CH619122A5 - - Google Patents

Description

619 122

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Minuteur comprenant un mécanisme d'horlogerie et un boîtier dans lequel est logé le mécanisme, caractérisé en ce qu'il comporte un cordon et des moyens pour retenir le cordon au boîtier, en ce que ces moyens comprennent un étrier comportant un œillet au moyen duquel il est fixé au milieu d'une face du boîtier, un bras s'étendant vers le pourtour du boîtier en épousant, le profil du boîtier et une boucle terminale pour recevoir avec friction les deux bouts du cordon, lesquels sont engagés dans ladite boucle, et s'étendant le long du bras jusqu'à la région où se trouve l'œillet, un capuchon destiné à recouvrir l'œillet de fixation et les deux bouts du cordon en les coinçant et comportant une échancrure sur sa périphérie pour laisser passer le bras et les deux brins, et un moyen de fixation pour fixer le capuchon et l'étrier au boîtier.

   On connaît les minuteurs de cuisine à sonnerie, souvent fixés au fourneau ou au grill, car ils sont en principe destinés à surveiller un temps de cuisson. Il existe également des minuteurs de ce genre qui nestelt pas fixés, mais sont montés sur un petit socle. Il en existe également qui sont portatifs et possèdent, par exemple, une forme arrondie ou ovoïde. Une telle forme rend l'objet plus agréable à saisir lorsqu'on veut l'emporter avec soi en quittant la cuisine, alors qu'une cuisson dont le temps à surveiller est en cours. C'est le cas lorsque la maîtresse de maison désire accomplir d'autres travaux ou se délasser et quitter pour cela sa cuisine.

   On pense assez facilement à emporter le minuteur en quittant la cuisine, mais si ensuite on doit se déplacer, par exemple pour répondre au téléphone, il y a quelque probabilité que l'on oublie alors d'emporter le minuteur. Un homme a généralement la ressource de mettre l'objet en poche; en revanche, les vêtements féminins ne comportent la plupart du temps que des poches décoratives tout au plus. L'invention a pour but de fournir une solution à ce problème pratique.

   Apparemment, on pourrait simplement mouler le boîtier avec une boucle sur sa périphérie où serait engagé un cordon. Cependant, on désire éviter une telle solution. Avec les matières plastiques envisagées, la saillie que forme une telle boucle est relativement vulnérable et pourrait casser. De plus, une telle saillie peut être gênante ou inesthétique.

   Par ailleurs, on ne peut prévoir une boucle qui serait sur le centre d'une face au lieu d'être sur la périphérie. En effet, le boîtier ainsi suspendu ne se mettrait pas dans un plan vertical, comme on le souhaite pour un objet de ce genre lorsqu'il est porté en pendentif.

   La solution selon l'invention consiste à prévoir, fixé au centre d'une des faces, un étrier comportant un bras qui s'étend vers la périphérie du boîtier et se termine par une boucle où sont engagés les deux bouts du cordon.

   L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description d'une forme de réalisation donnée ci-après à titre d'exemple en référence au dessin sur lequel:

   La fig. 1 représente le minuteur vu en perspective,

   la fig. 2 montre, vus de côté et séparément, le minuteur et différents éléments associés au cordon, représentés en coupe, partiellement,

   la fig. 3 montre quelques éléments en perspective,

   la fig. 4 est une vue en perspective montrant la face où est fixé le cordon.

   Le minuteur représenté 10 présente une forme ovoïde et comporte deux demi-coquilles 11 et 12. La demi-coquille 11 comporte une fenêtre 14 où l'on peut lire l'indication 13 du temps qui reste. D'une manière connue, les deux coquilles peuvent être tournées à la main, l'une par rapport à l'autre, pour remonter le ressort du mouvement d'horlogerie et de la sonnerie, dans un premier sens, et tournées ensuite dans le sens opposé pour faire apparaître dans la fenêtre 14 le temps désiré. Cela peut être réalisé à l'aide de moyens bien connus qui n'ont pas à être représentés ni décrits en détail.

   Pour pouvoir aisément garder le minuteur avec soi, lorsqu'on quitte la cuisine par exemple, le minuteur comporte un cordon 20, de préférence en Nylon tressé de 6 mm de diamètre, ce qui évite qu'il ne s'emmêle facilement avec de menus objets. Le cordon est de longueur suffisante pour pouvoir être aisément passé autour du cou, le minuteur étant porté comme un pendentif.

   On distingue, sur la fig. 1, la bride 32 de la ferrure par laquelle passent les deux brins 24, 25. La ferrure 30 comporte la boucle 32, une portion 36 épousant le profil arrondi de la demi-coquille 12 se terminant par une boucle 33. Le capuchon comporte un trou 45 pour une vis de fixation 50, ainsi qu'une tige en saillie 44. De plus, le capuchon présente sur sa périphérie une échancrure 42.

   La demi-coquille 12 comporte un trou 15 destiné à recevoir la vis 50, ainsi qu'un trou 16 destiné à recevoir la tige 44, qui empêche la rotation du capuchon lorsqu'on visse le capuchon à la demi-coquille.

   Les deux brins formés par les deux bouts du cordon sont passés dans la boucle 32 de la manière indiquée par la flèche 27 et s'étendent un peu au-delà de la boucle 33, comme indiqué par la flèche 28. La vis 50 traverse le capuchon par le trou 45, traverse l'œillet 33 et est engagée dans le trou 15, la tige 44 étant engagée dans le trou 16. Les différentes pièces sont agencées de manière que l'ouverture 42 du capuchon soit orientée du côté de la ferrure 30, les deux brins passant par cette échancrure. La vis solidarise le tout et le capuchon 40, tenu par la vis, coince les deux brins et couvre leurs extrémités, comme le montre la fig. 4.

   2

   5

   10

   15

   20

   25

   30

   35

   40

   45

   50

   R

   1 feuille dessins