section est suffisamment petite, pour retenir  toutes les impuretés que cet air peut contenir.  



  A pleine marche du moteur, les ouver  tures 1 sont entièrement découvertes et le  papillon 3 est ouvert complètement.     fig.    1.  8i le levier     ii    de commande de ce papillon  est alors actionné dans le sens     correspondant     à la fermeture dudit, les cames a solidaires  de l'axe     b    de ce papillon sont     entraînées    et, à  un moment donné, l'extrémité de leur bos  sage atteint la couronne d. Le mouvement  de rotation     continuant,    cette couronne d, des  cend sous     l'effet    desdites cames et obture  progressivement les ouvertures 1.

   Par suite,  la quantité d'air     secondaire    diminue graduel-           lement    et la cylindrée devient de plus en  plus riche en essence.  



  Lorsque le papillon c arrive très près de  sa fermeture, la couronne d est descendue       suffisamment    pour que les entrées d'air 1  soient     entièrement    obturées. Cette position  est celle dite     "ralentir        oii    la dépression du  moteur est très faible mais suffisante pour  déterminer la vaporisation nécessaire à la       marche    à faible vitesse du moteur.  



  Le papillon étant fermé, toute aspiration  cesse et     1e    moteur ne fonctionne plus. Pour  le départ, le papillon est ouvert comme pour  la marche ralentie, il se produit alors la va  porisation de la petite provision d'essence  existant au-dessus du jet noyé     k'    dans le       diffuseur    i, le mélange vaporisé est donc  riche en essence et assure un départ parfait.  En ouvrant davantage le papillon, l'aspira  tion devient plus forte, le mélange gazeux  augmente et l'air secondaire     commence    à être  fourni par suite de la montée de la cou  ronne d, découvrant partiellement les trous 1.  



  La capacité de la chambre 9 de vapori  sation est     proportionnée    selon le volume de  de la cylindrée, dont dépendent     également     les dimensions de l'orifice calibré le', pour  l'essence et celles de l'orifice h.' pour le mé  lange primaire. Sans changer la cuve à ni  veau constant, ni la     tubulure:r,    ni le corps f,  il est possible de faire varier dans de notables  proportions le débit maximum du mélange  gazeux vaporisé en remplaçant le disque per  foré, le     diffuseur   <I>i</I> et le     diffuseur        lr    par des  mêmes pièces à orifice calibré plus petit ou  plus grand     suivant    le besoin.  



  En     effet,    le remplacement de la     lentillek     du     diffuseur    d'essence i et du     diffuseur        h     du mélange vaporisé, est des plus faciles et  l'on conçoit aisément que la possession d'un  certain nombre (le ces trois éléments dont  les dimensions des orifices, trous et évidements  seraient différents, permettrait de réaliser des  combinaisons diverses     produisant,    par unité,  de temps, des volumes très variables de mé  lange gazeux vaporisé.  



  D'autre part, on ferait encore varier le  mélange     final    par le réglage de la position    de la couronne d et par la variation des di  mensions des orifices 1 ou de leur nombre.  



  Le canal vertical     .1    pourrait communiquer  à la cuve     r    par un seul canal horizontal,  mais il est préférable d'employer les deux  canaux 5 et 6 pour être assuré d'une     alimen-          tation    constante du jet noyé.  



  Dans la seconde forme d'exécution     (fig.    6-9)  la tubulure d'aspiration t reliant le vaporisa  teur au moteur a son axe     perpendiculaire    à  l'axe vertical de la cuve à niveau     constant-)-          et    elle est reliée à cette cuve par l'intermé  diaire du corps principal     x',    qui renferme le       vaporisateur    proprement dit ou     diffuseur    d'es  sence i.

   Ce corps     .x'    est     foré    suivant son axe  pour constituer, d'une part, la chambre de  vaporisation 9', d'autre part, une partie alé  sée destinée à recevoir un cylindre 12 fileté  à sa base en 13 pour se visser dans le ta  raudage pratiqué à cet     effet    à l'entrée de  l'alésage.  



  Le cylindre 12 est évidé à sa partie su  périeure afin de former une chambre 4 et une  ouverture 5' qui met en communication cette  chambre avec le canal 5 débouchant au bas  de la cuve     r-,        fig.   <I>î</I> et S.  



  Ledit cylindre est surmonté d'abord par  le     disque    perforé     Ic    au centre duquel est  percé le trou calibré     k';    ensuite par le diffu  seur d'essence i. Ce dernier est percé longi  tudinalement pour former à sa partie inférieure  une coupelle renversée 14 et à sa partie  supérieure une ouverture tronconique i' à gé  nératrice courbe. L'orifice inférieur de cette  ouverture i', qui communique avec le fond  de la coupelle 14 est du même diamètre que  l'orifice calibré     IC    . D'autre part, la surface  extérieure de ce     diffuseur    d'essence i est en  taillée près de son sommet d'une gorge  annulaire     z'.     



  Ces trois pièces<I>i</I>     k    et 12 sont rendues  solidaires l'une de l'autre et du corps     .y''    par  leur montage à l'intérieur de ce dernier, dont  le forage alésé possède un épaulement contre  lequel vient s'appliquer l'embase du vapori  sateur i,     qui    est élargie à cet     effet    en     i:'          (fig.    7).      Le sommet du corps     x    est taraudé sui  vant l'axe pour recevoir une vis 10     (fig.    6)  dont la pointe débouche dans la chambre de  vaporisation 9, immédiatement au-dessus de  l'ouverture évasée i'; cette pointe est tron  conique, à génératrice courbe, de même rayon  que celle de ladite ouverture i'.

   Cette vis est  munie d'une tête moletée 11 dépassant le  corps     x'.     



  La tubulure<I>t</I> est fixée au corps susdit<I>x',</I>  son axe est perpendiculaire à celui de ce  dernier et il coïncide avec la ligne de ni  veau<I>N N</I> de l'essence de la     fig.    1. Cette  tubulure renferme le cône h de     diffusion    du  mélange vaporisé, lequel cône comporte, comme  dans le type vertical, une série de trous 8  percés dans sa partie évasée et disposés  obliquement par rapport à l'axe. La base de  ce cône est encastrée dans le corps     .x'    afin  de se trouver très près du vaporisateur i, et  de saillir dans la chambre 9'     (fig.    6). Ce cône  est maintenu en place voulue par une vis de  pression<B>15</B> taraudée en un point de la tu  bulure t.  



  Cette tubulure comporte sur son pourtour  quelques ouvertures rectangulaires 1 qui sont  recouvertes ou découvertes par la rotation  d'un manchon d' comprenant un nombre  semblable d'ouvertures 1'. Ce manchon re  couvre la tubulure sur la partie située entre  le corps     x'    et la bride<I>t"</I>     (fig.    7) servant à la  fixation de l'appareil sur le moteur.  



  Ce manchon est commandé par un petit  levier 16     (fig.    8) calé sur l'axe - b du pa  pillon c. A cet effet, le manchon comporte  en un point déterminé, une rainure longitu  dinale 18 dans laquelle s'engage la pointe 17  portée par le levier 16. Il s'ensuit que la  rotation du papillon détermine celle du man  chon d', dont le réglage est opéré de manière  que la fermeture du papillon corresponde à  la fermeture des fenêtres 1 par les parties  pleines du manchon.  



  La chambre 9' a une hauteur et un dia  mètre tels qu'il existe entre la surface exté  rieure de la base du     diffuseur    d'essence i et  la paroi de cette chambre un espace annu  laire 19, qui constitue une sorte de cuvette,    destinée à recueillir l'excès d'essence qui se  produit lors d'un arrêt brusque du moteur, et  qui n'a pas le temps d'être entraînée.  



  La paroi de ladite chambre 9' qui se  trouve en face de la tubulure     i,    est percée  d'ouvertures 2.  



  Le fonctionnement est analogue à celui  décrit     ci-dessus    pour l'appareil vertical:  L'essence fournie par la cuve r se rend  dans la chambre 4 d'où elle est débitée  d'abord dans la coupelle 14 par l'orifice ca  libré     V,    jouant le rôle de jet noyé, et ensuite  dans la chambre 9' par le     diffuseur    ou va  porisateur i. Cette essence commence à se  diviser par sa     rencontre    avec la pointe  conique de la vis 10 qui oblige le jet d'es  sence de sortir en nappe circulaire autour du  bord évasé du diffuseur i. Cette nappe a une  épaisseur plus ou moins grande, selon le de  gré de pénétration du cône de cette vis dans  l'orifice de l'ouverture i', cette pénétration  étant réglée d'après le débit que doit avoir  le vaporisateur.

    



  L'air primaire qui pénètre dans la chambre 9'  par les trous 2, se mélange avec cette essence  dans ladite chambre et, par suite de l'exis  tence de la gorge i" et de la forme donnée  à cette chambre 9', il se produit à l'intérieur  de celle-ci une série de tourbillons qui brassent  énergiquement l'air et l'essence. Cette der  nière se vaporise en     conséquence    d'une ma  nière complète et le mélange intime qui s'est  opéré dans la chambre 9' est aspiré par le  moteur.  



  Au départ du moteur le papillon c est  légèrement ouvert et les fenêtres 1 d'arrivée  d'air secondaire sont fermées, la faible dé  pression du moteur aspiré d'abord l'essence  gui s'est déposée dans la cuvette 19 lors de  l'arrêt précédent de moteur et qui n'a pu  être aspirée. La dépression se faisant égale  ment sentir sur le diffuseur i, l'essence ren  fermée dans la chambre 14 est aspirée éga  lement. Il s'ensuit     que@l'alimentation    première  du moteur est très riche en essence et que  le départ est toujours assuré de ce fait.  



  Au cas où l'arrêt du moteur aurait été  effectué lorsqu'il était au ralenti ou à une      faible vitesse et que la quantité d'essence  débitée était par suite trop peu importante  pour qu'il<I>y</I> ait     noyage    du     diffuseur   <I>i</I> et dé  pôt dans la cuvette 19, de l'essence     rion     aspirée, le départ du moteur sera quand même  assuré par la quantité d'essence se trouvant  dans la chambre de réserve 14. On voit donc  que dans tous les cas, le dispositif donnera  au départ un mélange très riche en essence  et on évitera tout raté.  



  Dès que le papillon sera ouvert davan  tage, il     provoquera,    par le levier 16, la ro  tation proportionnelle du manchon d' dont  les fenêtres l' viendront alors découvrir pro  gressivement les fenêtres 1 de la tubulure t  et livrer passage à l'air secondaire. Celui-ci  pénétrera par les ouvertures 8 du cône de       diffusion        l2.    à l'intérieur de ce cône et de la  tubulure t sous l'effet de l'aspiration du mo  teur; cet air se mélangera au premier mé  lange formé dans la chambre de vaporisation 9'  et constituera le mélange définitif alimentant  le moteur.  



  Pour un moteur d'une puissance donnée,  l'appareil sera réglé: d'une part; pour le débit  d'essence, par le disque     k    perforé et son orifice  calibré     lc';    d'autre part, pour le débit d'air  secondaire, par les dimensions et le nombre  des trous 8 et des fenêtres 1, l' ainsi que  par la position relative du manchon d' par  rapport à celle du papillon c. Les ouvertures 2  donnant passage à l'air primaire, sont égale  ment en nombre voulu et calibrées en con  séquence. Ces ouvertures pourraient être si  tuées     différemment    de la position dessinée,  pourvu qu'elles débouchent dans la chambre  de vaporisation 9'.  



  La vis 10 est réglée une fois pour toutes  d'après le débit d'essence que doit fournir le  vaporisateur i et de manière que sa pointe  conique assure bien la sortie de l'essence en  une nappe régulière. Cette vis peut être  remplacée par un cône de diffusion disposé  de toute manière appropriée.  



  Le dispositif de montage du     diffuseur     d'essence i et la lentille     k    permet leur sortie  facile et rapide pour le réglage et le nettoyage.    Les autres organes sont également disposés  pour être montés ou démontés rapidement.  



  Il est avantageux d'entourer le manchon d'  par une toile métallique 20 et de placer éga  lement une toile métallique 21 devant les  trous 2 afin d'obtenir une filtration de l'air  humide     pour    que l'air admis à l'intérieur de  l'appareil soit exempt le plus possible de va  peur d'eau.  



  En avant des trous 2, la pièce     x'    peut  comporter une chambre munie d'une soupape 22  s'ouvrant de dehors en dedans et dont le  ressort assurant la fermeture est réglé de  manière à permettre l'ouverture- automatique  de la soupape à un degré donné de dépres  sion du moteur. Ce dispositif est dessiné en  traits ponctués     fig.    6.  



       L'arrivée    d'essence à la cuve à niveau  constant r est faite préférablement par le  sommet de cette cuve qui est munie à cet       effet    d'une tubulure<B>25</B> creusée extérieure  ment d'une gorge annulaire et dont la paroi  est percée de trous débouchant dans cette  gorge, comme il est représenté     fig.    7. Cette  tubulure reçoit un anneau 24 également creusé  intérieurement d'une gorge 24' correspondant  à celle de la tubulure et ces pièces sont  maintenues ensemble par une vis 23. L'an  neau 24 comporte une tubulure 26 branchée  à la canalisation d'essence. Cette disposition  permet de régler lors de l'essai l'arrivée d'es  sence et d'en fixer le débit suivant la Lon  gueur qu'on donne à la vis 23.

   Cette dernière  pourrait être disposée pour permettre de ré  gler à n'importe quel moment l'arrivée  d'essence.  



  Dans la     fig.    9, on a représenté une va  riante du moyen (représenté     fig.    6) constitué  par une vis 10 à pointe conique pour obliger  le jet d'essence à s'épanouir en nappe circu  laire. Cette variante consiste à supprimer la  pointe conique de la vis 10' et à forer la  tige de celle-ci d'un canal axial 10"; d'autre  part; l'orifice     i4    du     vaporisateur    n'est plus  évasé mais cylindrique et de diamètre calibré.

    Dans cette     'variante,    l'air ambiant entre par  le canal 10" et     arrive    en opposition au jet  d'essence qu'il force à s'écarter en tous sens,      provoquant ainsi une première pulvérisation et  une division de l'essence qui sont complétées par  l'air arrivant dans     1a,    chambre 9' par les  trous 2. La distance entre l'extrémité de la  vis 10' et le sommet du vaporisateur i', est  réglée d'après la puissance que doit fournir  le moteur.  



  Dans le cas d'emploi d'une vis à pointe  conique, celle-ci peut également comporter le  canal 10" afin d'obtenir une vaporisation  plus complète.  



  Les dispositifs représentés peuvent être  construits<B>sous un</B> très petit volume compa  rativement aux carburateurs actuels pour les  mêmes puissances. Leur prix de revient est  relativement minime et leur construction est  simple.  



  Les dispositions des deux types dessinés  et décrits peuvent être combinées de diverses  façons afin de constituer des modèles diffé  rents répondant aux exigences respectives et  particulières des types de moteurs auxquels  les dispositifs sont appliqués.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Vaporisateur de comburant pour moteurs à explosions, caractérisé par un canal d'arri vée du comburant, relié à une cuve à niveau constant, et aboutissant à un disque perforé, en son centre amovible, de réglage d'admis sion du comburant, par un premier diffuseur de comburant, surmontant directement le disque perforé et disposé par rapport au ni veau constant du comburant de manière à ce que l'orifice du disque perforé fonctionne comme jet noyé et ce diffuseur comme chambre. de réserve du comburant lorsque le vapori sateur est au repos,
    par une chambre de@ vapo- risation entourant ce diffuseur et créant au tour de lui un espace annulaire dont la paroi extérieure est munie d'orifices pour l'arrivée de l'air primaire; et par un second diffuseur, de forme tronconique à génératrice courbe, intercalé entre la chambre de vapo risation et la chambre de combustion du mo teur, dans lequel s'opère le brassage du mélange gazeux primaire avec une quantité réglable d'air secondaire arrivant par des orifices disposés circulairement dans la paroi du diffuseur, ces orifices étant fermés exté rieurement par un manchon commandé par la manceuvre du papillon d'admission du mé lange gazeux dans le moteur;
    le disque per foré et les deux diffuseurs pouvant être remplacés par des pièces analogues diffé remment calibrées pour régler la quantité de comburant admise dans la chambre de com bustion proportionnellement à la puissance du moteur. SOUS-REVENDICATION 1 Appareil suivant la revendication, dans le quel un cône plein est placé à la sortie du premier diffuseur pour forcer le com burant à s'étaler en une mince nappe cir culaire, ce cône pouvant avancer plus ou moins par l'action d'une vis. 2 Appareil suivant la revendication, dans le quel une vis forée axialement d'un canal est placée en face de la sortie du premier diffuseur dans le but de créer en sens opposé du jet du comburant une arrivée d'air forçant ce jet à s'épanouir.
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