La présente invention est relative à un fermoir pour bracelet comportant un premier élément fixé à une première extrémité libre d'un bracelet et un second élément fixé à une seconde extrémité libre du même bracelet, le premier élément étant superposable au second pour fermer le fermoir.
Un fermoir répondant à la définition générique qui vient d'être donné a déjà été décrit, par exemple dans le document FR-A 2 242 841 (US-A 3 913 182).
Dans ce document, le fermoir comprend un premier et second corps métalliques, pouvant respectivement se fixer le premier à une extrémité libre, le second à l'autre extrémité libre d'un bracelet métallique dont le fermoir doit assurer la fermeture; le premier corps recouvrant le second dans la condition fermée du dispositif; au moins un crochet, solidaire du premier corps, faisant saillie vers le second corps dans la condition fermée du dispositif; le second corps étant muni d'une cavité interne dans laquelle se loge et peut se déplacer au moins une languette dont une portion émerge d'une ouverture pratiquée latéralement dans le second corps;
cette cavité logeant également au moins un ressort qui tend à maintenir la languette dans la position ou celle-ci émerge de l'ouverture et constitue un poussoir sur lequel on peut appuyer d'un doigt pour provoquer le déplacement de la languette à l'encontre de l'action exercée par le ressort; au moins un trou étant pratiqué dans la surface du second corps qui se trouve dirigée vers le premier corps dans la condition de fermeture, ce trou étant de dimensions suffisantes pour permettre le passage du crochet à travers le trou;
la languette ayant au moins une portion interne à la cavité du second corps, laquelle portion est conformée en verrou pour, d'une part, engager le crochet quand celui-ci est inséré dans le trou du second corps et la languette est en position de repos, et pour, d'autre part, laisser libre le crochet lorsque la languette est maintenue retractée, à l'encontre de l'action du ressort, par pression exercée d'un doigt sur le poussoir; la languette comportant, en outre, une portion conformée en dent d'arrêt et appuyant en butée sur le second corps pour empêcher la languette de sortir entièrement de l'ouverture du second corps.
Des fermoirs très semblables à celui qui vient d'être décrit sont montrés dans les documents EP 0 063 166 et US 2 098 461 où l'on retrouve un ou des crochets faisant corps avec un élément du fermoir, ce crochet coopérant avec une languette faisant corps avec l'autre élément du fermoir pour verrouiller les deux éléments en question.
La présente invention reprend certains caractères énoncés ci-dessus et propose un fermoir nettement amélioré surtout en ce qui concerne sa solidité. En effet, dans les fermoirs des citations, le crochet remplit à la fois une fonction de verrouillage et de support de tout l'effort de traction s'exerçant sur le fermoir quand celui-ci est verrouillé. De ce fait on a pu s'apercevoir, surtout lorsque le fermoir est réalisé en métal précieux (par exemple en or), que le crochet était soumis à une usure assez rapide et même qu'à la longue il pouvait se casser, cassure due à la forte traction exercée sur lui. Pour améliorer cela on a été amené à séparer la simple fonction de verrouillage de la fonction de tenue à la traction, ce qui augmente très sensiblement la fiabilité du fermoir et, en conséquence, sa durée de vie.
Pour ce faire, le fermoir est caractérisé par le fait que le premier élément comporte une pièce en forme de U dont les deux branches s'étendent dans la direction longitudinale du bracelet, ladite pièce en forme de U étant arrangée pour coopérer avec une languette montée élastiquement et pouvant coulisser à l'intérieur d'une cavité pratiquée dans le second élément pour verrouiller les premier et second éléments l'un sur l'autre, ladite languette comprenant une portion projetée latéralement hors de la cavité et servant de bouton-poussoir pouvant être actionné par le doigt d'un opérateur pour déverrouiller lesdits premier et second éléments, une des extrémités de la pièce en forme de U comprenant un nez retroussé à l'extérieur du U et dirigé dans le sens de l'épaisseur du fermoir,
ledit nez venant s'introduire dans un orifice pratiqué dans le second élément pour supporter l'effort de traction excercé sur le fermoir quand ledit fermoir est verrouillé.
Les structures caractéristiques du fermoir seront mieux comprises à la lecture de la description suivante d'un mode préféré de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, et en référence au dessin annexé, dans lequel:
- la fig. 1 est une vue en plan, dans sa position de fermeture du fermoir selon l'invention, fermoir joignant deux extrémités d'un bracelet formé de maillons,
- les fig. 2 et 3 sont des vues, en élévation latérale, de ce même fermoir, illustrant celui-ci dans les positions de fermeture et d'ouverture, respectivement,
- la fig. 4 est une vue en plan, dans sa position d'ouverture, d'une partie du fermoir selon l'invention;
- la fig. 5 est une coupe selon la ligne V-V de la fig. 4,
- la fig. 6 est une coupe selon la ligne VI-VI de la fig. 3 et
- la fig. 7 est une coupe à échelle agrandie selon la ligne VII-VII de la fig. 4 si l'on suppose que la seconde partie du fermoir, non représentée en fig. 4, est rabattue sur la première partie apparente à ladite fig. 4.
Très généralement les fig. 1, 2 et 3 montrent que l'invention est relative à un fermoir pour bracelet comportant un premier élément 1 fixé à une première extrémité libre 3 d'un bracelet 5 et un second élément 2 fixé à une seconde extrémité libre 4 du même bracelet 5, le premier élément étant superposable au second pour fermer le fermoir. Dans l'exemple choisi, on remarquera que les première et seconde extrémités du bracelet sont constituées par les maillons 3 et 4, le bracelet étant lui-même constitué par une succession de maillons articulés les uns à la suite des autres.
Les fig. 3 et 6 montrent que le premier élément 1 comporte une pièce 6 en forme de U dont une des extrémités porte un nez 10 retroussé à l'extérieur du U. Les fig. 2, 3 et 4 montrent que le second élément 2 comporte une cavité 8 dans laquelle peut coulisser élastiquement une languette 7. Selon l'invention la pièce 6 en forme de U est arrangée pour coopérer avec la languette pour verrouiller les premier 1 et second 2 éléments l'un sur l'autre, alors que le nez 10 de l'élément vient s'introduire dans un orifice 11 pratiqué dans l'élément 2 pour supporter l'effort de traction exercé sur le fermoir quand ce dernier est verrouillé. Pour ouvrir le fermoir la languette 7 comprend une portion 9 projetée latéralement hors de la cavité et qui sert de bouton-poussoir pouvant être actionné par le doigt d'un opérateur.
Après avoir expliqué le principe général qui préside à l'invention, on va exposer maintenant dans le détail un mode d'exécution particulier, mode qui ressort bien des figures jointes à la présente description.
Ces figures montrent que la cavité 8 pratiquée à l'intérieur du second élément 2 présente une section sensiblement rectangulaire dans laquelle coulisse la languette 7 qui présente à son tour une section semblable à celle de la cavité. En particulier, la fig. 5, qui est une vue en coupe selon la ligne V-V de la fig. 4, fait voir que des moyens de retenue sont prévus pour empêcher la languette 7 de s'échapper de la cavité 8. Ces moyens consistent à pratiquer une ouverture allongée 30 dans la languette 7 puis à disposer une vis 12, vissée dans l'élément 2, de telle façon qu'elle traverse l'ouverture 30. On a dit plus haut que la languette 7 coulisse élastiquement dans la cavité 8. Ceci est réalisé par le ressort 13 qui agit sur la languette pour rappeler le bouton-poussoir 9 hors de la cavité quand aucune force n'est appliquée sur lui.
Si l'on se réfère particulièrement aux fig. 4, 6 et 7, on s'aperçoit que le second élément 2 présente une échancrure 14 pratiquée perpendiculairement à la cavité 8 et réalisée de telle façon que la languette 7 soit dégagée partiellement sur trois de ses faces 15, 16 et 31. La largeur X de l'échancrure 14 apparente en figure 4 correspond sensiblement à la largeur y de la pièce 6 en forme de U, largeur référencée en fig. 6, de sorte que la pièce 6 peut pénétrer dans l'échancrure 14 quand on dispose le fermoir en position de fermeture. Par ailleurs, comme on le voit en fig. 4, la languette 7 présente une autre échancrure 17 dont la largeur est sensiblement égale à la largeur X de l'échancrure 14. La construction prévoit un décalage des échancrures 14 et 17 quand la languette n'est pas actionnée (situation de la fig. 4).
Cette même figure fait apparaître également l'orifice 11 pratiquée dans le second élément 2, orifice qui est aligné sous l'échancrure 14 et qui présente une largeur au moins égale à la largeur de ladite échancrure 14. D'autre part, comme cela est apparent à la fig. 6, le nez 10 porté par la pièce 6 en U est pourvu de biseaux 18. De cette façon, lorsque le nez 10 est engagé dans l'orifice 11, il déplace graduellement la languette 7 à l'encontre du ressort 13 agissant sur elle, et cela jusqu'à ce que la pièce 6 en forme de U se trouve en alignement avec la languette 7. A partir de ce moment, la languette pénètre entre les branches 19, 20 de la pièce en U, ce qui verrouille le fermoir.
Cette situation de verrouillage est bien apparente à la fig. 7 qui est une coupe à échelle agrandie selon la ligne VII-VII de la fig. 4, en supposant bien entendu le premier élément 1 rabattu sur le second élément 2. La fig. 7 montre la languette 7 logée dans la cavité 8 du second élément 2 dans lequel est percé l'orifice 11 et auquel appartient la portion 32 (portion qui apparaît aussi en fig. 4). En position de fermeture l'élément 1 est empêché de se soulever puisque la languette 7 (partie non hâchurée) pénètre partiellement entre les branches 19 et 20 de la pièce 6 en U. D'autre part toute la traction excercée sur le bracelet est reportée sur l'appui, à l'endroit référence 33, qu'exerce le nez 10 sur la portion 32 qui fait partie du second élément 2.
Quand on presse sur le bouton-poussoir 9 qui se trouve être en prolongement de la languette 7 (voir aussi fig. 4) on libère l'espace intérieur de la pièce en U et le premier élément 1 peut être soulevé manuellement.
Les premier et second éléments 1 et 2 sont fixés chacun à un maillon 3 et 4 qui est suivi d'autres maillons pour former le bracelet. Les figures 3 et 4 montrent également qu'aux premier et second éléments sont fixés en outre des première et seconde extrémités 21 et 22 d'une boucle déployante articulée en 33 et formée des première et seconde lames incurvées 23 et 24.
Dans le cas où une boucle déployante est prévue, on disposera une articulation entre l'extrêmité 21 de la lame 23 et le premier élément 1.
The present invention relates to a bracelet clasp comprising a first element fixed to a first free end of a bracelet and a second element fixed to a second free end of the same bracelet, the first element being superimposable on the second to close the clasp.
A clasp meeting the generic definition which has just been given has already been described, for example in document FR-A 2 242 841 (US-A 3 913 182).
In this document, the clasp comprises a first and second metal body, which can respectively attach the first to a free end, the second to the other free end of a metal bracelet whose clasp must ensure closure; the first body covering the second in the closed condition of the device; at least one hook, integral with the first body, projecting towards the second body in the closed condition of the device; the second body being provided with an internal cavity in which is housed and can move at least one tongue, a portion of which emerges from an opening made laterally in the second body;
this cavity also housing at least one spring which tends to maintain the tongue in the position where it emerges from the opening and constitutes a pusher on which one can press with a finger to cause the displacement of the tongue against action exerted by the spring; at least one hole being made in the surface of the second body which is directed towards the first body in the closed condition, this hole being of dimensions sufficient to allow the hook to pass through the hole;
the tongue having at least one portion internal to the cavity of the second body, which portion is shaped as a bolt for, on the one hand, engaging the hook when the latter is inserted in the hole of the second body and the tongue is in the position of rest, and for, on the other hand, leave free the hook when the tongue is held retracted, against the action of the spring, by pressure exerted by a finger on the pusher; the tongue further comprising a portion shaped as a stop tooth and pressing in abutment on the second body to prevent the tongue from coming entirely out of the opening of the second body.
Clasps very similar to that which has just been described are shown in documents EP 0 063 166 and US 2 098 461 where there are one or more hooks integral with a clasp element, this hook cooperating with a tongue forming body with the other element of the clasp to lock the two elements in question.
The present invention incorporates certain characteristics set out above and proposes a clearly improved clasp especially as regards its solidity. In fact, in the clasps of the citations, the hook fulfills both a locking function and a support for all the tensile force exerted on the clasp when the latter is locked. As a result, it has been seen, especially when the clasp is made of precious metal (for example gold), that the hook was subject to fairly rapid wear and even that in the long run it could break, breakage due to the strong traction exerted on him. To improve this, we have had to separate the simple locking function from the tensile strength function, which very significantly increases the reliability of the clasp and, consequently, its lifespan.
To do this, the clasp is characterized by the fact that the first element comprises a U-shaped piece, the two branches of which extend in the longitudinal direction of the bracelet, said U-shaped piece being arranged to cooperate with a mounted tongue. elastically and being able to slide inside a cavity formed in the second element to lock the first and second elements one on the other, said tongue comprising a portion projected laterally out of the cavity and serving as a push button which can be actuated by an operator's finger to unlock said first and second elements, one of the ends of the U-shaped piece comprising a nose turned up on the outside of the U and directed in the thickness direction of the clasp,
said nose being introduced into an orifice made in the second element to support the tensile force exerted on the clasp when said clasp is locked.
The characteristic structures of the clasp will be better understood on reading the following description of a preferred embodiment of the invention, given by way of nonlimiting example, and with reference to the appended drawing, in which:
- fig. 1 is a plan view, in its closed position of the clasp according to the invention, clasp joining two ends of a bracelet formed of links,
- figs. 2 and 3 are views, in side elevation, of this same clasp, illustrating it in the closed and open positions, respectively,
- fig. 4 is a plan view, in its open position, of a part of the clasp according to the invention;
- fig. 5 is a section along the line V-V of FIG. 4,
- fig. 6 is a section along the line VI-VI of FIG. 3 and
- fig. 7 is a section on an enlarged scale along the line VII-VII of FIG. 4 if it is assumed that the second part of the clasp, not shown in FIG. 4, is folded over the first part visible in said fig. 4.
Very generally figs. 1, 2 and 3 show that the invention relates to a clasp for a bracelet comprising a first element 1 fixed to a first free end 3 of a bracelet 5 and a second element 2 fixed to a second free end 4 of the same bracelet 5 , the first element being superimposable on the second to close the clasp. In the example chosen, it will be noted that the first and second ends of the bracelet are constituted by the links 3 and 4, the bracelet itself being constituted by a succession of links articulated one after the other.
Figs. 3 and 6 show that the first element 1 comprises a part 6 in the form of a U, one of the ends of which carries a nose 10 rolled up outside the U. FIGS. 2, 3 and 4 show that the second element 2 comprises a cavity 8 in which a tongue 7 can slide elastically. According to the invention, the U-shaped part 6 is arranged to cooperate with the tongue to lock the first 1 and second 2 elements one on the other, while the nose 10 of the element is introduced into an orifice 11 formed in the element 2 to support the tensile force exerted on the clasp when the latter is locked. To open the clasp, the tongue 7 comprises a portion 9 projected laterally out of the cavity and which serves as a push button which can be actuated by the finger of an operator.
After having explained the general principle which governs the invention, we will now describe in detail a particular embodiment, a mode which is evident from the figures appended to this description.
These figures show that the cavity 8 formed inside the second element 2 has a substantially rectangular section in which the tongue 7 slides, which in turn has a section similar to that of the cavity. In particular, fig. 5, which is a sectional view along the line V-V of FIG. 4, shows that retaining means are provided to prevent the tongue 7 from escaping from the cavity 8. These means consist in making an elongated opening 30 in the tongue 7 and then placing a screw 12, screwed into the element 2, so that it crosses the opening 30. It was said above that the tongue 7 slides elastically in the cavity 8. This is achieved by the spring 13 which acts on the tongue to recall the push-button 9 out of the cavity when no force is applied to it.
With particular reference to Figs. 4, 6 and 7, it can be seen that the second element 2 has a notch 14 formed perpendicular to the cavity 8 and produced in such a way that the tongue 7 is partially released on three of its faces 15, 16 and 31. The width X of the notch 14 visible in FIG. 4 corresponds substantially to the width y of the U-shaped part 6, the width referenced in FIG. 6, so that the part 6 can penetrate into the notch 14 when the clasp is in the closed position. Furthermore, as seen in fig. 4, the tongue 7 has another notch 17 whose width is substantially equal to the width X of the notch 14. The construction provides for a shift of the notches 14 and 17 when the tongue is not actuated (situation in FIG. 4).
This same figure also shows the orifice 11 formed in the second element 2, an orifice which is aligned under the notch 14 and which has a width at least equal to the width of said notch 14. On the other hand, as is apparent in fig. 6, the nose 10 carried by the U-shaped part 6 is provided with bevels 18. In this way, when the nose 10 is engaged in the orifice 11, it gradually displaces the tongue 7 against the spring 13 acting on it , and this until the U-shaped part 6 is in alignment with the tongue 7. From this moment, the tongue enters between the branches 19, 20 of the U-shaped part, which locks the clasp .
This locking situation is clearly apparent in FIG. 7 which is a section on an enlarged scale along the line VII-VII of FIG. 4, assuming of course the first element 1 folded over the second element 2. FIG. 7 shows the tongue 7 housed in the cavity 8 of the second element 2 in which the orifice 11 is pierced and to which the portion 32 belongs (portion which also appears in fig. 4). In the closed position the element 1 is prevented from lifting since the tongue 7 (part not shaded) partially penetrates between the arms 19 and 20 of the U-shaped part 6. On the other hand, all the traction exerted on the bracelet is transferred on the support, at the reference point 33, which the nose 10 exerts on the portion 32 which is part of the second element 2.
When you press the push button 9 which happens to be an extension of the tongue 7 (see also fig. 4) you release the interior space of the U-shaped part and the first element 1 can be lifted manually.
The first and second elements 1 and 2 are each fixed to a link 3 and 4 which is followed by other links to form the bracelet. FIGS. 3 and 4 also show that the first and second elements are also fixed first and second ends 21 and 22 of a folding clasp articulated at 33 and formed from the first and second curved blades 23 and 24.
In the case where a folding clasp is provided, there will be an articulation between the end 21 of the blade 23 and the first element 1.