CH708373B1

CH708373B1 - Mouvement d'horlogerie comprenant deux trains d'engrenages reliés cinématiquement entre eux.

Info

Publication number: CH708373B1
Application number: CH01318/13A
Authority: CH
Inventors: Schiesser Alain; Herren Nicolas; Brancucci Sébastien
Original assignee: Red & White Intellectual Property Man Sa
Priority date: 2013-07-26
Filing date: 2013-07-26
Publication date: 2017-12-15
Also published as: CH708373A2

Abstract

Mouvement d’horlogerie (1) comprenant: un premier train d’engrenages (10) comprenant une première source d’énergie (2) en prise avec un premier rouage de finissage (3), ledit premier rouage de finissage (3) comprenant une pluralité de mobiles dentés et étant associé à un premier organe régulateur (4); un second train d’engrenages (20) comprenant une seconde source d’énergie (5) en prise avec un second rouage de finissage (6) distinct dudit premier rouage de finissage (3), ledit second rouage de finissage (6) comprenant une pluralité de mobiles dentés et étant associé à un second organe régulateur (7). Selon l’invention, ledit premier train d’engrenages (10) et ledit second train d’engrenages (20) sont reliés entre eux par un moyen de couplage (8) en liaison cinématique avec au moins un mobile denté de chaque rouage de finissage (3, 6).

Description

Description Domaine technique [0001] La présente invention se rapporte au domaine de l’horlogerie. Elle concerne, plus particulièrement, un mouvement d’horlogerie comprenant deux ressorts moteurs, deux rouages de finissage et deux organes régulateurs.

Etat de la technique [0002] Le document EP 1 708 048 divulgue un mouvement d’horlogerie du type mentionné ci-dessus, dans lequel les deux barillets sont liés entre eux par un engrenage différentiel, dont la sortie entraîne un affichage. Les deux rouages de finissage et les deux organes régulateurs sont indépendants, ce qui affecte ainsi l’isochronisme du mouvement, à cause des difficultés liées au réglage de deux organes régulateurs situés dans le même mouvement d’horlogerie.

[0003] Le but de l’invention est par conséquent de proposer un mouvement d’horlogerie dans laquelle les défauts susmentionnés sont au moins partiellement surmontés.

Divulgation de l’invention [0004] De façon plus précise, l’invention concerne un mouvement d’horlogerie comprenant; - un premier train d’engrenages doté d’une première source d’énergie, telle qu’un barillet, en prise avec un premier rouage de finissage, ledit premier rouage de finissage comprenant une pluralité de mobiles dentés et étant associé à un premier organe régulateur; - un second train d’engrenages comprenant une seconde source d’énergie en liaison cinématique avec un second rouage de finissage distinct dudit premier rouage de finissage, ledit second rouage de finissage comprenant une pluralité de mobiles dentés et étant associé à un second organe régulateur.

[0005] Selon l’invention, ledit premier train d’engrenages et ledit second train d’engrenages sont reliés entre eux par un moyen de couplage en liaison cinématique avec au moins un mobile denté de chaque rouage de finissage, de préférence avec un mobile denté correspondant de chaque rouage. Le moyen de couplage peut être de n’importe quel type. On notera que, au sens de la présente invention, un différentiel n’est pas un moyen de couplage, vu qu’un différentiel combine les rotations qu’il reçoit à ses entrées, alors qu’ici, le moyen de couplage permet que chacune des entrées s’influence l’une l’autre. Dans une forme particulièrement simple, le moyen de couplage est formé par l’engrènement direct entre un mobile de chaque rouage de finissage, par exemple des cages de tourbillon, des pignons d’échappement, ou tout autre mobile approprié. Alternativement, le moyen de couplage pourrait être un mobile liant lesdits mobiles dentés.

[0006] Par conséquent, l’isochronisme et la stabilité de la marche du mouvement sont améliorés, car les deux organes régulateurs s’influencent l’un l’autre de manière à osciller à la même fréquence, moyennant ainsi leur marche et rendant la marche du mouvement moins sensible à des erreurs de marche de l’un des organes régulateurs.

[0007] Dans un mode de réalisation, ledit moyen de couplage est en liaison cinématique, directe ou indirecte, avec un premier mobile entraîneur dudit premier organe régulateur et avec un second mobile entraîneur dudit second organe régulateur. Ces mobiles entraîneurs peuvent être, le cas échéant, un pignon d’échappement ou un mobile entraîneur d’une cage de tourbillon. Par conséquent, la liaison entre les deux trains d’engrenage se trouve le plus proche possible de l’organe régulateur.

[0008] Dans un mode de réalisation, ledit moyen de couplage est un moyen de couplage élastique, qui assure un couplage souple. De préférence, le moyen de couplage élastique comprend un premier mobile en liaison cinématique avec une roue dudit premier rouage de finissage, et un second mobile en liaison cinématique avec une roue dudit second rouage de finissage. Le premier mobile et ledit second mobile sont chacun montés fou sur un axe commun et sont chacun reliés audit axe commun par un élément élastique respectif. Chaque élément élastique est de préférence un ressort spiral, une extrémité de chaque ressort spiral étant solidarisée à l’axe commun, l’autre extrémité de chaque ressort spiral étant solidarisée au mobile respectif. Chaque élément élastique peut être constitué d’un brin qui forment ensemble un double ressort spiral, dont les brins sont situés dans un seul plan. De préférence, l’axe commun est en liaison cinématique, avec une aiguille indicatrice d’une unité de temps, l’unité de temps étant préférablement la seconde. Encore de préférence, l’aiguille est portée directement par l’axe commun. Par conséquent, l’axe commun peut être utilisé pour afficher une unité de temps.

[0009] Dans un mode de réalisation, le premier rouage de finissage est, considéré cinématiquement, substantiellement identique ou symétrique au second rouage de finissage.

[0010] Dans un mode de réalisation, ledit premier organe régulateur est adapté à osciller à la même fréquence que ledit second organe régulateur.

[0011] Dans un mode de réalisation, un mécanisme de débrayage est prévu entre le moyen de couplage et au moins l’un desdits rouages de finissage, afin de pouvoir arrêter l’un des organes régulateurs sans arrêter le mouvement entier, et/ou, dans le cas où le moyen de couplage porte une aiguille indicatrice, pour débrayer le moyen de couplage des deux rouages de finissage afin de pouvoir remettre à zéro cette aiguille au moyen d’un mécanisme de remise à zéro.

[0012] Il est à noter que les modes de réalisation peuvent être combinés pour autant qu’ils ne soient pas incompatibles.

[0013] L’invention concerne en outre une pièce d’horlogerie, de préférence une montre-bracelet, comprenant un mouvement d’horlogerie comme défini ci-dessus.

Brève description des dessins [0014] D’autres détails de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence au dessin annexé dans lequel:

Fig. 1 est une vue schématique en plan des rouages d’un mouvement d’horlogerie selon l’invention;

Fig. 2 est une vue en coupe partielle du côté gauche des rouages de la fig. 1;

Fig. 3 est une vue en perspective du mouvement d’horlogerie au niveau du moyen de couplage élastique;

Fig. 4 est une vue en coupe axiale du moyen de couplage élastique;

Fig. 5 est une vue en perspective coupée du moyen de couplage élastique;

Fig. 6 est une vue en coupe d’un moyen de couplage élastique alternatif;

Fig. 7 est une vue en transparence en plan du moyen de couplage élastique alternatif.

Mode de réalisation de l’invention [0015] Les fig. 1 et 2 illustrent schématiquement une portion de rouages d’un mouvement d’horlogerie 1 selon l’invention. Pour des raisons de clarté, les autres composants du mouvement d’horlogerie, tels que la platine, les ponts, les mécanismes de remontoir, de mise à l’heure, etc. n’ont pas été représentés. De plus, les trains d’engrenages ont été illustrés en configuration linéaire, mais cette configuration est entièrement facultative et l’homme du métier peut agencer les trains d’engrenage selon ses propres besoins.

[0016] Le mouvement comprend un premier train d’engrenages 10 comprenant un premier barillet 2 logeant un ressort moteur et servant de première source d’énergie, en prise avec un premier rouage de finissage 3 de manière conventionnelle, ce qui ne doit donc pas être décrit plus en détails.

[0017] Le premier rouage de finissage 3 est en prise avec un premier organe régulateur 4. Dans l’exemple représenté, on propose un mécanisme de tourbillon, mais il pourrait également s’agir d’un organe régulateur simple, non tournant. Les organes régulateurs eux-mêmes sont connus de l’homme du métier et ne seront pas décrits plus en détails.

[0018] Le mouvement comprend en outre un second train d’engrenages 20 comprenant un second barillet 5 logeant un ressort moteur et servant de seconde source d’énergie, en prise avec un second rouage de finissage 6. Un tel arrangement est conventionnel et ne doit pas non plus être décrit en détails.

[0019] Le second rouage de finissage 6 est en liaison cinématique avec un second organe régulateur 7, également représenté ici sous forme d’un mécanisme de tourbillon, mais qui pourrait également être un organe régulateur simple. Le second organe régulateur 7 oscille avantageusement à une fréquence substantiellement identique à celle du premier organe régulateur 4, mais il n’est pas exclu que les deux organes régulateurs oscillent à des fréquences différentes.

[0020] Dans l’illustration de la fig. 1, le premier barillet 2, le premier rouage de finissage 3 et le premier organe régulateur 4 sont substantiellement identiques à leurs composants équivalents du second train d’engrenages 20, et sont agencés pour tourner dans le même sens. C’est-à-dire que tous les composants individuels du premier train d’engrenages 10 sont substantiellement identiques aux composants équivalents du second train d’engrenages 20. Alternativement, le premier train d’engrenages 10 pourrait être agencé de manière à ce que des composants soient substantiellement identiques à ceux du second train d’engrenages 20, mais soient agencés pour tourner dans le sens opposé. Encore alternativement, les deux trains d’engrenage pourraient être différents.

[0021] Le premier train d’engrenages 10 et le second train d’engrenages 20 sont liés entre eux par un moyen de couplage 8.

[0022] Ce moyen de couplage 8 est, dans le cas d’espèce, un moyen de couplage élastique, et est illustré plus en détails sur les fig. 3 à 5. Ce moyen de couplage élastique 8 comprend un axe 30, sur lequel sont montés libre en rotation un premier mobile denté 31, via un premier noyau 31a optionnel, et un second mobile denté 36, via un second noyau 36a optionnel.

[0023] Le premier mobile denté 31 engrène avec un premier mobile de liaison 32, qui engrène lui-même avec une roue 33 du premier rouage de finissage 3. Dans le présent cas, cette roue est le mobile entraîneur de la cage de tourbillon, mais elle peut également être un pignon de la roue d’échappement d’un organe régulateur conventionnel, ou une autre roue du premier rouage de finissage 3. De manière alternative, ledit premier mobile denté 31 peut engrener directement avec une roue du premier rouage de finissage.

[0024] Le premier mobile denté 31 est lié à l’axe 30 par l’intermédiaire d’un premier élément élastique 34, qui est un premier ressort spiral 34 dans le cas d’espèce. L’extrémité intérieure du premier élément élastique 34 est solidaire en rotation avec l’axe 30, la solidarisation étant obtenue par exemple au moyen d’une virole, par chassage, soudage, collage, ou similaire, tandis que l’extrémité extérieure du premier élément élastique 34 est liée au premier mobile denté 31 au moyen d’une goupille 35 solidaire avec ledit premier mobile denté 31. Par conséquent, une rotation du premier mobile denté 31 entraîne l’axe 30 en rotation par l’intermédiaire du premier élément élastique 34.

[0025] De manière analogue à ce qui vient d’être décrit pour le premier mobile denté 31, le second mobile denté 36 engrène avec un second mobile de liaison 37, qui engrène lui-même avec une roue 38 du second rouage de finissage 6. Les mêmes commentaires concernant la roue 33 du premier rouage de finissage 3 s’appliquent également ici pour la roue 38 du second rouage de finissage 6, mutatis mutandis. Si la roue 33 du premier rouage de finissage 3 ne tourne pas à la même vitesse que celle de la roue 38 du second rouage de finissage 6 et/ou si lesdites roues 33, 36 ne tournent pas dans le même sens, les rapports d’engrenage peuvent être aisément modifiés en conséquence, et/ou un mobile inverseur peut être intercalé dans la liaison cinématique entraînant l’un des mobiles dentés 31,36, le cas échéant.

[0026] Comme c’est le cas pour le premier mobile denté 31, le second mobile denté 36 est lié à l’axe 30 par l’intermédiaire d’un second élément élastique 39. L’extrémité intérieure du second élément élastique 39 est également solidaire en rotation avec l’axe 30, cette solidarisation étant obtenue par exemple au moyen d’une virole, par chassage, soudage, collage, ou similaire, tandis que l’extrémité extérieure du second élément élastique 39 est liée au second mobile denté 36 au moyen d’une goupille 40 solidaire avec ledit second mobile denté 36. Par conséquent, une rotation du second mobile denté 36 entraîne l’axe 30 en rotation par l’intermédiaire du second élément élastique 39.

[0027] L’axe 30 peut être pourvu d’une aiguille 41 pour indiquer une unité de temps, de préférence les secondes. Les autres unités de temps peuvent être affichées de n’importe quelle manière convenable, par exemple à partir d’une ou plusieurs des roues du premier rouage de finissage 3 et/ou du second rouage de finissage 6 et/ou du premier barillet 2 et/ou du second barillet 5. Dans le cas d’espèce, cet affichage des autres unités de temps est représenté schématiquement par un aiguillage supplémentaire 42, qui est entraîné à partir d’une seule roue du second rouage de finissage.

[0028] Le premier mobile denté 31 et le second mobile denté 36 sont ainsi agencés pour être entraînés dans le même sens, à partir du premier rouage de finissage 3 et du second rouage de finissage 6 respectivement, substantiellement à la même vitesse de rotation.

[0029] Mais, en réalité, il est très difficile de régler la fréquence du premier organe régulateur 4 de telle sorte qu’elle soit parfaitement identique à celle du second organe régulateur 7. Par conséquent, dans le cas où le premier rouage de finissage 3 ne serait pas lié au second rouage de finissage 6, un rouage de finissage marcherait légèrement plus vite que l’autre: c’est-à-dire que leur marche naturelle sont légèrement différentes.

[0030] Mais, grâce au moyen de couplage élastique 8, le premier rouage de finissage 3 et le second rouage de finissage 6 sont contraints de marcher à la même vitesse. En effet, la différence entre la vitesse de rotation du premier mobile denté 31 et celle du second mobile denté 36 résultant de la marche naturelle différente du premier rouage de finissage 3 et du second rouage de finissage 6, enroule et/ou déroule le premier élément élastique 34 et le second élément élastique 39 en référence à leur position de repos. Par conséquent, une force de freinage est appliquée par le moyen de couplage élastique sur le rouage de finissage qui a tendance à marcher plus vite, et une force d’accélération est appliquée par le moyen de couplage élastique 8 sur le rouage de finissage qui a tendance à marcher plus lentement. Il résulte que l’organe régulateur qui a tendance à osciller plus vite est soumis à moins de force motrice que s’il n’y avait pas de moyen de couplage élastique 8 et est ainsi forcé d’osciller moins rapidement. De plus, l’organe régulateur qui a tendance à osciller moins vite est soumis à plus de force motrice que s’il n’y avait pas de moyen de couplage élastique 8, et est ainsi forcé d’osciller plus rapidement, jusqu’à atteindre un équilibre entre la marche des deux rouages de finissage 3, 6. Par conséquent, le premier organe régulateur 4 oscille à la même fréquence que le second organe régulateur 6, et le premier rouage de finissage 3 marche à la même vitesse que le second rouage de finissage 6. Par conséquent, l’isochronisme du mouvement et la stabilité de la marche du mouvement sont améliorés grâce au moyen de couplage élastique qui fait marcher les deux rouages de finissage 3, 6 substantiellement à la vitesse moyenne de leur marche naturelle respective.

[0031] Les fig. 6 et 7 illustrent un moyen de couplage élastique 8 alternatif à celui des fig. 3 à 5. Il est à noter que les mêmes signes de référence utilisés pour le moyen de couplage élastique des fig. 3 à 5 ont été utilisés pour désigner les éléments correspondants du moyen de couplage élastique 8 alternatif.

[0032] Le moyen de couplage élastique 8 alternatif diffère du moyen de couplage élastique 8 des fig. 3 à 5 en ce que le premier élément élastique 34 et le second élément élastique 39 ont été remplacés par un double ressort spiral 43 situé dans un seul plan. Le double ressort spiral 43 est solidaire en rotation avec l’axe 30 au niveau de son moyeu 43c, la solidarisation étant obtenue par exemple au moyen d’un blocage mécanique, par chassage, par soudage, par collage, ou similaire. Un premier brin 43a du double ressort spiral 43 est lié à son extrémité extérieure au premier mobile denté 31 au moyen d’une goupille 35, et un second brin 43b du double ressort spiral 43 est également lié à son extrémité extérieure au second mobile denté 36 au moyen d’une goupille 40, comme c’est le cas pour le mode de réalisation des fig. 3 à 5.

[0033] Le moyen de couplage élastique 8 alternatif est ainsi plus compact et plus simple que le moyen de couplage élastique illustré dans les fig. 3 à 5, et fonctionne de la même manière.

Claims

[0034] Il est à noter que le moyen de couplage 8 ne doit pas être de forme élastique comme illustrée dans les fig. 3 à 5. Il pourrait être construit par un pignon ou un mobile rigide, ou même par un engrenage direct entre un mobile de chaque rouage de finissage, par exemple entre les mobiles entraîneurs 33, 38 des organes régulateurs 4, 7. [0035] Plusieurs compléments avantageux au mécanisme décrit ci-dessus sont envisageables. Par exemple, il est possible de prévoir un mécanisme d’arrêt sur l’un ou sur les deux des organes régulateurs 4, 7, par exemple un stop balancier ou similaire, afin de pouvoir arrêter l’organe régulateur 4, 7 en question. Afin que le moyen de couplage élastique 8 puisse continuer à tourner, par exemple afin de continuer à indiquer les secondes si l’un des organes régulateurs est arrêté, un mécanisme de débrayage peut être intercalé entre le rouage de finissage 3, 6 associé au(x) organe(s) régulateur(s) en question, et le mobile denté 31,36 respectif du moyen de couplage élastique 8. [0036] De plus, il est envisageable d’intercaler un mécanisme de débrayage entre chaque rouage de finissage 3, 6 et les mobiles dentés 31,36 respectifs du moyen de couplage élastique 8. Ceci est particulièrement avantageux dans le cas où l’axe 30 du moyen de couplage élastique 8 porte une aiguille 42 de secondes, afin de corriger l’indication de secondes, par exemple en la remettant à zéro, sans exercer de force indue sur les organes régulateurs. Cette modification peut être effectuée toute seule, ou en combinaison avec un ou plusieurs mécanisme(s) d’arrêt des organes régulateurs comme énoncé dans le paragraphe précédent. [0037] En outre, il est envisageable d’utiliser les moyens de couplage élastique 8 comme décrits ci-dessus dans n’importe quelle autre mécanisme horloger comprenant deux chaînes cinématiques liées entre elles, par exemple dans un mécanisme comprenant deux rouages de finissage entraînés par le même barillet, ou un mouvement comprenant un rouage de chronographe lié à un rouage de finissage principal, entraîné par un ou plusieurs barillets. Cependant, des tels agencements ne sont pas compris dans la portée de la présente invention. [0038] Bien que l’invention ait été divulguée en référence à des modes de réalisation spécifiques, l’invention n’est pas limitée à ces exemples particuliers. Le mécanisme peut être modifié par l’homme du métier sans sortir du cadre de l’invention définie par les revendications annexées. Revendications

1. Mouvement d’horlogerie (1 ) comprenant: - un premier train d’engrenages (10) comprenant une première source d’énergie (2) en prise avec un premier rouage de finissage (3), ledit premier rouage de finissage (3) comprenant une pluralité de mobiles dentés et étant associé à un premier organe régulateur (4); - un second train d’engrenages (20) comprenant une seconde source d’énergie (5) en prise avec un second rouage de finissage (6) distinct dudit premier rouage de finissage (3), ledit second rouage de finissage (6) comprenant une pluralité de mobiles dentés et étant associé à un second organe régulateur (7); caractérisé en ce que ledit premier train d’engrenages (10) et ledit second train d’engrenages (20) sont reliés entre eux par un moyen de couplage (8) en liaison cinématique avec au moins un mobile denté de chaque rouage de finissage (3, 6).
2. Mouvement d’horlogerie (1) selon la revendication précédente, dans lequel ledit moyen de couplage (8) est en liaison cinématique avec un premier mobile entraîneur (33) dudit premier organe régulateur (4) et avec un second mobile entraîneur (38) dudit second organe régulateur (7).
3. Mouvement d’horlogerie (1) selon la revendication précédente, dans lequel ledit premier mobile entraîneur (33) dudit premier organe régulateur (4) et/ou ledit second mobile entraîneur (38) dudit second organe régulateur (7) est/sont choisi s parmi les éléments suivants: - un pignon d’échappement; - un mobile entraîneur d’une cage de tourbillon.
4. Mouvement d’horlogerie (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ledit moyen de couplage est un moyen de couplage élastique (8).
5. Mouvement d’horlogerie (1) selon la revendication 4, dans lequel ledit moyen de couplage élastique (8) comprend: - un premier mobile (31) en liaison cinématique avec une roue dudit premier rouage de finissage (3); - un second mobile (36) en liaison cinématique avec une roue dudit second rouage de finissage (6); dans lequel ledit premier mobile (31) et ledit second mobile (36) sont chacun montés fou sur un axe commun (30) et sont chacun reliés audit axe commun (30) par un élément élastique (34, 39; 43a, 43b) respectif.
6. Mouvement d’horlogerie (1) selon la revendication précédente, dans lequel chaque élément élastique (34, 39; 43a, 43b) est un ressort spiral, une extrémité de chaque ressort spiral étant solidarisée à l’axe commun (30), l’autre extrémité de chaque ressort spiral étant solidarisée au mobile respectif (31,36).
7. Mouvement d’horlogerie (1) selon la revendication précédente, dans lequel chaque élément élastique (43a, 43b) est un brin, les brins étant situés dans un seul plan et formant ensemble un double ressort spiral (43).
8. Mouvement d’horlogerie (1) selon l’une des revendications 5 à 7, dans lequel ledit axe commun (30) est en liaison cinématique avec une aiguille indicatrice (41) d’une unité de temps, l’unité de temps étant préférablement la seconde.
9. Mouvement d’horlogerie (1) selon la revendication précédente, dans lequel ledit axe commun (30) porte ladite aiguille (41).
10. Mouvement d’horlogerie (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le premier rouage (3) de finissage est, considéré cinématiquement, substantiellement identique ou symétrique au second rouage de finissage (6).
11. Mouvement d’horlogerie (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ledit premier organe régulateur (4) est adapté à osciller à la même fréquence que ledit second organe régulateur (7).
12. Mouvement d’horlogerie (1) selon l’une des revendications précédentes, comprenant un mécanisme de débrayage entre le moyen de couplage (8) et au moins l’un desdits rouages de finissage (3, 6).
13. Mouvement d’horlogerie (1) selon les revendications 8 et 12, comprenant un mécanisme de remise à zéro de ladite aiguille indicatrice (41).
14. Pièce d’horlogerie, de préférence une montre-bracelet, comprenant un mouvement d’horlogerie (1) selon l’une des revendications 1 à 13.