CH641590A5

CH641590A5 - Dispositif de commutation formant bouton-poussoir ou clavier a touches enfoncables.

Info

Publication number: CH641590A5
Application number: CH597780A
Authority: CH
Inventors: Edouard Serras-Paulet
Original assignee: Serras Paulet Edouard
Priority date: 1978-11-29
Filing date: 1979-11-28
Publication date: 1984-02-29
Also published as: IT7946893A0; JPS55501038A; FR2443129A1; WO1980001219A1; US4354081A; GB2049292B; NO793865L; BE880294A; IT1126132B; FR2443129B1; NL7920143A; ES486459A1; SE8005395L; GB2049292A; DK325580A

Description

L'invention concerne un dispositif de commutation électrique ou électronique, formant bouton-poussoir ou clavier à touches enfonçables, comprenant une plaque supérieure pourvue d'un trou dans lequel s'étend une touche mobile entre une position de repos et une position de travail, un piston libre guidé dans le dispositif en mouvement alternatif par rapport à la touche et déplaçable dans le même sens que celle-ci, une plaque inférieure située sous la plaque supérieure, et un élément de commutation porté par la plaque inférieure et destiné à être actionné par le piston libre quand la touche est enfoncée à partir de sa position de repos.

On connaît, par le brevet US N° 2547171, un dispositif de ce type dans lequel une touche enfonçable, associée à un ressort de rappel, est destinée à déplacer entre deux positions un piston aligné avec la touche et guidé en coulissement dans un trou d'une plaque fixe portant un aimant permanent fixe coopérant, par attraction magnétique, avec l'une ou l'autre de deux rondelles de matériau magnétique montées aux deux extrémités du piston. Le déplacement du piston entre ses deux positions provoque l'ouverture ou la fermeture d'un commutateur comprenant un contact fixe et un contact mobile porté par une lame de ressort. Un tel dispositif est du type à action brusque et présente l'inconvénient que la durée du signal produit par enfoncement de la touche et ouverture ou fermeture du commutateur est très inférieure à la durée totale de manœuvre de la touche.

On connaît, par le brevet français N° 1481953, un commutateur à frotteur coulissant pouvant attirer, en contact avec lui, plusieurs plots logés dans des trous d'une piste d'alimentation électrique d'un tramway ou analogue. Un tel commutateur ne peut servir de bou-ton-poussoir ou de clavier à touches enfonçables.

On connaît également, par le brevet N° US 3909564, un clavier à touches enfonçables associées à des moyens de rappel en position de repos constitués par des lames de ressort présentant des doigts venant fermer des commutateurs électriques quand les touches sont enfoncées. Un tel clavier présente des inconvénients importants liés à l'utilisation d'une lame de ressort comme moyen de rappel d'une touche (perte de raideur, phénomène de fatigue, phénomène de résonance, sensibilité à la corrosion, force de rappel augmentant proportionnellement à l'enfoncement de la touche, sensibilité aux vibrations et aux accélérations, etc.).

L'invention a pour objet un dispositif de commutation électrique ou électronique, formant bouton-poussoir ou clavier à touches enfonçables, qui ne présente pas les inconvénients précités et dans lequel la durée d'un signal produit par enfoncement d'une touche est faiblement inférieure à la durée totale de manœuvre de la touche et est, par exemple, au moins égale à 60% de cette durée.

Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce que des moyens magnétiques sont prévus sur la touche et sur le piston libre pour coopérer les uns avec les autres et exercer en permanence une force d'attraction magnétique sur le piston libre, celui-ci étant déplaçable entre une position de repos et une position de travail, et sa course étant inférieure à la course de la touche entre ses positions de repos et de travail.

Comme le piston libre a une course inférieure à la course de la touche associée, il est amené à actionner très rapidement l'élément de commutation pour le faire changer d'état de conduction, dès que la touche quitte sa position de repos. L'action du piston libre sur

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l'élément de commutation dure jusqu'à ce que la touche soit sur le point de retrouver sa position de repos. Ainsi, la durée du signal électrique produit par changement de l'état de conduction de l'élément de commutation peut être très légèrement inférieure à la durée totale de manœuvre de la touche et, en tout cas, toujours supérieure à 60% de la durée totale de manœuvre de cette touche.

Dans une forme d'exécution de l'invention, les moyens magnétiques prévus sur la touche pour exercer une force d'attraction magnétique sur le piston libre constituent également des moyens de rappel de la touche dans sa position de repos, par attraction magnétique avec ladite plaque supérieure.

Cette caractéristique permet de simplifier grandement la construction d'un bouton-poussoir ou d'un clavier, et d'en abaisser le prix de revient de façon importante.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre, faite en référence aux dessins schématiques annexés, donnés uniquement à titre d'exemple, illustrant divers modes de réalisation de l'invention et dans lesquels:

la fig. 1 représente schématiquement une vue partielle en coupe d'un dispositif selon l'invention constituant un clavier dont la touche est représentée en position de repos;

la fig. 2 est une vue correspondant à la fig. 1, la touche étant représentée en position de travail;

la fig. 3 est une vue semblable à la fig. 1, mais représentant une variante de réalisation du clavier, avec la touche en position de repos;

la fig. 4 est une vue correspondant à la fig. 3, représentant la touche en position de travail;

la fig. 5 est une vue schématique partielle en coupe d'un autre mode de réalisation d'un dispositif constituant un clavier, la touche étant représentée en position de repos;

la fig. 6 est une vue correspondant à la fig. 5, représentant la touche en position de travail, et la fig. 7 est une vue schématique en coupe d'un mode de réalisation d'un dispositif constituant un bouton-poussoir.

On va tout d'abord décrire, en référence aux fig. 1 et 2, un premier mode de réalisation d'un clavier.

Dans ces deux figures, on a représenté uniquement une partie du clavier, et une seule touche de ce clavier. On comprend facilement que le clavier comporte une pluralité de touches identiques à la touche représentée, et montées de la même façon.

Le clavier représenté dans les fig. 1 et 2 comprend essentiellement une grille ou plaque perforée 10, formant la face avant du clavier, et comprenant une pluralité de trous 11 dans lesquels s'étendent des touches 12. Le clavier comprend encore une plaque inférieure 13 portant des éléments de contact qui sont destinés à être actionnés par les touches 12 quand celles-ci sont enfoncées par un utilisateur.

Comme on l'a représenté schématiquement en fig. 1, en trait fantôme, la plaque inférieure 13 peut être portée par un rebord inférieur de la grille ou plaque perforée 10. Bien entendu, tout autre mode de liaison ou de support des plaques 10 et 13 est également possible.

Chaque touche 12 comprend un capot ou une tête 15, s'étendant au-dessus de la grille 10, et qui est solidaire de deux tiges 16 s'étendant vers le bas perpendiculairement au plan de la grille 10, sur une certaine longueur. Une plaque ou rondelle 17 de fer doux, ou de tout autre matériau analogue approprié, est montée solidaire, par tous moyens appropriés, de l'extrémité inférieure des tiges 16. Cette plaque ou rondelle 17 supporte une plaque supérieure 18 de matériau magnétique, par exemple un élastomère magnétique multipolaire. On remarquera que les dimensions longitudinales de la plaque ou rondelle 17 et de la plaque de matériau magnétique 18 sont largement supérieures aux dimensions de l'orifice 11 formé dans la grille 10, tandis que la face inférieure de la tête 15 de la touche 12 forme un rebord périphérique 19 destiné à venir prendre appui sur la grille 10, comme représenté dans les fig. 1 et 2.

La grille 10 est réalisée en métal, par exemple en fer ou en acier, sensible au champ magnétique produit par la plaque 18 de matériau magnétique. Ainsi, en position re repos, c'est-à-dire quand aucune force n'est exercée sur la touche 12, celle-ci occupe la position représentée en fig. 1, la plaque de matériau magnétique 18 étant maintenue, par attraction magnétique, au contact de la face inférieure de la grille 10. La distance D entre la face supérieure de la grille 10 et le rebord 19 de la tête 15 de la touche correspond à la course maximale de la touche.

La plaque inférieure 13, portant les éléments de contact ou de commutation destinés à être actionnés par les touches 12, peut être d'un type quelconque, ainsi que les éléments de contact de commutation qu'elle porte. Dans l'exemple représenté, cette plaque 13 est formée par un ensemble de trois feuilles minces superposées, respectivement 20, 21 et 22. La feuille mince supérieure 20 comporte, sur sa face inférieure, un réseau électroconducteur 23 et des pastilles de contact 24. La feuille mince intermédiaire 21 sert uniquement d'isolant et de cale d'épaisseur, et comporte des découpes 25 au niveau des pastilles de contact 24 de la première feuille mince 20. La feuille mince inférieure 22 est identique à la feuille mince supérieure 20 et porte, sur sa face supérieure, un réseau conducteur 23 et des pastilles de contact 24. Les trois feuilles sont disposées l'une sur l'autre de telle sorte que les pastilles de contact 24 des deux feuilles 20 et 22 soient en regard l'une de l'autre, au niveau des découpes 25 de la feuille intermédiaire 21.

De telles feuilles minces sont généralement en matériau plastique souple, tel que celui disponible sur le marché sous la dénomination de Mylar, qui est électriquement isolant et élastiquement déforma-ble. On comprend qu'il suffit d'exercer une pression, par exemple sur la feuille mince supérieure 20 au niveau d'une découpe 25, pour amener, par déformation de cette feuille 20, les deux pastilles 24 en contact l'une avec l'autre. Dès que l'on cesse d'exercer une pression, la feuille 20 retrouve sa position initiale, les deux pastilles 24 étant alors séparées l'une de l'autre comme représenté en fig. 1. Pour fixer les idées, on précisera que, dans l'exemple représenté, les pastilles 24 ont un diamètre d'environ 5 mm, que les feuilles 20, 21 et 22 en Mylar ont une épaisseur d'environ 0,1 mm, et qu'il suffit d'exercer sur la feuille 20 ou sur la feuille 22 une force d'environ 5 g au niveau d'une découpe 25 pour amener les deux pastilles 24 correspondantes en contact l'une avec l'autre.

Bien entendu, cet ensemble de trois feuilles minces 20, 21, 22 est supporté par une plaque rigide (non représentée), avantageusement en matériau isolant.

Chaque touche 12 comprend encore un piston libre 26, monté à l'intérieur de la touche, et comprenant une tige axiale 27, s'étendant parallèlement à la direction de déplacement de la touche, et une plaquette ou rondelle 28 d'un matériau tel que du fer doux ou analogue, solidaire de la tige 27. Celle-ci peut être réalisée en matériau plastique ou en tout autre matériau approprié.

La tige 27 s'étend à travers un trou traversant central 29a formé dans la plaque 18 de matériau magnétique et dans la plaque ou rondelle 17 de fer doux ou analogue. La rondelle 28 solidaire de la tige 27 est toujours disposée au-dessus de la plaque 18 de matériau magnétique. L'extrémité supérieure de la tige 27 est guidée dans un trou borgne correspondant 29 de la tête 15 de la touche 12.

Quand la touche 12 est dans la position de repos représentée en fig. 1, la rondelle 28 du piston libre 26 est appliquée, par attraction magnétique, sur la face supérieure de la plaque 18 de matériau magnétique solidaire de l'extrémité inférieure des tiges 16 de la touche 12. Dans cette position, l'extrémité inférieure de la tige 27 du piston libre 26 est située juste au-dessus d'un groupe de deux pastilles de contact 24 porté par les feuilles minces précitées 20 et 22. La distance d entre l'extrémité inférieure de la tige 27 du piston libre et la face supérieure de la feuille mince supérieure 20 désigne la course morte du piston libre 26.

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Ce clavier fonctionne de la façon suivante.

Quand aucune force n'est exercée sur la touche 12, celle-ci se trouve dans la position de repos représentée en fig. 1. Dans cette position, la plaque 18 de matériau magnétique est appliquée sur la face inférieure de la grille 10, et la rondelle 28 du piston libre 26 est appliquée sur la plaque 18 de matériau magnétique.

Dès qu'un utilisateur exerce sur la touche 12 une force dirigée vers le bas, supérieure à la force d'attraction magnétique développée entre la grille 10 et la plaque 18 de matériau magnétique, la touche 12 quitte sa position de repos. Le piston libre 26 est amené à suivre ce mouvement de la touche 12, par attraction magnétique de sa rondelle 28 par la plaque 18, jusqu'à ce que l'extrémité inférieure de la tige 27 vienne appuyer sur la feuille mince 20, au niveau des pastilles 24, et déformer cette feuille mince 20 en amenant la pastille 24 qu'elle porte au contact de la pastille 24 portée par la feuille mince inférieure 22. Le piston libre est alors dans la position représentée en fig. 2. La touche 12 peut ensuite continuer son mouvement d'enfoncement sur toute sa course D, jusqu'à ce que le rebord 19 vienne en appui sur la face supérieure de la grille 10. La touche 12 occupe alors la position représentée en fig. 2.

Dans cette position, la force d'attraction magnétique exercée sur la rondelle 28 du piston libre 26 par la plaque 18 de matériau magnétique est toujours très largement supérieure non seulement à la force de 5 g nécessaire pour déformer la feuille mince supérieure 20 et établir le contact entre les deux pastilles 24, mais également au poids du piston libre 26, de sorte que, dans cette position, le clavier reste insensible à des accélérations de l'ordre de 10 g.

Dès que l'utilisateur cesse d'exercer une pression sur la touche 12, celle-ci retourne vers sa position de repos représentée en fig. 1. Au début du mouvement de retour de la touche 12, le piston libre 26 reste dans la position représentée en fig. 2, et appuie même sur la feuille mince supérieure 20 avec une force qui croît au fur et à mesure que la touche 12 retourne vers sa position de repos. Le piston libre 26 reste dans cette position jusqu'à ce que sa rondelle 28 soit soulevée par la plaque de matériau magnétique 18 venant s'appliquer sur la face inférieure de la grille 10.

Pour fixer les idées, on précisera, à titre d'exemple non limitatif, que la course D de la touche 12 peut être de 3 mm environ, tandis que la course d du piston libre 26 peut être de 0,1 à 0,2 mm environ.

Un signal électrique est produit dès que les deux pastilles 24 des feuilles 20 et 22 sont amenées en contact l'une avec l'autre par le piston libre 26. La durée de ce signal électrique est de très peu inférieure à la durée totale de manœuvre de la touche 12, et est de toute façon largement supérieure à 60% de cette durée totale.

La force d'attraction magnétique exercée par la plaque 18 de matériau magnétique, c'est-à-dire la force de rappel magnétique de la touche 12 dans sa position de repos, est, dans cet exemple, de l'ordre de 150 g environ pour une épaisseur de la plaque 18 de l'ordre de 1,5 mm. La force d'appui du piston libre 26 sur la feuille mince supérieure 20 varie entre une valeur maximale de l'ordre de 60 g et une valeur minimale de l'ordre de 25 g.

On comprend que la plaque ou rondelle 17 de fer doux ou analogue, solidaire de l'extrémité inférieure des tiges 16 de la touche 12, a une double fonction: supporter rigidement la plaque 18 de matériau magnétique, et annuler le champ magnétique sur la face inférieure de la plaque 18, tout en le renforçant de façon importante sur la face supérieure de cette plaque 18.

On va maintenant décrire le mode de réalisation de l'invention représenté dans les fig. 3 et 4.

Ce mode de réalisation diffère de celui des fig. 1 et 2 en ce que la grille 30, dans les trous de laquelle sont montées les touches 12, comprend une plaque métallique supérieure 31, sur la face inférieure de laquelle est fixée une plaque 32 de matériau magnétique, tel qu'un élastomère magnétique multipolaire. Les tiges parallèles 16 s'étendant depuis la tête 15 de la touche 16 sont solidaires, à leur extrémité inférieure, d'une plaque ou rondelle 17 de fer doux ou analogue, de la même façon que dans le mode de réalisation de la fig. 1, mais cette plaque 17 supporte uniquement une rondelle 33 de matériau magnétique tel qu'un élastomère magnétique multipolaire. Cette rondelle 33 est disposée entre les tiges 16, de façon à entourer le trou 29a de la rondelle 17 à travers lequel passe la tige 27 du piston libre 26.

Dans la position de repos représentée en fig. 3, la rondelle ou plaque 17 de fer doux est appliquée sur la face inférieure de la plaque 32 de matériau magnétique, par attraction magnétique. La rondelle 28 du piston libre 26 est appliquée, par attraction magnétique, sur la face supérieure de la rondelle 33 portée par la plaque ou rondelle 17. Comme précédemment, la course d du piston libre 26 est très inférieure à la course D de la touche 12.

Dès qu'un utilisateur appuie sur la touche 12, avec une force supérieure à la force de rappel magnétique exercée sur la rondelle 17 par la plaque 32 de matériau magnétique, la touche 12 quitte sa position de repos et descend vers la plaque inférieure 13 portant les éléments de contact. Comme dans le premier mode de réalisation, le piston libre 26 suit la touche 12, jusqu'à ce que l'extrémité inférieure de sa tige 27 vienne appuyer et déformer la feuille mince supérieure 20 en amenant la pastille 24 au contact de la pastille 24 portée par la feuille mince inférieure 22. A partir de ce moment, la touche 12 continue son mouvement de descente jusqu'à ce que le rebord 19 vienne buter sur la face supérieure de la plaque métallique 31, comme représenté en fig. 4; lorsque l'utilisateur cesse d'appuyer sur la touche 12, celle-ci remonte vers sa position de repos, et finit par relever le piston libre 26 en écartant l'extrémité inférieure de sa tige 27 de la plaque 13 portant des contacts.

On comprend que, dans ce mode de réalisation également, la durée du signal produit par contact des deux pastilles 24 est très peu inférieure à la durée totale de manœuvre de la touche 12.

On a représenté dans les fig. 5 et 6 une autre variante de réalisation d'un clavier selon l'invention, dans lequel chaque touche est associée à deux pistons libres.

Dans ce mode de réalisation, la grille 40 du clavier est composée d'une simple plaque métallique, par exemple en fer ou en acier. Chaque touche 41 comprend une tête 42 montée, de façon appropriée, sur l'extrémité supérieure d'une tige 43 dont l'extrémité inférieure est solidaire d'une plaque ou rondelle 44 de fer doux ou de matériau analogue. Cette plaque ou rondelle 44 porte une plaque 45 de matériau magnétique, par exemple de l'élastomère magnétique multipolaire.

On comprend que la touche 41 est normalement rappelée dans sa position de repos représentée en fig. 5, par attraction magnétique entre la grille 40 et la plaque de matériau magnétique 45. Comme précédemment, la plaque ou rondelle de fer doux 44 sert à supporter la plaque 45 de matériau magnétique, et à annuler le champ magnétique sur la face inférieure de cette plaque et à le renforcer sur sa face supérieure.

Selon l'invention, les plaques 44 et 45 sont percées de deux trous traversants 46, qui sont par exemple symétriques par rapport à la tige centrale 43 de la touche 41. Deux pistons libres 47 sont montés librement dans ces trous traversants 46. Chaque piston libre 47 comprend une tige 48 s'étendant dans le trou 46 et une rondelle 49, par exemple en fer doux ou en matériau analogue, solidaire de l'extrémité supérieure de la tige 48. Cette tige 48 peut être réalisée en tout matériau approprié, par exemple en matériau plastique.

Dans la position de repos de la touche 41 représentée en fig. 5, la rondelle 49 de chaque piston libre 47 est appliquée, par attraction magnétique, sur la face supérieure de la plaque 45 de matériau magnétique. Celle-ci est elle-même appliquée sous la face inférieure de la grille 40, la rondelle 49 étant ainsi serrée entre la grille 40 et la plaque 45 de matériau magnétique. Dans cette position, chaque tige 48 s'étend sous les plaques 45 et 44 vers un ensemble de contact, par exemple analogue à ceux des deux premiers modes de réalisation, et constitué par les trois feuilles minces superposées 20, 21 et 22. Bien entendu, les pastilles 24 portées par les feuilles 20 et 22 sont disposées juste en dessous de l'extrémité inférieure des tiges 48 des pistons libres 47. La distance d séparant l'extrémité inférieure des tiges 48 et

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la face supérieure de la feuille mince supérieure 20 correspond à la course de chaque piston libre 47, tandis que la distance D représente, comme précédemment, la course de chaque touche 41.

Ce mode de réalisation représenté dans les fig. 5 et 6 fonctionne comme les deux modes de réalisation précédents: dès qu'un utilisateur appuie sur la touche 41 avec une force supérieure à la force de rappel magnétique de cette touche, la touche quitte sa position de repos et descend vers l'ensemble de contact formé par les feuilles minces 20, 21 et 22, en entraînant avec elles les pistons libres 47 jusqu'à ce que les extrémités inférieures de leur tige 48 aient déformé la feuille mince supérieure 20, comme représenté en fig. 2. La touche 41 continue alors son mouvement vers sa position de travail, représentée en fig. 6, où le bord inférieur de sa tête 42 est en butée sur la grille 40. Quand l'utilisateur cesse d'exercer une pression sur la touche 41, celle-ci remonte vers sa position de repos, représentée en fig. 5, et finit par soulever avec elle les pistons libres 47, quand elle arrive au voisinage de sa position de repos.

On comprend que, dans ce mode de réalisation également, la durée du contact établi par enfoncement de la touche est très légèrement inférieure à la durée totale de manœuvre de la touche.

Dans les trois modes de réalisation qui viennent d'être décrits en référence aux fig. 1 à 6, les éléments de contact ou de commutation actionnés par les touches sont des pastilles de contact portées par des feuilles minces, par exemple de Mylar, et associées à des réseaux électroconducteurs (également portés par ces feuilles minces) qui permettent de les relier à des circuits électriques ou électroniques appropriés.

On comprend que, du fait que les trois feuilles 20,21 et 22 sont fixées ensemble de toute façon appropriée, par exemple par collage, par soudure aux ultra-sons, etc., les contacts ainsi formés sont parfaitement étanches.

Il est bien évident que l'on peut également utiliser des éléments de contact d'un type quelconque, dont l'état de conduction peut être modifié par pression.

D'autre part, les trois modes de réalisation qui viennent d'être décrits concernent des claviers à touches multiples enfonçables. Ces trois modes de réalisation pourraient être également utilisés en tant que boutons-poussoirs, c'est-à-dire qu'ils pourraient comprendre un boîtier comportant une touche unique, et dont le fond serait formé

par une plaque portant un ou plusieurs éléments de contact ou de commutation.

Un tel exemple de bouton-poussoir, correspondant au mode de réalisation des fig. 5 et 6, est représenté en fig. 7. 5 Le bouton-poussoir représenté en fig. 7 comprend essentiellement un boîtier 50, dont la face supérieure comporte une ouverture à travers laquelle est montée librement la tige 51 d'une touche 52. Cette touche 52 comprend une tête 53, qui est montée par exemple par encliquetage élastique à l'extrémité supérieure de la tige 51, dont io l'extrémité inférieure est solidaire d'une plaque ou rondelle de fer doux 54 supportant une plaque 55 de matériau magnétique, tel qu'un élastomère magnétique multipolaire.

Comme dans le mode de réalisation des fig. 5 et 6, les plaques 54 et 55 sont traversées librement par des pistons libres comportant une 15 tige 56 solidaire à son extrémité supérieure d'une rondelle de fer doux 57. La face intérieure de la paroi supérieure du boîtier 50 comprend une rondelle insérée 58, par exemple de fer doux, formant avec la plaque 55 de matériau magnétique les moyens de rappel magnétique de la touche 52 en position de repos.

20 Le fond du boîtier 50 est formé par une plaque rigide 59, comportant des éléments de contact ou de commutation 60 qui sont destinés à changer d'état de commutation dès qu'une pression leur est appliquée par les tiges 56 des pistons libres.

Ce bouton-poussoir, représenté en fig. 7 en position de travail, 25 fonctionne exactement de la même façon que le mode de réalisation du clavier représenté dans les fig. 5 et 6.

On comprend donc que l'invention permet de réaliser des boutons-poussoirs et des claviers à touches multiples enfonçables, à rappel magnétique, destinés à commander des éléments de contact 30 ou de commutation, pour les faire changer d'état de conduction de façon telle que les signaux produits par les changements d'état de conduction de ces éléments ont une durée qui est très légèrement inférieure à la durée totale de manœuvre des touches ou des boutons-poussoirs.

35 On notera que la durée de ces signaux électriques peut être modifiée si l'on modifie la course d des pistons libres. Plus la distance d est faible, plus la durée des signaux électriques se rapproche de la durée totale de manœuvre des boutons-poussoirs ou des touches correspondantes.

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3 feùilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Dispositif de commutation électrique ou électronique,

formant bouton-poussoir ou clavier à touches enfonçables, comprenant une plaque supérieure (10, 30, 40, 50) pourvue d'un trou (11) dans lequel passe le corps d'une touche (12, 41, 52) mobile entre une position de repos et une position de travail, un. piston libre (26, 47, 56) guidé dans le dispositif en mouvement alternatif par rapport à la touche (12, 41, 52) et déplaçable dans le même sens que celle-ci, une plaque inférieure (13, 59) située sous la plaque supérieure (10, 30,40, 50), et un élément de contact ou de commutation (24, 60) porté par la plaque inférieure (13, 59) et destiné à être actionné par le piston libre (26, 47, 56) quand la touche (12, 41, 52) est enfoncée à partir de sa position de repos, caractérisé en ce que des moyens magnétiques (18, 33, 45, 55; 28, 49, 57) sont prévus sur la touche (12, 41, 52) et sur le piston libre (26, 47, 56) pour coopérer les uns avec les autres et exercer en permanence une force d'attraction magnétique sur le piston libre, et en ce que le piston libre (26, 47, 56) est mobile entre une position de repos et une position de travail, sa course étant inférieure à la course de la touche (12, 41, 52) entre ses positions de repos et de travail.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens magnétiques précités (18, 33, 45, 55; 28,49, 57) sont prévus sur l'extrémité inférieure de la touche (12, 41, 52) et sur une extrémité supérieure du piston libre (26, 47, 56) respectivement, le piston libre s'étendant à travers l'extrémité inférieure de la touche (12, 41, 52).
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens magnétiques (18, 45, 55) prévus sur la touche (12, 41, 52) pour exercer une force d'attraction magnétique sur le piston libre (26, 47, 56) forment également des moyens de rappel de la touche (12, 41, 52) dans sa position de repos, par attraction magnétique avec la plaque supérieure (10, 40, 50).
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'extrémité inférieure de la touche (12, 41, 52) comprend une plaque (17, 18, 33,44,45, 54, 55) de matériau magnétique comprenant un trou (29a, 46) à travers lequel s'étend le piston libre (26,47, 56), et en ce que l'extrémité supérieure de ce piston libre comprend une plaque (28,49, 57) de fer doux.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la plaque de matériau magnétique à l'extrémité inférieure de la touche (12, 41, 52) comprend une plaque (17, 44, 54) de fer doux supportant une couche supérieure (18, 33, 45, 55) d'élastomère magnétique multipolaire.
6. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'extrémité inférieure de la touche (12) comprend une plaque (17) de fer doux présentant un trou (29a) à travers lequel s'étend le piston libre (26), et en ce que la plaque supérieure (30) comprend une couche (32) de matériau magnétique.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la couche (32) de matériau magnétique est un élastomère magnétique multipolaire et est recouverte d'une plaque métallique (31).
8. Dispositif selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que l'extrémité supérieure du piston libre (26) comprend une plaque (28) de fer doux et en ce que la plaque (17), à l'extrémité inférieure de la touche (12), supporte une couche supérieure (33) de matériau magnétique disposée sous la plaque (28) de fer doux de l'extrémité supérieure du piston libre (26).
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que plusieurs pistons libres (47, 56) sont associés à la touche (41, 52).
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5 et 9, formant un bouton-poussoir, caractérisé en ce que la plaque supérieure précitée forme la paroi supérieure d'un boîtier (50) dont le fond est formé par la plaque inférieure (59) portant l'élément de commutation (60).
11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, formant un clavier à touches multiples, caractérisé en ce que la plaque supérieure (10, 30, 40) forme une grille associée à une pluralité de touches (12, 41) précitées, et en ce que la plaque inférieure (13) porte une pluralité d'éléments de commutation (24) destinés à être actionnés par les pistons libres (26, 47) associés aux touches.
12. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la durée d'un signal produit par l'élément de commutation (24, 60) actionné par le piston libre (26, 47, 56) est au moins égale à 60% du temps total de manœuvre de la touche (12,41, 52).