CH715102A1

CH715102A1 - Appareil de gazéification d'un liquide.

Info

Publication number: CH715102A1
Application number: CH00764/18A
Authority: CH
Inventors: Le Fort François
Original assignee: Francois Le Fort
Priority date: 2018-06-15
Filing date: 2018-06-15
Publication date: 2019-12-30

Abstract

L’invention porte sur un appareil de gazéification d’un liquide (25) contenu dans un récipient, notamment de l’eau potable, par injection de dioxyde de carbone sous pression contenu dans une bouteille. Cet appareil comporte des moyens pour exercer sur les parois intérieure (21I) et extérieure (21E) du récipient, continuellement au cours du processus de gazéification, une même pression P, libérant ainsi ces parois de toute contrainte et permettant l’usage de tous récipients en verre standard.

Description

Description [0001] La présente invention porte sur un appareil de gazéification d’un liquide, notamment l’eau potable, par injection de dioxyde de carbone sous pression contenu dans une bouteille dont la sortie est raccordée, via un tube et une vanne, à l’une des deux extrémités d’un conduit, l’autre extrémité, plongée dans le liquide lors processus de gazéification, étant pourvue d’un injecteur permettant d’y diffuser le CO₂ sous forme gazeuse par action sur ladite vanne, un moyen de mise à l’air étant prévu pour permettre à la part de CO₂ non dissoute dans le liquide de s’échapper au terme du processus de gazéification.

[0002] Ces appareils, largement connus et d’un usage courant dans de nombreux foyers, permettent ainsi de transformer une simple boisson en boisson pétillante.

[0003] La grande majorité d’entre eux est conçue pour être mise en œuvre avec des récipients en matière synthétique, en l’occurrence, le plus souvent, du polyéthylène téréphtalate (PET).

[0004] Cette matière plastique, en dépit de propriétés inhérentes intéressantes - notamment sa résistance à la pression et son faible poids - n’est pas sans présenter des inconvénients par rapport au verre. Entre autres, les bouteilles en plastique sont sujettes au vieillissement en raison de leur sensibilité aux UV. Aussi elles sont marquées d’une date de péremption (d’ailleurs fréquemment ignorée ou oubliée par l’utilisateur).

À l’inverse, le verre est naturel, plus hygiénique, durable (étant recyclable à l’infini), neutre et inerte, donc sans risque de migration chimique entre le contenu et le contenant, quasiment étanche aux gaz (ce qui assure une meilleure teneur, dans le temps, en CO₂ dissous), et ne laisse passer les UV que très partiellement. En outre, un récipient en verre, qu’il soit de dimensions et formes courantes ou non (formes diverses de carafe par exemple), est sensiblement plus esthétique et élégant qu’une bouteille en PET. En revanche, le verre est plus lourd et sa résistance à la pression est plus faible.

[0005] Aussi il existe sur le marché des appareils conçus pour des récipients de verre, mais d’un coût plus élevé. D’une part, le récipient est placé, avant d’actionner le processus de gazéification, dans une enceinte de sécurité - il convient en effet de contenir tout dommage que l’éclatement dudit récipient (ce risque existant) entraînerait -. D’autre part, ce récipient présente deux caractéristiques spécifiques, d’ailleurs non indépendantes l’une de l’autre: d’abord, sa paroi, devant résister aux forces générées par la pression de gazéification, est impérativement épaisse, ce qui le rend passablement lourd en comparaison avec un récipient de verre standard ou usuel; ensuite, sa contenance est nécessairement limitée (elle n’excède en général pas 0.6 litre), afin que le handicap du poids ne devienne pas rédhibitoire.

[0006] Le but de la présente invention est de proposer un appareil permettant l’utilisation de récipients en verre aux parois d’épaisseur usuelle, qui met à profit les avantages qu’offre cette matière, tout en en palliant les inconvénients évoqués.

[0007] Ce but est atteint par la mise en œuvre d’un appareil comportant les moyens définis dans la partie caractérisante de la revendication indépendante 1, qui fait partie intégrante du présent texte. Les revendications dépendantes, quant à elles, portent sur des moyens particuliers permettant une réalisation avantageuse et à bon compte de l’invention.

[0008] Le fonctionnement de l’appareil de gazéification selon l’invention est explicité ci-après et un exemple de réalisation préféré - non exhaustif - décrit, à l’appui des dessins annexés, dans lesquels

la fig. 1	est une représentation schématique des principaux modules, au nombre de trois, de l’appareil de gazéification,
la fig. 2	est une vue en perspective du bâti dans lequel sont logés ces trois modules et formant habillage de l’appareil,
la fig. 3	est une vue en perspective de la partie supérieure de l’enceinte abritant le récipient contenant le liquide à gazéifier, et de sa bride de maintien,
les fig. 4 et 5	sont respectivement un schéma et une vue en perspective de l’appareil illustrant des manœuvres préalables au processus de gazéification,
les fig. 6 et 7	sont respectivement un schéma et une vue en perspective illustrant l’appareil au stade de mise en œuvre, et
la fig. 8	est une coupe axiale d’une variante de formes, et de l’enceinte et du récipient, l’enceinte comportant des moyens auxiliaires adaptés,

étant observé que les échelles de ces dessins ne sont pas nécessairement uniformes et que des éléments d’un objet représenté, dans la mesure où ils sont symétriques par rapport à un plan ou axe donné, peuvent n’être référencés qu’une seule fois.

[0009] La fig. 1 montre trois modules 1,2,3 que comporte l’appareil de gazéification (référencé 100 aux fig. 5 et 7).

[0010] Le module 1 comprend une enceinte 4, de préférence de forme cylindrique, d’axe 4 A, close hermétiquement et pouvant abriter un récipient 20 dont l’axe (non spécifiquement référencé) se confond avec l’axe 4 A. Ce récipient, qui contient le liquide 25 à gazéifier, par exemple de l’eau potable ou un jus de fruits, est libre par rapport à l’enceinte 4, n’étant relié à aucun élément de cette dernière, et son goulot 22 demeure ouvert sur un espace environnant, donc extérieur au récipient 20, soit, notamment, un espace 23 délimité par un contour 12 intérieur de l’enceinte 4, déterminé par construction, et la paroi extérieure 21E du récipient 20 (la paroi intérieure étant référencée 211). Une marque 24 indique un niveau de remplissage maximum recommandé, aux fins d’éviter une projection d’eau dans ladite enceinte lors de la gazéification. L’enceinte 4, résistant à la pression de gazéification (dont la valeur se situe généralement dans un domaine de l’ordre de 7 à 10 bars), est formée de deux parties distinctes et indépendantes, mais complémentaires, soit une partie inférieure 5 et une partie supérieure 7 présentant une tête 13. Cette dernière comporte deux canaux communiquant entre eux, un canal axial étage 14 et un canal latéral 15; elle est coiffée d’un dispositif de fermeture 16 qui comprend des moyens d’étanchéité assurant une obturation hermétique de l’enceinte 4. Ce dispositif 16 laisse un passage à un conduit ou buse 37 (composant du module 3), et solidarise celui-ci avec la tête 13. Ainsi, à la partie d’espace environnant 23 s’ajoute l’espace créé par le canal latéral 15 et par une partie 14E non occupée du canal axial 14 par le passage du conduit 37. Lors du processus de gazéification, les deux parties 5, 7 sont assemblées par leurs collerettes respectives 6, 8 et bloquées l’une contre l’autre grâce à un dispositif approprié, selon l’exemple, un collier 10 dont le profil intérieur correspond au profil extérieur de ces collerettes 6, 8 (ces profils n’étant pas référencés). Un élément 9 (joint torique) disposé dans une rainure 29 pratiquée dans la collerette 6 permet d’assurer l'étanchéité.

[0011] Le module 2 est formé d’un moyen d’approvisionnement de dioxyde de carbone contenu sous forme liquide sous pression dans une bouteille ou cartouche 30 pourvue d’un robinet 31 auquel est raccordé le module de gazéification 3.

[0012] Le premier élément de ce module 3 est un détendeur 33 muni d’une soupape de sécurité 34 et dont la sortie est reliée à un tube flexible 35 (en partie symbolisé par un simple trait), ce dernier étant à son tour connecté, via une vanne d’introduction du CO₂ 36 (sous sa forme gazeuse), à l’extrémité extérieure 32 du conduit 37 se dégageant du dispositif de fermeture 16. L’extrémité opposée de ce conduit qui passe à travers le goulot 22, ouvert, est pourvu d’un injecteur 38 plongé dans le liquide 25. La sortie du canal latéral 15 est reliée aux deux derniers éléments que comprend le module

3, soit un manomètre 40 et une vanne de mise à l’air 39. Les deux vannes 36, 39 sont avantageusement de type «à bouton poussoir».

[0013] Les trois modules 1,2,3 sont abrités dans un bâti 55 de forme générale cylindro-oblongue-voir fig. 2-, symétrique par rapport à un plan P. Ce bâti présente deux parois latérales parallèles 56, une paroi demi-circulaire arrière 57, deux arcs demi-circulaires avant 58 (bas), 59 (haut), une traverse de base 67, une traverse porte-support 66 à laquelle est relié un pied 65 intégrant une butée 65 B. Chacune des parois latérales 56 comporte deux perçages 69, d’axe 69A et 68, d’axe 68A et une entaille-support 63 destinée à recevoir un élément du collier 10 (voir infra).

[0014] Les parois 56 présentent, en outre, des évidements 64 pour faciliter la saisie de l’enceinte 4, plus particulièrement la partie inférieure 5 de celle-ci, lors d’une manœuvre liée au processus de gazéification. Des échancrures 61,62, respectivement dans la paroi arrière 57 et dans l’arc avant 59, constituent des poignées intégrées et permettent un déplacement et un transport aisés de l’appareil 100.

[0015] La partie supérieure 7 de l’enceinte 4, à la tête 13 de laquelle est fixé le conduit 37 au moyen de la fermeture 16 (fig. 1) est enserrée par un dispositif, lui-même inséré dans le bâti 55 de l’appareil 100 avec une aptitude à pivoter autour d’un axe déterminé dudit bâti.

Selon l’exemple illustré à la fig. 3, ce dispositif est formé d’une bride 45 en forme de U ceinturant la partie 7, les deux branches parallèles 46, 47 étant reliées par un pont 48. Cette bride 45 est pourvue à l’avant d’un dispositif de serrage 52. Approximativement à hauteur du pont 48 est fixée, sur la face extérieure de chaque branche 46, 47, une entretoise 50 (cylindrique selon l’exemple), d’axe 49A, se confondant avec l’axe 69A, formée d’une embase 51 prolongée d’une tourelle 49 et présentant une face plane extérieure référencée 51 E. La partie extrême de chaque branche 46, 47 est pourvue d’un épaulement 53 (seul celui de la branche 46 est visible) sur chacun desquels est vissée une plaque 54 servant de support de fixation aux vannes 36, 39 (cf. fig. 7). L’ensemble 7, 45 est engagé entre les parois latérales parallèles 56 du bâti 55 (fig. 2), en exploitant l’élasticité de celles-là, de sorte que les tourelles 49 s’engagent dans les alésages 69, d’axe 69A, desdites parois 56 formant support, la face plane 51 E de chaque embase 51 venant se plaquer contre la face interne de la paroi 56 correspondante. L’ensemble (7, 45), qui présente un plan de symétrie se superposant avec le plan P représenté à la fig. 2, est ainsi libre en rotation sur un angle γ défini par construction, à partir de sa position initiale, verticale, autour des axes 49A, 69A qui se confondent (fig. 4).

[0016] Le processus de gazéification du liquide est précédé de deux étapes préparatoires qu’illustrent les fig. 4, 5 et 6, la vanne d’introduction du CO₂ 36 étant fermée, alors que la vanne de mise à l’air 39 est ouverte (soit, selon les expressions courantes de l’homme du métier, respectivement «normalement fermée»/«normalement ouverte»), [0017] Après avoir placé le récipient 20 contenant le liquide 25 à gazéifier dans la partie inférieure 5, libre, de l’enceinte

4, l’opérateur, d’une main, fait pivoter vers l’avant l’ensemble (7, 45) autour de l’axe 49A, 69A (angle γ précité, cf. fig. 4) et amène, de l’autre main, l’ensemble (5-20) vers la partie 7 tenue inclinée, tout en engageant le conduit 37 muni du diffuseur 38 dans le récipient 20 à travers le goulot 22, jusqu’au contact du joint torique 9 logé dans la rainure 29 de la collerette 6 avec la collerette 8 de la partie 7. La partie supérieure du récipient permet, dans la mesure où sa forme correspond à celle du contour 12 de la partie 7, un guidage axial aisé et un centrage idéal lors de cet assemblage de la partie 5 à la partie 7 (mouvements illustrés à la fig. 4, flèche circulaire autour de l’axe 49A, 69A) et flèche axiale sous la partie 5).

[0018] À ce stade - voir fig. 5 -, le collier 10, qui comporte deux anneaux demi-circulaires 10A, 10B, est ouvert. Dans cette position, ces anneaux sont engagés dans les entailles-support 63 correspondantes des parois 56 du bâti 55. Ils sont reliés, à l’arrière, par un dispositif connu d’articulation, par exemple une charnière (non visible à la fig.5, puisque caché par l’enceinte 4). À l’avant, ils présentent des éléments complémentaires d’un dispositif de fermeture 11.

[0019] Puis - fig. 6 et 7 - l’ensemble (enceinte 4 - récipient 20) est ramené en position verticale, en le basculant vers et sur le pied-support 65, et contre la butée 65 B de celui-ci (pivotement autour de l’axe 49A, 69A (fig. 4)). Ce pied-support 65 permettant en outre d’éviter que la partie inférieure 5 se détache de la partie supérieure 7, l’opérateur peut, de ses deux mains et sans risque, rabattre les anneaux 10A, 10B sur les collerettes 6, 8, fermer le collier 10 à l’aide du dispositif 11 pour bloquer l’assemblage des parties 5, 7 et, partant, isoler de manière étanche l’espace 23.

Le processus de gazéification est prêt à être enclenché.

[0020] À la fig. 7, la paroi 56 droite du bâti 55 est effacée, de sorte à laisser apparaître partiellement le module de gazéification 3 (fig. 1 ). Plus particulièrement, un arbre 44, d’axe 44A, libre en rotation sur un angle défini et lié en translation, est supporté par les parois 56 du bâti 55, ses extrémités passant dans les alésages 68, d’axe 68A, les axes 44A et 68A se confondant. Un levier 41, avantageusement en forme de L, disposé à l’intérieur et contre la face interne de la paroi 56 droite du bâti 55, est relié audit arbre 44 et permet d’actionner celui-ci en rotation dans un sens ou dans l’autre sur une amplitude définie par construction. Un dispositif à organe élastique de rappel (non représenté), coopérant simultanément avec l’arbre 44 et le levier 41, tend à maintenir et à replacer ce dernier automatiquement, après manœuvre, dans sa position initiale représentée à la fig. 7 (position 0). Sur l’arbre 44 sont montées, liées en translation et en rotation, deux cames 42, 43, en regard, respectivement, du bouton-poussoir d’actionnement de la vanne de mise à l’air 39 et de celui de la vanne d’introduction de CO₂ 36. Ces cames sont agencées de telle sorte que leurs actions par appuis successifs sur, ou par libérations successives des boutons-poussoirs précités, commandées au moyen du levier 41, s’effectuent de façon coordonnée en fonction du processus de gazéification.

[0021] Ce processus se déroule selon les étapes suivantes (voir également fig. 1):

(a) Ouverture du robinet 31 de la bouteille de dioxyde de carbone, ce qui entraîne une mise sous pression de la portion de tube flexible 35 reliant le détendeur 33 à la vanne d’introduction du CO₂ 36, le levier 41 étant en position 0, ce qui signifie: vanne de mise à l’air 39 ouverte et vanne 36 d’introduction de CO₂ fermée;

(b) Fermeture de la vanne 39 résultant de l’appui exercé par la came 42 sur son bouton-poussoir, commandée par basculement du levier 41, celui-ci passant de sa position 0 à une position a définie, cette action entraînant une rotation correspondante, soit d’un angle a, de l’arbre 44 et de la came 42 y liée;

(c) Ouverture de la vanne 36 résultant de l’appui exercé par la came 43, obtenue en poursuivant le basculement du levier 41 d’un angle ß défini par construction (position (3), jusqu’à une butée (non représentée), la came 42 étant façonnée de sorte que la vanne 39 soit maintenue fermée.

Aussi longtemps que le levier 41 est maintenu dans cette position ß, le dioxyde de carbone se dissout dans le liquide 25 grâce à I’injecteur38 et se répand notamment dans l’espace environnant 23, 14E et 15 (voir infra);

(d) Après une durée de dissolution de CO₂ dans le liquide 25, appréciée par l’opérateur en fonction de la gazéification souhaitée, fermeture de la vanne d’introduction de CO₂ 36 en laissant regagner le levier 41 la position a sous l’action du dispositif de rappel précité (non représenté);

(e) Ouverture de la vanne de mise à l’air 39, par relâchement du levier 41 vers sa position 0, ce qui entraîne une dépressurisation de l’enceinte 4.

[0022] Les étapes (b), (c), (d) et (e) peuvent être répétées jusqu’à l’obtention de la gazéification souhaitée du liquide 25.

[0023] Au cours de l’étape (c) du processus de gazéification, agit sur toute la paroi intérieure 211 du récipient 20, donc aussi bien sur la partie de paroi remplie de liquide 25 que sur celle s’étendant au-dessus de celui-ci, une pression P croissante pour obtenir le degré de gazéification souhaité. L’appareil 100 montre un exemple de réalisation des moyens de l’invention, remarquable par le fait qu’au cours de ce processus va régner à chaque instant, donc continuellement, sur la paroi extérieure 21E du récipient 20 une pression P identique à celle agissant sur la paroi intérieure 211. Partant, les parois 21E et 211 du récipient 20 ne sont soumises à aucune contrainte, ce qui permet l’utilisation de tous récipients en verre, notamment ceux aux parois d’épaisseur standard ou usuelle.

[0024] Les caractéristiques de construction de l’appareil, plus particulièrement celles de l’enceinte abritant le récipient contenant le liquide à gazéifier, notamment quant à sa forme extérieure, sa forme et son volume intérieurs, sont définies par construction, eu égard à différentes considérations, telles que le design, l’ergonomie, la polyvalence, etc.

En ce qui concerne la polyvalence, l’enceinte peut être conformée de sorte à pouvoir abriter des récipients aux formes et contenances les plus diverses et comporter, aux fins d’équilibrage des pressions interne et externe au récipient, insert(s) ou autres moyens pour maintenir à un minimum l’espace environnant du récipient dans lequel se répandra du CO₂ lors du processus de gazéification.

[0025] La fig. 8 montre une variante de réalisation d’une enceinte 80 similaire à l’enceinte 4 décrite plus haut et comportant des moyens auxiliaires adaptés. Cette enceinte 80 est formée d’une partie inférieure 81 et d’une partie supérieure 82, dans laquelle est placé un récipient 90 en forme de carafe contenant le liquide à gazéifier (niveau de liquide et indication maxima n’étant pas représentés). On voit que, en l’absence des moyens auxiliaires précités, l’espace entre la paroi extérieure du récipient 90 et les parois internes des parties inférieure 81 et supérieure 82 de l’enceinte 80 (ces parois n’étant pas référencée) est d’importance telle que la part perdue de CO₂ qui s’y répandrait aux fins d’équilibrage des pressions serait quelque peu rédhibitoire. Mais quelle que soit la forme de l’enceinte, l’homme du métier est en mesure de projeter des moyens pour réduire cet espace. À titre d’exemples non limitatifs, les deux moyens suivants permettent de minimiser la quantité de CO₂ perdue pour l’équilibrage des pressions, donc de pallier l’inconvénient que pourrait engendrer cette configuration.

[0026] Le premier vise à réduire l’espace «radial» s’étendant latéralement au récipient 90, donc entre la paroi extérieure de ce dernier et la portion correspondante de la paroi intérieure de l’enceinte 80. Il consiste à placer dans cette dernière un vase auxiliaire 83, de section équivalente à celle de la paroi interne (non référencée) de l’enceinte, de sorte que ledit espace radial se réduit à un espace résiduel 86. Ce vase 83 est préalablement rempli de liquide 84, de préférence de l’eau, jusqu’à un niveau 85, ce liquide n’absorbant pas de CO₂ pendant le processus de gazéification.

[0027] Le deuxième moyen permet de réduire l’espace «axial». Ce dernier s’entend de l’espace s’étendant au-dessus du niveau 85 du liquide à gazéifier, y compris le canal de mise à l’air (cf. référence 15 à la fig. 1). Ce deuxième moyen consiste en une coiffe 89 introduite dans la partie supérieure 82 de l’enceinte 80. La base 89A de cette coiffe, dont l’enveloppe épouse la forme correspondante de ladite partie 82, présente un épaulement périphérique (non référencé) venant s’appuyer sur le bord supérieur du vase 83, constitue un couvercle, si bien que l’espace axial se réduit essentiellement à un espace 87. S’ajoute à ce dernier un espace 88 négligeable, la coiffe 89 comportant un canal axial (non référencé) laissant le passage au conduit et au diffuseur de CO₂ (cf. références 14, 14E, 37 et 38 (fig. 1). La partie supérieure de la coiffe 89 peut en outre comporter un dispositif supplémentaire de retenue axiale non représenté, par exemple par clips.

[0028] L’espace total dans lequel se répand le CO₂ de compensation de pression se réduit ainsi aux espaces minima 86, 87 et 88.

[0029] Ainsi, dans tous les cas, le surplus de CO₂ perdu au cours du processus de gazéification aux fins d’équilibrage des pressions intérieure et extérieure au récipient contenant le liquide à gazéifier est négligeable eu égard aux avantages que procure l’appareil de gazéification selon l’invention.

[0030] En outre, tout en permettant de présenter une boisson gazeuse dans un contenant élégant, le coût de cet appareil reste très compétitif.

Tableau des références [0031]

Appareil de gazéification (référence générale)100

Modules de moyens que comprend l’appareil 1001,2,3

Mod_1

Enceinte (réf. gale.)4

Partie inférieure5

Collerette de la partie inférieure6

Partie supérieure de l’enceinte7

Collerette de la partie supérieure8

Joint torique9

Collier10

Dispositif de fermeture11

Contour intérieur de l’enceinte 412

Tête de l’enceinte13

Canal de passage axial (passage buse 37)14

Partie du canal 14 non occupée par le passage de 3714E

Canal de passage radial (passage mise à l’air)15

Bouchon de fermeture avec dispositif d’étanchéité16

17-19 n.a.

Récipient de liquide à gazéifier20

Paroi externe du récipient21E

Paroi intérieure du récipient211

Goulot22

Espace entre enceinte/paroi ext. du récipient23

Marquage du niveau maximum de liquide24

Liquide à gazéifier25

26-28 n.a.

Rainure29

Mod_2

Bouteille de dioxyde de carbone30

Robinet31

Mod_3

Extrémité extérieure du conduit 3732

Détendeur33

Soupape de sécurité34

Tube flexible35

Vanne d’introduction CO₂36

Conduit (Buse)37

Diffuseur (injecteur)38

Vanne de mise à ’air39

Manomètre40

Levier d’actionnement41

Came agissant sur la vanne 3942

Came agissant sur la vanne 3643

Arbre à cames/Axe 44/44A/68A

Bride de la partie 7 de l’enceinte 445

Branches de la bride (U) 46,47

Pont reliant les branches48

Tourelles, Axe 49, 49A/69A

Entretoises, Axe 50, 49A/69A

Embases51

Faces extérieures embase51E

Dispositif de serrage52

Épaulements53

Plaque-support54

Bâti/Enveloppe (réf. gale.)55

Parois latérales56

Paroi demi-circulaire arrière57

Arc demi-circulaire avant (bas)58

Arc demi-circulaire avant (haut)59

Échancrures de saisie AR/AV61/62

n.a.

Échancrure pour collier63

Dégagement (saisie de la partie 5 de l’enceinte 4)64

Pied / Butée 65/65B

Traverse porte-support66

Traverse de base67

Perçage-support pour levier 41/Axe 68/68A

Perçage pour tourelle 49/Axe 69/49A, 69A

Enceinte (variante)80

Partie inférieure81

Partie supérieure82

Vase intermédiaire83

Eau de remplissage84

Niveau de l’eau de remplissage85

Espace radial vase-enceinte86

Espace axial au-dessus du niveau 8487

Espace axial résiduel pour passage du conduit88

Coiffe89

Carafe90

Claims

Revendications

1. Appareil de gazéification d’un liquide(25)contenu dans un récipient(20), notamment de l’eau potable, par injection de dioxyde de carbone sous pression contenu dans une bouteille (30) dont la sortie est raccordée, via un tube (35) et une vanne (36), à l’une (32) des deux extrémités d’un conduit(37), l’autre extrémité, plongée dans le liquide(25) lors du processus de gazéification, étant pourvue d’un injecteur (38) permettant d’y diffuser le CO₂ sous forme gazeuse par action sur ladite vanne (36), un moyen de mise à l’air (39) étant prévu pour permettre à la part de CO₂ non dissoute dans le liquide de s’échapper au terme du processus de gazéification, caractérisé en ce que ledit appareil comporte des moyens exerçant sur la paroi extérieure (21 E) du récipient (20), continuellement au cours du processus de gazéification, une pression P identique à celle agissant sur la paroi intérieure (211) de ce récipient, pour permettre l’usage de tous récipients en verre.
2. Appareil de gazéification d’un liquide (25) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte une enceinte hermétique (4) abritant le récipient (20) demeurant ouvert, de sorte à ménager entre elle (4) et l’ensemble (récipient (20) -liquide (25)) un espace environnant fermé (23, 14E, 15), aux fins d’y créer et d’y assurer ladite pression P.
3. Appareil de gazéification d’un liquide (25) selon la revendication 2 caractérisé en ce que l’enceinte (4) comporte une partie inférieure (5) et une partie supérieure (7), distinctes et complémentaires, et des moyens d’étanchéité (9, 29), un dispositif approprié (10, 11) permettant d’assembler et de bloquer hermétiquement ces deux parties (5, 7).
4. Appareil de gazéification d’un liquide (25) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la partie supérieure (7) est enserrée dans une bride (45), elle-même insérée dans un bâti (55), avec aptitude à pivoter et de s’écarter d’une position verticale d’un angle γ autour d’un axe (69A) de ce bâti (55).
5. Appareil de gazéification d’un liquide (25) selon la revendication 1,2 ou 3, caractérisé en ce que la partie inférieure (5) est libre, le récipient (20), avec son contenu (25), y étant placé préalablement au processus de gazéification, la partie supérieure dudit récipient pouvant permettre un guidage et un centrage lors de l’assemblage de cette partie (5) sur la partie (7).
6. Appareil de gazéification d’un liquide (25) selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que l’enceinte (4) peut-être calée sur et contre un support-butée (65, 65B) fixé au bâti (55).
7. Appareil de gazéification d’un liquide (25) selon la revendication 3, 4 ou 5, caractérisé en ce que le dispositif d’assemblage (10) est un collier formé de deux anneaux (10A, 10B) reliés par une charnière et d’un dispositif de fermeture (11).
8. Appareil de gazéification d’un liquide (25) selon la revendication 6, caractérisé en ce que, en position ouverte du collier (10), les anneaux (10A, 10B) sont engagés dans des échancrures (63) que comporte le bâti (55).
9. Appareil de gazéification d’un liquide (25) selon l’une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que le processus de gazéification est actionné par un levier de commande (41) relié à un arbre (44), d’axes confondus (44A, 68A), comportant des cames (42, 43) agissant respectivement, de manière coordonnée, sur les vannes (39, 36), ces dernières étant agencées sur une plaque-support (54) fixée sur des épaulements (53) de la bride (45).
10. Appareil de gazéification d’un liquide (25) selon l’une quelconque des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que le bâti (55) comporte des poignées intégrées (61,62).
11. Appareil de gazéification d’un liquide (25) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu’il comporte des moyens auxiliaires pour minimiser l’espace environnant au récipient.