CH662710A5 - Levier de manoeuvre pour la fermeture et le verrouillage d'une chaussure de ski a entree arriere. - Google Patents

Description

La présente invention est relative aux chaussures de ski à entrée par l'arrière lors du chaussage et concerne plus particulièrement un levier de manœuvre pour la fermeture et le verrouillage de la tige sur le bas de jambe du skieur.

De façon connue, ce type de chaussure comprend un bas de coque rigide sur lequel est articulée au moins en partie autour d'un axe horizontal transversal une tige composée d'une manchette et d'un capot arrière. Le capot arrière est lui-même articulé autour d'un axe horizontal transversal, qui peut être confondu avec le précédent, lié à la tige et/ou au bas de coque rigide de manière à pouvoir basculer vers l'arrière pour permettre l'introduction du pied dans la chaussure dans un mouvement d'arrière en avant.

Pour que le chaussage soit efficace pour la pratique du ski et pour le confort du skieur, il est nécessaire d'assurer la fermeture et le verrouillage de la tige sur le bas de jambe du skieur par assujettissement du capot arrière à la manchette.

Il est classique, pour ce faire, de pourvoir la manchette de chaque côté de points d'ancrage généralement réglables, à crochet et crémaillère, pour un câble qui, passant de part et d'autre sur le capot arrière dans des guides, peut être tendu au moyen d'un levier de manœuvre articulé sur le capot arrière et verrouillable en position de fermeture. Ce levier se présente sous la forme générale d'une plaque pleine, cambrée ou non, et qui vient occuper une assez grande partie de la largeur de la partie dorsale du capot arrière.

D'autres fonctions doivent souvent être aussi assurées et qui peuvent nécessiter des organes de manœuvre et de réglage supplémentaire qu'il serait utile de pouvoir disposer précisément sur cette partie dorsale du capot arrière déjà occupée par le levier de manœuvre précédent et donc interdite. Ainsi, en plus de la fermeture de la tige sur le bas de jambe du skieur, il est important que le talon puisse être bloqué et le pied tenu dans la chaussure par un dispositif de serrage intérieur, réglable et manœuvrable de l'extérieur par l'utilisateur.

Lorsque ces deux fonctions de fermeture de bas de tige et de serrage intérieur ne sont pas assurées par un seul organe de manœuvre, comme dans la demande de brevet français 82 20 887, se pose donc le problème de trouver sur l'extérieur de la chaussure un endroit pour disposer l'organe de manœuvre du serrage intérieur. Or, pour des raisons pratiques de construction et d'encombrement et pour éviter des parties saillantes latérales qui pourraient heurter des corps étrangers pendant la pratique du ski, c'est sur la partie dorsale du capot arrière qu'il faut chercher à disposer cet organe de manœuvre. Mais, comme on l'a vu, cette zone est déjà occupée par le levier de fermeture.

La présente invention vise à résoudre ce problème en proposant une disposition permettant à la partie dorsale du capot arrière de recevoir et le levier de fermeture de bas de jambe et un organe de manœuvre distinct pour assurer une autre fonction, par exemple le serrage intérieur.

Les caractéristiques de l'invention qui font l'objet des revendications et certains avantages apparaîtront dans la description qui suit et pour l'intelligence de laquelle on se référera aux dessins, dont:

la figure 1 montre en perspective de trois quarts arrière une chaussure de ski sur laquelle est mise en œuvre une forme d'exécution de l'invention,

la figure 2 représente de la même manière une autre forme de réalisation de l'invention,

les figures 3 et 3a illustrent la forme d'un levier mis en œuvre selon l'exemple de la figure 2, la figure 3a étant une vue en coupe selon le plan II-II de la figure 3,

les figures 4 et 4a en sont une variante, la figure 4a étant une vue en coupe selon le plan III-III de la figure 4,

la figure 5 représente un autre type de levier pouvant être mis en œuvre selon l'invention, et les figures 6 et 7 sont des coupes selon les plans IV-IV et Y-V de la figure 5.

On voit à la figure 1 une chaussure de ski à entrée arrière. Elle comporte de façon classique un bas de coque rigide 1 venu d'une pièce avec une semelle 2. Sur le bas de coque 1 est articulée autour d'un axe transversal au moins approximativement horizontal 3 une tige constituée par une manchette 4 et un capot arrière 5. La chaussure renferme de préférence un chausson intérieur 6 en matériau moelleux.

La fermeture de la tige sur le bas de jambe du skieur est obtenue par la coopération d'un câble 7 et d'un levier de manœuvre 8. Le câble 7 est ancré latéralement de part et d'autre sur la manchette 4, par exemple avec au moins un dispositif réglable à crochet et crémaillère 9 comme il est bien connu, ou bien peut être guidé sur ou dans la manchette 4 en entourant la partie antérieure du bas de jambe du porteur. Le câble 7 passe ensuite dans des guides latéraux 10 du capot arrière 5 avant de redescendre de part et d'autre de la zone dorsale de ce capot 5 jusqu'à aller s'assujettir par ancrage ou en la traversant à l'extrémité inférieure du levier de manœuvre 8. Ce levier 8 est articulé à son extrémité supérieure autour d'un axe 11 transversal porté par le capot 5 et est manœuvrable dans le sens de l'ouverture (flèche F) à rencontre d'un dispositif à ressort 12. Le

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fonctionnement de ce dispositif d'ouverture, fermeture (automatique ou non grâce au ressort 12) et verrouillage en fermeture du capot 5 sur la manchette 4 est connu en soi et ne nécessite donc pas d'autre développement.

Conformément à la présente invention, le levier de manœuvre 8 5 n'est pas constitué par une forme pleine recouvrant en position de fermeture la zone dorsale du capot arrière 5, mais se présente sous la forme générale d'un U ou fer à cheval articulé 11 sur le capot 5 par les extrémités des branches 13 et assujetti au câble 7 au droit de sa base. Cette base pourra avantageusement présenter une forme en io saillie 14 pour faciliter les manipulations du levier 8.

Par cette disposition, la zone de la partie dorsale du capot 5 située entre les branches 13 du levier 8, en position de fermeture de la tige, est donc laissée libre par ce levier 8 et peut être occupée par un organe de manœuvre 15 assurant une fonction distincte de l'ou- 15 verture-fermeture. Cet organe peut par exemple être un bouton de réglage 15 et/ou de manœuvre d'un dispositif connu en soi de blocage du talon et de tenue de pied. Ainsi, les deux fonctions essentielles de fermeture-verrouillage de la tige sur le bas de la jambe et de blocage interne du talon dans le bas de coque peuvent être assurées 20 de façon extrêmement pratique par le levier en U et un organe distinct respectivement situés dans la même zone dorsale du capot arrière et sans organe saillant qui pourrait être nuisible ailleurs sur la surface extérieure de la chaussure.

On notera que, pour être parfaitement intégrée entre eux, la 25 forme extérieure de l'organe de manœuvre sera complémentaire de la forme intérieure de l'espace laissé libre entre les branches du levier de manœuvre. Notamment, ces contours pourront être avantageusement cylindriques ou coniques.

Dans l'exemple de réalisation de l'invention qui vient d'être 30 décrit, le câble de fermeture 7 court le long des bords latéraux extérieurs des branches du U jusqu'à l'extrémité inférieure ou basse 14 du levier de manœuvre 8. Il peut donc s'y trouver occasionnellement exposé à certains incidents tels que chocs ou accrochages avec tous les obstacles ou objets divers qu'il est susceptible de rencontrer. Par 35 ailleurs, le levier 8 permettant la fermeture et le verrouillage de la chaussure et, le cas échéant, le serrage intérieur du pied par une seule opération de basculement de haut en bas de ce levier 8, cette manœuvre n'a pas besoin d'être manuelle et peut être opérée sans que le skieur ait à se baisser, par action de l'autre chaussure ou 40 même du ski auquel celle-ci est déjà fixée. Dans ce mouvement de bas en haut de la semelle de la seconde chaussure ou de la carre du ski, le câble de fermeture 7, exposé comme on vient de le voir, peut être endommagé assez rapidement.

Les modes d'exécution de l'invention illustrés aux figures 2 et 45 suivantes suppriment cet inconvénient de vulnérabilité en mettant dans la zone critique le câble 7 à l'abri des incidents évoqués.

Ainsi, le dispositif selon la figure 2 diffère du précédent par le fait que le câble 7 est protégé vers l'extérieur par des nervures 16 que présentent les branches du U du levier 8 ou formant ces branches.

Les figures 3 à 7 présentent cette caractéristique. Le levier 8, toujours en forme de U évidé entre ses branches 13, ou de forme pleine mais permettant toujours de disposer entre les branches 13 un second organe de manœuvre ou de réglage, présente deux nervures latérales 16, au moins sur une partie de leur longueur, proéminentes par rapport au plan général du levier 8, au pied desquelles sont ménagées, de préférence du côté intérieur, des gorges 17 pour le passage du câble 7 et suffisamment profondes, et de section plus grande que celle du câble, pour que le câble 7, y étant logé, ne puisse être proéminent par rapport aux nervures 16 et soit donc protégé par elles.

Dans la réalisation selon les figures 3 et 3a, les nervures 16 de protection présentent une hauteur décroissante de l'extrémité 14 du levier vers la zone de l'axe d'articulation 11. Dans la réalisation selon les figures 4 et 4a, au contraire, les nervures 16 ont une hauteur croissant de l'extrémité du levier 8 vers la zone de l'axe d'articulation 11.

Pour faciliter la mise en place du câble 7 dans les gorges 17, les bords intérieurs des nervures 16 pourront comporter des chanfreins comme l'illustre bien la figure 7.

A l'extrémité 14 du levier 8 opposée à l'articulation 11, et qui peut être en saillie par rapport aux nervures 16 comme à la figure 4, le câble 7, plutôt que de suivre, comme il est possible, une gorge transversale reliant les deux premières 17, traverse cette extrémité 14 de part en part, ce qui concrétise son assujettissement.

De préférence cependant, l'extrémité 14 du levier 8 affecte la forme d'un caisson ouvert du côté inférieur (figures 6 et 7) et présentant sur chacune de ses faces latérales une lumière longitudinale 18 débouchant dans la gorge 17 correspondante et par laquelle passe le câble 7. A l'intérieur du caisson est disposé, dans le sens transversal, un écrou 19 d'axe longitudinal percé, dans le sens transversal, d'un trou pour le passage du câble 7. Cet écrou 19, arrêté en rotation par les parois latérales du caisson, peut se déplacer en translation longitudinale dans le caisson sous l'action d'une vis longitudinale 20 arrêtée en translation par rapport au caisson et pouvant être entraînée en rotation par une tête 21 accessible de l'extérieur. Cette vis 20 permet d'ajuster la position du câble 7 par rapport au caisson, le câble se déplaçant dans les lumières 18 pendant l'opération de réglage.

De la description qui précède, on voit que l'invention permet non seulement la protection du câble contre des coups de carres pendant la pratique du ski, mais aussi permet de manœuvrer le levier au pied sans abîmer le câble dans les chaussures à fermeture semi-automatique à levier arrière.

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3 feuilles dessins

Claims (12)

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1. Levier de manœuvre (8) pour la fermeture et le verrouillage d'une chaussure de ski à entrée arrière comprenant une tige constituée d'une manchette (4) et d'un capot arrière (5), caractérisé par le fait qu'il se présente sous la forme générale d'un U ou fer à cheval au moins partiellement évidé entre ses branches (13), celles-ci (13) étant articulées par leurs extrémités sur un axe transversal (11) à la chaussure fixé sur le capot arrière (5), et laissant entre elles une zone libre permettant d'y disposer un second organe de manœuvre (15) assurant une fonction différente de celle du levier (8).

2. Levier de manœuvre selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est totalement évidé entre ses branches.

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REVENDICATIONS

3. Levier de manœuvre selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone libre partiellement évidée située entre les branches (13) du levier est délimitée par un fond plein.

4. Levier de manœuvre selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la zone libre située entre les branches dudit levier comporte des contours de forme cylindrique.

5. Levier de manœuvre selon la revendication 4, caractérisé en ce que la zone libre située entre les branches dudit levier comporte des contours de forme conique.

6. Levier de manœuvre selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte, le long de chacun de ses côtés, une gorge (17) destinée à recevoir un câble (7).

7. Levier de manœuvre selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'un au moins des bords de la gorge (17) est constitué, au moins sur une partie de sa longueur, par une nervure (16) proéminente par rapport au plan général du levier (8).

8. Levier de manœuvre selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'une nervure proéminente (16) se trouve sur chacun des bords extérieurs du levier (8).

9. Levier de manœuvre selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que la nervure (16) a une hauteur croissante depuis l'extrémité libre (14) du levier (8) vers son extrémité articulée (11).

10. Levier de manœuvre selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que la nervure (16) a une hauteur croissante depuis l'extrémité articulée (11) du levier (8) vers son extrémité libre (14).

11. Levier de manœuvre selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce qu'un bord au moins de la gorge (17) comporte un chanfrein pour faciliter la mise en place du câble (7).

12. Levier de manœuvre selon l'une quelconque des revendications 6 à 11, caractérisé en ce que son extrémité libre (14) se présente sous la forme d'un caisson ouvert du côté inférieur, présentant deux lumières latérales longitudinales (18) communiquant avec les gorges (17).