CH627386A5 - Installation de centrifugation de corps tubulaires en fonte. - Google Patents

Description

La présente invention est relative à une installation de centrifugation de corps tubulaires du type comprenant, d'une part, une machine de centrifugation portant une coquille rotative, d'autre part, un ensemble d'alimentation en fonte de la coquille comprenant deux canaux de coulée solidaires par leur extrémité amont d'une même chariot mobile perpendiculairement à l'axe de la coquille entre deux positions, l'ensemble d'alimentation et la coquille étant mobiles longitudinalement l'un par rapport à l'autre dans chaque position du chariot.

Dans les installations de ce type (voir par exemple le brevet FR No 590285), le chariot amène à tour de rôle chacun des deux canaux en position de coulée en regard de la coquille, l'autre canal étant mis de côté, en position d'entretien et de préparation pour la coulée suivante.

Les deux canaux sont ainsi supportés par leur extrémité amont formant déversoir, tandis que leur extrémité à bec de coulée et une grande partie de leur longueur se trouvent en porte à faux. Les à-coups provoqués par la venue du chariot en fin de course font par conséquent vibrer l'extrémité libre des deux canaux, d'autant plus que ceux-ci ont une faible section pour pouvoir pénétrer dans la coquille. En effet, les installations de ce type ne sont en pratique utilisées que pour des coquilles de petit diamètre, par exemple inférieurs à 300 mm.

Si l'on commande la coulée immédiatement après l'arrêt du chariot, les vibrations sont encore sensibles et nuisent à l'obtention de tuyaux de bonne qualité. Il faut donc attendre avant chaque coulée l'arrêt complet des vibrations des canaux, ce qui réduit la cadence de production.

L'invention a pour but de fournir une installation du type précité dans laquelle les vibrations des canaux sont supprimées ou au moins très réduites. A cet effet, suivant l'invention, l'installation comporte un support pour supporter l'extrémité libre des deux canaux lorsque la machine et le chariot sont éloignés l'un de l'autre, et des moyens pour déplacer ce support perpendiculairement à l'axe de la coquille en synchronisme avec le chariot et suivant la même course.

Pour que le support soit utilisé également pendant les déplacements de la machine porte-coquille, de façon avantageuse, ce support est solidaire de la machine en translation parallèlement à l'axe de la coquille. Dans ce cas, pour diminuer les frottements, le support comporte de préférence un rouleau d'appui de chaque canal dont l'axe est perpendiculaire à l'axe de la coquille.

De préférence également, le support comporte des organes escamotables de guidage latéral des canaux. Les extrémités à bec de coulée des canaux sont alors maintenues ou guidées suivant trois génératrices, deux étant latérales et opposées et la troisième étant inférieure, ce qui assure une stabilité parfaite des canaux et la suppression à peu près totale des vibrations.

Suivant un mode de réalisation simple et robuste, le support est constitué par un côté d'un parallélogramme articulé dont le côté opposé est perpendiculaire à l'axe de la coquille et fixé à la machine.

Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre. Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple:

la fig. 1 est une vue schématique en élévation latérale, à petite échelle, d'une installation de centrifugation de tuyaux en fonte suivant l'invention;

la fig. 2 est une vue en plan de l'installation de la fig. 1, le chariot occupant une première position;

la fig. 2A est une vue partielle analogue à la fig. 2, le chariot occupant son autre position;

la fig. 3 est une vue partielle en plan, à plus grande échelle, du parallélogramme articulé servant au support des extrémités des deux canaux de coulée, avec rabattement dans le plan horizontal pour plus de clarté;

la fig. 4 est une vue partielle en élévation à la même échelle que la fig. 3, prise suivant la ligne 4-4 de cette fig. 3, avec arrachement partiel;

la fig. 5 est une vue partielle correspondant à la fig. 4 montrant un guide de canal en position de dégagement du canal;

la fig. 6 est une vue partielle en élévation à la même échelle que la fig. 3, prise suivant la ligne 6-6 de cette fig. 3, illustrant le système de réglage en hauteur de l'extrémité des canaux;

la fig. 7 est une vue schématique en plan, à petite échelle,

analogue à la fig. 2, d'une variante d'installation suivant l'invention.

Suivant l'exemple d'exécution représenté aux fig. 1 à 6, l'invention est appliquée à une installation de centrifugation de tuyaux en fonte de petits diamètres, c'est-à-dire de diamètres inférieurs par exemple à 300 mm environ. Il s'agit d'une machine du type de Lavaud, c'est-à-dire à canal de coulée de grande longueur et de faible section susceptible de parcourir toute la longueur de la coquille de centrifugation en rotation pour y verser progressivement la fonte liquide en se retirant de la coquille. Comme connu, l'installation comprend une machine de centrifugation 1 constituée par un chariot portant une coquille de centrifugation 2 d'axe de rotation X-X

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légèrement incliné par rapport à l'horizontale. La coquille 2 est représentée schématiquement en trait interrompu sans son système d'entraînement en rotation ni son système de refroidissement, qui peut être une enveloppe d'eau ou bien un système de pulvérisation d'eau; cette coquille comporte une extrémité supérieure cylindrique unie 3 et une extrémité inférieure élargie 4 à emboîtement. La machine 1 est munie de roues 5 et peut rouler sur une voie 6 en pente douce sous l'action d'un dispositif approprié tel qu'un vérin (non représenté).

L'installation comprend également, dans le prolongement de la machine 1 vers le haut de la voie 6, une paire de canaux de coulée 7a, 7b d'axes parallèles T-T et U-U formant un plan à peu près parallèle à l'axe X-X de la coquille 2 et pouvant même éventuellement contenir cet axe X-X. Chaque canal 7a, 7b a une section transversale en forme de gouttière, à profil extérieur à peu près en forme de trois quarts de cercle, et présente une extrémité amont, le plus éloignée de la machine 1, élargie en forme de déversoir 8a, 8b destiné à recevoir la fonte liquide, ainsi qu'une extrémité avale en forme de bec de coulée 9a, 9b, destiné à pénétrer à l'intérieur de la coquille 2 et à la parcourir intérieurement sur toute sa longueur; la longueur des canaux 7a, 7b est donc un peu supérieure à celle de la coquille 2. Chaque canal 7\ 7b est du type à retournement décrit plus loin.

Dans un but de simplification, les moyens de nettoyage et de revêtement de la coquille 2, susceptibles d'équiper chaque canal 7a, 7b, n'ont pas été représentés.

Chaque canal 7a, 7b est alimenté en fonte liquide par une poche basculante 10 unique, de type connu, qui a la forme d'un secteur de cylindre plat à faces parallèles verticales dont le rayon est beaucoup plus grand que la hauteur du cylindre, cette dernière constituant la largeur constante de la poche 10. La poche 10 est articulée par l'axe fixe 11 du secteur, au voisinage de son bord de déversement de fonte liquide, sur un bâti fixe 12. Le plan médian P-P de la poche 10 contient l'axe X-X de la coquille 2 (fig. 2).

L'installation comporte par ailleurs un système "de support, de guidage et de déplacement en translation des canaux 7a, 7b. Ce système est constitué d'un premier support 13, d'un deuxième support 14 pour les canaux, et de vérins de déplacement de ces supports.

Premier support 13 (fig. 1 et 2)

Ce support est dans l'ensemble de type connu. Il comporte un chariot transversal 15 roulant sur une voie horizontale 16 à rails orthogonaux aux axes X-X, T-T et U-U et centrée sur le plan P-P. Le chariot transversal 15 sert de support à l'extrémité amont des deux canaux 7a, 7b, par l'intermédiaire de deux dispositifs de retournement de ces canaux servant à faire tomber les restes de fonte solidifiée après chaque coulée. Plus précisément, chaque dispositif de retournement est destiné à faire tourner de 180° un tourillon 17 fixé à chaque canal 7a, 7b dans le prolongement de son axe, sous le déversoir 8a, 8b, et supporté par un ou deux paliers 18 en saillie sur le chariot 15 et réglables en hauteur. Le tourillon 17 est par exemple entraîné en rotation sous l'action d'un pignon 19 fixé sur lui et coopérant avec une crémaillère horizontale 20 actionnée par un vérin 21 porté par le chariot 15. Ce dispositif est du type décrit en détail dans le brevet FR No 1002389. Comme il y a deux canaux 7a, 7b, les deux dispositifs de retournement sont montés en parallèle sur le chariot transversal 15, les crémaillères 20 étant dans le prolongement l'une de l'autre.

Le chariot 15 est mû le long de la voie 16 par un vérin 22 fixé au sol et dont la tige de piston attaque une patte 22a en saillie sous le chariot. La course du chariot correspond à celle du vérin 22 et est limitée par deux butées de fin de course (non représentées). Dans chaque position du chariot, l'axe d'un des deux canaux se trouve dans le plan P-P, le déversoir 8a, 8b de ce canal se trouvant sous le bord de déversement de la poche 10.

Deuxième support 14 (fig. 1 à 6)

Le deuxième support 14 est la partie essentielle de l'invention. Il consiste, de façon générale, en un parallélogramme contenu dans un plan parallèle à la voie 6 et articulé par quatre pivots 23 à 26 à peu près verticaux constituant les sommets du parallélogramme. Concrètement, le parallélogramme comporte une paire de bras parallèles 27 situés dans un plan parallèle à celui des axes T-T et U-U des canaux, et au-dessous de ceux-ci. Vus en plan, les bras 27 sont obliques par rapport aux axes X-X, T-T et U-U et constituent deux côtés du parallélogramme. Les deux autres côtés, de sommets 23-24 et 25-26 respectivement, sont orthogonaux aux axes X-X, T-T et U-U. Les pivots 23 et 24 sont portés par des paliers fixés à l'extrémité de la machine 1 la plus proche du chariot 15. Les pivots 25 et 26 sont reliés par une traverse 28 qui matérialise le quatrième côté du parallélogramme.

La traverse 28 sert de support proprement dit, ou de berceau, à la zone des canaux 7a, 7b la plus proche de la machine 1. Plus précisément, chaque canal est supporté par la traverse 28 par l'intermédiaire d'une équerre ou cornière articulée 29 (fig. 3 et 6) possédant une aile 30 à peu près horizontale et une aile 31 à peu près verticale. L'aile 30 est articulée à son extrémité libre au moyen de deux paliers 32 fixés à la traverse 28, de façon à tourillonner librement autour d'un axe parallèle à la traverse 28. Le sommet à angle droit de l'équerre 29 est traversé par un arbre 33 sur chaque extrémité duquel est monté un rouleau fou 34 d'axe Y-Y. Chaque rouleau 34 sert d'appui à un canal 7a, 7b. L'autre aile 31 de l'équerre 29 est constituée par une double plaque 35 (fig. 4 et 5) sur laquelle sont articulés, par l'intermédiaire d'axes 36 perpendiculaires à cette plaque, deux étriers 37 de guidage latéral de chaque canal 7a, 7b. Chaque étrier 37 est escamotable et forme avec le rouleau 34 correspondant, en position rabattue, une cage rectangulaire 38 de guidage d'un canal. A cet effet, chaque étrier est constitué par un secteur 39 sur la face supérieure duquel est fixée une plaque 40 en saillie. L'extrémité libre de celle-ci porte une barre 41 de guidage latéral extérieur d'un canal, cylindrique et librement rotative par rapport à la plaque 40. Dans la position active des étriers 37 (fig. 4), une section transversale de canal 7a, 7b est donc soutenue et guidée suivant trois génératrices, une inférieure reposant sur un rouleau 34 et les deux autres latérales opposées au contact des deux côtés parallèles de la cage 38 formés par le secteur 39 et la barre 41, les extrémités inférieures de ces deux éléments étant légèrement espacées au-dessus du rouleau 34. En variante, on pourrait prévoir un secteur articulé 39-40-41 monobloc et échancré avec ouverture en bas suivant le même profil rectangulaire, ou bien des secteurs non articulés sur la plaque 35, mais aisément démontables pour dégager à volonté les canaux 7a, 7b.

En vue de la rotation et de l'escamotage de chaque étrier 37 pour libérer et dégager un canal 7a, 7b (fig. 5), chaque secteur 39 comporte un profil supérieur intérieur 42 en forme de quart de cercle limité par des épaulements 43 et 44 coopérant avec une butée 45 solidaire de la plaque 35 de l'équerre 29 (fig. 4 et 5). La butée 45 est, par ses faces actives, parallèle à l'aile 30.

L'équerre 29 est complétée par un dispositif de réglage en hauteur qui consiste en une paire de vis 46 traversant perpendiculairement l'aile 30 de l'équerre et prenant appui sur la face supérieure de la traverse 28. A cet effet, l'aile 30 comporte une paire d'écrous 47 dans chacun desquels peut se visser ou se dévisser chaque vis de réglage 46. Les deux vis 46 réglées à la même hauteur assurent la stabilité de l'équerre 29. En réglant à la fois les vis 46 et la hauteur des paliers 18 du chariot 15, on peut ainsi modifier la position verticale des canaux 7a, 7b dans le plan P.

L'équerre 29 de support et de guidage des canaux repose donc sur la traverse 28, d'une part par les paliers 32 et d'autre part par les extrémités des vis de réglage 46, les têtes de ces vis étant munies d'un carré de manœuvre. Par ailleurs, la traverse 28 se trouve elle-même supportée en porte à faux, par l'intermédiaire du parallélogramme articulé 14, par la machine 1 à centrifuger.

Le parallélogramme articulé 14 est déplacé par un vérin 50 dont le corps est articulé sur un côté de la machine 1. Le piston de ce vérin est articulé sur une ferrure 51 portée par un bras 27 du parallélogramme 14. On voit à la fig. 2 en traits pleins les positions des bras 27

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pour lesquelles le canal 7b est en position de coulée, et en traits mixtes (traits pleins sur la fig. 2A) celles des bras 27 pour lesquelles c'est le canal 7a qui se trouve dans cette position.

Les vérins 22 et 50 sont du type hydraulique à double effet; leurs alimentations, de type connu disponible dans le commerce, non représentées, comportent des tiroirs distributeurs pour la mise sous pression et la mise à la décharge; une commande électrique commune, également connue et disponible dans le commerce, actionne en synchronisme ces tiroirs afin d'actionner en synchronisme les vérins 22 et 50.

L'installation est complétée par deux paires de supports escamotables 52,53 représentés schématiquement aux fig. 1 et 2. Chaque support 52,53 comporte un coude de 54 à 90° présentant une branche horizontale 55 et une branche inclinée sur la verticale et parallèle au plan P-P; cette dernière est solidaire d'un pignon incliné 56 actionné par un système vérin-crémaillère 57. Ces supports sont décrits en détail dans le brevet FR N° 1002389 précité.

Les branches 55 des paires de supports sont normalement dirigées les unes vers les autres et perpendiculaires au plan P. Celles de la paire 52 sont relativement courtes, celles de la paire 53 beaucoup plus longues. Lorsque le chariot 15 est dans la position de la fig. 2, le canal 7b étant dans le plan P, les paires 52 et 53 supportent la partie médiane des canaux 7a et 7b respectivement. Dans l'autre position du chariot 15 (fig. 2A), la paire 53 supporte seule la partie médiane des deux canaux. Les vérins 57 peuvent faire pivoter les supports 52, 53 d'environ 90e pour escamoter les branches 55; la position des pignons 56 est telle que la traverse 28 du parallélogramme 14 peut alors passer librement entre ces supports pour se rapprocher du chariot 15.

Le fonctionnement de l'installation ainsi décrite est le suivant:

En supposant au départ qu'un tuyau vient d'être coulé par le canal 7b, celui-ci se trouve donc dans le prolongement de la coquille 2, entièrement sorti de celle-ci, son axe U-U étant dans le plan vertical P passant par l'axe X-X de la coquille. La machine 1 est en position basse (fig. 1 et 2). Les supports 52,53 sont en position active de soutien de la partie médiane des canaux.

Le canal jumeau 7a se trouve en position de repos. Pendant la coulée qui vient de se terminer, ce canal 7a a subi des opérations d'entretien et de préparation à la prochaine coulée.

En vue du changement de canal de coulée, les vérins 22 (pour le chariot transversal 15) et 50 (pour le parallélogramme 14) sont mis sous pression en synchronisme par les conduits appropriés. Les déplacements suivants se produisent alors simultanément.

— Le vérin 22 déplace le chariot 15 dans le sens de la flèche f (fig. 2). Ce chariot 15 roule sur la voie 16 jusqu'à atteindre sa butée de fin de course, l'axe T-T du canal 7a arrivant alors dans le plan vertical P-P. Le chariot 15 atteint sa butée de fin de course d'une manière amortie hydrauliquement par le vérin 22, donc sans heurt.

— Le vérin 50 fait tourner les bras 27 du parallélogramme autour des pivots 23 et 24 solidaires de la machine 1, qui est immobile. Les deux autres pivots permettent à la traverse 28 ainsi qu'à l'équerre 29 de se déplacer parallèlement à elles-mêmes dans un mouvement de translation circulaire centré sur les pivots 23,24 et ayant pour rayon la distance entre les pivots 23 et 26, c'est-à-dire la longueur des bras 27 du parallélogramme.

Ce mouvement se poursuit jusqu'à ce qu'une butée de fin de course 58 fixe par rapport au sol soit atteinte par un bossage 59 du palier 26 et positionne la traverse 28. Le mouvement est amorti hydrauliquement en fin de course par le vérin 50; la butée 58 est donc atteinte sans heurt.

Au cours de ces deux déplacements simultanés et synchronisés, chaque canal 7a, 7b se trouve maintenu, comme précédemment décrit, à son extrémité amont 8a, 8b par son tourillon de rotation 17 sur les paliers 18 fixés au chariot 15, et au voisinage de son extrémité aval 9a, 9b par la cage de support et de guidage 38.

La traverse 28 se déplace pratiquement sans frottement et sans à-coups grâce à son entraînement par déformation du parallélogramme articulé P. L'extrémité à bec de coulée 9a, 9b se trouve maintenue et guidée dans la cage 38 suivant trois génératrices, et cette cage 38 se trouve elle-même supportée en deux appuis, l'un constitué par les paliers 32, l'autre par les vis de réglage 46 et la face supérieure de la traverse 28. Il en résulte une grande stabilité au cours du mouvement, et le canal 7a se met en position de coulée et s'y arrête (fig. 2A) sans à-coups ni vibrations.

Avant la coulée suivante, la machine 1 monte vers la poche de coulée 10 sur sa voie de roulement 6. Au cours de cette montée, le parallélogramme articulé 14 solidaire en translation de cette machine se déplace avec elle et les cages 38 coulissent sur les canaux 7a, 7b sur lesquels roulent les rouleaux 34 et les barres 41 et glissent les secteurs 39. Cette montée de la machine 1 peut commencer dès la fin du déplacement latéral des canaux, grâce à l'absence de vibrations de ceux-ci.

Lorsque la traverse 28 approche des supports 52,53, un contact (non représenté) provoque l'escamotage automatique de ceux-ci, ce qui permet au canal 7a de pénétrer dans la coquille 2 jusque dans la région de l'emboîtement 4. La coulée s'effectue par retour de la machine 1 vers le bas de la voie 6, jusqu'à sa position initiale, et basculement simultané de la poche 10. Le contact précité ramène les supports 52,53 en position active dès que la traverse 28 les a dépassés.

Pendant ces deux courses de la machine 1, le support et le guidage des canaux de coulée 7a, 7b suivant trois génératrices sont donc maintenus sans à-coups ni vibrations, ce qui permet une coulée absolument régulière de la fonte dans la coquille 2. On remarque que les frottements entre le support 14 et les canaux sont très réduits grâce aux organes roulants 34 et 41. On pourrait d'ailleurs, en variante, prévoir un troisième organe roulant pour compléter la cage 38.

Pour mettre au repos le canal 7a et en service le canal 7b, les vérins 22 et 50 sont alors actionnés simultanément, de sorte que le chariot 15 et la traverse 28 reviennent dans leurs positions initiales de la fig. 2 dans les mêmes conditions que précédemment.

Pour entretenir (grattage, noircissage, etc.) ou pour démonter un canal 7a, 7b, il suffit de libérer le tourillon 17 en ouvrant le ou les paliers 18 à l'extrémité amont et de soulever le secteur 39 de façon à le faire tourner autour du tourillon 36 jusqu'à ce que l'épaulement 44 bute sur la butée 45 (fig. 5), ce qui libère l'extrémité aval. On voit à la fig. 5 que le canal 7b est complètement dégagé. Chaque canal peut être ainsi monté et démonté individuellement, ou bien les deux canaux peuvent être montés et démontés simultanément.

La variante de la fig. 7 diffère de l'exemple précédent par le mode de déplacement du chariot 15 et de la traverse 28 (dans un but de simplification, on n'a pas représenté à la fig. 7 le montage de l'équerre 29 sur la traverse 28).

Le chariot 15 est soumis successivement aux actions de deux vérins-poussoirs opposés 60,61 fixés au sol, à tiges-poussoirs 62,63, orientés orthogonalement par rapport aux axes T-T et U-U et dans le prolongement l'un de l'autre.

La traverse 28 est soumise également directement et successivement aux actions de deux vérins-poussoirs opposés 64,65 à tiges-poussoirs 66,67 parallèles aux vérins 60,61 et à l'axe Y-Y des rouleaux 34. Les vérins 64,65 ont la même course que les vérins 60, 61 ; ils sont fixés au sol et se trouvent en regard de la traverse 28 lorsque la machine 1 est dans la position basse de la fig. 7. Pour permettre à ces vérins de fonctionner correctement, la dimension de la traverse 28 transversalement à l'axe Y-Y est supérieure au déplacement suivant cette direction de la traverse lors de son mouvement de translation circulaire dû à la déformation du parallélogramme 14.

Le parallélogramme articulé 14 ne joue donc plus un rôle moteur de la traverse 28, mais seulement un rôle de support et de guidage. Chaque bras 27 du parallélogramme articulé coopère avec une butée 68 fixée à la machine 1 et définissant une fin de course du parallélogramme, amortie hydrauliquement comme précédemment par les vérins.

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Il est prévu par ailleurs un verrouillage automatique par agrafes élastiques du parallélogramme 14 sur la machine 1 dans chacune de ses positions extrêmes. A cet effet, la machine 1 comporte dans son plan vertical axial P une console horizontale 69 dirigée vers le chariot 15 et portant une barre verticale de verrouillage 70. Chaque bras 27 s du parallélogramme articulé 14 porte une saillie 71 convenablement orientée et munie à son extrémité d'une agrafe élastique 72 constituée par une lame d'acier à ressort profilée à peu près en forme de £î. Ces lames viennent en prise à tour de rôle sur la barre verticale 70 en serrant celle-ci par leur partie étranglée. Un tel verrouillage élastique remplace celui obtenu dans l'exemple précédent par le maintien sous pression du vérin 50.

Cette variante de la fig. 7 permet de faciliter la synchronisation des mouvements du chariot 15 et de la traverse 28 parallèlement à l'axe Y-Y. Pour le reste, la structure et le fonctionnement sont les mêmes que précédemment.

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4 feuilles dessins

Claims (10)

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1. Installation de centrifugation de corps tubulaires en fonte, comprenant une machine de centrifugation portant une coquille rotative, un dispositif d'alimentation en fonte de la coquille comprenant deux canaux de coulée solidaires par leur extrémité amont d'un même chariot mobile perpendiculairement à l'axe de la coquille entre deux positions, le dispositif d'alimentation et la coquille étant mobiles longitudinalement l'un par rapport à l'autre dans chaque position du chariot, caractérisée en ce qu'elle comporte un support (28) pour supporter l'extrémité libre (9a, 9b) des deux canaux (7a, 7b) lorsque la machine (1) et le chariot (15) sont éloignés l'un de l'autre, et des moyens (50,64, 65) pour déplacer ce support (28) perpendiculairement à l'axe (X-X) de la coquille (2), en synchronisme avec le chariot (15) et suivant la même course.

2. Installation suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le support (28) est solidaire de la machine (1) en translation parallèlement à l'axe (X-X) de la coquille (2).

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REVENDICATIONS

3. Installation suivant la revendication 2, caractérisée en ce que le support (28) comporte un rouleau (34) d'appui de chaque canal

(7a, 7b) dont l'axe (Y-Y) est perpendiculaire à l'axe (X-X) de la coquille (2).

4. Installation suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le support (28) comporte des organes escamotables (37) de guidage latéral des canaux (7a, 7b).

5. Installation suivant la revendication 4, caractérisée en ce que les organes de guidage latéral (37) comprennent au moins un rouleau fou (41).

6. Installation suivant l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que le support (28) est constitué par un côté d'un parallélogramme articulé (14) dont le côté opposé est perpendiculaire à l'axe (X-X) de la coquille (2) et fixé à la machine (1).

7. Installation suivant la revendication 6, caractérisée en ce que lesdits moyens de déplacement comprennent un vérin (50) agissant sur un côté oblique (27) du parallélogramme (14) et articulé sur la machine (1) à son autre extrémité.

8. Installation suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que lesdits moyens de déplacement comprennent deux vérins-poussoirs transversaux (64, 65) fixes par rapport au sol et situés en regard du support (14) pendant les déplacements du chariot (15).

9. Installation suivant la revendication 8, caractérisée en ce que les bras obliques (27) du parallélogramme (14) sont munis d'organes libérables (72) de verrouillage automatique dans chaque position du support (14).

10. Installation suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comporte deux jeux de supports escamotables (52,53) disposés en aval du chariot (15).