CH630752A5 - Dispositif pour comprimer les connecteurs electriques. - Google Patents

Description

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REVENDICATIONS

1. Dispositif pour comprimer les connecteurs électriques, caractérisé en ce qu'il comprend un corps principal (14) et une tête de compression (12) occupant une position fixe par rapport à ce corps et destiné à recevoir des corps de connecteurs, un poinçon de compression (34) situé à l'intérieur d'un orifice (20) qui forme la partie de la tête de compression qui est appelée à recevoir les connecteurs, le poinçon (34) étant situé à l'extrémité d'un manchon (32) qui lui est associé et qui est assujetti à une extrémité d'un arbre rotatif (28) mobile dans le sens axial, arbre qui présente deux tronçons filetés intermédiaires (36,40) décalés axialement l'un par rapport à l'autre et dont les filets sont orientés dans le même sens, le pas des filets du premier tronçon fileté (36), qui est le plus proche de la tête, étant plus grand que le pas des filets de l'autre tronçon fileté (40), les filets du premier tronçon (36) étant en prise avec des filets correspondants du manchon (32), associé au poinçon (34), le manchon étant monté d'une façon non rotative par rapport au corps principal (14), l'autre tronçon fileté (40) étant en prise avec des filets correspondants d'un coussinet (38) qui entoure coaxialement l'arbre et qui est monté d'une façon non rotative par rapport au corps principal (14), de manière à être empêché de tourner lorsque l'arbre tourne, le coussinet étant normalement sollicité par un organe élastique (42) de façon à être empêché de se déplacer dans le sens axial en direction de la tête, et comprenant une butée (44) qui entre en contact mutuel avec une butée correspondante située à position fixe par rapport à la tête, de manière à limiter la distance dont le coussinet peut se mouvoir axialement en direction de la tête.

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un organe d'actionnement (18) pour faire en sorte que l'arbre (28) et donc, simultanément avec lui, le manchon et le coussinet soient avancés axialement en direction de la tête (12).

3. Dispositif suivant la revendication 2, dans lequel l'organe d'actionnement (18) consiste en un dispositif hydraulique, caractérisé en ce que le coussinet (38) sert également de piston au dispositif hydraulique, l'actionnement de ce dernier ayant pour effet un mouvement axial de l'arbre (28).

4. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les filets (36) correspondant à ceux du premier tronçon sont taillés dans le manchon (32).

5. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le coussinet (38) est sollicité, au moyen d'un ressort (42), dans un sens qui empêche son mouvement axial en direction de la tête (12).

6. Dispositif suivant l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que le rapport entre le pas (36) du premier tronçon fileté et le pas (40) de l'autre tronçon fileté est de 1,63 à 1, en ce que la distance entre le poinçon (34) dans la position entièrement ouverte et le côté opposé de l'orifice (20) de la tête, dans lequel ce poinçon pénètre, est d'au moins 4,45 cm, et en ce que la course de l'arbre actionné par un dispositif hydraulique, lorsque le coussinet (38) occupe une position telle que les deux butées (44,62) sont le plus éloignées l'une de l'autre, est de 1,71 cm quand la distance entre le poinçon (34) et le côté opposé de l'orifice (20) est de 4,45 cm.

7. Dispositif suivant l'une des revendications 3,5 et 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (100,102,104,106,110,112,118) qui font en sorte que, d'une part, le fluide hydraulique (60) introduit dans la région du coussinet (38) est dérivé en vue de son retour vers un réservoir (50) faisant partie du dispositif hydraulique, dans le cas où la tête de poinçon (34) n'entrerait pas en contact avec un connecteur situé dans l'orifice (20), et que, d'autre part, le fluide est emprisonné dans cette région, de telle sorte qu'une introduction ultérieure de fluide hydraulique (60) dans cette région provoque une élévation de la pression exercée par le fluide sur le coussinet lorsque le poinçon entre en contact avec le connecteur.

8. Dispositif suivant l'une des revendications 3 et 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, un dispositif de soupape (224) destiné à faire en sorte qu'un trajet de dérivation prévu entre la région située à l'extrémité du coussinet et le réservoir (50) s'ouvre au passage du fluide hydraulique lorsqu'on imprime à la manette (16) une rotation dans un sens tel que le poinçon soit amené à se retirer de l'orifice, le dispositif à soupape faisant en sorte que le trajet de dérivation peut être traversé par le fluide hydraulique à la suite de la 5 rotation de la manette (16) dans le sens opposé.

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Dans le domaine des connecteurs ou manchons de raccordement électriques, en particulier ceux d'un diamètre important, il est connu d'employer des connecteurs à compression pour connecter des extrémités de câbles, de manière à établir une continuité électrique et îs une continuité structurale entre ces câbles. Dans de tels dispositifs, on insère les extrémités des câbles dans le connecteur, après quoi on comprime le connecteur extérieurement, de manière à serrer les extrémités des conducteurs mécaniquement, tout en établissant une continuité électrique entre celles-ci. Dans le cas de conducteurs 20 métalliques de grand diamètre, en particulier, la force pour produire une telle compression est très élevée. Pour cette raison, on en est venu à utiliser à cette fin des outils à actionnement hydraulique. Sous leur forme la plus simple, de tels outils comprennent d'ordinaire une tête de compression, habituellement sous la forme d'une boucle fermée, 25 qui constitue un orifice dans lequel le connecteur peut être introduit et où peut pénétrer une tête poinçonneuse ou de poinçon, actionnée par voie hydraulique. Dans le cas de tels dispositifs, la tête de poinçon est située sur l'extrémité d'un arbre, lequel peut être actionné, en vue de son déplacement axial, par un dispositif 30 hydraulique qui lui est associé, par exemple à l'intervention d'une pompe à commande manuelle, ce qui amène la tête de poinçon à percuter le connecteur et à produire un renfoncement dans celui-ci. Il a été reconnu que de tels outils antérieurs ne sont pas suffisamment perfectionnés, en ce sens qu'ils-ne permettent pas de régler aisément 35 et d'une façon fiable la profondeur de pénétration du poinçonnage; or, une telle absence de maîtrise peut exercer des effets préjudiciables pour le connecteur même et/ou pour les conducteurs qu'il recouvre. Plusieurs appareils ont été proposés dans le but d'éliminer ces difficultés. A ce propos, on se reportera au brevet pris aux Etats-Unis 40 d'Amérique au nom de Dibner sous le N° 2966192, et aux références citées dans ce brevet.

Cependant, il existe une demande pour des outils d'une application plus universelle, qui soient plus aisément transportables, de façon qu'ils puissent être utilisés, par exemple, par des électriciens 45 travaillant sur un chantier, en vue de la mise en œuvre de connecteurs de différents formats et en différents métaux constitutifs, tels que l'aluminium ou le cuivre, et dans le but de réduire d'une manière fiable la profondeur de pénétration dans le cas de connecteurs de moindre format. On ressent donc la nécessité de dispositifs pouvant so s'adapter d'une façon universelle à un certain nombre de formats différents de connecteurs et aux différences existant normalement entre ceux-ci quant aux dimensions, à la dureté et autres, l'outil devant être d'autre part construit de façon à permettre de faire varier la profondeur de pénétration, lors de l'opération de défoncement ou • 55 de poinçonnage, en fonction du diamètre des connecteurs appelés à être comprimés, mais non en fonction de la limite supérieure de la pression hydraulique, ou autre, disponible pour effectuer un tel poinçonnage.

Partant de ce qui précède, la présente invention a pour but 60 d'établir un dispositif pour l'application de connecteurs à compression, dispositif qui soit universellement adaptable à un certain nombre de formats différents de connecteurs.

A cet effet, le dispositif selon l'invention est agencé tel que défini dans la revendication 1.

65 La présente invention sera mise en évidence, à titre d'exemple, par la description ci-après relative à des formes de réalisation particulièrement favorables, ainsi que par les dessins annexés, dans lesquels:

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la fig. 1 est une vue en plan d'une forme de réalisation de la présente invention,

la fig. 2 est une vue en coupe suivant la ligne 2-2 de la fig. 1,

la fig. 3 est une vue en coupe suivant la ligne 3-3 de la fig. 1,

la fig. 4 est une vue en coupe suivant la ligne 4-4 de la fig. 4,

la fig. 5 est une vue en coupe longitudinale d'une partie de la forme de réalisation représentée dans la fig. 1, dans une première phase de fonctionnement,

la fig. 6 est une vue en coupe longitudinale de la partie représentée dans la fig. 5, dans une autre phase de fonctionnement,

la fig. 7 est une vue en coupe suivant la ligne 7-7 de la fig. 2,

la fig. 8 est une vue en coupe suivant la ligne 8-8 de la fig. 7, et la fig. 9 est une vue en coupe suivant la ligne 9-9 de la fig. 7.

Dans les fig. 1 et 2, on a représenté un dispositif de connexion de câbles par compression 10, qui comprend une tête de compression 12, un corps principal 14, une poignée 16 et une manette 18 d'une pompe hydraulique adjointe au dispositif. La manette 18 de la pompe hydraulique est fixée au moyen d'un pivot ou tourillon 21, de sorte que, en manœuvrant la manette dans les deux sens, on peut actionner une pompe 54 en vue de développer une pression dans le fluide hydraulique, le tout en accord avec des mécanismes et des principes connus en soi. La tête de compression 12 présente un orifice 20, dans lequel peuvent être introduits des connecteurs appelés à être comprimés. Pour faciliter cette introduction, la boucle fermée, constituée par la tête de compression, est formée en partie par un élément d'extrémité 22, lequel comprend un pivot ou tourillon de charnière 24, autour duquel l'élément d'extrémité peut tourner dans le but d'ouvrir l'orifice central 20, ouverture rendue possible par l'enlèvement d'une cheville de verrouillage 26, située sur le côté de l'orifice opposé à l'élément 24.

Le dispositif 10 comprend en outre un arbre central 28, dont l'extrémité 30, voisine de la tête de compression, porte un manchon 32; l'extrémité de ce dernier, qui s'avance dans l'orifice 20 prévu dans la tête de compression 12, présente un poinçon de compression 34. Le poinçon 34 peut être d'une pièce avec le manchon 32, comme représenté, ou bien peut être conçu en vue d'être engagé sur celui-ci au moyen d'un assemblage à vis (non représenté), de façon à pouvoir être remplacé en cas de fracture ou d'usure ou dans le but de permettre l'emploi de poinçons de sections différentes, sans avoir à démonter une grande partie du dispositif. Le manchon 32 est fixé amoviblement à l'arbre 28 par l'engagement mutuel d'un couple de filets correspondants 36 et est claveté pour être empêché de tourner avec l'arbre 28. A l'arbre 28 est en outre fixé amoviblement un coussinet 38, l'engagement mutuel entre ce coussinet et l'arbre 28 étant assuré au moyen d'un second couple de filets correspondants 40. Le coussinet 38 est également claveté pour être empêché de tourner avec l'arbre 28. Il convient de noter que le coussinet et, par conséquent, tout l'équipage solidaire de l'arbre est sollicité, dans le sens de son éloignement de la tête de compression de connecteurs, au moyen d'un ressort 42; d'autre part, et alors que le manchon 32 peut s'introduire librement, d'une manière progressive, dans l'orifice 20, le coussinet 38 présente un diamètre plus grand que la partie située à l'intérieur de l'ensemble de la tête de compression et qui forme une butée 44.

Ainsi qu'il ressortira clairement de la description qui suit, le diamètre plus grand du coussinet 38, agissant conjointement avec la butée 44, sert à limiter la distance selon laquelle le coussinet — et donc aussi l'arbre 28 et le manchon 32 qui en sont solidaires — est à même de se déplacer dans le sens axial, dans le but de rapprocher la tête à poinçonner 34 du côté opposé 46 de l'orifice 20 prévu dans la tête 12. On notera également que l'arbre 28 s'étend depuis l'extrémité de tête du dispositif jusqu'à l'extrémité postérieure de celui-ci, où il est fixé à mobilité relative à une manette rotative 48 au moyen de fentes à clavette 49, lesquelles permettent à l'arbre 28 de se mouvoir axialement, tout en étant forcé de tourner solidairement avec la manette 48. L'actionnement de la manette 18 du dispositif hydraulique a pour effet d'aspirer du fluide hydraulique du réservoir à fluide hydraulique 50 et — comme on le voit plus clairement en considérant le mécanisme de pompe 54 connu en soi, représenté dans la fig. 3 — de refouler le fluide sous pression, à travers le conduit interne 58, vers la région 60 située à l'arrière du coussinet 38. En effet, grâce à cette disposition, le coussinet 38 est amené à fonctionner comme un piston dans un dispositif hydraulique et peut ainsi être amené à se mouvoir axialement, amenant ainsi le poinçon 34 et l'arbre 28 à se déplacer solidairement avec lui.

Le pas (ou la distance axiale dont chaque spire avance en exécutant une révolution de 360°) de chacun des filets 36 en prise est, dans la première partie (c'est-à-dire celle qui est la plus proche de la tête), plus grand que celui de l'autre partie filetée 40. En d'autres termes, l'angle d'inclinaison de la première partie est plus grand que celui de la seconde. Il est évident qu'en choisissant ainsi le rapport entre les pas de ces deux tronçons filetés, on peut, en imprimant une rotation à la manette 48 et donc à l'arbre 28, amener le manchon 32 à se mouvoir vers l'avant (c'est-à-dire axialement, vers la tête) d'une plus grande distance que celle parcourue par le coussinet 38 à la suite d'un même nombre de révolutions de l'arbre. Il est en outre évident qu'après que la rotation de l'arbre a été arrêtée et que le mécanisme hydraulique qui lui est adjoint a été actionné, la distance que l'ensemble de l'équipage — composé de l'arbre 28, du manchon 32 et du coussinet 38 — est à même de parcourir dans le sens axial, vers la tête de compression, sera limitée à la distance D entre, d'une part, l'extrémité 62, proche de la tête de compression de connecteurs du coussinet 38 et, d'autre part, la butée 44 située à la base de cette tête. La valeur de cette distance D représentera une fraction fixe de la valeur de la liberté de mouvement du poinçon 34, cette fraction étant une fonction du rapport entre le déplacement du premier tronçon fileté 36 à la suite de la rotation de l'arbre 28 et le déplacement du second tronçon fileté 40.

En cours d'utilisation, ce dispositif fonctionne comme suit: on introduit dans l'orifice 20 un connecteur à compression appelé à être comprimé; on tourne ensuite la manette 48 jusqu'à ce que la tête du poinçon 34 vienne tout juste toucher la surface extérieure du connecteur à compression, dont l'autre côté prend appui sur la paroi 46 de l'orifice 20, située en regard de la tête du poinçon 34. Ce rapport réciproque est représenté dans la fig. 5, laquelle montre les positions relatives des divers composants lorsque ceux-ci sont ajustés en vue de permettre l'application d'un connecteur 100 de grand format (les positions respectives de la tête du poinçon et du coussinet étant représentées en trait plein) et d'un connecteur 102 de petit format (les positions respectives de ce poinçon et du coussinet étant représentées en trait mixte).

A ce moment — le coussinet 38 s'étant également déplacé vers l'avant, en même temps que le manchon 32 a effectué un déplacement vers l'avant (c'est-à-dire dans le sens axial, en direction de la tête) —, on peut relever et abaisser la manette 18 du mécanisme hydraulique, à la suite de quoi le fluide hydraulique qui s'écoule du réservoir 50 est refoulé sous une pression élevée vers la région 60 située à l'extrémité du coussinet 38 distante de la tête, ce qui amène l'équipage solidaire, constitué par le coussinet 38 et le manchon 32, ainsi que par l'arbre 28, à se déplacer vers l'avant, jusqu'à ce que l'extrémité 62 du coussinet 38 rencontre la butée 44. Ces rapports réciproques sont représentés dans la fig. 6, laquelle montre les positions relatives de ces divers composants lorsque la tête du poinçon se trouve au point de poinçonnement le plus profond, la position de cette tête étant représentée en trait plein en ce qui concerne le grand connecteur 100 et en trait mixte en ce qui concerne le petit connecteur 102, la position du coussinet étant représentée en trait plein tant en ce qui concerne le grand connecteur 100 que le petit connecteur 102.

A partir de ce moment, une introduction supplémentaire de fluide hydraulique ou une élévation de la pression dans la région extrême 60 du coussinet 38 n'aura pas pour effet un déplacement ultérieur de la tête du poinçon 34 vers le connecteur à compression; par contre, et cela à l'intervention de mécanismes de reflux à dérivation connus en soi (non représentés), le fluide hydraulique supplémentaire sous pression sera ramené au réservoir 50. Le fluide hydraulique sous pression présent dans la région extrême 60 voisine du coussinet 38

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

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peut être évacué par l'actionnement d'un mécanisme à déclic 70, prévu sur la manette hydraulique 18, auquel est associé un dispositif de reflux à décompression, comme celui représenté dans la fig. 4, à la suite de quoi le ressort de rappel 42 repousse l'équipage coussinet-manchon-arbre vers l'arrière (c'est-à-dire dans le sens axial, en s'éloignant de la tête de compression de connecteurs), ce qui a pour effet de retirer la tête du poinçon 34 de la position de poinçonnage et de ramener ce dernier à sa position initiale préréglée.

Il ressort de l'exemple qui suit qu'en appliquant les principes énoncés plus haut, on peut mettre en œuvre une large gamme de formats de connecteurs et y appliquer un poinçonnage d'une profondeur qui soit directement proportionnelle au diamètre du connecteur qu'il s'agit d'installer. Ainsi, dans une forme de réalisation, le tronçon fileté affecté au manchon du poinçon (c'est-à-dire le tronçon fileté par lequel ce manchon est en prise avec l'arbre), et qui constitue le filet le plus proche de la tête de compression, était formé avec un pas de 4,140 mm, tandis que l'autre tronçon fileté (c'est-à-dire celui qui est présent entre le coussinet et l'arbre) était formé avec un pas de 2,54 mm. La distance D entre le coussinet et la butée prévue à la base de la tête de compression était calculée en vue d'un déplacement maximal de 17,145 mm. La distance entre l'extrémité la plus externe du poinçon (c'est-à-dire celle qui s'avance le plus profondément dans l'orifice de la tête de compression) et la paroi de l'orifice qui fait face au poinçon a été calculée de telle façon que, lorsque l'équipage coussinet-arbre-manchon occupe la position de retrait complet, cette distance soit de 44,45 mm.

Dans le tableau, la première colonne indique la jauge des conducteurs (normes américaines) et la matière constitutive de ceux-ci (les lettres A et C désignant respectivement l'aluminium et le cuivre). La colonne suivante indique le diamètre extérieur du connecteur à compression appelé à être utilisé conjointement avec les conducteurs désignés. La troisième colonne, qui porte l'en-tête G, indique la distance entre l'extrémité de la tête du poinçon et le côté qui lui est opposé de l'orifice de la tête de compression, à l'instant où l'ajustement de la tête du poinçon doit s'arrêter et où l'actionnement du dispositif hydraulique doit commencer. La colonne portant l'entête R indique la distance parcourue dans le sens axial par la tête du poinçon, à la suite de la rotation de la manette d'ajustement, jusqu'à l'instant où l'actionnement hydraulique doit commencer. La colonne portant l'en-tête D indique la distance qui sera parcourue par l'équipage coussinet-arbre-poinçon-manchon, à la suite de l'actionnement du dispositif hydraulique, entre l'instant où la tête du poinçon est mise en position à l'endroit désiré et l'instant où l'extrémité du coussinet voisine de la tête entre en contact avec la butée située à la base de l'équipage formant la tête de compression. Il ressort en particulier de cette dernière colonne que la profondeur du poinçonnage pratiqué sur un connecteur donné sera égale à la distance D.

Jauge

Diamètre

des des

G (mm)

R (mm)

D(mm)

conducteurs connecteurs

750 A

40,640

44,450

0

17,145

750 A

37,084

40,640

3,810

15,672

750 A

33,020

36,576

7,874

14,097

600 C

30,175

33,528

10,922

12,929

500C

26,924

30,226

14,224

11,659

400 C

24,206

27,178

17,272

10,490

350 C

22,225

25,146

19,340

9,703

300 C

20,650

23,114

21,336

8,915

250 C

19,050

21,590

22,860

8,331

4/0 C

17,475

19,558

24,892

7,544

2/0 C

14,300

17,018

27,432

6,552

1/0 C

13,030

14,224

30,226

3,200

#2C

10,541

11,176

33,274

4,318

#4C

8,636

8,890

35,560

3,429

#6C

7,417

7,417

37,033

2,870

Il ressort donc de ce qui précède qu'en faisant appel aux dispositifs de la présente invention, on a la possibilité de mettre en oeuvre une large gamme de formats de connecteurs, afin de satisfaire aux conditions requises pour faire varier la profondeur du poinçon-5 nage en fonction du diamètre du connecteur à appliquer.

La partie de l'appareil représentée dans la fig. 9 a été conçue comme un dispositif de sécurité destiné à empêcher qu'un opérateur manipulant l'outil n'arrête prématurément, par inadvertance, l'introduction de la tête du poinçon, à la suite de quoi un actionnement io subséquent du dispositif hydraulique ou d'un autre mécanisme qui commande l'arbre pourrait avoir pour effet un poinçonnage inadéquat du connecteur de câbles.

Ainsi qu'on le voit dans la fig. 9, un piston secondaire 100 peut se mouvoir librement dans les deux sens, mais est normalement sollicité 15 en direction du coussinet 38 au moyen d'un ressort 102. A l'extrémité opposée 104 du piston 100 est prévu un jonc de garniture 106 ou un autre élément d'étanchéité, appelé à s'appliquer à joint étanche contre une surface correspondante 118, située dans la chambre de piston 110, lorsque le piston effectue un déplacement maximal dans 20 le sens de son éloignement du coussinet 38. On notera que tant que le piston 100 n'occupe pas cette position dans laquelle il est appliqué contre son siège, le fluide hydraulique, refoulé par la pompe 54, traverse la région 110 comprise entre l'extrémité 104 du piston et la surface 118 de la chambre à piston, traverse ensuite le conduit 112, 25 puis retourna au réservoir à fluide hydraulique 50. Après que l'arbre 28 a été déplacé axialement vers l'avant d'une distance suffisante pour que la tête du poinçon 34 entre en contact avec la face extérieure du connecteur qu'il s'agit de poinçonner, une rotation ultérieure de l'arbre 28 — laquelle s'accompagne d'un arrêt du 30 mouvement d'avancement du poinçon 34, en raison de la présence du corps du connecteur—aura pour effet un net mouvement vers l'arrière (c'est-à-dire vers la manette 16) du coussinet 38. Afin de favoriser le mouvement vers l'arrière simultané de l'arbre 28, l'organe de retenue 51 peut être muni d'une rondelle Belleville ou d'un autre 35 élément (non représenté), destiné à permettre le déplacement de l'arbre 28 par rapport à l'organe de retenue 51. Cela provoque une élévation de la pression dans le fluide hydraulique qui occupe l'espace 60, élévation suffisante pour amener le piston à s'écarter du coussinet 38 et à venir occuper la position de bourrage (c'est-à-dire de telle .40 manière que l'extrémité 104 du piston s'applique contre la surface 118, à la suite de quoi l'élément de garniture 106 interrompt le passage du fluide à travers la région 110 et le conduit 112). A partir de ce moment, la poursuite de l'actionnement de la pompe hydraulique 54 aura pour effet d'amener la tête du poinçon 34 à exécuter 45 l'opération de poinçonnage désirée. Lorsque, après la mise sous pression du dispositif hydraulique, on manœuvre le déclencheur de libération 70 — ce qui a pour résultat d'actionner le dispositif à soupape 56 associé à ce déclencheur et le retour de l'équipage coussinet-arbre-manchon à sa position initiale à l'intervention du 50 ressort 42 —, le piston 100 peut retourner à sa position initiale, rétablissant ainsi le trajet de flux de dérivation à travers la région 110 et le conduit 112.

La fig. 8 représente une partie du mécanisme destiné à empêcher que le manipulateur de l'outil ne puisse apporter des modifications 55 au rapport désiré entre la position occupée par la tête du poinçon préalablement au poinçonnage (position qui correspond au diamètre du connecteur) et la liberté de mouvement axiale de l'équipage coussinet-arbre-manchon, limitée par l'intervalle entre le coussinet et la butée 44 qui lui est affectée (c'est-à-dire la profondeur du 60 poinçonnage pour connecteurs de ce diamètre). De telles modifications du rapport peuvent se produire dans le cas de la forme de réalisation décrite ci-dessus si, par exemple, on tourne la manette 16 dans le sens opposé au précédent (c'est-à-dire dans le sens correspondant au retrait de la tête du poinçon de l'orifice 20), sans que le 65 déclencheur de décompression 70 et le mécanisme qui lui est associé aient été actionnés. Etant donné que le fluide hydraulique n'est pas à même de s'échapper de la région de l'extrémité du coussinet distante de la tête de compression (c'est-à-dire de la région 60 de cette extrémité), le coussinet est empêché de se mouvoir vers l'arrière, dans

5

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le sens de l'éloignement par rapport à la tête de compression, de sorte que l'arbre rotatif 28 qui, en raison de sa prise à vis avec le coussinet 38, doit se mouvoir axialement par rapport à ce coussinet, ne peut se mouvoir qu'en direction de la tête de compression. Toutefois, simultanément, le manchon 32 continue à se déplacer axialement par s rapport à l'arbre, mais dans le sens opposé par rapport au déplacement de ce dernier. Ainsi, à la fin du cycle, les rapports de poinçonnage de l'appareil auront été modifiés par rapport à ceux désirés, initialement établis, étant donné que les positions relatives du manchon 32 et du coussinet 38 par rapport à l'arbre 28 auront été io modifiées.

La fig. 8 représente le mécanisme destiné à empêcher cela de se produire. Ainsi qu'on le voit dans cette figure, l'arbre 28 présente une partie aplatie 200, sur laquelle est monté un pignon 202, fixé à l'arbre au moyen d'une cheville 204. Le pignon 202 engrène avec un autre 15 pignon 206, fixé à l'extrémité d'un arbre 208, dont l'extrémité porte une came 210. La came 210 présente des rainures d'extrémité circulaires 212,214, reliées entre elles par une rainure hélicoïdale 216. Un ergot 218 d'un suiveur de came 220 est engagé à n'importe quel moment donné dans une quelconque de ces rainures. L'ergot 218 est 20 sollicité vers le fond de la rainure dans laquelle il se déplace, au moyen d'un ressort de lestage 222. La rainure d'extrémité 214 possède un fond qui s'abaisse d'une façon abrupte en formant une entaille qui s'ouvre dans la direction suivant laquelle la rainure hélicoïdale 216 se raccorde à la rainure d'extrémité 214, cela au point 25 même de ce raccordement, le fond de la rainure d'extrémité 214 étant situé, dans la région du fond de l'entaille, au même niveau que le fond de la rainure hélicoïdale dans cette région. Grâce à cette disposition, l'ergot 218, qui est sollicité vers la rainure par le ressort de lestage 222, sera amené à demeurer dans la rainure d'extrémité 216 30 aussi longtemps que la came tourne dans le sens opposé à celui suivant lequel la rainure hélicoïdale 216 débouche dans la rainure d'extrémité 214. Toutefois, lorsque le sens de rotation de la came 210 s'inverse, l'ergot 218 est amené à suivre la rainure hélicoïdale 216, de manière à revenir à la rainure d'extrémité 212. Une entaille analogue est prévue en ce qui concerne l'intersection de la rainure hélicoïdale 216 avec la rainure d'extrémité 212, pour faire en sorte que l'ergot soit amené à s'engager dans la rainure hélicoïdale 216, de façon à passer dans la rainure d'extrémité 214 lorsque le sens de rotation de la came 210 est à nouveau inversé.

Le suiveur de came 220 est appelé à se déplacer dans les deux sens, dans le but de se mettre en et hors prise avec le mécanisme à soupape 224, de manière à amener celui-ci à établir et à interrompre un trajet de flux 230 entre le réservoir à fluide hydraulique 50 et la région 60 voisine de l'extrémité du coussinet 38 distante de la tête de compression.

Lorsque, en cours d'utilisation, le manipulateur de l'outil tourne la manette 16 et donc aussi l'arbre 28 dans un sens visant à amener une pénétration de la tête du poinçon dans l'orifice 20 de la tête de compression (rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, par exemple), les pignons 202,206 font en sorte que la came 210 amène l'ergot de came 218 et le suiveur de came 220, associé à ce dernier, à s'écarter de la soupape 224, provoquant ainsi la fermeture de cette soupape, de sorte que le trajet de flux 230 n'est pas dégagé pour permettre le retour en dérivation du fluide vers le réservoir 50. Il convient de noter que la soupape 224 constitue en effet essentiellement une soupape de retenue et que, par conséquent, du fluide pourra néanmoins s'écouler à partir du réservoir. Toutefois, lorsqu'on tourne la manette 16 et l'arbre 28 dans le sens opposé (c'est-à-dire dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre dans le présent exemple), l'ergot 218 s'engage dans la rainure hélicoïdale 216 et force le suiveur de came 220 à s'appliquer contre la soupape 224, laquelle peut ainsi dégager le trajet de flux de retour au réservoir 50, ce qui donne l'assurance que le blocage décrit ci-dessus (du coussinet 38), blocage qui aurait pour conséquence de modifier les rapports entre la mise au point et le poinçonnage, n'aura pas lieu dans le cas où le manipulateur aurait négligé d'actionner le déclencheur de libération 70 et le mécanisme qui lui est associé.

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