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REVENDICATIONS 1 - Machine pour le traitement d'une nappe, notamment nappe de tissu, pour enlever le liquide entraîné par la nappe qui défile, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de transfert pour déplacer la nappe longitudinalement suivant un chemin déterminé, un moyen d'aspiration placé au voisinage du chemin transversalement à la nappe pour appliquer une aspiration sur une face de la nappe et une conduite reliée à une source de gaz relativement sec, chauffé, sous pression, au voisinage du chemin en regard du moyen d'aspiration, et comportant un orifice au voisinage de l'autre face de la nappe pour distribuer une veine de gaz contre l'autre surface de la nappe.
2 - Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la conduite est reliée à une source de gaz sous pression associée à des moyens de séchage et de chauffage du gaz.
3 - Machine selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le moyen d'aspiration comprend une boîte d'aspiration ayant une fente au voisinage de la nappe.
4 - Machine selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le moyen de transfert comprend une bande poreuse pour supporter la nappe.
5 - Machine selon les revendications 2 et 3, caractérisée en ce que l'ouverture de la conduite est une fente parallèle à la fente de la boîte d'aspiration.
6 - Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que la fente de la conduite est plus large que la fente de la boîte d'aspiration.
7 - Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'elle comprend une cloison montée dans la conduite formant des passages longitudinaux distincts qui se terminent en des positions espacées le long de la conduite.
8 - Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de montage réglable portant la conduite pour déplacer sélectivement la conduite par rapport à la nappe.
9 - Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend une chambre fermée, une pompe à vide, une conduite montée dans la chambre et reliée à la sortie de la pompe, la conduite comportant une ouverture débouchant dans la chambre, une trappe étant prévue au voisinage immédiat de l'ouverture pour recevoir les produits de sortie, la trappe ayant un orifice pour la chambre et une certaine quantité de laine métallique étant montée dans la trappe dans le chemin de sortie.
10 - Machine selon la revendication 9, caractérisée en ce que la trappe comporte une auge disposée longitudinalement par rapport à la conduite.
11 - Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend des buses dirigées contre les bords de la nappe qui défile et un matelas de laine métallique monté sur les parois d'un boîtier en regard des buses de façon à recevoir la sortie des buses.
12 - Machine selon les revendications 9 et 11, caractérisée en ce que la laine est en acier inoxydable.
La présente invention concerne une machine pour le traitement d'une nappe, notamment nappe de tissu pour enlever un solvant de lavage contenu dans la nappe qui défile.
On connaît déjà une machine de traitement (brevet U.S.
3.771.952, qui concerne des machines de lavage de produit textile travaillant en continu); dans cette machine, la nappe est amenée à travers un premier étage de mouillage dans lequel le produit est lavé par un solvant liquide pour enlever les impuretés. Dès la fin de l'opération de lavage, la nappe est amenée sur une boîte d'aspiration qui enlève une certaine partie du liquide de lavage, puis la nappe est amenée dans une chambre de séchage dans laquelle on enlève le rest de solvant. Cette machine donne des résultats satisfaisants, car elle permet de sécher la nappe plus rapidement et plus facilement puisqu'une certaine partie du liquide est enlevée de la nappe avant que celle-ci ne pénètre dans la chambre de séchage.
On a également constaté que l'effet de séchage était augmenté si l'on réduisait à un minimum le brouillard chimique dans la chambre de lavage
La présente invention a pour but de créer une machine permettant de réduire la quantité de liquide restant dans la nappe préalablement imprégnée de liquide, avant que la nappe n'arrive dans l'étage de séchage.
La machine selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de transfert pour déplacer la nappe longitudinalement suivant un chemin déterminé, un moyen d'aspiration placé au voisinage du chemin transversalement à la nappe pour appliquer une aspiration sur une face de la nappe et une conduite reliée à une source de gaz relativement sec, chauffé, sous pression, au voisinage du chemin en regard du moyen d'aspiration, et comportant un orifice au voisinage de l'autre face de la nappe pour distribuer une veine de gaz contre l'autre surface de la nappe.
L'invention sera illustrée à titre d'exemple et à l'aide des dessins annexés, dans lesquels:
- la figure 1 est un schéma d'un mode de réalisation de l'invention.
- la figure 2 est une vue en coupe de la boîte d'aspiration et du conduit de gaz chaud de la figure 1.
- la figure 3 est une vue en coupe à échelle agrandie de la prise de retour de vapeur de la figure 1.
- la figure 4 est une vue en coupe quelque peu schématique d'une réalisation du dispositif d'ouverture de jets et des écrans.
Comme il ressort de la figure 1, une nappe 10 soit en simple largeur soit en double largeur sous forme de tube plat, est entraînée par une bande transporteuse 12, d'abord à travers un étage de mouillage; dans cet étage, la nappe est trempée par un solvant de lavage liquide, projeté par une ou plusieurs barres de pluvérisation 14 entourant la partie supérieure de la bande 12. Les barres de pluvérisation 14 sont constituées par des tubes disposés transversalement au-dessus du transporteur 12 et comportant des orifices dirigés contre un panneau bombé 16 qui transforme les jets de buses en un voile continu 18 de liquide qui se dépose sur toute la nappe 10 passant endessous.
Les bords de la nappe 10 peuvent se recourber vers l'intérieur en particulier si la bande que l'on traite est un matériau rétracté. Pour assurer que l'effet de lavage ou de décapage se fasse au niveau des bords de la nappe, on a une paire de buses réglables 20, disposées directement au-dessus de la bande 12 et de la nappe 10, au voisinage des bords. Les buses 20 sont dirigées vers l'extérieur, légèrement vers le bas, contre les bords recourbés de la nappe, comme cela ressort le mieux de la figure 4. Les buses 20 sont reliées à une pompe de circulation 22 qui distribue un débit continu de liquide de lavage sous pression, dirigé contre les bords recourbés de la nappe, aplanissant ces bords contre la bande transporteuse.
Les buses 20 sont portées par des consoles 23 coopérant chacune avec un mécanisme transversal formé de tiges filetées directrices 24 et 26 commandées par une poignée 27. La commande de la poignée fait tourner les vis directrices qui amènent les consoles 23 et les buses 20 àse déplacer par rapport à la ligne médiane de la bande transporteuse, pour se régler en fonction de nappes de largeur différente.
A la sortie du poste de lavage, la bande transporteuse 12 amène la nappe 10 sur une boîte d'aspiration 28 qui enlève une fraction importante du liquide continu dans la nappe. La
boîte d'aspiration 28 se présente sous la forme d'un conduit tubulaire ayant une fente 30 de petite dimension, s'étendant essentiellement sur toute la longueur de la boîte d'aspiration 28 disposée transversalement sous le brin supérieur de la bande 12. La fente 30 de la boîte d'aspiration est de l'ordre de 2 à 3 mm en largeur; cette fente est reliée par une conduite 32 à un séparateur 34 qui recueille la plus grande partie du solvant liquide provenant de la boîte d'aspiration. Le séparateur est lui-même relié par une conduite 36 à une pompe à vide 38 qui débouche par l'intermédiaire d'une mouffle 40 dans un conduit de retour 42 disposé au-dessus du transporteur 12.
En utilisant la boite d'aspiration seulement pour enlever le solvant liquide de la nappe, il reste approximativement 65 % pondéraux du liquide de lavage dans la nappe après son passage par dessus la fente de la boîte à vide. Avant son passage sur la fente, la nappe peut contenir de l'ordre de trois fois son poids en liquide. Dans la mesure où la bande doit être soigneusement séchée avant de sortir de la machine et du fait du prix du solvant, il est souhaitable de récupérer pratiquement tout le solvant et de sécher la nappe aussi repidement que possible.
La quantité de liquide enlevée de la nappe est augmentée notablement en dirigeant une veine continue de gaz chaud et relativement sec, de préférence des vapeurs de solvant, contre la nappe 10, directement en regard de la fente 30 de la boîte à vide 28. Ce moyen permet un effet de séchage beaucoup plus efficace de la nappe puisque le flux concentré de gaz sec qui traverse la nappe et passe dans la boîte d'aspiration, entraîne une quantité plus importante de liquide de la nappe que cela ne résulterait de l'utilisation de la boîte d'aspiration seule. En pratique, lorsqu'on utilise seulement la boîte d'aspiration, le vide qui y règne est extrait du liquide de la nappe ainsi que les vapeurs humides, froides, qui se trouvent généralement au voisinage de la nappe au niveau de la boîte.
Comme cela ressort le mieux des figures 1 et 2, le flux de
vapeurs sèches et chaudes est dirigé contre la nappe et dans la boîte d'aspiration par l'intermédiaire d'un tube de distribution 44, situé au voisinage immédiat de la surface supérieure de la nappe 10 et de la bande transporteuse 12, en étant directement en regard de la boîte d'aspiration 28. Le tube 44 comporte une fente 46 alignée avec la fente 30 de la boîte d'aspiration. De façon caractéristique. la fente 46 du tube de distribution a une largeur de l'ordre de 12 mm, pour être sûr que la fente plus étroite 30 de la boîte d'aspiration soit englobée pour aspirer la vapeur sèche, chaude sortant du tube 44, avec un minimum de vapeur froide, humide.
Le tube 44 est relié par une conduite 48 au dispositif de chauffage 50 qui chauffe les vapeurs de solvant du poste de séchage pour les amener à une température élevée, de façon caractéristique de l'ordre de 132 à 1380 C. Dans tous les cas, la vapeur sèche et chaude est pompée sous pression par un ventilateur à travers le conduit 48, à travers la paroi du boîtier et dans le tube de distribution 44 d'où cette vapeur sort à travers la fente 46.
Dans un mode de réalisation préférentiel, le tube 44 est en porte-à-faux de la paroi latérale du boîtier et comporte plusieurs cloisons internes 52, 54, 56 prenant naissance à l'entrée du tube sur la paroi latérale et allant jusqu'à la fente 46. Les cloisons sont expacées l'une de l'autre et sont en parallèle pour se terminer de façon échelonnée au niveau de la fente, pour constituer un moyen assurant la distribution régulière des vapeurs chaudes. Il est clair que s'il n'y a pas de cloisons ou écrans, la veine de gaz chaud tend à être plus importante au voisinage de l'extrémité gauche du tube 30 et est moins importante à l'extrémité droite.
L'extrémité droite du tube 44 se termine par une paroi d'extrémité 58 alors que l'extrémité opposée du tube est reliée à la paroi du boîtier par l'intermédiaire de vis 60 traversant les fentes réalisées dans la paroi de la boîte et la paroi de la bride du tube. De cette façon, on peut soulever ou abaisser le tube pour modifier le jeu entre la fente 46 et la bande et la nappe.
Pour que la boîte d'aspiration présente un effet maximum, on a prévu une paire de rideaux coniques 61, perforés, pour masquer les extrémités extérieures de la fente 30 de la boîte d'aspiration, dans la partie non recouverte par la nappe 10. De cette façon, la boîte d'aspiration aspire seulement à travers la bande et non à travers les extrémités de la fente qui restent dégagées lorsque la bande a une faible largeur. Les rideaux 61 sont enroulés sur un cylindre 62 et en faisant tourner celui-ci, on peut tirer les rideaux ou les ramener en fonction de la largeur de la nappe qui est traitée.
En faisant passer la nappe entre le tube de distribution et la boîte d'aspiration, on enlève plus de solvant de la nappe que par l'effet de la seule boîte d'aspiration et en pratique, la nappe quittant la zone de la boîte d'aspiration et du tube de distribution contient par exemple 50% pondéraux de solvant, par rapport aux 65 % pondéraux qu'elle contient normalement lorsque la boîte d'aspiration est utilisée seule. Cela signifie que la chambre de séchage aura moins de solvant à enlever que dans d'autres cas. Cette réduction de la quantité de solvant contenue dans la bande à son entrée dans la chambre de séchage diminue la charge de la chambre de séchage ce qui permet de réduire la dimension de celle-ci ou d'augmenter la vitesse de fonctionnement avec une réduction correspondante du temps de séjour de la bande dans la chambre de séchage.
La nappe traitée par la boîte d'aspiration et le tube de distribution, est entraînée par la bande transporteuse 12 pour être amenée sur un transporteur synchrone 64 situé dans la chambre de séchage qui peut comporter une série de transporteurs faisant avancer et reculer la nappe dans une atmosphère chauffée qui entraîne la volatilisation du solvant restant dans la nappe. Cette installation est essentiellement une boucle fermée dans laquelle le solvant est recylé en permanence, en évitant que le solvant ne puisse sortir de l'installation.
Comme il est souhaitable de conserver l'atmosphère de la chambre aussi sèche que possible, notamment en-dessous de la partie humide, des moyens sont prévus pour réduire la quantité de brouillard développée mécaniquement en-dessous de cette partie humide. Cela se fait à l'aide de la conduite de retour 42 (figures 1 et 3). La conduite 42 comme indiqué précédemment reçoit la sortie de la pompe à vide qui, lorsqu'elle est amenée dans la conduite 42, est essentiellement un brouillard fortement saturé et contenant un pourcentage important de gouttelettes de liquide. Le brouillard est amené à un état de vapeur par passage à travers un lit de laine métallique 66 avant de revenir à la chambre.
Comme cela ressort le mieux de la figure 3, la conduite 42 comporte une ouverture 68 en forme de fente dans son côté, pour amener le brouillard dans un canal formé par une cloison de protection 70 supportant une auge 72 suspendue à cette cloison sous la fente 68.
L'auge présente une base 74 en forme de V et une partie médiane contenant le lit 66 de laine métallique de préférence de la laine d'acier inoxydable. Il est à remarquer que le bord gauche de l'auge est espacé de la conduite 42 pour former un jeu 76. En pratique, le brouillard distribué par la fente 68 descend d'abord à travers le lit de laine métallique 66 qui entraîne la condensation d'une grande partie du brouillard. Le condensat traverse la laine et est recueilli dans la base en forme de V d'où il est évacué à chacune des extrémités pour être collecté dans la tuyauterie de retour de la machine. Le brouillard est ainsi amené à l'état sec, essentiellement de la vapeur, qui traverse alors le jeu 76 est passe dans la chambre.
La quantité de brouillard est également diminuée à l'aide des écrans 80 et 82 (figure 4) montés sur les parois latérales du boîtier en regard de la buse 20. Chaque écran est formé d'un châssis de support 84 directement monté sur la paroi du boîtier; ce châssis 84 porte un matelas 86 de laine métallique, de préférence en acier inoxydable. Le châssis 84 et le matelas 86 sont disposés de façon à dépasser légèrement au-dessus et endessous par rapport au niveau de la bande transporteuse 12 et de la nappe 10, en coïncidence avec les buses d'évacuation 20.
De cette façon, les jets des buses après que ceux-ci ont déroulé les bords de la nappe, frappent contre le matelas 86 de laine métallique, pour réduire efficacement la quantité de brouillard mécanique créée. Si les jets étaient dirigés directement contre une paroi lisse et dure, ces jets rebondiraient sur cette paroi et atomiseraient le liquide en créant ainsi une grande quantité de brouillard. En outre, les jets créeraient un bruit important en frappant la paroi. Grâce au matelas de laine métallique, on réduit non seulement de façon notable de niveau de bruit, mais on diminue également de façon notable la quantité de brouillard développé, du fait que les jets rencontrent la laine.
Le solvant des buses reste généralement liquide et est recueilli par les conduites de la machine.
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CLAIMS 1 - Machine for treating a tablecloth, in particular a tablecloth of fabric, for removing the liquid entrained by the traveling tablecloth, characterized in that it comprises a transfer means for moving the tablecloth longitudinally along a determined path, a suction means placed in the vicinity of the path transversely to the sheet to apply suction on one side of the sheet and a pipe connected to a source of relatively dry gas, heated, under pressure, in the vicinity of the path opposite the means of suction, and comprising an orifice in the vicinity of the other face of the sheet to distribute a gas stream against the other surface of the sheet.
2 - Machine according to claim 1, characterized in that the pipe is connected to a source of pressurized gas associated with gas drying and heating means.
3 - Machine according to one of claims 1 and 2, characterized in that the suction means comprises a suction box having a slot in the vicinity of the web.
4 - Machine according to one of claims 1 and 2, characterized in that the transfer means comprises a porous strip to support the web.
5 - Machine according to claims 2 and 3, characterized in that the opening of the pipe is a slot parallel to the slot of the suction box.
6 - Machine according to claim 5, characterized in that the slot of the pipe is wider than the slot of the suction box.
7 - Machine according to claim 5, characterized in that it comprises a partition mounted in the pipe forming separate longitudinal passages which terminate in spaced positions along the pipe.
8 - Machine according to claim 5, characterized in that it comprises an adjustable mounting means carrying the pipe for selectively moving the pipe relative to the web.
9 - Machine according to claim 1, characterized in that it comprises a closed chamber, a vacuum pump, a pipe mounted in the room and connected to the outlet of the pump, the pipe having an opening opening into the room, a hatch being provided in the immediate vicinity of the opening for receiving the outlet products, the hatch having an orifice for the chamber and a certain quantity of metallic wool being mounted in the hatch in the outlet path.
10 - Machine according to claim 9, characterized in that the hatch comprises a trough disposed longitudinally relative to the pipe.
11 - Machine according to claim 1, characterized in that it comprises nozzles directed against the edges of the traveling web and a metallic wool mattress mounted on the walls of a housing opposite the nozzles so as to receive the outlet nozzles.
12 - Machine according to claims 9 and 11, characterized in that the wool is made of stainless steel.
The present invention relates to a machine for treating a sheet, in particular a sheet of fabric for removing a washing solvent contained in the traveling sheet.
A processing machine is already known (U.S. patent
3,771,952, which relates to washing machines for textile products working continuously); in this machine, the sheet is brought through a first wetting stage in which the product is washed with a liquid solvent to remove impurities. At the end of the washing operation, the sheet is brought to a suction box which removes a certain part of the washing liquid, then the sheet is brought to a drying chamber in which the rest of the solvent is removed. This machine gives satisfactory results, because it makes it possible to dry the sheet more quickly and more easily since a certain part of the liquid is removed from the sheet before it enters the drying chamber.
It has also been found that the drying effect is increased if the chemical mist in the washing chamber is reduced to a minimum.
The present invention aims to create a machine for reducing the amount of liquid remaining in the sheet previously impregnated with liquid, before the sheet arrives in the drying stage.
The machine according to the invention is characterized in that it comprises a transfer means for moving the ply longitudinally along a determined path, a suction means placed in the vicinity of the path transversely to the ply to apply suction to a face of the sheet and a pipe connected to a source of relatively dry gas, heated, under pressure, in the vicinity of the path opposite the suction means, and having an orifice in the vicinity of the other face of the sheet for distributing a vein of gas against the other surface of the tablecloth.
The invention will be illustrated by way of example and with the aid of the appended drawings, in which:
- Figure 1 is a diagram of an embodiment of the invention.
- Figure 2 is a sectional view of the suction box and the hot gas duct of Figure 1.
- Figure 3 is a sectional view on an enlarged scale of the steam return intake of Figure 1.
- Figure 4 is a somewhat schematic sectional view of an embodiment of the device for opening jets and screens.
As can be seen from FIG. 1, a ply 10 either in single width or in double width in the form of a flat tube, is driven by a conveyor belt 12, firstly through a wetting stage; in this stage, the sheet is soaked by a liquid washing solvent, sprayed by one or more pluvialization bars 14 surrounding the upper part of the strip 12. The pluvialization bars 14 are constituted by tubes arranged transversely above the conveyor 12 and comprising orifices directed against a curved panel 16 which transforms the jet jets into a continuous veil 18 of liquid which is deposited on the entire sheet 10 passing below.
The edges of the ply 10 can curl inward, in particular if the strip being treated is a shrunk material. To ensure that the washing or pickling effect takes place at the edges of the sheet, there is a pair of adjustable nozzles 20, arranged directly above the strip 12 and the sheet 10, in the vicinity of the edges. The nozzles 20 are directed outwards, slightly downwards, against the curved edges of the sheet, as best illustrated in FIG. 4. The nozzles 20 are connected to a circulation pump 22 which distributes a continuous flow of pressurized washing liquid, directed against the curved edges of the web, flattening these edges against the conveyor belt.
The nozzles 20 are carried by consoles 23 each cooperating with a transverse mechanism formed by threaded rods 24 and 26 controlled by a handle 27. The control of the handle turns the guide screws which bring the consoles 23 and the nozzles 20 to move relative to the center line of the conveyor belt, to be adjusted according to plies of different width.
At the exit from the washing station, the conveyor belt 12 brings the sheet 10 onto a suction box 28 which removes a large fraction of the continuous liquid in the sheet. The
suction box 28 is in the form of a tubular conduit having a slot 30 of small dimension, extending essentially over the entire length of the suction box 28 disposed transversely under the upper strand of the strip 12. The slot 30 of the suction box is of the order of 2 to 3 mm in width; this slot is connected by a line 32 to a separator 34 which collects most of the liquid solvent from the suction box. The separator is itself connected by a line 36 to a vacuum pump 38 which opens out by means of a muffle 40 into a return duct 42 disposed above the conveyor 12.
By using the suction box only to remove the liquid solvent from the sheet, approximately 65% by weight of the washing liquid remains in the sheet after it has passed over the slot in the vacuum box. Before passing over the slit, the sheet may contain about three times its weight in liquid. Since the strip must be thoroughly dried before leaving the machine and due to the cost of the solvent, it is desirable to recover practically all the solvent and to dry the web as quickly as possible.
The quantity of liquid removed from the sheet is notably increased by directing a continuous stream of hot and relatively dry gas, preferably solvent vapors, against the sheet 10, directly opposite the slot 30 of the vacuum box 28. This medium allows a much more efficient drying effect of the tablecloth since the concentrated flow of dry gas which crosses the tablecloth and passes into the suction box, entails a greater quantity of liquid from the tablecloth than would result from the use from the suction box alone. In practice, when only using the suction box, the vacuum which reigns there is extracted from the liquid of the sheet as well as the humid, cold vapors, which are generally found in the vicinity of the sheet at the level of the box.
As best illustrated in Figures 1 and 2, the flow of
dry and hot vapor is directed against the sheet and in the suction box via a distribution tube 44, located in the immediate vicinity of the upper surface of the sheet 10 and of the conveyor belt 12, being directly opposite the suction box 28. The tube 44 has a slot 46 aligned with the slot 30 of the suction box. Characteristically. the slot 46 of the distribution tube has a width of the order of 12 mm, to be sure that the narrower slot 30 of the suction box is included to suck the dry, hot steam leaving the tube 44, with a minimum cold, moist steam.
The tube 44 is connected by a line 48 to the heating device 50 which heats the solvent vapors of the drying station to bring them to a high temperature, typically of the order of 132 to 1380 C. In all cases, the dry and hot steam is pumped under pressure by a fan through the conduit 48, through the wall of the housing and into the distribution tube 44 from which this steam exits through the slot 46.
In a preferred embodiment, the tube 44 is cantilevered from the side wall of the housing and comprises several internal partitions 52, 54, 56 originating at the entrance of the tube on the side wall and going up to the slot 46. The partitions are spaced from one another and are in parallel to end in a staggered manner at the level of the slot, to constitute a means ensuring the regular distribution of the hot vapors. It is clear that if there are no partitions or screens, the stream of hot gas tends to be larger near the left end of the tube 30 and less important at the right end.
The right end of the tube 44 ends in an end wall 58 while the opposite end of the tube is connected to the wall of the housing by means of screws 60 passing through the slots made in the wall of the box and the wall of the tube flange. In this way, the tube can be raised or lowered to modify the clearance between the slot 46 and the strip and the sheet.
In order for the suction box to have maximum effect, a pair of conical curtains 61, perforated, have been provided to mask the outer ends of the slot 30 in the suction box, in the part not covered by the sheet 10. In this way, the suction box sucks only through the strip and not through the ends of the slot which remain free when the strip has a narrow width. The curtains 61 are wound on a cylinder 62 and by rotating the latter, the curtains can be drawn or brought back depending on the width of the sheet which is treated.
By passing the tablecloth between the distribution tube and the suction box, more solvent is removed from the tablecloth than by the effect of the single suction box and in practice, the tablecloth leaving the area of the can 'suction and distribution tube contains for example 50% by weight of solvent, compared to the 65% by weight it normally contains when the suction box is used alone. This means that the drying chamber will have less solvent to remove than in other cases. This reduction in the amount of solvent contained in the strip when it enters the drying chamber reduces the load on the drying chamber, which makes it possible to reduce the size of the latter or to increase the operating speed with a corresponding reduction. the residence time of the strip in the drying chamber.
The tablecloth treated by the suction box and the distribution tube, is driven by the conveyor belt 12 to be brought to a synchronous conveyor 64 located in the drying chamber which may include a series of conveyors advancing and reversing the tablecloth a heated atmosphere which causes the volatilization of the solvent remaining in the sheet. This installation is essentially a closed loop in which the solvent is permanently recycled, avoiding that the solvent cannot leave the installation.
As it is desirable to keep the atmosphere of the chamber as dry as possible, in particular below the wet part, means are provided for reducing the amount of fog developed mechanically below this wet part. This is done using the return line 42 (Figures 1 and 3). Line 42 as indicated above receives the output from the vacuum pump which, when it is brought into line 42, is essentially a highly saturated mist and containing a large percentage of liquid droplets. The mist is brought to a vapor state by passing through a bed of metallic wool 66 before returning to the chamber.
As is best seen in Figure 3, the pipe 42 has an opening 68 in the form of a slot in its side, to bring the mist into a channel formed by a protective partition 70 supporting a trough 72 suspended from this partition under the slot 68.
The gauge has a V-shaped base 74 and a middle part containing the bed 66 of metallic wool, preferably stainless steel wool. It should be noted that the left edge of the trough is spaced from the pipe 42 to form a clearance 76. In practice, the mist distributed by the slot 68 first descends through the bed of metallic wool 66 which causes the condensation of much of the fog. The condensate passes through the wool and is collected in the V-shaped base from where it is evacuated at each end to be collected in the return pipe of the machine. The mist is thus brought to the dry state, essentially vapor, which then passes through the clearance 76 and is passed into the chamber.
The amount of mist is also reduced using the screens 80 and 82 (Figure 4) mounted on the side walls of the housing opposite the nozzle 20. Each screen is formed by a support frame 84 directly mounted on the wall of the housing; this frame 84 carries a mattress 86 of metallic wool, preferably of stainless steel. The frame 84 and the mattress 86 are arranged so as to protrude slightly above and below relative to the level of the conveyor belt 12 and of the ply 10, coincident with the discharge nozzles 20.
In this way, the jets of the nozzles after they have unrolled the edges of the sheet, strike against the mattress 86 of metallic wool, to effectively reduce the amount of mechanical fog created. If the jets were directed directly against a smooth, hard wall, these jets would bounce off that wall and atomize the liquid, creating a large amount of mist. In addition, the jets would create a significant noise when striking the wall. Thanks to the metallic wool mattress, not only is the noise level noticeably reduced, but the quantity of fog developed is also considerably reduced, because the jets meet the wool.
The solvent in the nozzles generally remains liquid and is collected through the machine lines.